Elysium

Maison Riverhood

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Lyssie Il y a 16 heures et 46 minutes

Devise de la famille

Chef de famille : Lenore de Riverhood
Rang : Vicomté
Affiliations : Fortemps
Activités : Chevalerie, lutte contre l’occulte,
le paranormal et les magies interdites.
Blason : Un loup blanc de profil montrant les crocs sur fond bleu.

Introduction

Depuis plus de quatre siècles, la mesnie du Loup Blanc veille sur Gévaudan avec rigueur et dévotion, faisant partie de l’élite dans la chasse au Néant. Fondatrice de l’Institut Riverhood et de l'Ordre de la Tour, elle forme inquisiteurs et stratèges dans une tradition d’excellence et de sacrifice. Mais derrière ses alliances nobles et sa vertu que l'on juge "trop stricte" se cache un pouvoir héréditaire redouté : le don de la Volonté, souvent source de folie et de fratricides.

Jadis craints, parfois ironiquement accusés d'être eux-mêmes des démons, les Riverhood ont pourtant su redorer leur nom sous la houlette de la vicomtesse Lenore. Pourtant, l’équilibre est fragile : entre complots, lutte contre le néant et vieilles querelles, on ne cesse de vouloir ternir l'immaculé du pelage du Loup Blanc.


Manoir Riverhood

Trônant en plein cœur des Contreforts à Ishgard, dans la grande rue du collège d'astromancie, il s’agit de la résidence principale de la mesnie où se tiennent nombres d’audiences entre la maison du Loup Blanc et d’autres partisans de la Haute Sphère.

Vicomté de Gévaudan

Ni terre d’influence, ni siège d’importance, Gévaudan est un fief modeste situé au nord du Coerthas occidental. Il abrite les maisons Valsonge, Eridanie d’Astrid et Belmont, et reste tristement connu pour ses failles du néant, que les familles combattent jour après jour.

Capitale
L'Oeil du Loup

D’abord simple tour de guet durant la guerre du Chant des Dragons, l’Œil du Loup devint plus tard le centre militaire, savant et économique des Riverhood. Fortifié et encerclé d’un village, le site est aujourd’hui protégé par la Garde Blanche et sert d’archives.

Institut Riverhood

École de chasseurs de démons, liée au clergé d’Ishgard, fondée par les Riverhood peu après leur anoblissement. Entièrement financée par la mesnie, elle est réputée pour la qualité de ses professeurs et forme depuis des décennies l’élite de la lutte contre le Néant.



♦ MAISON VALSONGE
C'est en 1390 que la mesnie de Valsonge entre sous la responsabilité des Riverhood lorsqu'ils deviennent vicomtes. Sous la protection du Loup Blanc, certains disent que les Valsonge ne sont que les "chiens" des Riverhood.

♦ MAISON ERIDANIE D'ASTRID
Vassale depuis 1390 comme leurs voisins de Valsonge, la mesnie Eridanie d'Astrid offre les meilleurs forgerons au vicomté et maintient le "Vigile de Glace" avec fierté, petit vigile non loin des Crocs, la chaîne de montagnes au nord du vicomté.

♦ MAISON BELMONT
Dernière arrivée dans le vicomté suite à un haut fait récompensé par les Fortemps, la famille Belmont est celle qui s'éloigne le plus du combat contre le néant, mais elle protège le fief et la famille suzeraine d'une dévotion rarement vue.


♦ MAISON HAUTCHEMIN
Née de l'admiration du baron Hautchemin pour la vicomtesse du Loup Blanc, cette alliance s’est forgée dès l’élévation de ce dernier au rang de baron.

♦ MAISON LACOURTEIL
Après trois ans comme dame de compagnie auprès de la vicomtesse, la nouvelle baronne de Lacourteil a signé une alliance d'amitié avec le vicomté de Gévaudan et les deux partis s'aident mutuellement.

♦ COMPAGNIE DE L'AIGLE
Fort d’une vision commune sur la lutte contre le néant, le rapprochement entre la Compagnie de l’Aigle et la famille Riverhood date de plusieurs années, et jouit aujourd'hui d'une assistance bienvenue.
Lyssie Il y a 15 heures et 44 minutes
La mesnie du Loup Blanc s’impose depuis plus de quatre siècles dans l’histoire d’Ishgard. Réputée pour son exigence et sa constance dans la lutte contre le Néant, elle s’est taillée une place à part dans les sphères religieuses, militaires et savantes de la Sainte Cité. Si l’on connaît surtout les Riverhood pour leurs chasseurs de démons et d’arts interdits, leur influence s’étend bien au-delà : artistes reconnus, épouses respectées, stratèges discrets ; leur empreinte est partout.

Cette expertise poussée dans la traque du mal les a conduits à fonder l’Institut Riverhood, une école dédiée à la compréhension et à la neutralisation des phénomènes liés au Néant. La maison se veut juste, loyale envers l'Église et Ishgard, sans jamais détourner le regard lorsque les autres préfèrent fermer les yeux. C’est dans ce rôle de vigie qu’elle s’est installée, génération après génération, face à la menace néantique comme à celle des dragons.
La maison s’est aussi imposée sur le terrain politique, avec une stratégie discrète, mais méticuleusement conduite. Les filles sont élevées dans l’excellence, rompues aux arts, au chant sacré et à l’étiquette. Plusieurs ont épousé des héritiers de lignées prestigieuses. Quant aux fils, ils sont envoyés à la guerre comme d’autres à la messe : dans l’attente du sacrifice, si nécessaire. Leur éducation est sévère, menée par les anciens ou des maîtres d’armes issus de l’ordre inquisitorial. On ne leur demande pas d’aimer, ni même de comprendre. On leur demande d’obéir, de tenir, de survivre. S'il est bien une chose que les nouvelles générations peuvent critiquer, c'est bien cette rigueur, parfois trop stricte, qui pèse sur les enfants Riverhood. Pour autant, la justification paraît claire et limpide : il faut avoir les épaules nécessaires pour endosser de telles responsabilités. On ne naît pas seigneur, on le devient.

Pourtant, derrière cette discipline s’étend une ombre plus ancienne encore. Un secret, que même les registres des Riverhood taisent. Deux enfants sur trois naissent avec un pouvoir qu’on ne nomme qu’entre soi : la Volonté. Un don rare, hérité d’une source tue, capable d’imposer la réalité par la seule voix. Mais ce pouvoir a un prix : migraines, hallucinations, paranoïa... puis parfois, folie. Certains se sont arraché la langue pour y échapper. D’autres ont tué leurs frères. L’histoire de la maison est marquée par ces silences brisés dans le sang. On ne parle plus des fratricides, mais les couloirs de l’Œil du Loup en gardent les échos.
Jadis, on appelait les Riverhood des démons. La rumeur voulait que pour combattre ces créatures impies venant du treizième reflet, il fallait forcément avoir des pouvoirs tout aussi sombres et corrompus, à en juger par cet étrange Écho dont les femmes Riverhood sont atteintes : la capacité de voir des morts ou catastrophes futures. Peut-être était-ce vrai. Peut-être que l’avènement de Lenore de Riverhood a su convaincre que l’on pouvait combattre le feu sans user d'un même combustible. Héritière légitime et voix ferme, elle a repris les rênes d’une maison que l’on pensait maudite par sa propre réputation glaçante. Sous son autorité, les rumeurs se sont tues, la foi s’est imposée à nouveau, et l'Œil du Loup a rouvert ses portes à ceux qui savent encore regarder sans détourner la tête.

Mais tout est loin d’être apaisé. La réouverture de l’affaire Riverhood–Valsonge par le Temple, sur fond de conflits internes, a réveillé de vieilles rancunes. L’épisode dit de la "rébellion" de Célestin de Valsonge, héritier d’une branche autrefois liée par le sang, a été maîtrisé, mais non sans heurts. Et l’Œil du Loup, partiellement détruit lors des dernières offensives néantiques, n'était plus que l’ombre de sa forteresse d’origine. Pour les Riverhood, c’est une époque de reconquête. L’heure des alliances fines, des promesses échangées dans les cryptes comme dans les bals. Car si le fief est blessé, le nom, lui, demeure. Et tant que l’un d’eux portera le loup sur l’épaule, la mesnie du Loup Blanc ne pliera pas.
Lyssie Il y a 15 heures et 20 minutes



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