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Bruits de couloir

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Lyssie Il y a 2 mois et 3 semaines

Diverses rumeurs...


Guidée par Halone

Cette nuit-là encore, on a retrouvé Lyselle en pleine session lecture dans les archives du monastère. Les sœurs monastiques, les chasseurs ou bien encore Seluna et Célestin l'auront trouvé en allant prendre un parchemin entourés de livres de médecine et des notes de la jeune Valsonge.

Lyselle semble s'être trouvée une nouvelle lubie. Ou une nouvelle voie.


L'arbre qui cache la forêt, le loup fuyant la meute

Si la présence du Cendre-Loup avait su attirer quelques regards sans jamais s’accaparer toute l’attention, c’est bien davantage par son absence qu’il devint, une fois encore, la proie des commérages du Gévaudan.
On raconte que le cousin de la Vicomtesse se serait levé avant l’aurore, quittant sa demeure à pas de loup. Les domestiques, intrigués, soulignèrent qu’il portait dans son dos une lourde lame bâtarde, contrastant terriblement avec la Griffe du Loup dont il ne se séparait pourtant jamais.

Adonis se serait-il de nouveau éclipsé en douce pour rejoindre la sainte citée ?
Pourtant, cette fois, nul garde ne rapporta l’avoir vu franchir les limites du domaine Riverhood. Bien au contraire, certains habitants d’Esthavalon jurèrent l’avoir aperçu s’enfoncer dans les forêts d’Esthermont.
Nul ne saurait dire ce qu’annonce cette obscure décision… mais tous pressentent - connaissant le personnage - qu’elle ne présage rien de commun...


Un loup peut en cacher un autre

D'après les rumeurs des gardes et bûcherons d'Esthavalon, il semblerait qu'un ex-bucheron et guerrier balafré ait suivi le Cendre-Loup dans les forêts profondes a l'est d'Esthavalon.
Il portait toute son armure, et sa hache de manufacture des Eridanie d'Astrid.
Qu'est-ce qui pourrait se tramer dans cette forêt a l'abri des yeux inquisiteurs gévaudois ?


Une nouvelle tête à l'institut

« Vous avez entendu parler de la nouvelle élève, Augustine Dudevent ? Paraît qu’elle n’a ni titre ni noble lignage, mais qu’un mécène lui a ouvert les portes de l’Institut du Gévaudan. Eh bien, dès son premier jour, elle aurait déjà impressionné par son sérieux : notes parfaitement ordonnées, questions précises aux maîtres, et une discipline que certains de nos chers héritiers devraient bien lui envier. On dit même qu’elle travaille deux fois plus que les autres pour prouver qu’elle mérite sa place… À croire qu’elle rêve de faire taire d’avance ceux qui la jugeraient d’un simple regard. »


Changement de génération

Bien que la majorité de la population de Gévaudan ne sait que peu de choses sur la hiérarchie réelle de ses institutions à l'exception des plus grands noms, une nouvelle aura commencé à se diffuser au sein même de ces fameuses institutions gévaudoises. Partant d'une lettre du vicomte aux agents inquisiteurs, le mot finira tôt ou tard par atteindre les oreilles de tous les intéressés et concernés.

Lettre aux agents inquisiteurs de l'Ordre de la Tour :

A tous les agents,

Je vous annonce aujourd'hui la prise de fonction complète en tant que directrice de l'Ordre de la Tour par Isolde de Vesperine, à la suite du départ du directeur temporaire apointé, Argos Argentus.

Mademoiselle de Vesperine occupera ce rôle jusqu'au retour d'Augustin de Beauvais, puis reprendra son rôle de sous-directrice.

Nous remercions sincèrement Argos Argentus pour son dévouement sans faille à l'Ordre et la protection du peuple de Gévaudan, un exemple à suivre pour les prochaines générations.

Derek de Riverhood


Lumière parmi les ombres

C'est sans réelle surprise que le mot trouva écho dans toutes les bouches des agents de la Tour de l'Oeil : "La Vespérine serait devenue directrice de l'Ordre". Prit positivement ou négativement, les avis sont nombreux et divergents. Certains y voit la récompense logique d'un lourd sacrifice, tandis que d'autre voit d'un mauvais œil l'ascension de la métisse.

"Cela ne fait même pas dix ans qu'elle est ici, et voilà qu'on la pose sur le fauteuil du chef ? D'autres vétérans méritaient clairement plus cette responsabilité."
"L'on dit que Vespérine ne ferait que lécher les pieds de madame la Vicomtesse dès qu'elle l'aperçoit, on comprends mieux comment elle a réussi son coup. Puis vous trouvez pas cela bizarre vous?"
"Puis quelle idée de lui donner un rôle si important alors qu'elle est à moitié infirme avec ce bras .... On ne l'a plus vu jeter un sort depuis, bientôt l'on découvrira qu'elle n'est plus capable de rien !"


Les mots valsent et les piques accusent. C'est donc au fil de ces prochains jours qu'on discernera deux camps parmi les agents, un débat sans fin tenu seulement dans des cadres privés, mais qui se répercutent contre les murs comme des reflets dans une caverne.
Quant à l'intéressée ? Elle est effectivement discrète, mais aura prit ses fonctions à la seconde où l'on lui aura ordonné. Posant ses affaires dans le bureau vacant de directeur, Isolde longe les murs, le menton droit, telle une ombre déjà bien encrée dans les couloir de la Tour, où seule la lumière sinistre de son bras éclair son passage.


Des coquillages. Plein de coquillages.

Au milieu de cette tumulte et de ces débâcles voraces à s'imaginer quel autre agent aurait mérité cette place, ou à quel point la Vespérine est devenue inapte, se trouve l'inerte silencieux qu'est Bahadoran. Une silhouette longiligne et noirâtre, que l'on connaît à sillonner les couloirs en rasant les murs, tout en marmonnant des phrases dénuées de sens tout juste bonnes à faire fuir les rares curieux qui voudraient lui adresser la parole.

Depuis ces lourds épisodes démoniaques, l'énigmatique sorceleur runique de la Tour se complaît à retourner dans son silence habituel. Cette épaisse brume sourde et opaque, qui n'a de paisible que la chaleur d'un silence résonnant pour celui qui s'y sied. Retour aux sources : collection de galets et de pierres diverses et variées; que certains retrouvent même dans les couloirs non sans une certaine incompréhension sur leur visage.

Pourtant, au delà de ces bonnes vieilles habitudes bien vite reprises par celui qui tient en horreur la vie en société, c'est davantage cet amas de coquillages déposés sur le bureau de la nouvelle directrice de la Tour qui surprendra. Il y en a de toutes formes; de toutes couleurs, certains sont même gravés avec des significations incompréhensibles, et sont éparpillés sur toute la surface du meuble. La Vespérine ne perdra sûrement pas un instant pour pester après le bazar que ça engendre, néanmoins, pour peu qu'elle se pose devant ceux-ci, elle finira par discerner à travers l'ordre d'écriture des runes deux caractères particuliers qui ressortent :
"Vaillance" et "Mérite".
Si chacun tient sa façon de féliciter autrui, Bahadoran semble déjà avoir trouvé la sienne.


On ne change pas l'inchangeable

Les gardes d'Esthavalon aurait raconté avoir vu l'ex-bucheron qui était rentré dans les bois après Adonis, revenir a Esthavalon dans sa petite maison avec une allure fatiguée, et justifiée, parce qu'apparemment, il aurait le visage et les poings en sang.
Un garde aurait même envoyé une lettre a la demeure Riverhood afin de les prévenir de ce qu'ils avaient vu.

Quoi qu'il se soit passé dans cette forêt, ça a été ensanglanté, pour le meilleur ou pour le pire.
Seluna Valsonge Il y a 2 mois et 2 semaines

Rentré au bercail

C’est dans l’un des hameaux bordant Brumdelin qu’une scène singulière a attiré les regards. Un cortège quittant la prison du Val des Songes remit un détenu, ayant purgé sa peine, aux bons soins de la cheffe du Monastère Valsonge. Les plus anciens ne s’y trompèrent guère : les mèches argentées de l’homme trahissaient l’illustre ascendance d’un cousin de la lignée.

Le voyage s’interrompit le temps d’une halte dans une auberge, où l’ex-prisonnier put reprendre forces et partager quelques instants avec la cadette, Lyselle, avant de poursuivre vers le manoir familial.

Longtemps en retrait, les Valsonge semblent aujourd’hui connaître un nouvel élan, plus lumineux, cette fois.

Seluna Valsonge Il y a 2 mois et 2 semaines

Belles lettres


Des coursiers aux bras chargés de fleurs auront traversé les quatre coins du Gévaudan. Chaque maison aura eu le plaisir - ou non - de recevoir nombre de lettres épaisses et parfumées destinées aux têtes importantes des terres du Loup Blanc. Certains seront ravis, d'autres surpris, mais il semblerait que la jeune Valsonge ait décidé de ranger ses griefs de côté pour célébrer son mariage. Une occasion pour l'union, suite aux divisions qui ont secoué le vicomté.


Lyssie Il y a 2 mois et 2 semaines
"Qu'ont-ils fait ENCORE ?"
À l’Œil du Loup, alors que la rentrée des classes bat son plein, une vague de froid a soudain traversé les couloirs. Rien d’inhabituel, direz-vous, mais il fallait bien que cela arrive un jour : recevoir une lettre suivie d’une convocation du baron de Belmont n’augure jamais rien de bon…

Et si la vicomtesse elle-même en est sortie furieuse, c’est bien que l’affaire ne présage rien de rassurant, n’est-ce pas ?
Lyssie Il y a 2 mois et 2 semaines

Sans surprise, l'Oeil du Loup fut bien animée la nuit dernière pendant l'arrivée des délégations des maisons et des ishgardais qui s'est prolongée jusqu'à presque minuit. Entre le montage des tentes, l’installation des étals étrangers et l'afflux incessants, la capitale gévaudoise n’a jamais semblé aussi bruyante, même pour ses habitants pourtant réputés pour leur endurance !

La date approche à grand pas. La Vicomtesse Lenore aurait été aperçue ce matin aux abords des tentes, sous bonne escorte et parée de ses atours de cour habituels, pour accueillir les seigneurs venus participer au Grand Tournoi. Enceinte jusqu'aux yeux, il ne lui resterait que quelques semaines avant le grand jour. Heureusement, la dame n’est pas connue pour son anxiété... à part, peut-être, d’après les nombreux vases qu’il a déjà fallu remplacer à force de les voir finir en morceaux !
Lyssie Il y a 2 mois et 1 semaine

"U-UN HOMME DRAGON ?!"


Évidemment, fallait que ça tombe avec l’arrivée des étrangers sur les terres gévaudoises. En même temps, cette région paumée dans le fin fond du nord du Coerthas occidental n’a jamais été connue pour embrasser la République aussi vite que la capitale. Alors ça dévisage, ça chuchote -depuis quand les dragons copulent avec les humains ? Elle est belle, la République-, ça s’interroge sur cette race humanoïde aux écailles et à la queue de reptile… mais surtout, ça s’approche, avec une timidité presque enfantine, de ceux qui ont fait le voyage jusque dans le domaine du Loup Blanc.

Que ce soit Amasar, Mahruvvet, Setsuna ou encore Shinobu, les Gévaudois, rustres et brutes de décoffrage, n’auront pas manqué de s’enquérir de cette race qui leur était jusqu’ici inconnue, que ce soit autour d’une bonne chope ou au détour des festivités. Et ne parlons pas des humains lapins. C'est au-delà de leur compréhension.
Lyssie Il y a 2 mois et 1 semaine

« Qu'est-ce qu'une trace noire sur un tableau qui l'est déjà ? »


Par Nelson

À l'écart, peu après la fin de l'épreuve de tir à l'arc du Grand Tournoi du Gévaudan, quatre silhouettes purent être aperçues en train d'échanger là où se tinrent plus tôt les champions en attente de passer.

Une conversation tendue, à en juger par les faciès et les gestes. Des regards inquisiteurs qui rencontrèrent des sourires provocateurs, déguisement d'une colère à en tordre les boyaux.

Le premier à s'en détacher fut Vantelme de la maison Lanverlaix et désormais d'aucuns diraient que sa participation au tournoi ne serait plus assurée. La seconde, Lysbeth Foster, suivie peu après, et à en juger par son allure, on raconte que la conversation ne fût plaisante pour elle non plus. Enfin, il ne restait alors plus que le chevalier Evhan Mercier face à Edmond de la maison Riverhood, celui qui avait fait partir les deux premiers. Quelques mots, des bustes courbés, et la séparation.

Quelque chose se tramait là, les gens en étaient sûrs. Tous curieux de savoir quoi.
Lyssie Il y a 2 mois et 1 semaine

LE LION DU PEUPLE !


Du bruit, il en a fait, ce banquet de clôture du Grand Tournoi de Gévaudan ! Entre les discours élogieux du vainqueur, le prestige rendu à la maison gagnante, l’alcool qui coulait et l’ambiance festive, on peut dire que la soirée fut à la hauteur de l’événement. Un succès retentissant, couronné par une nouvelle qui a fait trembler la salle du trône du Loup Blanc : le jeune Artorias, fils de personne, enfant de Sylvefer, aurait été nommé écuyer de l’héritier Belmont sous un tonnerre d’applaudissements. Plusieurs maisons assistèrent à la scène, et la fête se serait prolongée jusqu’à tard dans la nuit, avant que délégations et voyageurs ne reprennent la route de leurs terres.

Au matin, le château Riverhood devait encore réparer les excès de la veille, tandis que l’Œil du Loup brillait encore de mille banderoles laissées pour l’occasion. Ça pour des souvenirs... personne n'oubliera de si tôt ce grand évènement !
Lyssie Il y a 1 mois et 4 semaines

La salle du trône était animée ce soir, selon les domestiques de la demeure Riverhood. Il semble que beaucoup de monde, et pas seulement des personnalités du milieu, se soient réunis afin d'assister au serment de chevalerie de Mordred, autrefois chevalier de la famille Castellan. Bertin, Lioncourt, Valsonge, même la future Riverhood Clématis... Les noms n'en finissaient plus pour féliciter le nouveau Chevalier Blanc sous l'attention solennelle de ses nouveaux confrères.
La première mission n’a pas tardé à courir dans tout le domaine : ser Mordred devra repousser les bandits du village de Givretoit, au nord-est du Gévaudan. Tâche ardue, selon le vicomte consort, mais l’on sait bien qu’un Chevalier blanc ne recule devant aucune adversité.
Lyssie Il y a 1 mois et 4 semaines

Elle est restée assise là jusqu’à l’aube, tous ceux qui sont passés jurent l’avoir vue. Seule, immobile et souriante face aux étoiles particulièrement nombreuses cette nuit-là, pourtant quelque chose dans ses yeux trahissait une certaine tristesse. Elle n’a pas bougé, elle n’a pas parlé. Elle est demeurée là, dans la brume de la nuit, au fil des heures et des regards. Si calme, si lointaine, si... elle-même.
On dit qu’elle préfère la compagnie de la nuit et sa tranquillité plutôt que les bals bondés. Aux premières lueurs de l’aube, elle s’est levée et a regagné seule la caserne de la Garde Blanche.

Seule... ? Pas tout à fait. L’ombre du "Chien des Cerbères" n’était pas bien loin, à veiller sur le sang qu’il a juré de protéger au fil de cette balade nocturne. Lui-même a été surpris à contempler la voûte astrale dans un silence pieux, comme si elle apaisait ses euphories excentriques.

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