Les lois
Lyssie
Il y a 2 semaines et 6 jours
Les lois
Le Gévaudan, bien qu’ancré dans un socle de traditions séculaires, n’est pas resté figé dans le passé. Face aux bouleversements politiques d’Ishgard et à l’avènement du gouvernement républicain, la région a su faire preuve d’adaptation pragmatique, voire stratégique. En embrassant les réformes venues de la capitale, les seigneurs locaux ont consolidé leur légitimité tout en préservant une part significative de leur autorité coutumière. Les lois édictées par la République, dites prioritaires, s’appliquent uniformément sur l’ensemble du territoire ishgardiens. Dans le Gévaudan, elles sont appliquées avec rigueur et loyauté par les maisons nobles, au premier rang desquelles figure la puissante lignée des Riverhood. À ce socle commun viennent s’ajouter des lois secondaires, plus flexibles, édictées par les Riverhood et leurs vassaux, afin d’encadrer les réalités spécifiques de la région : environnement forestier hostile, villages isolés, gestion des flux d’éther, ou encore contrôle de la chasse aux bêtes hérétiques.
L’autorisation de lever l’ost — c’est-à-dire de mobiliser une armée — reste un privilège sévèrement encadré. Elle ne peut être exercée qu’en cas de menace directe contre le territoire ou sur ordre explicite du gouvernement républicain. Une vigilance qui vise à prévenir tout retour à l’instabilité féodale, sans pour autant affaiblir la réactivité des seigneuries face aux périls qui hantent ces terres.
Les habitants du Gévaudan, pour leur part, jouissent d’une relative liberté d’entreprendre, notamment dans l’artisanat, la chasse, l’herboristerie et les métiers liés au commerce de l’éther. Toutefois, ces activités sont strictement encadrées par les guildes locales, elles-mêmes sous tutelle des seigneurs. Les citoyens sont redevables d’un impôt double : l’un aux guildes, l’autre aux suzerains. Une partie de cette collecte est ensuite reversée à Ishgard, scellant par là-même un équilibre fragile mais réel entre autonomie locale et devoir national.
Cependant, nul ne saurait ignorer une vérité plus ancienne que la République elle-même : ce sont les Riverhood, et leurs vassaux loyaux, qui protègent ces terres depuis des générations. Leur dévotion, leur discipline et leur science du néant font d’eux un rempart invisible mais implacable contre les abominations rôdant aux confins du Gévaudan. Sans eux, ni les réformes, ni la République ne tiendraient bien longtemps dans ces contrées où la brume dissimule encore l’ombre du pire.
L’autorisation de lever l’ost — c’est-à-dire de mobiliser une armée — reste un privilège sévèrement encadré. Elle ne peut être exercée qu’en cas de menace directe contre le territoire ou sur ordre explicite du gouvernement républicain. Une vigilance qui vise à prévenir tout retour à l’instabilité féodale, sans pour autant affaiblir la réactivité des seigneuries face aux périls qui hantent ces terres.
Les habitants du Gévaudan, pour leur part, jouissent d’une relative liberté d’entreprendre, notamment dans l’artisanat, la chasse, l’herboristerie et les métiers liés au commerce de l’éther. Toutefois, ces activités sont strictement encadrées par les guildes locales, elles-mêmes sous tutelle des seigneurs. Les citoyens sont redevables d’un impôt double : l’un aux guildes, l’autre aux suzerains. Une partie de cette collecte est ensuite reversée à Ishgard, scellant par là-même un équilibre fragile mais réel entre autonomie locale et devoir national.
Cependant, nul ne saurait ignorer une vérité plus ancienne que la République elle-même : ce sont les Riverhood, et leurs vassaux loyaux, qui protègent ces terres depuis des générations. Leur dévotion, leur discipline et leur science du néant font d’eux un rempart invisible mais implacable contre les abominations rôdant aux confins du Gévaudan. Sans eux, ni les réformes, ni la République ne tiendraient bien longtemps dans ces contrées où la brume dissimule encore l’ombre du pire.
