Les ressources
Lyssie
Il y a 2 semaines et 6 jours
Les ressources
Territoire austère et farouche, le Gévaudan incarne à lui seul la résilience des terres du Coerthas défigurées par le Septième Fléau. Niché entre les monts glacés et les forêts éternellement brumeuses, le fief du Loup Blanc n’offre guère de promesses agricoles : ses sols, gelés en profondeur et stériles par nature, rendent impossible toute culture vivrière. Céréales, fruits, légumes — tout ce que la terre refuse d’offrir doit être importé, à grands frais, depuis Ishgard ou les cités-états voisines. Cette dépendance alimentaire constitue depuis toujours une épée de Damoclès pour les populations locales, particulièrement durant les hivers longs ou en cas de ruptures diplomatiques.
Mais si le sol ne nourrit guère, la région compense par une exploitation ingénieuse et rigoureuse de ses ressources naturelles.
La forêt gévaudanaise, aussi redoutée que respectée, fournit gibiers, peaux tannées, herbes médicinales et essences de bois rares. Le prélèvement forestier y est strictement régulé par décret noble, dans un souci de préservation à long terme — car ici, déforester sans contrôle, c’est condamner les générations futures. Les reliefs miniers du Gévaudan, quant à eux, constituent une manne précieuse.
Fer, cuivre, argent, charbon et cristaux éthérés y sont extraits avec discipline et savoir-faire. Ces ressources ne servent pas seulement à entretenir l’économie locale : elles alimentent les forges, les enchâssements magitek, et les outils utilisés dans la lutte perpétuelle contre les engeances du néant. Chaque filon exploité est surveillé de près par des contremaîtres liés aux grandes maisons, afin d’éviter toute fuite ou sabotage.
Le lac d’Ivoire, gelé depuis le cataclysme, recèle sous sa surface dure des espèces aquatiques adaptées au froid, pêchées par des lignées entières de pêcheurs rompus aux dangers de la glace. Cette pêche constitue parfois la seule source de protéines pour les hameaux les plus reculés. Enfin, l’atout le plus emblématique du pouvoir Riverhood demeure l’Élysée, leur aéronef personnel — un appareil unique, élégant et redoutablement efficace, capable de transporter une vingtaine de passagers. Véritable joyau d’ingénierie, il symbolise à la fois l’attachement de la famille au progrès et sa capacité à intervenir avec rapidité là où les routes ne mènent plus. Par temps clair, on le voit parfois fendiller les cieux enneigés, lustré d’un éclat d’ivoire, porteur d’ordre ou de secours selon la mission confiée.
Mais si le sol ne nourrit guère, la région compense par une exploitation ingénieuse et rigoureuse de ses ressources naturelles.
La forêt gévaudanaise, aussi redoutée que respectée, fournit gibiers, peaux tannées, herbes médicinales et essences de bois rares. Le prélèvement forestier y est strictement régulé par décret noble, dans un souci de préservation à long terme — car ici, déforester sans contrôle, c’est condamner les générations futures. Les reliefs miniers du Gévaudan, quant à eux, constituent une manne précieuse.
Fer, cuivre, argent, charbon et cristaux éthérés y sont extraits avec discipline et savoir-faire. Ces ressources ne servent pas seulement à entretenir l’économie locale : elles alimentent les forges, les enchâssements magitek, et les outils utilisés dans la lutte perpétuelle contre les engeances du néant. Chaque filon exploité est surveillé de près par des contremaîtres liés aux grandes maisons, afin d’éviter toute fuite ou sabotage.
Le lac d’Ivoire, gelé depuis le cataclysme, recèle sous sa surface dure des espèces aquatiques adaptées au froid, pêchées par des lignées entières de pêcheurs rompus aux dangers de la glace. Cette pêche constitue parfois la seule source de protéines pour les hameaux les plus reculés. Enfin, l’atout le plus emblématique du pouvoir Riverhood demeure l’Élysée, leur aéronef personnel — un appareil unique, élégant et redoutablement efficace, capable de transporter une vingtaine de passagers. Véritable joyau d’ingénierie, il symbolise à la fois l’attachement de la famille au progrès et sa capacité à intervenir avec rapidité là où les routes ne mènent plus. Par temps clair, on le voit parfois fendiller les cieux enneigés, lustré d’un éclat d’ivoire, porteur d’ordre ou de secours selon la mission confiée.
