Le joueur de flûte

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Augustine Dudevent Il y a 2 semaines et 1 jour

Résumé d’investigation. affaire dite du “Joueur de flûte”

De la main d’Augustine Dudevent

Mes recherches m’ont conduite à établir les faits suivants :

Le village touché par les disparitions n’a pas de nom officiel. Il s’agit d’une petite communauté d’une trentaine de foyers, récemment réinstallée après les ravages de Clairval et d’autres désastres. Les habitants vivent simplement, se fournissant en provisions comme en nouvelles à l’Oeil-du-Loup. Aucun antécédent marquant de tragédie collective n’y avait été relevé jusqu’alors.

L’examen des contes associés au “joueur de flûte” montre deux versions principales :

Dans la légende traditionnel l'on évoque un adulte trahi par les siens après avoir débarrassé un village de nuisibles.

À Ishgard, le conte fut repris et édulcoré, n’ayant plus pour but que d’inculquer aux enfants une morale de stricte obéissance parentale et d’interdiction de sortie nocturne.
Il était jusqu’ici considéré comme une fable anodine. Pourtant les similitudes récentes d'usage de la flûte, l’attrait irrésistible sur les enfants, lient dangereusement ce mythe à la réalité.

Sur place, une ancienne Sentinelle, récemment démissionnaire, m’a rapporté qu’il y eut par le passé d’autres disparitions d’enfants, bien que jamais avec une ampleur comparable. Le cas isolé d’un fils disparu, sans retour, reste gravé dans les mémoires. De tels faits se sont produits ailleurs dans le Gévaudan, mais jamais à un tel niveau d’alarme.

En poursuivant mes recherches dans les archives, j’ai mis au jour une vérité plus troublante encore : il y a dix ans, un certain Armand Hamelinois fut arrêté par les Agents de la Tour. Ses crimes : enlèvements et meurtres d’enfants, tous centrés autour du son d’une flûte rappellent trait pour trait les événements actuels. Son incarcération fut suivie d’un silence presque complet, l’affaire ayant été étouffée après grand émoi populaire. À ce jour, il demeure enfermé, semble-t-il, dans les cachots de la Tour.

J’ai pu reconstituer une liste d’une vingtaine de ses victimes connues : tous des enfants fragiles, marginalisés par le malheur, qu’il s’agisse de harcèlement, de conflits familiaux ou de solitude. Ses méthodes étaient variées, mais toujours liées à l’instrument. Des créatures inhabituelles du Coerthas furent même signalées en marge de ces enlèvements, tel le sarcopte découvert lors l'enquête préliminaire diligentées par Ser Mordred et monsieur Sylvefer. Les villages isolés étaient ses cibles privilégiées, sans qu’un plan concerté n’apparaisse.

Enfin, malgré les entretiens auprès des familles endeuillées, aucun objet suspect, artefact ou signe avant-coureur n’a pu être relevé dans les chambres des disparus. Il ne reste que la douleur de parents accablés, rongés par la culpabilité de n’avoir su protéger leurs enfants.

Conclusion provisoire :
Les faits présents semblent étrangement faire écho aux crimes d’Armand Hamelinois, bien qu’il soit officiellement détenu. Soit l’œuvre d’un imitateur s’emploie à ranimer sa légende, soit il faut envisager des vérités plus inquiétantes. Cependant un interrogatoire du dit concerné pourrait être source de quelques informations et/ou précisions.

Augustine Dudevent
Institut du Gévaudan

[quote]Augustine Dudevent [quote][h3][center]Résumé d’investigation. affaire dite du “Joueur de flûte”[/center] [/h3] De la main d’Augustine Dudevent [u]Mes recherches m’ont conduite à établir les faits suivants : [/u] Le village touché par les disparitions n’a pas de nom officiel. Il s’agit d’une petite communauté d’une trentaine de foyers, récemment réinstallée après les ravages de Clairval et d’autres désastres. Les habitants vivent simplement, se fournissant en provisions comme en nouvelles à l’Oeil-du-Loup. Aucun antécédent marquant de tragédie collective n’y avait été relevé jusqu’alors. L’examen des contes associés au “joueur de flûte” montre deux versions principales : Dans la légende traditionnel l'on évoque un adulte trahi par les siens après avoir débarrassé un village de nuisibles. À Ishgard, le conte fut repris et édulcoré, n’ayant plus pour but que d’inculquer aux enfants une morale de stricte obéissance parentale et d’interdiction de sortie nocturne. Il était jusqu’ici considéré comme une fable anodine. Pourtant les similitudes récentes d'usage de la flûte, l’attrait irrésistible sur les enfants, lient dangereusement ce mythe à la réalité. Sur place, une ancienne Sentinelle, récemment démissionnaire, m’a rapporté qu’il y eut par le passé d’autres disparitions d’enfants, bien que jamais avec une ampleur comparable. Le cas isolé d’un fils disparu, sans retour, reste gravé dans les mémoires. De tels faits se sont produits ailleurs dans le Gévaudan, mais jamais à un tel niveau d’alarme. En poursuivant mes recherches dans les archives, j’ai mis au jour une vérité plus troublante encore : il y a dix ans, un certain [i]Armand Hamelinois[/i] fut arrêté par les Agents de la Tour. Ses crimes : enlèvements et meurtres d’enfants, tous centrés autour du son d’une flûte rappellent trait pour trait les événements actuels. Son incarcération fut suivie d’un silence presque complet, l’affaire ayant été étouffée après grand émoi populaire. À ce jour, il demeure enfermé, semble-t-il, dans les cachots de la Tour. J’ai pu reconstituer une liste d’une vingtaine de ses victimes connues : tous des enfants fragiles, marginalisés par le malheur, qu’il s’agisse de harcèlement, de conflits familiaux ou de solitude. Ses méthodes étaient variées, mais toujours liées à l’instrument. Des créatures inhabituelles du Coerthas furent même signalées en marge de ces enlèvements, tel le sarcopte découvert lors l'enquête préliminaire diligentées par Ser Mordred et monsieur Sylvefer. Les villages isolés étaient ses cibles privilégiées, sans qu’un plan concerté n’apparaisse. Enfin, malgré les entretiens auprès des familles endeuillées, aucun objet suspect, artefact ou signe avant-coureur n’a pu être relevé dans les chambres des disparus. Il ne reste que la douleur de parents accablés, rongés par la culpabilité de n’avoir su protéger leurs enfants. [b]Conclusion provisoire :[/b] Les faits présents semblent étrangement faire écho aux crimes d’Armand Hamelinois, bien qu’il soit officiellement détenu. Soit l’œuvre d’un imitateur s’emploie à ranimer sa légende, soit il faut envisager des vérités plus inquiétantes. Cependant un interrogatoire du dit concerné pourrait être source de quelques informations et/ou précisions. Augustine Dudevent Institut du Gévaudan[/quote][/quote]

Augustine Dudevent Il y a 2 semaines et 14 heures

La Flûte aux échos perdus

De la main d'Augustine Dudevent, observatrice de l'institut Riverhood
Forces en présences : Valeryion Valsonge, Lanval de Quéant, Artorias de Sylvefer, Messire Mordred, Passerose de l'Einsel.
Chef de groupe : Valeryon Valsonge

Il est des affaires qui, plus que d’autres, laissent dans l’âme un parfum d’amertume et de trouble. Celle-ci en est une. À Charousse, petit bourg figé sous la neige, un enfant nommé Joséphoix s’est évanoui dans le silence blanc de l’hiver. Son absence, comme tant d’autres avant elle, avait la couleur du mystère et le goût de la mélancolie. Les mots des parents résonnaient d’un vide plus profond encore : un père absent, une tendresse rare, un cœur d’enfant en quête d’amour et de regard. Rien, sinon cette soif de douceur. Tout semblait prêter à penser qu'il pouvait écouter le chant trompeur du joueur de flûte. Promesses de lendemains heureux, d'amour et de joie. Rien ne dérogeait dans l'habitude du joueur et dans les failles des bambins le suivant.

C’est au détour d’un banal déchargement sur la place du bourg que tout s’est joué. Le travail, habituellement réglé et méthodique, fut ce jour-là pris d’un étrange chaos : gestes maladroits, voix brouillées, confusion soudaine. Je crois, à présent, que ce tumulte n’était pas dû au hasard. Une main invisible, un souffle de musique, avait semé le désordre pour détourner l’attention. Et pendant que les hommes s’agitaient, l’enfant, lui, s’évanouissait.

Nous avons suivi la piste dans la neige, le blizzard et la brume, traquant les empreintes mêlées d’éther et de pas d’enfant. Mais à mesure que nous avancions, la réalité se dérobait. Le blizzard nous enveloppait, les sons se troublaient. Ce n’est pas nous qui l’avons trouvé, mais lui qui est venu à notre rencontre. Le joueur de flûte, silhouette mouvante entre deux mondes, s’est joué de nous comme d’un écho : illusions, mirages, bêtes arrachées à leurs terres pour semer la peur et la confusion. Et toujours, en toile de fond, cette mélodie triste, qui semblait vouloir dire quelque chose : un appel, peut-être.

Il nous mena ainsi jusqu’à son refuge : une antre suspendue entre les mondes, mi-rêve, mi-brume, où l’hiver lui-même était tordu. Nous n'avions plus froid mais nos corps souffraient tout de même de sa morsure.

Là, dans cet entre-deux, nous avons découvert la vérité. Le joueur de flûte n’était point un démon travesti sous des traits enfantins. Il était un enfant, un être démoniaque certes, mais d’une pureté désarmante. Triste et seul, condamné à errer sans compagnon, il n’avait cherché qu’à se faire aimer, à tisser des liens.
Mais son innocence était un poison : sans le vouloir, il drainait la vie de ceux qu’il approchait. Chaque rire partagé, chaque jeu, chaque chanson devenait un adieu.

J’ai ressenti pour lui, malgré la peur, une peine immense. Il ne savait pas. Il ne comprenait pas le mal qu’il faisait. Et quand nous l’avons renvoyé dans son monde, je crois qu’il pleurait autant que nous.

Le pouvoir d’envoûtement ne provenait pas de l’enfant, mais de la flûte qu’il avait trouvée. Un artefact ancien, vibrant d’une magie d’appel. C’est elle qui amplifiait ses désirs, tissant autour de lui cette toile d’illusions et d’attirance. La flûte a été confiée à Valeyrion de l’Ordre des Chasseurs Valsonge, puis remise à la Tour pour être scellée et étudiée.

L’enfant Joséphoix fut retrouvé, tremblant, vidé mais vivant. Ramené à Charousse, il retrouva le giron de sa famille, et j’ose croire que cette épreuve laissera plus de leçons que de blessures.

De cette mission, il me reste l’image d’un monde où les solitudes s’attirent comme les astres, où la faim d’amour peut ouvrir les portes du merveilleux autant que du tragique. Tant que subsisteront des enfants oubliés, des cœurs désertés, d’autres flûtes peut-être chanteront dans la brume.

Mais pour cette fois, le chant s’est tu.

[quote]Augustine Dudevent [quote][h3][center]La Flûte aux échos perdus [/center] [/h3] De la main d'Augustine Dudevent, observatrice de l'institut Riverhood [u]Forces en présences [/u]: Valeryion Valsonge, Lanval de Quéant, Artorias de Sylvefer, Messire Mordred, Passerose de l'Einsel. [u]Chef de groupe[/u] : Valeryon Valsonge Il est des affaires qui, plus que d’autres, laissent dans l’âme un parfum d’amertume et de trouble. Celle-ci en est une. À Charousse, petit bourg figé sous la neige, un enfant nommé Joséphoix s’est évanoui dans le silence blanc de l’hiver. Son absence, comme tant d’autres avant elle, avait la couleur du mystère et le goût de la mélancolie. Les mots des parents résonnaient d’un vide plus profond encore : un père absent, une tendresse rare, un cœur d’enfant en quête d’amour et de regard. Rien, sinon cette soif de douceur. Tout semblait prêter à penser qu'il pouvait écouter le chant trompeur du joueur de flûte. Promesses de lendemains heureux, d'amour et de joie. Rien ne dérogeait dans l'habitude du joueur et dans les failles des bambins le suivant. C’est au détour d’un banal déchargement sur la place du bourg que tout s’est joué. Le travail, habituellement réglé et méthodique, fut ce jour-là pris d’un étrange chaos : gestes maladroits, voix brouillées, confusion soudaine. Je crois, à présent, que ce tumulte n’était pas dû au hasard. Une main invisible, un souffle de musique, avait semé le désordre pour détourner l’attention. Et pendant que les hommes s’agitaient, l’enfant, lui, s’évanouissait. Nous avons suivi la piste dans la neige, le blizzard et la brume, traquant les empreintes mêlées d’éther et de pas d’enfant. Mais à mesure que nous avancions, la réalité se dérobait. Le blizzard nous enveloppait, les sons se troublaient. Ce n’est pas nous qui l’avons trouvé, mais lui qui est venu à notre rencontre. Le joueur de flûte, silhouette mouvante entre deux mondes, s’est joué de nous comme d’un écho : illusions, mirages, bêtes arrachées à leurs terres pour semer la peur et la confusion. Et toujours, en toile de fond, cette mélodie triste, qui semblait vouloir dire quelque chose : un appel, peut-être. Il nous mena ainsi jusqu’à son refuge : une antre suspendue entre les mondes, mi-rêve, mi-brume, où l’hiver lui-même était tordu. Nous n'avions plus froid mais nos corps souffraient tout de même de sa morsure. Là, dans cet entre-deux, nous avons découvert la vérité. Le joueur de flûte n’était point un démon travesti sous des traits enfantins. Il était un enfant, un être démoniaque certes, mais d’une pureté désarmante. Triste et seul, condamné à errer sans compagnon, il n’avait cherché qu’à se faire aimer, à tisser des liens. Mais son innocence était un poison : sans le vouloir, il drainait la vie de ceux qu’il approchait. Chaque rire partagé, chaque jeu, chaque chanson devenait un adieu. J’ai ressenti pour lui, malgré la peur, une peine immense. Il ne savait pas. Il ne comprenait pas le mal qu’il faisait. Et quand nous l’avons renvoyé dans son monde, je crois qu’il pleurait autant que nous. Le pouvoir d’envoûtement ne provenait pas de l’enfant, mais de la flûte qu’il avait trouvée. Un artefact ancien, vibrant d’une magie d’appel. C’est elle qui amplifiait ses désirs, tissant autour de lui cette toile d’illusions et d’attirance. La flûte a été confiée à Valeyrion de l’Ordre des Chasseurs Valsonge, puis remise à la Tour pour être scellée et étudiée. L’enfant Joséphoix fut retrouvé, tremblant, vidé mais vivant. Ramené à Charousse, il retrouva le giron de sa famille, et j’ose croire que cette épreuve laissera plus de leçons que de blessures. De cette mission, il me reste l’image d’un monde où les solitudes s’attirent comme les astres, où la faim d’amour peut ouvrir les portes du merveilleux autant que du tragique. Tant que subsisteront des enfants oubliés, des cœurs désertés, d’autres flûtes peut-être chanteront dans la brume. Mais pour cette fois, le chant s’est tu.[/quote][/quote]

Eul' Il y a 1 semaine et 4 jours

Rapport d’observation et d’investigation éthérique

Rédigé par Valeryon de Valsonge, Chasseur du Monastère Valsonge

Sujet : Disparition d’enfant(s) au Gévaudan – entité musicale de type démoniaque juvénile.
Participants : Le Chevalier Brun (Ordre de la Tour), Le Petit (Maisonnée Belmont), La Rousse triste (Maisonnée Belmont), Le Chevalier Blond (Maisonnée Belmont), Augustine Dudevent (Institut Riverhood/Rédaction du premier rapport), Elle l’impassible (Ordre de la Tour), Valeryon de Valsonge (Ordre des Chasseurs)

Contexte et situation initiale

Le village de Charousse nous a signalé la disparition d’un enfant. Du fait des récents évènements ayant frappés un autre village du Gévaudan, avec la découverte de charniers d’enfants suite au chant d’une flute, il nous est apparu que l’évènement était certainement lié à la même affaire.

Pour rappel : Un criminel nommé Armand Hamelinois a été arrêté 10 ans auparavant pour enlèvements similaires. Bien qu’encore détenu, il semble que sa méthode de frappe soit similaire. Il est soupçonné un imitateur, ou bien, s’agit-il de l’origine de la légende du joueur de flûte. Peut-être une entité démoniaque.
Il a été dépêché sur place ma propre personne, envoyé par l’Ordre des chasseurs, comme coordinateur de la traque, ainsi que par l’Ordre de la Tour, une agente de la tour (Elle) accompagnée d’une novice de l’institut (Dudevent) et d’un homme d’armes (Le chevalier brun). Trois membres de la maisonnée Belmont se sont présentés également en renfort (Le Petit, La Rousse triste et le Chevalier blond)

Préparatifs et méthodologie

Connaissant le rôle du son dans ces disparitions, j’ai fourni à l’ensemble du groupe des bouchons de cire (fabriqués à partir de mes fournitures rituelles). Cette précaution devait prémunir chacun contre la séduction sonore. Certains membres du groupe étaient déjà prémunis par leurs propres soins.
La formation du groupe fut organisée par binômes afin de recueillir des informations auprès des témoins suivants :
- La famille endeuillée,
- Le bourgmestre,
- Les gardes.
Pour ma part, je me suis concentré sur la détection des fluctuations éthérées afin de suivre les traces occultes laissées par l’entité.

Informations recueillies

Enfant disparu : Joséphoix, garçonnet décrit comme joyeux mais en quête d’affection. Peu d’amis, attachement fort à ses parents.
La mère suggère une vulnérabilité affective exploitée par le prédateur.

Aucune musique entendue lors de l’enlèvement.
Un vacarme dû à un accident de livraison a couvert tout autre son possible.
L’enfant était décrit comme semblable aux autres, sans signe particulier.

L’accident de livraison fut confirmé, au moment exact de la disparition.
Aucun garde n’a pu enquêter hors du village, le blizzard empêchant toute sortie.
Le bourgmestre s’avoue impuissant, comptant sur notre intervention.

Ces recoupements laissent supposer que le bruit accidentel pouvait être une diversion planifiée pour masquer l’enlèvement, mais la piste de la coïncidence n’est pas à exclure. En outre, le blizzard a pu aussi masquer le son de la flûte.

En analysant l’éther, je perçu un fil ténu menant hors du village. Les traces au sol révélèrent quatre empreintes : deux enfants, alors qu’un seul était porté disparu. Plusieurs hypothèses furent envisagées :

L’implication d’un second enfant déjà perdu,
La présence du kidnappeur, pouvant être de petite taille (Un nain ou une créature d’apparence enfantine)
Une illusion servant à nous troubler.

Manifestation de l’entité
Une musique s’est élevée dans le blizzard, pareille au chant de la flûte. Les protections de cire furent cruciales, bien que certains tardèrent à s’en équiper. Nous avons perçu les symptômes de sortilèges de confusion collective : sensations de vertige, flou perceptif, affaiblissement. Ceux qui ne s'étaient pas équipés de protection furent davantage touchés.
L’entité chercha à entrer en contact avec nous et fit preuve d’un comportement enfantin, moqueur et joueur. Elle essaya de nous perdre dans le blizzard en nous proposant plusieurs brèches dans la brume, comme un labyrinthe. Elle plaça également des créatures comme obstacles, principalement des coeurls.
Il fut remarqué :

Présence d’objets laissés en chemin (peluches), utilisés comme leurres piégés. L’un d’eux explosa lorsqu’on tenta de le manipuler.
Rires et voix dans le vent, répondant à nos interpellations.
L’entité s’est présentée comme un « joueur », cherchant à imposer ses règles et à nous perdre dans une succession d’énigmes ou d’épreuves.
Créations d’illusion d’environnement, pour désorienter ou illustrer ses jeux.
Les créatures placées comme obstacles n’étaient pas des illusions, mais bien des animaux extraits de leur milieu naturel, désorientés et agressifs. Il se peut que l’entité attirait tant les enfants que des créatures pour son amusement.

Analyse : L’entité semblait être immature et instable, laissant supposer qu’il s’agissait d’un démon à l’esprit juvénile, oscillant entre caprice et cruauté.

L’enfant a été trouvé dans un état de faiblesse et d’hypothermie avancées. L’entité semblait lui soutirer son énergie vitale, l’ayant enfermé au sein de l’illusion d’une forêt, où d’autres créatures animales étaient en stase. L’entité, d’apparence enfantine, était présente à ses côtés. Elle défendait son droit à avoir des « amis », quand bien même avouait-elle qu’elle finissait par tuer ses victimes.

Une tentative de négociation infructueuse a été effectuée par Dudevent, La Rousse triste ainsi que le Petit. J’y ai mis terme, estimant que cette apparence juvénile n’était destinée qu’à nous tromper et que faire preuve de sentimentalisme n’était pas une option viable.

L’entité a utilisé sa flûte, et il s’est trouvé que plusieurs personnes n’avaient pas protégés leurs oreilles, à savoir : la Rousse triste, le Chevalier blond, Dudevent. Ils ont été envoutés contre leur gré, et ont essayés de nous contraindre pour faciliter la fuite de l’entité. Des coeurls ont également été éveillés comme obstacles.

Les créatures ont été dominées, et le joueur de flûte a été neutralisé par Elle l’impassible (Frappe fatale par un sortilège). L’enfant disparu a reçu des soins de notre part avant que le Chevalier brun ne l’extrait pour le ramener auprès de sa famille.

Succès de la mission.

Observations :

Cohésion et discipline générale du groupe maintenues.
Artefact de la flûte confiée à l’Ordre de la Tour.
Sentimentalisme de la part des membres les plus novices du groupe concernant la chasse aux démons, qui n'a pas porté préjudice à la mission.

[quote]Ermengard de Bertin [h2]Rapport d’observation et d’investigation éthérique[/h2] [i]Rédigé par Valeryon de Valsonge, Chasseur du Monastère Valsonge[/i] [b]Sujet :[/b] Disparition d’enfant(s) au Gévaudan – entité musicale de type démoniaque juvénile. [b]Participants :[/b] Le Chevalier Brun (Ordre de la Tour), Le Petit (Maisonnée Belmont), La Rousse triste (Maisonnée Belmont), Le Chevalier Blond (Maisonnée Belmont), Augustine Dudevent (Institut Riverhood/Rédaction du premier rapport), Elle l’impassible (Ordre de la Tour), Valeryon de Valsonge (Ordre des Chasseurs) [center][hr] [/center] [b]Contexte et situation initiale[/b] Le village de Charousse nous a signalé la disparition d’un enfant. Du fait des récents évènements ayant frappés un autre village du Gévaudan, avec la découverte de charniers d’enfants suite au chant d’une flute, il nous est apparu que l’évènement était certainement lié à la même affaire. [b]Pour rappel[/b] : Un criminel nommé Armand Hamelinois a été arrêté 10 ans auparavant pour enlèvements similaires. Bien qu’encore détenu, il semble que sa méthode de frappe soit similaire. Il est soupçonné un imitateur, ou bien, s’agit-il de l’origine de la légende du joueur de flûte. Peut-être une entité démoniaque. Il a été dépêché sur place ma propre personne, envoyé par l’Ordre des chasseurs, comme coordinateur de la traque, ainsi que par l’Ordre de la Tour, une agente de la tour (Elle) accompagnée d’une novice de l’institut (Dudevent) et d’un homme d’armes (Le chevalier brun). Trois membres de la maisonnée Belmont se sont présentés également en renfort (Le Petit, La Rousse triste et le Chevalier blond) [center][hr] [/center] [b]Préparatifs et méthodologie[/b] Connaissant le rôle du [b]son[/b] dans ces disparitions, j’ai fourni à l’ensemble du groupe des bouchons de cire (fabriqués à partir de mes fournitures rituelles). Cette précaution devait prémunir chacun contre la séduction sonore. Certains membres du groupe étaient déjà prémunis par leurs propres soins. La formation du groupe fut organisée par binômes afin de recueillir des informations auprès des témoins suivants : - La famille endeuillée, - Le bourgmestre, - Les gardes. Pour ma part, je me suis concentré sur la [b]détection des fluctuations éthérées[/b] afin de suivre les traces occultes laissées par l’entité. [center][hr] [/center] [b]Informations recueillies[/b] [ul] La Famille (via Dudevent et le Chevalier brun)[li] Enfant disparu : [b]Joséphoix[/b], garçonnet décrit comme joyeux mais en quête d’affection. Peu d’amis, attachement fort à ses parents.[/li] [li]La mère suggère une vulnérabilité affective exploitée par le prédateur.[/li] La Garde (via le Petit et Elle)[li] Aucune musique entendue lors de l’enlèvement.[/li] [li]Un vacarme dû à un accident de livraison a couvert tout autre son possible.[/li] [li]L’enfant était décrit comme semblable aux autres, sans signe particulier.[/li] Le Bourgmestre (via le Chevalier blond et la Rousse triste)[li]L’accident de livraison fut confirmé, au moment exact de la disparition.[/li] [li]Aucun garde n’a pu enquêter hors du village, le blizzard empêchant toute sortie.[/li] [li]Le bourgmestre s’avoue impuissant, comptant sur notre intervention.[/li] [/ul] Ces recoupements laissent supposer que [b]le bruit accidentel pouvait être une diversion planifiée[/b] pour masquer l’enlèvement, mais la piste de la coïncidence n’est pas à exclure. En outre, le blizzard a pu aussi masquer le son de la flûte. En analysant l’éther, je perçu un [b]fil ténu[/b] menant hors du village. Les traces au sol révélèrent [b]quatre empreintes[/b] : deux enfants, alors qu’un seul était porté disparu. Plusieurs hypothèses furent envisagées : [ul] [li]L’implication d’un second enfant déjà perdu,[/li] [li]La présence du kidnappeur, pouvant être de petite taille (Un nain ou une créature d’apparence enfantine)[/li] [li]Une illusion servant à nous troubler.[/li] [/ul] [center][hr] [/center] [b]Manifestation de l’entité[/b] Une musique s’est élevée dans le blizzard, pareille au chant de la flûte. Les protections de cire furent cruciales, bien que certains tardèrent à s’en équiper. Nous avons perçu les symptômes de [b]sortilèges de confusion collective[/b] : sensations de vertige, flou perceptif, affaiblissement. Ceux qui ne s'étaient pas équipés de protection furent davantage touchés. L’entité chercha à entrer en contact avec nous et fit preuve d’un comportement [b]enfantin, moqueur et joueur[/b]. Elle essaya de nous perdre dans le blizzard en nous proposant plusieurs brèches dans la brume, comme un labyrinthe. Elle plaça également des créatures comme obstacles, principalement des coeurls. Il fut remarqué : [ul] [li]Présence d’objets laissés en chemin (peluches), utilisés comme [b]leurres piégés[/b]. L’un d’eux explosa lorsqu’on tenta de le manipuler.[/li] [li]Rires et voix dans le vent, répondant à nos interpellations.[/li] [li]L’entité s’est présentée comme un [b]« joueur »[/b], cherchant à imposer ses règles et à nous perdre dans une succession d’énigmes ou d’épreuves.[/li] [li]Créations d’illusion d’environnement, pour désorienter ou illustrer ses jeux.[/li] [li]Les créatures placées comme obstacles n’étaient pas des illusions, mais bien des animaux extraits de leur milieu naturel, désorientés et agressifs. Il se peut que l’entité attirait tant les enfants que des créatures pour son amusement.[/li] [/ul] Analyse : L’entité semblait être [b]immature et instable[/b], laissant supposer qu’il s’agissait d’un [b]démon à l’esprit juvénile[/b], oscillant entre [b]caprice et cruauté[/b]. [center][hr] [/center] L’enfant a été trouvé dans un état de faiblesse et d’hypothermie avancées. L’entité semblait lui soutirer son énergie vitale, l’ayant enfermé au sein de l’illusion d’une forêt, où d’autres créatures animales étaient en stase. L’entité, d’apparence enfantine, était présente à ses côtés. Elle défendait son droit à avoir des « amis », quand bien même avouait-elle qu’elle finissait par tuer ses victimes. Une tentative de négociation infructueuse a été effectuée par Dudevent, La Rousse triste ainsi que le Petit. J’y ai mis terme, estimant que cette apparence juvénile n’était destinée qu’à nous tromper et que faire preuve de sentimentalisme n’était pas une option viable. L’entité a utilisé sa flûte, et il s’est trouvé que plusieurs personnes n’avaient pas protégés leurs oreilles, à savoir : la Rousse triste, le Chevalier blond, Dudevent. Ils ont été envoutés contre leur gré, et ont essayés de nous contraindre pour faciliter la fuite de l’entité. Des coeurls ont également été éveillés comme obstacles. Les créatures ont été dominées, et le joueur de flûte a été neutralisé par Elle l’impassible (Frappe fatale par un sortilège). L’enfant disparu a reçu des soins de notre part avant que le Chevalier brun ne l’extrait pour le ramener auprès de sa famille. [center][hr] [/center] [b]Succès de la mission.[/b] [b]Observations :[/b] [ul] [li]Cohésion et discipline générale du groupe maintenues.[/li] [li]Artefact de la flûte confiée à l’Ordre de la Tour.[/li] [li]Sentimentalisme de la part des membres les plus novices du groupe concernant la chasse aux démons, qui n'a pas porté préjudice à la mission.[/li] [/ul][/quote]