Les villages


Les villages aux alentours de l'Oeil du Loup
Plus on s'approche d'une capitale, plus les villages y sont nombreux et bien portants. Dracombre, Sylvefer, Charousse, et Montaigne incarnent cette prospérité nouvelle, chacun contribuant à l’essor de la région tout en cultivant une identité propre. Ces villages ont su tirer parti de leur proximité avec la capitale, reconstruite après les ravages de la bataille pour Gévaudan, pour s’imposer comme des centres d’artisanat et de commerce essentiels.
Principalement peuplés d’élezens, ces villages abritent également une poignée de hyurois, réfugiés des terres voisines après le septième fléau et l’apocalypse. Ces derniers ont trouvé un accueil bienveillant auprès des maires locaux, malgré la méfiance initiale de certaines familles établies de longue date. Bien que différents et malgré des conditions climatiques hostiles rendant toute agriculture impossible, les villages partagent à peu près le même style de vie : une majorité d'artisan et de commerçants faisant le bonheur des plus fortunés. Les hommes se consacrent à des métiers comme la menuiserie, la taille de pierre ou la forge, tandis que les femmes, lorsqu’elles ne s’occupent pas de leurs enfants, excellent dans le tissage du lin et du coton comme dans la pâtisserie et la cuisine.
Quoi qu'il en soit, leur vie suit un rythme bien réglé, souvent envié par les villages plus reculés : les journées commencent dès l’aube, avec une matinée consacrée aux travaux les plus exigeants, achevés avant midi. Les familles se réunissent alors autour de repas chauds dans des foyers qui, bien que modestes pour la plupart, respirent la chaleur et la convivialité. L’après-midi est réservé à des activités plus légères ou à des entraînements militaires pour les hommes, tandis que la pêche sous glace, plus qu'une nécessité, reste un passe-temps prisé. Les prises sont souvent troquées contre du gibier importé des villages situés dans le Val des Songes, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux zones. Le soir, c'est un moment de convivialité en famille autour d'un bon plat chaud et juteux. Ils ne veillent jamais tard, pas même la veille du seul jour où ils ne travaillent pas. Le dimanche, c'est le jour où tous les habitants, vêtus de leurs plus beaux habits, se rendent à l’église pour honorer la déesse de la guerre, Halone. Cette tradition, profondément ancrée, est l’occasion de resserrer les liens entre voisins et de réaffirmer leur foi en des valeurs de résilience et de courage.
Principalement peuplés d’élezens, ces villages abritent également une poignée de hyurois, réfugiés des terres voisines après le septième fléau et l’apocalypse. Ces derniers ont trouvé un accueil bienveillant auprès des maires locaux, malgré la méfiance initiale de certaines familles établies de longue date. Bien que différents et malgré des conditions climatiques hostiles rendant toute agriculture impossible, les villages partagent à peu près le même style de vie : une majorité d'artisan et de commerçants faisant le bonheur des plus fortunés. Les hommes se consacrent à des métiers comme la menuiserie, la taille de pierre ou la forge, tandis que les femmes, lorsqu’elles ne s’occupent pas de leurs enfants, excellent dans le tissage du lin et du coton comme dans la pâtisserie et la cuisine.
Quoi qu'il en soit, leur vie suit un rythme bien réglé, souvent envié par les villages plus reculés : les journées commencent dès l’aube, avec une matinée consacrée aux travaux les plus exigeants, achevés avant midi. Les familles se réunissent alors autour de repas chauds dans des foyers qui, bien que modestes pour la plupart, respirent la chaleur et la convivialité. L’après-midi est réservé à des activités plus légères ou à des entraînements militaires pour les hommes, tandis que la pêche sous glace, plus qu'une nécessité, reste un passe-temps prisé. Les prises sont souvent troquées contre du gibier importé des villages situés dans le Val des Songes, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux zones. Le soir, c'est un moment de convivialité en famille autour d'un bon plat chaud et juteux. Ils ne veillent jamais tard, pas même la veille du seul jour où ils ne travaillent pas. Le dimanche, c'est le jour où tous les habitants, vêtus de leurs plus beaux habits, se rendent à l’église pour honorer la déesse de la guerre, Halone. Cette tradition, profondément ancrée, est l’occasion de resserrer les liens entre voisins et de réaffirmer leur foi en des valeurs de résilience et de courage.
![]() | DracombreInitialement conçu comme un bastion contre les dragons durant la guerre millénaire, Dracombre, situé au sud-ouest de l’Œil du Loup, est aujourd'hui un bien modeste village dont l'emplacement stratégique en fait un point de passage prisé pour les patrouilles et les caravanes reliant les terres de Gévaudan. Mieux encore, c'est un véritable refuge pour les familles modestes et les artisans qui travaillent activement pour le vicomté. La plupart des travailleurs au sein de l'Œil du Loup y vivent et contribuent à l'économie de la capitale. Ce sont aussi les premiers à trouver refuge en son sein lors d'attaques de créatures du néant, ou autrefois, de dragons. |
SylveferPerdu dans une crevasse naturelle au sud-est de Gévaudan, Sylvefer est un village isolé mais essentiel. Bordé par deux petites forêts et juxtaposé au paisible Lacaleau, ce hameau abrite une communauté de forgerons réputés pour leur travail du fer et du métal. Leur savoir-faire est reconnu auprès des autres villages entourant la capitale (bien que très loin de rivaliser avec les Eridanie d'Astrid), et les ressources du lac voisin ajoutent une touche d’autonomie à leur mode de vie. La géographie particulière du village en fait une enclave protégée, mais également difficile d’accès pour les marchands itinérants. | ![]() |
![]() | CharousseLe plus important carrefour économique de Gévaudan, Charousse, n'est pas un village seulement connu pour être la "cour des petites gens" (un surnom gentiment donné par les nobles de la cour de l’Œil du Loup à qui elle fait opposition). C'est surtout pour son marché du lundi que tous les marchands et curieux traversent le Gévaudan, celui-ci proposant de grandes étales où l’on trouve de tout : étoffes, outils, denrées rares et bien plus encore. "Il n’y a rien de plus charmant que Charousse !", dit-on souvent, et pour cause : le village situé à l'ouest de Dracombre est un exemple de simplicité et de convivialité, malgré son rôle central dans l’économie locale. |
♦ La Guilde des Artisans
Tenue par l'excellente Camille Silverberg, la Guilde des Artisans locale s'est naturellement implantée à Charousse afin d'y consolider son influence. Cette association économique rassemble une multitude de talents locaux : marchands, artisans et artistes, qui, ensemble, contribuent à faire de Charousse un centre névralgique du commerce et de la créativité. Camille Silverberg, véritable pilier de cette organisation, exerce une mainmise de fer sur les affaires de la guilde, veillant à maintenir son monopole tout en étant fervente défenseuse des droits de ses travailleurs face à l'éventualité des abus de pouvoirs des Riverhood.Montaigne"Il n'y a pas de Charousse sans Montaigne." Si d'aucuns pensent que Charousse est le village le plus riche de la région -si l'on oublie les deux villes majeures- par le biais de ses comptoirs et la plaque tournante qu'elle incarne, c'est pourtant Montaigne, situé au centre de Gévaudan, qui remporte haut la main ce titre. Niché au pied de mines d'argent, le village où opulence et érudition se côtoient a vécu une véritable gentrification au fur et à mesure du temps. Aujourd'hui peuplé principalement de familles bourgeoises enrichies par l'exploitation minière et autres, le village connaît également une concentration de mages spécialisés dans les enchantements. La famille Lancastre, la plus influente du village, y règne en maître, jouissant de la richesse des mines et des connaissances magiques qu’elles alimentent. | ![]() |