Il se dit sur Aetherys...

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Lyssie Il y a 6 mois et 2 semaines

Les Riverhood, principal cible de la Gazette



"Une Gazette ? Un scandale !"
Par Halone, il est revenu le petit crieur. Pile à quelques heures du tournoi.... A croire que le timing est vicieusement calculé. Assez de temps pour que la plupart lisent la Gazette mais trop peu pour avoir le temps de se poser pour songer aux informations apprises.


Bonsoir, jeunesse dorée d'Ishgard,

Depuis quelques lunes, une gazette se passe de main en main dans la Sainte cité !

Il semblerait que les auteurs, l'imprimeur, les rédacteurs, les journalistes ne soient pas connus du tout. Plusieurs personnes s'y sont cassé les dents.
La seule chose qui est sûre, c'est qu'à l'origine, cette presse à scandale n'avait pas du tout la même présentation. Cette dernière ayant gagné en qualité, on imagine que les moyens pour faire paraître les potins sont de plus en plus conséquents, ayant permis de se payer les services d'une imprimerie professionnelle, qui ne signe pas non plus son travail.

Peu de gens assument prendre plaisir à lire ce genre de potins gras et sans sources. Pour autant on sait bien que la plupart raffolent en parcourir les pages.

Bisous bisous














[HRP : un grand merci à Hayline et Noah pour leur travail, le RP ne peut que bien se tenir avec autant de remue ménage à Ishgard !]
Lyssie Il y a 5 mois et 3 semaines


"... Cela me donne envie de crier. De tout détruire."
Confessions entre deux femmes au Repos du Loup, juste avant le procès de Liselotte.
Loutre Il y a 5 mois et 3 semaines

L'ART SAINT




Une affaire comme beaucoup d'autres. Le vol d'un objet fut déclaré à la Garde d'Empyrée. Le Domestique d'une petite maison bourgeoise serait venu au petit matin déposer une plainte pour le vol d'un bien précieux commis dans la maison ou il officie. Celui-ci rapporte avoir découvert le méfait au petit matin lors des premiers préparatifs de la part de la caste domestique.


Un affaire qui fait écho à d'autres. En effet, les déclarations de vol ne sont plus si rares.

Lyssie Il y a 5 mois et 2 semaines

Empyrée, le nouveau quartier des aventuriers et étrangers de la Sainte Cité, accueille un nouvel édifice dans le secteur 19. La Rose des Vents, le bataillon d'exploration tenu par la vicomtesse Lenore de Riverhood, se serait installée il y a de cela quelques semaines à la parcelle numéro 12, mais si on parle spécifiquement d'elle aujourd'hui, c'est parce qu'il semblerait que le déménagement serait enfin terminé. Adieu les innombrables déménageurs allant et venant dans l'établissement, celui-ci reçoit enfin ses habitants et ses alliés. Bien que la compagnie part dans quelques jours à Tural, les bruits de couloirs sont formels ; le recrutement va pouvoir reprendre de plus bel.
Lyssie Il y a 2 mois et 3 semaines

"Cet idiot de Léodaire a ouvert une faille du néant."
Les vieilles habitudes ont la vie dure. À peine rentrée à Ishgard, Lenore s'adonne au tournoi de Halone, comme tout bon Ishgardais qui se respecte, avant de devoir repartir pour Shaaloani. Mais la Sainte Cité demeure fidèle à sa réputation : imprévisible et dangereuse. Au cours de la soirée, Seluna aurait sollicité elle et son mari loin des regards pour leur révéler une nouvelle troublante. Il semblerait qu’une faille du néant ait été ouverte par "cet idiot de Léodaire", comme elle le surnomme. Logan, Léodaire, Belhaven, qui sait combien de nom garde-t-il dans sa poche, serait prêt à s'y engouffrer pour tenter de sauver une femme qui lui est chère, condamnant ainsi la région où il a commis cet acte imprudent.

Quelques témoins auraient "eu la chance" d'apercevoir l'aura meurtrière qui émanait de la vicomtesse à l'annonce de cette nouvelle. Fort heureusement, elle n'a pas tardé à prendre les choses en main. On ne badine pas avec le néant, pas plus qu’avec elle. Celle-ci a rapidement mobilisé les meilleurs éléments qu'elle connaisse pour gérer cette menace, laissant peu de place à l’incertitude.
Lyssie Il y a 2 mois et 2 semaines

Le Manoir Riverhood, dix-neuf heures. Le soleil déclinait lentement à l’horizon, projetant une lumière dorée sur les collines environnantes. À l'intérieur, le manoir bourdonnait encore d'activité. Les ouvriers et les décorateurs, semblables à des fourmis agitées, se pressaient dans les couloirs, transportant de somptueux canapés, chaises et tables, tout cela en vue du bal qui approchait. Chaque pièce prenait vie sous leurs mains expertes, et au centre de cette frénésie, la vicomtesse elle-même dirigeait d'une main de maître la décoration de la salle de bal. Elle réglait chaque détail avec une précision intransigeante, n'accordant aucune marge à l'erreur.

Derrière l'une des imposantes colonnes du hall, deux jeunes domestiques, les mains toujours couvertes de poussière et de labeur, murmuraient entre elles, fixant avec curiosité la vicomtesse.
"Madame a été trop dure avec ce pauvre miqo'te, tu ne trouves pas ? souffla la première, ses doigts jouant nerveusement avec le tissu de son tablier.
- Tu plaisantes ?! répliqua la seconde, un éclat d'indignation dans la voix. Ce matin, au marché, Clarisse m'a raconté qu'il avait osé se vanter publiquement lors du tournoi de Halone qu'il était un chevalier noir ! Il disait aussi qu'il était proche de la vicomtesse. Et tu sais quoi ? Il aurait débité des fables ridicules sur son prétendu statut !"
La première servante blêmit, ses yeux s’écarquillant d'effroi. Elle recula un peu plus derrière la colonne.
"Ah... oui, je comprends mieux maintenant pourquoi Madame l’a réprimandé... murmura-t-elle d’une voix tremblante.
- Réprimandé ?! Mais elle l’a carrément répudié ! Tu n’as pas vu la gifle qu’elle lui a donnée ?! Madame ne pardonne jamais les imbéciles !
- Non, ça c'était parce qu'il a osé dire un truc sur Dorian... Et puis il avait l'air déterminé en sortant, pas résigné !"


Leurs voix s’éteignirent soudain, tandis qu’une silhouette imposante se dressait derrière elles. L'ombre longue et sévère de Mathilde, la grande gouvernante du manoir, couvrait les deux jeunes commères. Elle racla bruyamment sa gorge, provoquant un sursaut chez les deux fautives, qui se retournèrent précipitamment pour faire face à leur supérieure. Leurs regards étaient emplis d'embarras, comme des enfants pris en flagrant délit.
"Jeunes filles, gronda Mathilde d'une voix grave, il me semble que vous n’avez pas encore terminé de nettoyer les latrines...
- Pardonnez-nous !!" s'exclamèrent-elles d'une même voix, inclinant la tête avec une précipitation désespérée avant de s’enfuir vers leurs corvées en traînant les pieds.
Mathilde, les bras croisés, les regarda s’éloigner en soupirant. "Cette histoire fera le tour du manoir avant la fin de la soirée" murmura-t-elle pour elle-même, las et résignée.
Lyssie Il y a 2 mois et 2 semaines

L’Oeil du Loup a été le théâtre de mouvements intrigants hier soir. À vingt-deux heures précises, l’héritier de Valsonge aurait été aperçu quittant la résidence du Loup Blanc après une audience prolongée avec la vicomtesse. Si son expression oscillait entre inquiétude, honte et détermination, il semble que cette entrevue ait scellé plus qu'une simple demande de conseil.
Il se murmure que la rencontre quelques jours plus tôt avec les Valdis n’y serait pas étrangère. Les mots échangés lors de cette entrevue demeurent dans l'ombre, mais les conséquences pourraient être aussi lourdes que fatales. D'un côté, la vassalité des Valsonge envers leurs signeurs Riverhood semble se raffermir : une somme notable aurait été débloquée pour financer la reconstruction du Monastère de Valsonge. De l’autre, l’agitation suscitée par les récentes actions de la sœur de l’héritier pèse comme une épée de Damoclès sur sa tête. Elle aurait fourré le nez là où il ne fallait peut-être pas, laissant derrière elle un sillage de tensions.

Certains y voient les prémices d'un bras de fer sans merci entre les Riverhood et les Valdis avec au milieu, les Valsonge. D'autres, cependant, soupçonnent qu'il ne s'agit là que des divagations des commères, avides de sensations fortes dans une époque de paix. Alors, qui croire ? La tempête gronde en silence, et si ce ne sont que des rumeurs aujourd'hui, elles pourraient bien devenir réalité demain.
NLSN Il y a 2 mois et 1 semaine

Le soir du bal, un couple se sera faufilé par la porte principale, plutôt que par l'aile Ouest...

- « Tu as vu comme elle le regardait ? La pauvre est tombée sous son charme. Il faut prévenir madame. »

- « Tu crois... ? Il n'a pas l'air si mauvais garçon que cela. »

- « C'est de Dorian de Belmont que l'on parle. Il a passé toute son adolescence à courir après les filles de son âge ! Un vrai goujat ! »



Parmi les gens de la Vicomtesse, des échos s'échangent. Autorisé à entrer par la Dame elle-même, l'héritier Belmont en aurait profité pour proposer une danse à la benjamine de Valsonge, à l'abri des regards, au rythme de la musique provenant de l'aile du bal qui se tenait à seulement quelques couloirs. Pourquoi donc fallait-il qu'ils se cachent... ?
Lyssie Il y a 2 mois et 3 heures

Dans la petite auberge de l'Oeil du Loup, l’atmosphère était lourde, à la fois par la chaleur du feu de cheminée et par les discussions anxieuses qui flottaient d’une table à l’autre. Autour d’une chope, un groupe de villageois discutait à voix basse, leurs visages tendus par l’inquiétude.
"Vous avez entendu pour la petite Marjorie ? lança un vieil homme au visage ridé. Enlevée par un troll géant, dit-on… Dans le Val des Songes.
- C’est vrai ? Je croyais que c’étaient des histoires pour faire peur aux enfants, fit une jeune femme, assise en face, penchée en avant, les yeux agrandis par la peur. Un autre, un homme trapu, hocha la tête gravement.
- C’est pas des histoires, non. La benjamine de Valsonge et un chevalier blondinet l’ont sauvée, mais tout ça... ça va recommencer, vous verrez. Depuis la bataille de Gévaudan, rien ne va plus dans cette forêt. Des créatures sauvages partout, et l'Oeil du Loup détruit… On est en plein cauchemar."
La serveuse s’approcha de la table avec un plateau, jetant un regard inquiet vers la porte.
"J’ai entendu dire que M'sieur Laboisière avait reçu des cargaisons de bois. Moi-même j'ai vu des tas d'ouvriers venus de la capitale pour reconstruire le village. Peut-être que tout ça va s’arranger avant la fin de l’année...
- Hmph..., grommela le vieil homme, en jetant un regard vers la fenêtre où la nuit commençait à tomber. Si les trolls et autres créatures nous laissent tranquille d’ici là..."
Lyssie Il y a 1 mois et 3 semaines
Ni les gestes réconfortants, ni la distribution des dernières bourses de gils aux membres de la Rose des Vents n’avaient réussi à apaiser l’émotion ambiante. Si la mission à Tural n’avait pas été un échec sur le plan opérationnel, ses répercussions diplomatiques au sein de la haute société ishgardaise étaient indéniables. Trop concentrés sur Sea Snake et ses hommes sans que personne ne le leur reproche, certaines questions restaient cependant en suspens.
"C'est mieux comme ça."
Derek serra sa main sur l'épaule de Lenore qui regardait longuement le bâtiment de la Rose des Vents. Son visage de marbre ne parvenait à dissimuler le voile de tristesse de celle qui avait choyé sa toute dernière "compagnie" pendant plusieurs années.
"... C'est mieux comme ça, oui." répéta-t-elle à voix basse.
L'insécurité grandissante dans un Gévaudan en pleine reconstruction et les nombreuses histoires qui affolaient autant la capitale que leurs propres vassaux les avaient de plus en plus pousser à se retrancher sur les affaires de leur fief. La vérité les avait frappés de plein fouet avec la fuite de Stradaunet ; ils ne pouvaient être partout. Et désormais, la Rose des Vents avait fermé ses portes.
"Vous avez...
- Oui. Asa a été la dernière à récupérer sa bourse.
- Ils se plairont chez nos amis les Loups.
- Sans nul doute."

Les deux échangèrent un maigre sourire, rapidement chassé par un air plus nostalgique. Tout début a un jour une fin, et pourtant, c'était comme abandonné un bébé.
"Ce n'est rien qu'un au revoir." souffla-t-elle.

Quand ils partirent, ils savaient au fond d'eux que rien n'était vraiment terminé. La Rose des Vents, avec son emblème et son nom, pouvait disparaître, mais les liens et les histoires qui les unissaient allaient bien au-delà d'une simple bannière. Ce chapitre pouvait se clore, mais l'avenir restait à écrire, et tout, absolument tout, demeurait possible.

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