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Grand Tournoi de Gévaudan

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Lyssie Il y a 2 mois et 2 semaines

Oyez, citoyens d’Ishgard et voyageurs de passage 

Derrière les rideaux feutrés des derniers bals courait une rumeur : un tournoi où les maisons nobles ishgardaises s’affronteraient en quatre épreuves fidèles à nos traditions. La rumeur devient proclamation : à l’initiative de la famille Riverhood, le Grand Tournoi de Gévaudan se tiendra du 14 au 18 septembre, aux lices de Gévaudan, aux portes de l’Œil du Loup. Cinq jours, quatre défis, une seule gloire pour quatorze maisons qui ont répondu présent. Quel blason dominera les autres ?

18 champions se disputeront la victoire au travers de quatre épreuves :
- Joute chocoboesque (qualificatives puis finales) [14 sept]
- Récital (poème) [15 sept]
- Tir à l'arc [16 sept]
- Duels "premier sang" (qualificatifs puis finales) [17 sept]


Pour que la gloire ne coûte point la vie : chirurgiens et mages en veille et garde assurée. Les querelles et guerres froides entre maisons trouveront en lice un exutoire d’honneur. Tribunes ouvertes à tous ! Curieux, chroniqueurs, ménestrels, artisans et marchands : tenez échoppe, prêtez voix et faites vivre la liesse. Au cinquième jour, banquet d’honneur et remises de prix pour le champion général et la maison victorieuse.

Que chacun vienne voir, applaudir et contester la fortune !
Que les bannières se déploient... et que la meilleure maison gagne.
Lyssie Il y a 2 mois et 1 semaine

On ne parlait plus que de cela à l'Oeil du Loup. À l’Institut, les étudiants de l'Institut faisaient parfois l'école buissonnière pour se masser le long de la grande cour d’armes où les chevaliers Riverhood s'entraînaient sans relâche. À la capitale, les habitants accrochaient banderoles et bannières tandis que sur la place, les ouvriers venaient tout juste de terminer l'installation des gradins. Jamais Gévaudan n'avait paru si vivant.
L’année avait été rude. Entre Erythmion, les évènements à Cendreval et Clairval et autant de missions éprouvantes qu'épiques, Gévaudan pouvait enfin s'autoriser une pause bien méritée. Et quoi de mieux pour se reposer que d'organiser un évènement de grand envergure qui marquerait les esprits pendant longtemps : le Grand Tournoi de Gévaudan !

"Bienvenue dans le vicomté de Gévaudan."
Les premières délégations des maisons participantes n'avaient pas tardé dès l'annonce publique de l'évènement. Comme à son habitude, Lenore s'était assurée d'appeler bien à l'avance les maisons qui contribuaient à la vie ishgardaise. La plupart découvraient pour la première fois la région -comme pas mal de visiteurs finalement- et n'avaient pas attendu pour dresser leurs tentes.
Lioncourt, Hautchemin, Bertin, même la discrète famille des Léodaire erraient dans les rues festives de l'Oeil du Loup sous le regard inflexible de la vicomtesse perchée dans ses quartiers.
"Maman. Y a du monde. Dehors.
- Ma' ! Ma' !"
La jeune Victoria tendait le bras vers la fenêtre contre laquelle son frère se tenait droit devant, le regard inexpressif et pourtant si singulier devant tant d'agitation. Cela arracha un sourire à leur mère. Si le Grand Tournoi n'avait d'intérêt à ses yeux que le bien-être de ses sujets et une volonté de faire honneur à ses ancêtres, il faisait naître en ses enfants une curiosité culturelle qu'elle avait jusqu'ici longtemps ignoré. Un jour, Alexandre irait lui-même concourir pour la gloire des Riverhood et sa soeur Victoria choisirait le chevalier de son coeur en lui prêtant son mouchoir. Sans se rendre compte, son sourire dura plus longtemps en ce premier jour de fête.

Il en arrivait encore jusque tard dans la nuit et probablement le lendemain aussi. Pendant quelques jours, Gévaudan allait connaître une autre fatigue, loin des combats meurtriers et des menaces néantiques. Et ça, ça faisait du bien.

Lyssie Il y a 2 mois et 1 semaine

"CHEVALIERS, ÊTES-VOUS PRÊTS ?! EN LICE !"
Dès que le héraut abaissa le drapeau blanc, la foule en délire se dressa, poings levés, regards enflammés, pour pousser son champion depuis les gradins. On observait le même engouement à chaque passage, pas un seul combat n'était délaissé au profit d’un potin croustillant ou d’un sandwich acheté à un vendeur de saucisses étranger, comme on en voit désormais dans les tournois d’Ishgard. Mais Gévaudan est loin de la capitale et de son amour du changement républicain. Les vicomtes actuels ont beau avoir embrassé la nouvelle République, il faudra encore quelques années pour accepter tous ces bouleversements. La hargne des chevaliers, le suspense à chaque coup de lance percutant les boucliers, c'était cela, l'ivresse grisante des tournois traditionnels que Gévaudan a conservée, cette hardiesse grisante qui faisait vibrer la lice jusque dans ses planches.

Ils étaient une centaine massés autour des arènes terreuses. Très vite, les premiers perdants goûtaient l'amertume d'un mauvais placement puis glissaient sur une civière vers l’équipe médicale de la vicomtesse de Hauterive et de l’agent de la Tour Uriel.
"TOUCHE POUR MESSIRE ERMENGARD DE BERTIN !"
Contrairement au Tournoi de Halone, fort apprécié pour son accessibilité, ici les compétiteurs ne courraient pas après leur gloire personnelle, mais bien celle de la maison qu'ils représentaient. De quoi faire peser un peu plus de poids durant la première épreuve qui marquait en grande pompe le Grand Tournoi. Certaines demoiselles donnaient leur mouchoir de soie à leur favori, tandis que d'autres offraient couronne de fleurs et regards prometteurs. Les hommes eux avaient tendance à hurler à pleins poumons, galvanisant leurs champions avec une hargne à faire frémir les plus téméraires. La lice tenait son souffle à chaque choc de lance.

Rapidement les premiers noms à se faire connaître furent ni plus ni moins... inattendu. Artorias, fils de personne et issu du village de Sylvefer, avait su faire sensation en montant dans le classement, contrairement aux deux champions Riverhood qui connurent la défaite tôt dans la lice, attisant malgré eux le regard froid et inflexible de la Dame sur eux.
De l'autre côté de la piste, Vantelme -que l'on ne connaissait que de nom jusqu'ici- était aussi insolent que talentueux. L’élézen avait plus d’un tour dans son sac, faisant montre d’une vraie maîtrise de son chocobo et de ses capacités martiales, jusqu'à se hisser en demi-finales. Pour autant, les chevaliers les plus acclamés furent, sans conteste, ceux de la maison Bertin. Acclamé, adulé, le capitaine Ermengard savait entretenir la foule en délire rien qu’en faisant un tour de piste. Il récoltait autant de mouchoirs que de fleurs, nul doute qu’il était le chevalier le plus apprécié pour son esprit chevaleresque qui ne faisait que renforcer sa réputation. C’était peut-être pour cette raison que Liselotte l’égalait... ou presque. La pauvre : on se souviendrait longtemps de son arrivée en grande pompe, juchée sur un chocobo rouge, pour le voir, au final, n’en faire qu’à sa tête et la désarçonner. Il avait fallu lui bander les yeux pour éviter qu’il ne s’affole. Étonnamment, c’est grâce à cela qu’elle se hissa en finale.


"Mais qu'est-ce donc que... ceci...?
- Un... cheval ?
- Y a tricherie !"

Probablement l’événement le plus controversé de la soirée. La commandante Gelson, représentante des Cielazur, surprit tout le monde en concourant non pas sur un chocobo, mais sur un cheval. Grand, imposant, beaucoup craignaient qu’il surpasse les chocobos dont la Sainte-Cité est si fière. Après tout, un cheval est plus rapide et plus robuste... mais c’était bien sous-estimer nos amis aux plumes jaunes. Leïla en paya le prix face à Liselotte.
On pouvait presque en dire autant du baron Hautchemin qui étonna tout le monde en se présentant avec un bras cassé. Les messes basses s’inquiétaient déjà : comment la maison Hautchemin pouvait-elle viser le titre avec un tel désavantage ? Heureusement, ce genre d’épreuve met surtout en lumière les maisons plus que le champion lui-même. Le vicomte consort de Hauterive l’avait bien compris : Noah, qui pourrait presque passer pour étranger à ces coutumes, montra une maîtrise que même certains Ishgardais de pure souche n’avaient pas.

"J'espère que vous êtes prêt, Mercier.
- Oui, messire le baron. Je vous ferai honneur, du début jusqu'à la fin."

Evhan gonfla le torse, la tête haute et le regard brillant tandis que son baron l'observait avec fermeté. Les Lunaciel étaient nombreux à soutenir leur champion. Assis sur une rangée entière des gradins, ils étaient venus exprès pour porter le jeune Evhan lors de la première épreuve. Et ils eurent raison d’y croire : il alla jusqu’à la victoire. Personne ne s’y attendait -sauf les Lunaciel eux-mêmes-, mais il terrassa Bertin, Hauterive, Hautelune et Lanverlaix pour s’ouvrir la voie du triomphe. À cet instant précis, tout le monde comprit que ce tournoi réserverait bien des surprises.

L’esprit était aux jeux. Depuis des mois, Gévaudan n’avait pas connu pareil engouement et, à vrai dire, Ishgard non plus. Il y avait comme un accord tacite entre bonnes gens et roturiers, on s’accordait un répit pour repartir de plus belle à la rentrée. Lenore et Derek s’en déclaraient satisfaits, bientôt rejoints par le baron de Valsonge venu soutenir Mordred, le champion désigné par la vicomtesse.
Gévaudan n’était pas la contrée la plus ouverte, ni celle qui avait embrassé la République avec la ferveur de la capitale, pourtant ce tournoi marquerait d’une pierre blanche l’entrée de chevaliers venus d’ailleurs au cœur des plus pures traditions ishgardaises.
Royenhardt d'Astelbrand Il y a 2 mois et 1 semaine

De Charybde en Scylla.

La nuit passée au Gévaudan fut celle de toutes les réjouissances pour les valeureux champions du tournoi des Riverhood. Mais... peut-être pas pour tous.

Alors même que la tension retombait pour l'ensemble des participants, certains avaient pu noter l'amertume débordante qui émanait du champion des Riverhood; le chevalier blanc dont l'armure reluisait jadis bien plus qu'aujourd'hui. Pour autant avait-il pu apporter son soutien à certains de ses favoris, n'en demeurait pas moins la déception qui crispait sa mâchoire tendue, sûrement en appréhension de ce que pourrait résulter de ses performances au tournoi pour ses seigneurs.

Quittant alors la soirée un peu plus tôt que tout le monde, on ignore encore où s'était rendu le chevalier pour expier sa frustration accumulée. Ce qui était sûr en revanche; c'est qu'au beau milieu de la nuit, une patrouille de garde blancs déclara auprès de la capitale de Gévaudan avoir retrouvé leur chevalier dans un piteux état. Celui-ci était meurtri par plusieurs blessures éparses sur l'intégralité de son corps.

Selon les rumeurs et les on-dit; les commérages rapportent une lutte acharnée pour la survie d'un homme assailli par une meute de loups affamés et ce, dans une forêt noircies par les ombres de la nuit.
Entre défaites, déceptions et tabassage nocturne, Halone seule savait mettre son chevalier à l'épreuve.


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