L'Histoire d'Eorzea

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Le Chat Il y a 10 mois et 3 jours
Une source de conséquences


Les générations suivantes d'historiens ne cesseront jamais de se demander quel événement sous-jacent a été le véritable catalyseur de la septième ère ombrale ; il serait toutefois négligeant de se forger une opinion sans avoir observé au préalable les événements qui se sont déroulés à l'automne de la sixième ère astrale, dont le point culminant a été la bataille fatidique dans les plaines de Carteneau.


LA BATAILLE  DE PLEURARGENT:



Le vaisseau amiral Agrius attaqué par une horde de dragons menée par Midgardsormr, le père de tous les dragons. Le reste du cadavre creux de la grand wyverne reste aujourd’hui dans le lac de Pleurargent, éternellement ancrée avec l'épave du vaisseau de guerre.


La chute d'Ala Mhigo a permis d'accélérer la libération des derniers les populations d'Eorzéa à l'action. Les quatres cité-états - Limsa Lominsa, Ul'dah, Gridania, et lshgard - forment une alliance en 1561 pour dissuader les avancées de l'empire Garlemaldaise dans la région eorzéenne. Les Sharlayans, n'ont cependant pas adhéré à ce pacte. L'aversion des universitaires sharlayanais pour la guerre, leur a contraint d'envoyer un envoyé spécial à Garlemald peu de temps après la reddition d’Ala Mhigo à des fins de la procédure diplomatique. Mais ces efforts ont été vains car les Garlemaldais ont refusé de rencontrer leur envoyé à la table de négociation. Faute de parvenir à une solution politique, le Forum a décrété que les universitaires et les érudits de la Nouvelle Sharlayan abandonneraient leur colonie dans l'arrière-pays dravanien et de retourner dans leur pays d'origine en traversant les Étendues du Nord.
Une fois qu'Ala Mhigo fut pleinement assimilé par l'empire, sur le plan politique et économique, la XIVe Légion impériale s'est concentrée d’accélérer leur progression de la conquête du territoire Eorzéen. En 1562, la flotte impériale accompagné du puissant vaisseau amiral Agrius s'est frayé un chemin jusqu'à Mor Dhona au Lac de Pleurargent.
C'est là que l'armada de la légion a rencontré une résistance inattendue, mais pas aux mains de l'homme, mais du dragon légendaire Midgardsormr - une divinité gardienne du lac oubliée. Le grand dragon qui s'est directement confronté à la flotte de Garlemard  dans une bataille aérienne aux proportions épiques. La bataille s'est terminée lorsque Midgardsormr et l’Agrius se sont heurtés et se sont effondrés sur la terre, obligeant la légion impériale de prendre une retraite rapide et complète de Mor Dhona.

Peu de temps après la disparition de Midgardsormr, quelque chose d'inexpliqué a eu lieu. Les tribus des hommes-bêtes d'Eorzéa ont commencé à invoquer leurs propres divinités – les "primordiaux" - dans le domaine physique de notre nom. Surnommés "eikons" par les Garlemaldais qui remettent rapidement en question leurs origines divines, ces puissantes créatures sont considérées comme une menace pour le pouvoir impérial et deviennent rapidement la cible de ses armées.

Le général de la XIVe légion, Gaius van Baelsar, a rapidement constaté la futilité d'engager les primordiaux dans une bataille, car ses "dieux" vaincus étaient ramenés à maintes reprises grâce à l'utilisation de cristaux et de la prière des tribus barbares et de ses fidèles. De plus, il y avait de plus en plus d'informations selon lesquelles les "bénédictions" de ces êtres primitifs transformaient les hommes en fanatiques qui s'en prenaient à leur propre espèce au nom de leurs nouveaux maîtres. Sans une stratégie militaire appropriée pour faire face à la menace des Primordiaux, l'empereur Solus zos Galvus finira par ordonner à Baelsar de suspendre la campagne d’Éorzéa.

C'est également à cette époque qu'après cinq ans de préparation, les Sharlayanais se débutent leur exode de l'arrière-pays dravanien vers la Vieille Sharlayan. En l'espace d'une seule nuit, toute la population a disparu du royaume, laissant les Eorzéens face une myriade de problèmes auxquels Éorzéa était encore confronté.


L'ÈRE DE LA SÉRÉNITÉ:

Le Saint-Siège d'Ishgard s'est également retiré de l'Alliance Eorzéenne en 1563, ne voulant pas détourner sa puissance militaire utilisée pour cette guerre millénaire du Chant des Dragons, contre les efforts de l'Empire de Garlemald, désormais désoeuvré, engrengée par la suspension par l'Empereur Solus de mettre en pause sa campagne Eorzéenne suite à la bataille du ciel de Pleurargent. Une fois l'invasion stoppée, les forces impériales stationnées à Ala Mhigo ont commencé à construire la muraille de Baelsar entre les territoires de Gyr Abania nouvellement annexés et Gridania.
Bien qu'il ne sache pas si ce mur devait servir à l'Empire pour préparer secrètement une seconde invasion, ou plutôt pour mettre simplement en une sorte de quarantaine pour une contrée jugé infestée de faux « dieux » bêtes, pourtant mortels. Le Saint-Siège d’Ishgard conclut que les armées Garlemaldais ne mobiliseraient pas leurs forces et que la force armée de leur cité-état serait mieux à même de défendre lshgard contre la résurgence de Nidhogg.

Avec l'arrêt de l'expansion territoriale de Garlemald, Eorzéa entre dans une brève période de répit par rapport aux hostilités qui ont si longtemps affligé la région. Sans ennemi à engager, l'Alliance Eorzéenne ne tiendra plus de son nom, puisque ses armées furent dissoutes et les ressources réaffectées. Alors que la menace d'incursion s'était atténuée, les innombrables fantassins qui, jusqu'à récemment, avaient vécu, mangé et respiré la guerre, se retrouvaient sans travail et sans cause. C'est au milieu de cette incertitude que la profession des "Aventuriers" naissent.
La Guilde des aventuriers a été créée. Fournissant un emploi stable aux soldats déplacés, les guildes n'ont pas seulement aidé ces hommes et ces femmes à se réintégrer dans la société, mais fournissaient également à ses gens, un moyen d'accomplir des tâches qui était devenu trop dangereux depuis l'invasion impériale et le danger grandissant des tribus de bêtes barbares. L'âge de l'Aventurier naquit sur Éorzéa.



Des branches de la Guilde des aventuriers ont rapidement vu le jour dans toutes les cités-états d'Éorzéa, le plus souvent à l’intérieur de ses cités ou à côté de lieux fréquentés par des hommes et des femmes à la recherche d'un travail, comme dans les tavernes ou des auberges.
Ces établissements se sont transformés en bien plus que de simples endroits où l'on peut se mouiller la gorge ou se reposer l’esprit. Avec l’apparition de ses guildes, ils se sont transformés en centres d'échange animés où les aventuriers pouvaient partager des informations tout en accomplissant un certain nombre de mandats et de tâches, allant à la sécurisation des itinéraires de livraison jusqu’à un affrontement dans un territoire périlleux à l'abattage des bêtes sauvages qui dévorent les enclos d'un fermier.


LE CERCLE DU SAVOIR:

En 1562, le vénérable Louisoix Leveilleur réunit discrétement douze de ses élèves dans la patrie de Sharlayan pour une opération ambitieuse. Avec ses élèves, ils formèrent le Cercle du Savoir, un groupe de chercheurs et d'érudits estimés, appelés "Archontes", dédiés à une seule mission : le salut d'Éorzéa. Las de la guerre et mécontents de la réticence du Forum à intervenir, le Cercle fit le vœu de prendre les choses en main par des moyens plus clandestins qu’il soit.

Louisoix sait que pour dissuader la menace d'une invasion Garlemaldais, l'Alliance Eorzéenne devrait montrer les dents. Le vénérable envoie donc ses compagnons Archontes dans les trois cités-États, espérant qu'ils pourront convaincre chacun des chefs respectifs de rétablir les Grandes Compagnies - des centres de commandement fermement consolidés qui combineraient les ressources militaires, économiques et technologiques pour se préparer au désastre à venir. Bien qu'il s'agisse d'un concept nouveau pour beaucoup au cours de la sixième ère astrale, ce n'était pas la première fois que des entités de cette nature étaient introduites à Éorzea.
Quinze cents ans auparavant, alors que le soleil menaçait de se coucher sur la cinquième ère astrale, ces cités-États ont fait appel à ces mêmes organisations pour veiller à ce que l'évacuation se fasse d'un royaume assailli par la montée des eaux d'une calamité.

Bien que réticents au début, les dirigeants de la Sixième Ère Astrale ont eu la sagesse de voir les avantages qu'une alliance construite sur les fondations des Grandes Compagnies apporterait à leurs cités-États, et ils ont donc mis de côté leurs querelles amères de côté, pour le bien de leur royaume. Les efforts du Cercle du Savoir n'avaient pas été vains, et au cours des prochaines années, ils joueront finalement un rôle important rôle dans la formation de l'histoire d'Eorzéa.


LA MENACE PRIMORDIALE:

Il a cependant fallu du temps pour que les cités-États accueillent favorablement les appels à l'unité du Cercle du Savoir. Eorzéa a perdu un ennemi commun lorsque la légion impériale s'est repliée derrière la muraille de Baelsar, réduisant ainsi la nécessité d'une alliance globale pour l’instant. Les cités-États se sont plutôt tournées vers les conflits territoriaux avec les tribus locales, conflits qui se sont multipliés et aggravés depuis la bataille du ciel de Pleurargent. La nécessité de traiter rapidement et efficacement avec les hommes-bêtes a été renforcée par le fait que les tribus avaient commencé à convoquer des entités éthérées considérées par les tribus comme les divinités dont leurs ancêtres revendiquaient la descendance. Ces êtres étaient largement connus sous le nom de "primordiaux" ou "premiers êtres".

Un incident particulièrement alarmant impliquant un primordial s'est produit en 1564, lorsque les Amalj'aa des plaines de Pagith'an ont convoqué leur dieu, lfrit, dans un effort pour récupérer les Zan'rak - leurs terres ancestrales sacrées. Comme leur dieu a fait des ravages dans le sud de Thanalan, détruisant une excavation du mythique site exploité par le Consortium minéral Amajina et Fils, l'armée d’Amalj’aa marchèrent sur les avant-postes tenus par Ul'dah, submergeant les soldats et la reconquête de terre comme si elle leur appartenait.
Ce n'était cependant pas un incident isolé. Les tribus des kobolds et des sahuagins de Vylbrand avaient également a obtenu les secrets de l'invocation des primordiaux, et ont commencé à le pratiquer avec une fréquence accrue. Bien qu'une grande partie du royaume de Vylbrand se soit recroquevillée face à ses nouvelles puissances, il y avait ceux qui refusaient d'être intimidés, et a plutôt accueilli l'opportunité de la célébrité. C'est au cours de cette période tumultueuse, qu'une bande de fanfarons cherchant à faire à la mort ou d’acquérir de la gloire, une groupe connue sous le nom de la Compagnie des Héros, qui se seront fait un nom en chassant ses dieux autoproclamés qui  s’essayait à venir s’attaquer à Limsa Lominsa. Ces actes de bravoure n'eurent cependant que peu, voire aucun effet sur l'équilibre des puissances au sein de Vylbrand. Au contraire, les aventuriers d'Eorzéa se sont retrouvés pris au piège d'un cercle vicieux, tuant un primordial pour en voir un autre se relever, tout aussi puissant qu'avant.

C'est le Cercle du Savoir qui a été le premier à observer la dégradation de l'environnement causée par l'invocation répétée des primordiaux. Les cérémonies nécessitaient des quantités massives de cristaux à base d'éther - des cristaux nécessaires pour la terre pour maintenir l'équilibre élémentaire. Le Cercle, qui s'était jusqu'alors concentré sur le sauvetage du continent d’Eorzéa contre les envahisseurs Garlemaldais, s'est vite rendu compte qu'il n'y aurait pas seulement Eorzéa à sauver si les tribus de bêtes viennent à s’attaquer d'abord à la terre de son éther. Pour faire face à cette nouvelle menace, les Archontes ont fait appel aux talents des étudiants de l’école de Baldesion - une organisation de Sharlayan qui se consacre à la recherche de la connaissance - pour trouver des indices sur la façon dont les tribus de la bête ont hérité de ce savoir. Après des lunes de recherches sur des ouvrages poussiéreux et des archives oubliées, les savants ont découvert des preuves reliant les invocations de promordiaux à une groupe énigmatique d'entités obscures connues sous le nom d'Asciens. Des études plus poussées seraient nécessaires pour déterminer le motif et le degré d'implication des Asciens, mais le temps n'était pas de la partie. Malgré le manque de preuves, le Cercle s'est approché les estimés dirigeants des cités-états d'Eorzéa et les a informés, bien qu'incomplets, des résultats de leurs recherches. À la grande surprise du Cercle, les rapports n'ont pas été pris à la légère. Les villes-États ont reconnu la gravité de la situation, et tous se sont mis d'accord pour agir immédiatement sur les informations qui leur ont été fournies.  Le Cercle du Savoir avait fait ses preuves, source indispensable de connaissances, se consolidant comme une pièce maîtresse dans l'effort désormais généralisé pour neutraliser la menace primordiale.



Un article de 1564 du journal Oeil de Mythil sur l'incident survenu à la fosse de Mithrile T-3 d'Amajina & Fils, où le site a été attaqué par une bête colossale cracheuse de feu. Cette illustration est l’une des premières invocation du primordial Ifrit dessinée en détail.


Spoiler : cliquez pour afficherSource: Traduction de l'Encyclopedia Eorzea I par Nao.
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LA RENAISSANCE DES GRANDES COMPAGNIES:



Le répit temporaire des hostilités de Garlemald semblait toucher à sa fin en 1570, lorsque les bataillons des vaisseaux de la XIVe légion se déplacèrent pour occuper l'espace aérien au-dessus de muraille de Baelsar. Les vols commerciaux dans la région furent annulés indéfiniment, car les aéronefs civils exploités par l’entreprise des Vols Hautvents furent tirés sans distinction. Les voyages et le commerce dans la région ont été sévèrement perturbés, les commerçants ayant été contraints d'abandonner la commodité des routes aériennes pour des routes terrestres plus longues et plus dangereuses.

Cette occupation de l'espace aérien, bien que préoccupante, ne semble pas être une reprise complète de l'incursion de Garlemald dans le royaume. Cette étape n’est arrivée que deux ans plus tard, lorsque Nael van Darnus, général de la VIIe légion impériale a fait entrer ses hommes à Ala Mhigo, rejoignant Gaius van Baelsar et en doublant effectivement la présence impériale dans le continent.
La présence de Darnus dans la région réaffirme la volonté des dirigeants Eorzéens et leur a fourni plus qu'une raison suffisante pour embrasser l’idée du Cercle du Savoir prévoit de réimplanter les grandes compagnies.

Leur objectif étant fixé, les Cités-États se sont empressées d'adopter des lois accordant des pouvoirs aux nouvelles compagnies : le Mäelstrom de Limsa Lominsa, les Immortels d'Ul'dah, et le Ordre des Deux Vipères à Gridania.

Les Cités-États ont tenu de nobles cérémonies pour célébrer la renaissance des Grandes Compagnies, espérant que les festivités enflammeraient l'esprit de la masse, essayant de faire en sorte que le peuple s'engagent à travers ses événements parrainés par l'élite au pouvoir de leur cité-état, des évènements dans lesquelles les maréchaux et les généraux prononcent de passionnants discours devant des publics enchantés dans des rues illuminées par les couleurs de leur État. Pleinement conscients de leurs prouesses dans la défense du continent, les responsables de ses grandes compagnies ont fait appel directement aux aventuriers, les encourageant à prêter leurs armes à une cause des plus méritoires et des plus rentables. Des divisions spécialement adaptés à ces combattants qualifiés ont été établis par les trois grandes compagnies - le Mäelstrom, les Immortels et l'Ordre des Deux Vipères, qui se rivalisent chacun entre eux, pour attirer les personnes les plus redoutables dans leurs rangs.

L’ASCENSION DU CORBEAU BLANC:



Il est largement admis que le général Nael van Darnus a reçu l'épithète de "corbeau blanc" de l'éclat de sa plaque de métal polie de son armure.
Mais ceux qui ont servi sous le commandant fou affirment qu'elle venait de l'œil sinistre avec lequel il observait ses subordonnés.
Bien que son rang lui permette de faire partie d'une arrière-garde relativement sûre, van Darnus préférait rejoindre les rangs de l'avant-garde et
se battre au premier rang avec sa hallebarde Bradamante


Un sentiment d’apprehénsion accompagnait Nael van Darnus lorsque il est arrivé dans le théâtre de guerre occidental avec sa Vllème Légion Impériale. Le général avait été soigné par les militaires depuis son enfance - son père était un héros de guerre décoré dans les batailles qui ont vu Garlemald devenir un empire et a été nommé à son rang estimé peu après que l'aîné van Darnus ait succombé à une maladie soudaine.
Le jeune genéral s'empresse cependant de préciser qu'il ne s'attardera pas longtemps dans l'ombre de son prédécesseur - son premier ordre en tant que étant l'exécution publique des plus proches conseillers de son père.
Cet acte téméraire lui valut une notoriété mal acquise dans la capitale Garlemaldaise, ce qui fit courir le bruit que van Darnus le jeune avait contribué à la disparition de son père, arrive à point nommé. Cependant, le statut social et le rang militaire de Nael lui garantissaient essentiellement qu'il ne serait jamais jugé par un tribunal. Lié par la peur, la VIIe légion devint une force inégalée sur le champ de bataille, et sous la direction du Corbeau Blanc, les nations du continent oriental d'Othard tombèrent les unes après les autres. Le général avait accumulé des dizaines de victoires cruciales dans la campagne orientale de l'Empire - assez, en fait, pour attirer l'attention de l'empereur Solus zos Galvus lui-même, qui a ensuite reconnu publiquement van Darnus comme un homme au talent exceptionnel.

En 1572, l'empereur avait largement dépassé son quatre-vingtième anniversaire, mais la vieillesse n'a pas entamé ses ambitions d'unifier les trois grands continents sous le règne de Garlemard. Après avoir fusionné les affaires politiques des territoires occupés à Othard, il a de nouveau jeté son dévolu sur Aldenard et ses promodriaux vexants. Lorsque l'empereur a déclaré que l'anéantissement des primordiaux était l'une des principales priorités de son administration, van Darnus n'a pas tardé à saisir l'occasion. Il a approché son souverain avec une proposition pour avoir débarrassé Eorzéa de ses faux dieux, une bonne fois pour toutes, en utilisant les connaissances étroitement gardées de la maison Darnus sur les reliques d'allagoise pour réussir là où d'autres avaient échoué. C'est ainsi que les rouages du destin commencèrent à s'effondrer, conduisant Eorzéa vers des événements qui allaient finalement culminer avec la septième ère ombrale.

LE PROJET MÉTÉORE REVISITÉ:



Dalamud a depuis longtemps une place dans l’histoire eorzéen. Avant sa chute, la petite lune était largement considérée comme un défenseur fidèle de la déesse Menphina et, à ce titre, elle apparaissait dans de nombreuses œuvres d'art religieuses. Il va sans dire que la découverte de la véritable origine de la lune a poussé les plus fervents habitants du continent à remettre en question leur foi.

En la 41e année du premier règne de l'empereur, une décennie avant l'arrivée de Nael van Darnus sur le front occidental, les Garlemaldais ont tenté de communiquer avec la petite lune Dalamud sous la direction de l'ingénieur principal et grand ministre de l'industrie de l'Empire, Midas nan Garlond. Baptisé "Projet Méteore", l'unique test de cette opération a été mené dans la forteresse impériale de la citadelle de Bozja en utilisant des artefacts Allagois donnés par la Maison Darnus.

Le projet a été proposé par nan Garlond après que l'empereur Solus zos Galvus avait chargé l'ingénieur de trouver une solution à la menace promordiale. Grâce aux documents découverts avec ses artefacts, le grand ministre a pu glaner que les armées d'Allag avaient également échangé des confrontations avec les primordiaux, concevant finalement une méthode pour vaincre ses êtres. Cependant, des descriptions détaillées de cette méthode manquaient commodément dans les archives. Une pièce du puzzle se présenta lorsque les recherches de Garlond découvrirent que la petite lune Dalamud n'était pas un corps céleste naturel donné par les dieux, mais plutôt un ancien satellite de manufacture allagoise. Nan Garlond a supposé que dans la nacelle métallique de la lune sommeillait une grande source d'énergie inexploitée - une puissance oubliée qui pourrait transformer la lune en une arme de destruction absolue si elle est descendu du ciel et se laisse déchaîner sur Eorzéa. La lune servirait donc de "météore" à l'Empire.

Le projet Météore fut rapidement élaboré et la perspective alléchante d'une arme toute-puissante fut largement approuvée par la Cour impériale. Quelques jours seulement après avoir reçu la bénédiction de l'Empereur, Nan Garland se rendit à Bozja, la ville annexée de Garlemald, pour effectuer la première tentative de communication avec Dalamud. L'immensité de la puissance du satellite fut effectivement confirmée ce jour-là, mais à un coût désastreux. Près de cinq millénaires d'énergie accumulée ont été dirigés par la lune vers la tour de transmission improvisée de la citadelle. Le faisceau émis par Dalamud était si intense que non seulement la tour, mais la ville entière s'est évaporée en un instant. Les censeurs impériaux s'efforcèrent de cacher l'événement au public, mais la disparition d'un grand centre commercial était un secret trop important pour être caché. La nouvelle de la catastrophe se répandit rapidement dans Hydaelyn et fut plus tard connue sous le nom de la desctrution de Bozja.
La perte de Midas nan Garland, l'émetteur lunaire, et de la totalité des archives allagoises stockées à la citadelle de Bozja a pu sceller le destin du projet Météore. L'empereur a déclaré qu'il n'avait aucun intérêt à un pouvoir aussi imprévisible et a ordonné le démantèlement immédiat du projet. Nael van Darnus, cependant, n'était pas encore prêt à abandonner son obsession pour le Projet Météore, refusant que les efforts de la Maison Darnus soient laissés pour compte. Après avoir appris son déploiement à Éorzéa, van Darnus savait que son attente était terminée et saisit l'opportunité de faire appel à l'Empereur pour qu'il considère les mérites de la résurrection du projet, en affirmant qu'il avait découvert un moyen par lequel pour réussir à contrôler Dalamud. Après une décennie d'impasse sur le front Eorzéen, l'empereur, impatient de consolider son héritage avant sa mort, s'est à nouveau montré disposé à envisager l'idée d'un "nettoyage" à l'échelle du continent des bêtes tribales et de leurs primordiaux. Ainsi, le La deuxième phase du projet Meteor a été lancée.



Solus Galvus s'est fait un nom en tant que général décoré dans la République de Garlemard ; il a gagné en popularité en proposant l'intégration
de la technologie magiteks - auparavant uniquement utilisés dans l'industrie - dans l'armée de Garlemald
l'utilisant pour soumettre les provinces du nord d'Ilsabard. Il n'avait connu que trente étés lorsqu'il renversa le parti au pouvoir de la république et
se couronna un peu empereur pour instituer un régime impérial.
Son règne se poursuivra pendant plus de quelques années jusqu'à sa mort, la première année de la septième ère ombrale.

UNE LUTTE SUR TROIS FRONTS:

La deuxième phase du projet Méteore étant en cours, Nael van Darnus a procédé à l'accumulation de l'énergie qui serait éventuellement nécessaire pour faciliter le plein de Dalamud. Le général a affirmé que pour que Méteore réussisse, l'Empire devait à la fois acquérir des quantités massives de cristaux, ainsi que sécuriser les zones présentant de fortes concentrations d'éther. Alors que la petite lune devenait profondément cramoisi, la VIIe légion impériale déploya des escadrons équipés de magiteks dans tout Eorzéa pour récolter les nœuds de cristal, tandis que d'autres encore furent chargés de s'emparer des Milles-Gueules de Toto-Rak de Sombrelinceul et de la Forteresse de Dzemael à Coerthas. La garnison impériale s'efforça également de fouiller les restes de la technologie allagoise laissés à Eorzea, en recherchant activement tout document qui pourrait s'avérer utile aux ingénieurs de Nael.

Les Grandes Compagnies, bien qu'ignorant totalement les motivations de la VIIe Légion impériale pour cette dernière incursion, ont tiré la sonnette d'alarme. Les aventuriers des compagnies furent envoyés sur le Sombrelinceul et le Coerthas, et réussirent non seulement à stopper les opérations impériales, mais aussi à récupérer les avant-postes occupés. Cette poignée de victoires a renforcé la confiance dans la capacité des Grandes Compagnies à contrecarrer les forces impériales, en fournissant la lumière à un royaume qui s'est retrouvé plongé dans les ténèbres.
Mais l'Empire n'est pas le seul ennemi auquel Eorzea doit faire face. Reconnaissant une augmentation de l'activité primordiale qui semblait coïncider directement avec l'invasion de l'Empire, l'Archonte Louisoix fit le long voyage jusqu'à Eorzéa avec l'intention de convaincre les Grandes Compagnies que si elles cherchaient la victoire, les tribus de bêtes barbares ne devaient pas être ignorées. Le Cercle du Savoir proposa une solution : utiliser les aventuriers pour lancer une offensive à deux niveaux. Ce plan, cependant, n'était pas sans complications. Nael van Darnus lui-même est apparu devant les aventuriers envoyés pour tuer lfrit, tirant avec sa hallebarde pour ouvrir une veine d'éther dans le cloître du primordial et force une retraite prématurée. Peu après, les mogs de Sombrelinceul ont invoqué la manifestation de leur légendaire régent (Moogle King XII), tandis que les Ixali ont fait appel à leur divinité folle Garuda. Le Cercle du Savoir s'empressa de recueillir des renseignements sur ces primordiaux et sur les tribus qui, jusqu'alors, n'avaient pas pu ou voulu les invoquer. Sous la direction des Archontes, les aventuriers réussirent à apaiser temporairement la colère de ses bêtes, mais il devint évident que ces victoires étaient vaines lorsqu'on découvrit que le flot d'éther qui s'écoulait des primordiaux à leur mort ne retournait pas à la terre, mais était plutôt absorbé par le Dalamud. Eorzéa semblait-il, ne pouvait s’arrêter de s'enfoncer de plus en plus dans le chaos.

Dans les jours qui suivirent sa mort, Nael van Darnus fut complètement consumé par son obsession pour Dalamud. Ses manières devinrent de plus en plus instables, et il parlait avec quiétude de sacrifier son corps et son âme à la Lune rouge.
Certains propos post-fléau affirment qu'il est très probable que sa santé mentale était compromise par l'influence du primordial.

Spoiler : cliquez pour afficherSource: Traduction de l'Encyclopedia Eorzea I par Nao
Le Chat Il y a 10 mois et 3 jours
INFILTRATION DU CASTRUM NOVUM:

Alors que les Grandes Compagnies étaient préoccupées par la menace promordiale, les VIIe et XIVe légions étaient sur le point d'achever la construction du Castrum Novum. Formidable avant-poste vers l'entrée de Mor Dhona, le castrum allait jouer un rôle crucial dans la campagne eorzéenne de Nael van Darnus, en abritant dans ses murs une réplique d'un émetteur lunaire.

Peu de temps s'écoula avant que le Castrum Novum n'attire l'attention du maître ingénieur Cid nan Garlond, fondateur de la Forge de Garlond et réfugié de Garlemald, dont la vaste connaissance des armes magitek s'était révélée inestimable pour les dirigeants eorzéens. Garlond avait appris, grâce à des documents interceptés, qu'une sorte d'appareil de transmission était en train d'être érigé dans les castrums, et ne savait que trop bien ce que les garlemaldais complotaient, car il était le fils de nul autre que Midas nan Garlond – chef de projet de la première phase du projet Météore qui a péri dans cette expérience fatidique à la citadelle de Bozja. En menant des recherches plus approfondies, Garlond a rapidement été alarmé en découvrant que l'émetteur lunaire était déjà opérationnel, tirant lentement mais inexorablement Dalamud vers l'atmosphère sur une trajectoire de collision avec la planète. Il a donc lancé un appel aux Grandes Compagnies d’un appel d'urgence, et les trois dirigeants des cités-états n'ont pas tardé à réformer l'Alliance Eorzéenne, qui n'existait que de nom depuis si longtemps, en mettant en commun leurs ressources militaires pour une opération conjointe.

La mission de destruction du transmetteur lunaire était ambitieuse. Une poignée de pelotons des Grandes Compagnies assiégeait les portes du castrum pour faire diversion, tandis qu'un groupe d'aventuriers redoutables s'infiltrait par derrière, renvoyant des patrouilles impériales avant d'entrer dans la chambre intérieure pour détruire les générateurs de céruléum qui alimentent l'émetteur et le rendre inutilisable. Le moral était au beau fixe dans ce qui était considéré comme un moment charnière dans la prise de position de l'Alliance Eorzéenne contre l'Empire, et l'opération fut un succès retentissant. La bande d'aventuriers a engagé l'homme et le magitek dans les murs de Castrum Novum, et par leur main l'émetteur lunaire s'est enflammé.



C'est lors de l'attaque de l'Alliance Eorzéenne sur l'émetteur lunaire que la légion impériale a déployé pour la première fois les unités magitek non habitées connues sous le nom d’« avant-garde ». En plus d'être utilisée dans des manoeuvres offensives contre l'Alliance Eorzéenne, l'avant-garde a également été placée dans des postures défensives tout le long des murs du Castrum Novum.



TUER LE CORBEAU:

Les aventuriers avaient atteint leur objectif en désactivant l'émetteur lunaire, mais ils n'avaient guère le temps de célébrer leur triomphe lorsque Nael van Darnus salua l'escadron dans la chambre intérieure. Il a livré ce que les histoires décriraient comme une tirade alambiquée à l'Alliance Eorzéenne qui tentait effrontément de déjouer ses plans. Avant de disparaître du castrum, Darnus a révélée aux aventuriers un dernier message d'une clarté alarmante : l'émetteur lunaire n'était plus nécessaire pour provoquer la chute de Dalamud. Les observations astrologiques qui suivirent confirmèrent les paroles du général : malgré le démontage de l'appareil, la petite lune poursuivit sa descente.
Une équipe de reconnaissance fut immédiatement envoyée pour vérifier où se trouve van Darnus et il s'est vite avéré qu'il avait fui dans la direction du Coerthas. Une réunion du conseil de l'Alliance Eorzéenne fut convoquée car certains supposèrent que van Darnus avait anticipé l'assaut de Castrum Novum, et qu'il possédait déjà les connaissances nécessaires pour assurer la descente de la Lune rouge sur la planète. Urianger Augurelt, du Cercle du Savoir, a contribué à ses propres recherches, reliant la petite lune à l'ancien Allag. Le rapport d'Archonte parle également de nombreuses ruines d'Allagoise dans les Champs de la Gloire (Zone PvP du jeu), et les dirigeants de l'alliance ne doutaient guère que le général avait mis le cap sur les basses terres de l'Est.

Trois unités de reconnaissance - une de chacune des Grandes Compagnies - ont été chargées de rechercher des signes de vie de van Darnus dans les plaines, mais aucune des unités n'a survécu à un barrage d'énormes fragments de météorites qui pleuvaient depuis la petite lune. Les observateurs de la région ont vite découvert que la trajectoire des rochers sur les positions de leurs camarades n'était pas un phénomène naturel, mais un assaut délibéré. Dans leur rapport à l'Alliance, ils ont raconté qu'ils avaient vu une chaîne de rochers flottant au-dessus de la terre, dont le plus central émettait un seul faisceau de lumière dans le ciel en direction de Dalamud, dans le même sens que l'émetteur lunaire de Castrum Novum. Il s'agissait des ruines d'allagoises du rapport de l'Archonte.

C'est ainsi que le conseil de l'Alliance Eorzéenne est arrivé à la conclusion que, pour la survie d’Eorzéa, Nael van Darnus devait être arrêté par tous les moyens nécessaires. Un petit groupe d'aventuriers s'est attelé à la tâche, et Cid nan Garlond leur a offert le passage vers la Voie Brisée - le centre des îlots flottants - à bord de son aéronef, l'Entreprise. C'est là que les aventuriers s'affronteraient avec le général maniaque dans une bataille à mort. Malgré toute la puissance et la force du Corbeau blanc, ce serait sa dernière bataille, car les aventuriers porteraient le coup de grâce. À sa mort, l'escadron d’aventuriers s'échappa du Coerthas alors que les îlots s'effondraient, éparpillant des débris sur le territoire. L’aéronef de Garlond mit le cap sur Gridania, et les aventuriers furent accueillis en héros lorsque le conseil apprit la nouvelle : van Darnus n'était plus. De plus, le continent a été sauvé. Mais cette jubilation, serait de courte durée.



Nourrissant des doutes considérables sur l'approche militaire de Garlemald en matière d'expansion. Cid nan Garlond - maître ingénieur et ancien ministre de l'Industrie de Garlemard  -  plusieurs de ses recherches ont fait polémique, demandant donc l'asile à Eorzéa. L'Entreprise, aéronef moderne et léger a été conçu et construit par Garlond immédiatement après son arrivée à Eorzéa.



DÉSESPOIR:

C'est le Cercle du Savoir qui a porté la triste nouvelle - alors que les ruines allagoises avaient été détruites lors de la bataille avec Nael van Darnus, la lune rouge restait inébranlable dans sa course de collision vers la planète.
Les quartiers généraux des Grandes Compagnies étaient en plein désordre au moment de la d'entendre le rapport, jusqu'à ce que l'archonte Louisoix propose une solution peu orthodoxe, une proposition non désespérée pour sauver le continent de la destruction : une prière solennelle.
Le vénérable proposa qu'en invoquant le panthéon des douzes divinités eorzéennes, le continent tout entier pourrait implorer ses puissances divines pour tenter de repousser Dalamud dans les cieux et sceller le pouvoir de la relique allagoise. Il est inutile de dire que cette notion a fait l'objet de quelques critiques. Certains ont fait remarquer qu'en faisant appel aux Douze de cette manière, ils ne seraient pas différents des bêtes tribales qui ont lâché les primordiaux sur la terre. D'autres se demandaient si le fait d'invoquer les Douze ne rendrait pas tous les habitants d'Eorzéa sous leur influence, comme on l'a vu avec les dieux de ses bêtes tribales. L'archonte Louisoix assura à ses partenaires que sa solution d'invocation n'est pas similaire à une invocation primordiale. Au contraire, il chercherait un moyen d'implorer les Douze afin de ne prêter que leur pouvoir pour sauver Eorzéa.
Les dirigeants de l'Alliance Eorzéenne ont accepté le pari que l'Archonte Louisoix leur a proposé, mais personne ne pouvait nier un sentiment sous-jacent de désespoir - car l'histoire a prouvé à maintes reprises que toutes les époques de prospérité doivent finalement céder la place à la calamité et au chaos.



Une des pierres utilisées pour invoquer le pouvoir des Douze à la veille de la Calamité. On dit que dans les moments précédant le déchaînement de la fureur de Bahamut sur le continent, douze pierres semblables étaient enveloppées dans un pilier de lumière blanche et étincellant.




VIVRE SUR UNE PRIÈRE:

Alors que le Cercle du Savoir achevait les préparatifs de l'invocation, ils ont supplié les aventuriers de lui servir de guide. Ces aventuriers s'embarquèrent dans un pèlerinage pour s'agenouiller devant chacun des marques des Douze et invoquer la puissance de ses dieux. Les Grandes Compagnies firent leur part en conduisant les habitants des cités-états à prier avec ferveur leurs dieux protecteurs également. En ces temps de ténèbres imminentes, il se disait que le continent tout entier se rassemblait pour implorer les cieux d'une seule voix, une Eorzéa unie par les litanies de son peuple.

Alors que les aventuriers et les habitants suivaient le plan de l’Archonte Louisoix, l'empire de Garlemald s'est mis en branle. L'Alliance Eorzéenne reçut la nouvelle que les restes de la VIIe Légion Impériale, désormais sans chef, s'amassaient dans les plaines de Carteneau, où Dalamud devait toucher terre. Cette information provenait d'une source des plus improbables : Gaius van Baelsar, général de la XIVe légion impériale, qui s'est présenté lui-même devant un aventurier en pèlerinage. Le général transmit à l'aventurier que les hommes de la VIIe étaient devenus aussi fanatiques que leur commandant avant eux, qu'ils refusaient d'accepter la mort de Nael van Darnus, et qu'ils marchaient vers les plaines sur les ordres d'un homme qui ne vivait plus. Comme l'a dit van Baelsar, le VIIe avait l'intention de sécuriser la zone autour de Carteneau pour s'assurer que personne ne pourrait prévenir l'impact de Dalamud, et qu'ils étaient prêts à défendre les plaines de leur vie.

Avec les aveux de van Baelsar, l'Alliance Eorzéenne a dû faire face à une nouvelle crise. Pour compléter le rituel d'invocation envisagé par Louisoix, l'invocation finale devait être faite directement sur le lieu de collision de la lune. Il devient alors évident que les ressources limitées des Grandes Compagnies devront d'abord faire face à la VIIe légion, conquérante du continent oriental et de l'élite de l'Empire. Le décor est planté et les aventuriers prennent position ; Carteneau va témoigner d'une bataille décisive pour le sort d'Eorzéa, les espoirs et les rêves de son peuple face aux désirs ruineux d'une armée en folie sous la Lune rouge qui s'approche.



Gaius van Baelsar cherchait à conquérir Eorzéa et à mettre ses nations sous le joug impérial.
C'est pour cette raison qu'il s'opposa amèrement au projet Météore proposé
par son général Nael van Darnus, qui préférait voir brûler tout le continent.


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Le Chat Il y a 10 mois et 3 jours
LA BATAILLE DE CARTENEAU:



Les cités-états de l'Alliance Eorzéenne se sont mobilisées pour leur bataille finale. La défense d'Ul'dah fut laissée entre les mains des Lames de Cuivre et du Sultanat, alors que les lmmortels partaient pour Carteneau depuis la Porte de Thal, à l'est de la ville. Le passage par cette porte était une tradition bien ancrée dans les armées d'Ul'dah, car il était dit que le gardien des morts accordait la mort une fois à ceux qui s'éloignaient de sa sortie, leur permettant ainsi d'éviter une seconde mort sur le champ de bataille. Pendant ce temps, à Limsa Lominsa, l'encre était à peine sèché sur l'Accord de Galadion lorsque le Mäelstrom a fait appel à l'aide de puissantes factions de pirates pour sécuriser les plaines sous l'étendard écarlate. Des bandes de pirates notoires comme les Bourreaux, la Horde du kraken et les Sirènes sanguinaires devinrent des compagnies libres investies de la pleine autorité martiale. Les Deux Vipères de Gridania quittèrent le Sombrelinceul avec Dame Kan-E-Senna, flanqué des Vigiles sombres et des Flèches divines, avec un contingent nominal restant derrière pour garder la ville. Dans les rangs des Grandes Compagnies défilent des dizaines d'aventuriers, brandissant de puissantes armes qu'ils ont gagnées au cours de leurs voyages.


Les armées de l'Alliance Eorzéenne se rassemblèrent au nord de Thanalan, avançant comme un seul homme vers le nord jusqu'à Mor Dhona avant de pousser dans les plaines depuis l'ouest. Les restes de la VIIe légion se placent en formation sur la bordure orientale des plaines, tandis qu'un détachement de Castrum Centri donne l'assaut aux Grandes Compagnies par l'arrière.
Les commandants de l'Alliance Eorzéenne contrecarrent l'offensive en envoyant des aventuriers pour tenir les cohortes de Castrum Centri à distance pendant que leurs lignes de front avancent vers l'hôte impérial.
Les deux camps avaient fait leur premier mouvement, et la bataille de Carteneau avait commencé. Alors que l'infanterie principale de l'Alliance Eorzéenne se déploie pour affronter les forces impériales, l'Archonte Louisoix arrive bientôt et commence à invoquer les Douze depuis un promontoire surplombant le champ de bataille. Là, il s'efforcera de concentrer leurs pouvoirs divins sur Dalamud.
Les avant-gardes des deux armées s'affrontent alors que la marée de la bataille baisse et s'écoule en faveur de l'Alliance, puis des impériaux, et vice-versa. Les Garlemaldais, cependant, allaient bientôt renverser la situation en déployant la phase suivante de leur stratégie : dix chevaliers magitek, chacun à bord de sa propre armure de combat magitek de classe faucheuse. Les prouesses offensives de ces machines de guerre nouvellement développées étaient écrasantes, et l'emprise provisoire de l'Alliance sur la ligne de front commençait à s'affaiblir.
Pour l'Alliance Eorzéenne, c'était la première opération de grande envergure à combiner les efforts de tant de forces différentes. Les commandants ont du mal à coordonner les mouvements de chaque unité ; les membres spéciaux des Grandes Compagnies, comme les factions pirates de Limsa Lominsa et les Mhigois servant parmi les Immortels, utilisent des tactiques différentes et souvent contradictoires. En ce sens, on peut dire que la vaste armée qui a affronté la VIIe légion à Carteneau n'était guère plus qu'un assemblage désordonné d'unités qui avançaient sans but, avec pour seul objectif commun de les lier. La confusion s'est décuplée lorsque les chevaliers magitek et leurs moissonneuses machines sont tombés sur les factions eorzéennes - les ordres qui avaient été donnés étaient désormais dénués de sens, car tous les hommes combattaient pour eux-même. Les effectifs de l'Alliance dépassaient de loin ceux de la légion impériale réduite, mais l'absence d'une stratégie cohérente signifiait que la pleine puissance de leurs forces n'était jamais mise à contribution. Les Garlemaldais, bien que moins nombreux, disposaient d'une technologie de pointe et d'années de conditionnement sous un régime militaire strict. Une fois les faucheurs déployés, la Vll légion a rapidement pris le dessus.

Dans cette conjoncture chaotique, les aventuriers ont prouvé le salut de l'Alliance. Ceux qui ont été envoyés pour envoyer la force de diversion de la légion à Castrum Centri ont fait leurs débuts tardifs et ont rapidement rejoint la mêlée.
Ils n'étaient pas étrangers aux manœuvres de l'armement magitek, et ont revigoré le camp eorzéenne en avançant avec force sur les faucheurs de la légion. Grâce aux efforts des aventuriers, les impériaux furent repoussés, permettant à l'Alliance Eorzéenne de se frayer un chemin une fois de plus vers l'avant.



Un groupe d'aventuriers se rassemble à Mor Dhona après avoir répondu à un appel aux armes de l’Alliance Eorzéenne.
Ils engageraient la marche impériale depuis Castrum Centri, aux environs des chutes de Pleurargent.



BAHAMUT:



Plusieurs mécanismes d'enchaînement dorés connus sous le nom de "neurolinks" ont été ancrés dans la chair corporelle de l'aîné primordial Bahamut. Les informations recueillies lors de la recherche d'artefacts historiques suggèrent qu'ils n'étaient qu'un des nombreux dispositifs façonnés par l'ancienne Allag pour soumettre et emprisonner des êtres d'un pouvoir considérable.


Sur le champ de bataille, personne n'était préparé à ce qui allait mettre fin aux hostilités. En quittant le firmament et en entrant dans le ciel de Carteneau, la lune rouge se fendit et de la sphère de fer émergea un ancien primordial comme Eorzéa n'en avait jamais vu.

D'après les recherches menées par les Archontés du Cercle du Savoir après le fléau, le primordial que les allagoises asservissaient au sein du Dalamud n'était autre que le redoutable wyverne Bahamut, invoqué pour la dernière fois quelque cinq millénaires auparavant par une horde de dragons sur le continent méridional de Méracydia lorsque leur mère patrie fut envahie par l'Empire Allag. Sa cage s'est brisé et Bahamut s'est libéré de ses chaînes, le wyrm colossal a pris son envol pour infliger sa rage millénaire sur le continent. L'aîné des primordiaux s'arracha de Carteneau et fit pleuvoir un enfer de feu sur la terre. En fin de compte, il y avait du vrai dans les divagations incohérentes de Nael van Darnus adressées à la lune. Le général était conscient de la monstruosité qui habitait le Dalamud, et tenait compte de l'appel de Bahamut à être libéré de sa prison.
Les tessons en fusion qui pleuvaient à Dalamud et les flammes brûlantes qui jaillissaient de l'effroyable gueule du wyverne étaient tous deux présents sans discernement sur leur chemin, et la guerre devint une pensée après coup, car amis et ennemis fuyaient le champ de bataille dans la terreur. Alors que les hommes des deux armées fuyaient pour sauver leur vie, Louisoix Leveilleur garda le silence sur Carteneau, inébranlable dans son effort pour invoquer la puissance des Douze.

Bien que Louisoix ait échoué dans sa tentative de repousser Dalamud vers les cieux, il ne permit pas à Eorzéa de supporter plus le poids du déchaînement de Bahamut, travaillant sur le temps nécessaire pour sceller le primordial aîné afin une desctruction certaine du continent. Maniant le légendaire bâton Tupsimati, il puisa dans les grands réservoirs d'éther qui jaillissaient de la terre, canalisant sa force et les prières du peuple. La puissance des Douze se manifesta par des runes complexes dans le ciel, dans le plus puissant enchantement de scellement tenté dans l'histoire d'eorzéenne. Les marques des pierre des divinités qui étaient nourries par les prières des membres du Cercle du Savoir furent englouties dans des piliers de lumière, devenant des lances incandescentes qui perçaient le terrible wyverne, le liant sur place alors que les runes l'enfermaient dans une nouvelle prison. Les plaines de Carteneau baignaient dans la lumière des Douze, et il semblait que le rituel était complet.

Malgré le fait que tous les yeux étaient fixés sur l'invocation des Douze, il semble qu'aucun témoin ne puisse se souvenir avec certitude de ce qui s'est passé après que l'ancien primordial ait été enveloppé dans la lumière des dieux. On dit que le puissant sort d'Archonte Louisoix combiné aux vastes émanations d'éther avait déformé la mémoire de tous les survivants, un effet qui a persisté longtemps après le fléau. Ce qui est sûr, c'est qu'au moment où la lumière des Douze s'est dissipée, Bahamut n'était plus. De même, les visages des héros d'Eorzéa - les aventuriers par les actes desquels l'incantation de l'Archonte Louisoix s'est réalisée - ont été perdus dans l'histoire, C'est ainsi que Eorzéa a plongé dans la septième ère ombrale.



Le Dalamud se dresse dans le ciel au-dessus de Carteneau, baignant les plaines d'une étrange lueur rouge. On dit que cette sinistre illumination, ainsi que le chaos et la confusion de la guerre, ont conduit beaucoup de gens à croire que la bataille se déroulait dans le septième enfer lui-même.



CONTRECOUP:

Après que Bahamut se soit libéré de ses entraves, les champs de Carteneau sont tombés dans le chaos. Les commandants de l'Alliance Eorzéenne ont ordonné un retrait complet pour sauver autant de vies que possible de la fureur aveugle du primordial draconique. Les archives militaires indiquent que le général Raubahn des Immortels hésita à ordonner une retraite après que les aventuriers eurent regagné la ligne, mais il céda à l'insistance de sa partenaire, Kan-E-Senna des  Deux Vipères. Comme leurs linkperles s'étaient déconnectés en raison des troubles éthérés massifs engrangés par Bahamut, les commandants furent contraints de livrer les ordres par des officiers à pied. Un commandant du Maelstrom affirme souvent que l'amiral Merlwyb Bloefuiswyn est descendue elle-même sur le champ de bataille sur son chocobo bien-aimé Victory pour faire cesser le combat des bandes de pirates qui ont bravement combattu même après l'émergence du primordial.

Pourtant, la bataille de Carteneau ne fut pas une victoire. L'Alliance Eorzéenne a officiellement retiré leurs Grandes Compagnies des plaines et des vestiges de la VIIe légion impériale, ses guerriers connus pour leurs conquêtes brutales sur le continent se sont dispersés et ont fui dans toutes les directions.

Après la retraite, les troupes de l'Alliance Eorzéenne se replièrent dans le nord de Thanalan. C'est là que les Immortels établirent un camp, s'occupant rapidement des blessés et comptant les survivants dans les rangs. Le Maelstrom a subi un coup dur pendant le retrait lorsque l'amiral Merlwyb a été grièvement blessé et a dû quitter le champ de bataille. Le maréchal Eynzahr Slafyrsyn, qui la remplace, donne l'ordre que le Maelstrom se replie sur Limsa Lominsa. Les Deux Vipères, cependant, ne retournèrent pas à Sombrelinceul avant un certain temps, car Kan-E-Senna se porta volontaire pour former des équipes de recherche et retourner à Carteneau, apportant son aide à ses amis et ennemis qui gisaient blessés - mais respirant - dans ces plaines infernales. La compassion de la Dame, elle-même guérisseuse accomplie, allait sauver un grand nombre d'hommes de leur destin.



D'innombrables éclats de Dalamud étaient tombés sur le champ de bataille de Carteneau, composés non seulement de l'enveloppe extérieure de la lune rouge, mais aussi de fragments des modules internes qui avaient scellé le primordial ancien.



UNE INVRAISEMBABLE RENAISSANCE:



Des éclats de Dalamud ont percé la terre, produisant une grande fontaine d'éther qui s'est cristallisée en quelques instants - les "cristaux corrompus" de couleur ambre que l'on voit maintenant dans tout le continent.
Ces "serres" incandescentes restent un vif rappel de la dévastation causée par le fléau.


Ce n'est pas seulement sur le champ de bataille de Carteneau que d'innombrables vies ont été perdues à cause du fléau. De nombreuses pertes sont provoqués par les fragments enflammés du Dalamud qui se sont abattus sur les terres, des sommets du Coerthas aux déserts de Thanalan. Un grand nombre de civils de Limsa Lominsa ont péri dans un raz-de-marée qui a englouti le littoral, provoqué par un gigantesque fragment de l'enveloppe extérieure de la lune tombée dans la mer voisine. Beaucoup d'autres ont péri dans les incendies qui ont éclaté à cause de la boule d'énergie éthérique déclenchée par Bahamut.

Juste au moment où tout espoir semblait perdu au milieu du chaos et de la destruction, la terre a repris vie et a montré les signes d'une inexplicable renaissance. Les survivants du fléau croient que l'invocation du pouvoir des Douze par l'archonte Louisoix a été la force motrice qui a vaincu Bahamut, et ne peut être décrite autrement que comme un miracle des dieux. Les spéculations et les rumeurs sur cette invocation abondent, beaucoup parlant d'un curieux phénomène dans le ciel de Carteneau - une lumière brillante en forme de phénix. Le corps de l‘Archonte Louisoix ne fut jamais retrouvé, bien que des fragments de son légendaire bâton Tupsimati aient été découverts parmi les débris à Carteneau par une équipe de recherche des Deux Vipères. La dévastation de la rage de Bahamut était absolue, ce qui fait que les détails de ce qui s'est réellement passé lors de cette nuit fatidique font l'objet d'un débat vigoureux parmi les érudits pour les générations à venir.


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