Apocalypse I - Le Pacte de la Vérité
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
Ils n’auraient pas pu faire meilleur départ qu’au travers des sombres présages de la Grande Ordonnatrice sur l’apocalypse prochaine. La réputation de la Messagère n’est plus à prouver, surtout pas après que les événements du monde entier tendent à confirmer ses avertissements. Les maux qui gangrénaient autrefois la Terre se sont réveillés sous l’appel d’un malheur prochain et avec eux, une créature renfermant mystères et passé oublié. L’apparition de deux îles en Orient et à Sharlayan intriguent et inquiètent...
Les plans du Collectionneur ne disent rien qui vaille, et l’on se demande toujours ce que signifie ce fameux pacte reliant de nombreuses maisons ishgardaises. Devaient-elles préserver la terre ou sont-elles à l'origine de leur malheur ? Tous les regards se tournent vers les îles sharlayanaises, espérant y voir un avenir plus radieux, mais fallait-il encore qu'ils le méritent.
Les plans du Collectionneur ne disent rien qui vaille, et l’on se demande toujours ce que signifie ce fameux pacte reliant de nombreuses maisons ishgardaises. Devaient-elles préserver la terre ou sont-elles à l'origine de leur malheur ? Tous les regards se tournent vers les îles sharlayanaises, espérant y voir un avenir plus radieux, mais fallait-il encore qu'ils le méritent.
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
"Il paraît qu'il t'a trompée et que tu lui souhaites tout le malheur du monde."
Au coeur de la forêt centrale, le crépuscule baignait le village du Berceau dans une chaleur vivifiante qui sonnait l'arrivée prochaine d'un printemps tant attendu de tous, sauf de Gareth qui préféra regarder une énième fois par la fenêtre, comme s'il y verrait autre chose qu'une simple forêt. Ses cheveux gras et ses ongles rongés trahissaient la négligence de son hygiène entretenue depuis deux semaines, lorsque sa femme, Aislinn, n'était pas rentrée à la maison. Tous les habitants du Berceau et des villages alentours s'étaient rassemblés pour la retrouver, des battues avaient été organisées et même les autorités locales s'en étaient mêlées. Pourtant, rien n'y faisait, il n'y avait plus aucune trace d'elle et de son existence.
Un soir, à l'heure où les corbeaux croassaient, où une pluie torrentielle déferlait sur les toits et où l'orage grondait, on n'y voyait pas à plus de deux yalms. La forêt des esprits, dévorée par l'obscurité, ne laissait personne sortir de celle-ci, ni d'y entrer. Gareth, assis misérablement aux côtés du tableau à l'effigie de sa femme ainsi que de quelques bouteilles, avait versé sa dernière larme. Il n'y avait plus d'espoir, selon lui, à retrouver Aislinn. Tous les scénarios étaient possibles depuis l'apparition de ces étranges tours partout dans le monde, surtout depuis que les rumeurs qui couraient autour de personnes "mort-vivantes" qui faisaient apparition ci et là. Cela ne présageait rien de bon pour elle.
"Je t'avais dit pourtant de m'appeler aussitôt que tu rencontrais un problème..." soupira tristement le hyurois.
Lorsqu'il redressa son attention sur le portrait de leur fille accroché au dessus de la cheminée, il se rendit compte qu'il avait tellement sangloté qu'il ne parvenait plus à le faire, même pour leur propre fille, décédée des suites d'une maladie quelques années plus tôt. Peut-être avait-elle fini par céder, peut-être était-elle allée voir ailleurs pour refaire sa vie et oublier la peine d'avoir perdu un enfant qui avait, de toute évidence, mis un frein à leur relation. Les idées noires se succédèrent dans l'esprit de Gareth qui, au fond du gouffre, ne voyait plus qu'une seule solution pour mettre un terme à sa souffrance. Celle-ci berçait sa vie depuis trop longtemps aujourd'hui pour avoir la force de continuer quoi que ce soit...
Un soir, à l'heure où les corbeaux croassaient, où une pluie torrentielle déferlait sur les toits et où l'orage grondait, on n'y voyait pas à plus de deux yalms. La forêt des esprits, dévorée par l'obscurité, ne laissait personne sortir de celle-ci, ni d'y entrer. Gareth, assis misérablement aux côtés du tableau à l'effigie de sa femme ainsi que de quelques bouteilles, avait versé sa dernière larme. Il n'y avait plus d'espoir, selon lui, à retrouver Aislinn. Tous les scénarios étaient possibles depuis l'apparition de ces étranges tours partout dans le monde, surtout depuis que les rumeurs qui couraient autour de personnes "mort-vivantes" qui faisaient apparition ci et là. Cela ne présageait rien de bon pour elle.
"Je t'avais dit pourtant de m'appeler aussitôt que tu rencontrais un problème..." soupira tristement le hyurois.
Lorsqu'il redressa son attention sur le portrait de leur fille accroché au dessus de la cheminée, il se rendit compte qu'il avait tellement sangloté qu'il ne parvenait plus à le faire, même pour leur propre fille, décédée des suites d'une maladie quelques années plus tôt. Peut-être avait-elle fini par céder, peut-être était-elle allée voir ailleurs pour refaire sa vie et oublier la peine d'avoir perdu un enfant qui avait, de toute évidence, mis un frein à leur relation. Les idées noires se succédèrent dans l'esprit de Gareth qui, au fond du gouffre, ne voyait plus qu'une seule solution pour mettre un terme à sa souffrance. Celle-ci berçait sa vie depuis trop longtemps aujourd'hui pour avoir la force de continuer quoi que ce soit...
Le silence se brisa lorsque l'on frappa trois fois à la porte. Sous le rugissement de la pluie et le grondement du tonnerre, il était difficile d'entendre quoi que ce soit à l'extérieur. Alors que Gareth allait pour entamer une énième gorgée de son rhum, il quitta le confort du sol pour rejoindre l'entrée. Il titubait de gauche à droite à mesure que l'alcool lui montait à la tête. Une main sur la poignet de porte et il éleva sa voix rauque et grave, marquée par le cigare.
"Qui est-ce ?
- C'est moi. Aislinn."
Son sang ne fit qu'un tour. Il n'espérait plus entendre encore une fois ce nom, encore moins avec cette voix. Tout son corps se voyait transcendé de plusieurs sentiments à la fois : la colère, l'inquiétude mais par dessus tout, le soulagement. Après des semaines de recherches, elle était enfin là, saine et sauve. Vivante.
Sans plus tarder, Gareth ouvrit sa porte d'entrée dans un fracas dramatique qui transpirait sa hâte de la retrouver. C'était sans compter sur le retentissement d'un fusil de chasse qu'il tomba en arrière, le sang coulant sans cesse de son ventre. Perdu, il ne comprit pas tout de suite qu'une balle venait de lui transpercer le corps. Sa vue était floue pendant quelques secondes alors qu'il entendait le son de grands talons claqués le sol boisé, à l'unisson de la pluie qui n'en finissait pas de son orchestre dans la pénombre. Sa femme, qui tenait ce fusil de chasse dont le bouchon du canon fumait encore, était ravissante. Sa robe blanche à poids rouge se mariait à merveille à ses escarpins écarlate. Ses longs cheveux bruns, trempés, ne voilaient pas complètement son visage pâle, trop pâle peut-être. A bien regarder, Gareth pouvait observer plusieurs veines noires pulser sur ses tempes, son front, ses joues et son cou, jusqu'à même ses mains. Son regard, quant à lui, brillait d'un éclat bleuté, où nulle pupille ne s'y trouvait. Ses lèvres noircies lui donnaient des airs de cadavres ambulants, mais Gareth n'eut le temps de réagir, seul un sourire décorait son visage figé dans la mort.
"Rejoins les bras de Nald'Thal."
Au même moment, loin dans des contrées oubliées, là où le soleil ne se levait jamais, où les arbres dépourvues de leurs habits dominaient le ciel et où les ronces criaient leur indépendance, un hurlement strident éveilla plusieurs regards et fit s'envoler de nombreux volatiles.
"Ne cédez pas !"
"Qui est-ce ?
- C'est moi. Aislinn."
Son sang ne fit qu'un tour. Il n'espérait plus entendre encore une fois ce nom, encore moins avec cette voix. Tout son corps se voyait transcendé de plusieurs sentiments à la fois : la colère, l'inquiétude mais par dessus tout, le soulagement. Après des semaines de recherches, elle était enfin là, saine et sauve. Vivante.
Sans plus tarder, Gareth ouvrit sa porte d'entrée dans un fracas dramatique qui transpirait sa hâte de la retrouver. C'était sans compter sur le retentissement d'un fusil de chasse qu'il tomba en arrière, le sang coulant sans cesse de son ventre. Perdu, il ne comprit pas tout de suite qu'une balle venait de lui transpercer le corps. Sa vue était floue pendant quelques secondes alors qu'il entendait le son de grands talons claqués le sol boisé, à l'unisson de la pluie qui n'en finissait pas de son orchestre dans la pénombre. Sa femme, qui tenait ce fusil de chasse dont le bouchon du canon fumait encore, était ravissante. Sa robe blanche à poids rouge se mariait à merveille à ses escarpins écarlate. Ses longs cheveux bruns, trempés, ne voilaient pas complètement son visage pâle, trop pâle peut-être. A bien regarder, Gareth pouvait observer plusieurs veines noires pulser sur ses tempes, son front, ses joues et son cou, jusqu'à même ses mains. Son regard, quant à lui, brillait d'un éclat bleuté, où nulle pupille ne s'y trouvait. Ses lèvres noircies lui donnaient des airs de cadavres ambulants, mais Gareth n'eut le temps de réagir, seul un sourire décorait son visage figé dans la mort.
"Rejoins les bras de Nald'Thal."
Au même moment, loin dans des contrées oubliées, là où le soleil ne se levait jamais, où les arbres dépourvues de leurs habits dominaient le ciel et où les ronces criaient leur indépendance, un hurlement strident éveilla plusieurs regards et fit s'envoler de nombreux volatiles.
"Non...! Je l'avais pourtant... Non !"
"Ne cédez pas !"
"Ecoutez-moi..."
"Non... non... non non non !"
Lenore se réveilla en sursaut au beau milieu de la nuit, le souffle court, le regard paniqué. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que Derek n'était pas dans leur lit, mais assis sur le fauteuil juste à côté d'elle, les mains croisés, le regard sévère. Il redressa une main pour remettre une mèche de cheveux de sa femme derrière son oreille, celle-ci reprit sa respiration.
"Un mauvais rêve ?
- Oui...c'est seulement ça.
- Alors pourquoi votre nez se met à saigner ?"
Elle porta son index pour récupérer un peu de sang sans qu'elle en comprenne la signification. Lorsqu'elle regarda une nouvelle fois son mari, celui-ci serra fortement des poings. Il partit à la cuisine en quête de quelques mouchoirs tandis qu'Alexander commença à pleurer. Mais tout cela n'était qu'un simple cauchemar... pas vrai ?
"Il faut les appeler... Il faut recommencer."
"FILLE DES MIRAGES !"
Lenore se réveilla en sursaut au beau milieu de la nuit, le souffle court, le regard paniqué. Il lui fallut quelques instants pour comprendre que Derek n'était pas dans leur lit, mais assis sur le fauteuil juste à côté d'elle, les mains croisés, le regard sévère. Il redressa une main pour remettre une mèche de cheveux de sa femme derrière son oreille, celle-ci reprit sa respiration.
"Un mauvais rêve ?
- Oui...c'est seulement ça.
- Alors pourquoi votre nez se met à saigner ?"
Elle porta son index pour récupérer un peu de sang sans qu'elle en comprenne la signification. Lorsqu'elle regarda une nouvelle fois son mari, celui-ci serra fortement des poings. Il partit à la cuisine en quête de quelques mouchoirs tandis qu'Alexander commença à pleurer. Mais tout cela n'était qu'un simple cauchemar... pas vrai ?
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
Blaneau, il eut toujours été question d'un lieu de vie sans histoire ni grande activité. La quiétude de ses habitants eut toujours été telle que peu de rumeurs ne circulaient à leur sujet. Ses villageois prospéraient doucement, il n'y avait peu à dire à leur sujet en fin de compte. Du moins, c'eut été le cas jusqu'à récemment.
Le nom de ce hameau commença à se répandre, il se disait que des marchands n'en revenaient pas depuis plusieurs semaines. Le dernier cas, le treizième, fut recensé tout récemment. Les voix s'élevèrent et les inquiétudes avec. Un mandat fut organisé et certains membres de la Rose des Vents s'accordèrent à enquêter. Ce devait être en somme une affaire d'une banalité extrême. Sofia Olsen et Balian Dunval étaient après tout de parfaits combattants et maîtres des combats contre les formes néantiques. S'il eut été question de néant seulement...
La nuit était pesante ce soir-là. Le tonnerre grondait au loin et la pluie rinçait leurs vêtements. La Noscée, bien connue pour son climat capricieux, ne manquait d'apesantir son rideau d'orage sur les rares présents. Le groupuscule mandaté pour cette affaire se rejoignit aux abords du village de Blaneau. Il n'y avait pas âme qui vive en extérieur. Pas un rat ni une mandragore ne se faufilait dans les champs. Pas une mouette ni un faucon ne sillonnait les airs.
Il n'y avait rien.
Seulement eux, ces quatre individus, dont l'arrivée de la secrétaire générale ne surprit qu'un instant. Miku Mikuku remplaçait Mao Weaver pour empêchement dont les motifs importaient finalement peu. Le quatuor se forma et entama quelques échanges, notamment au sujet des informations que les uns et autres rassemblèrent préalablement. Ils allaient devoir comprendre pourquoi toute cette agitation fut causée autour de ce village et pourquoi seuls les marchands extérieurs à Blaneau venaient à manquer.
Dans le regard d'Anaëlle de Lacourteil, jeune diplômée et enquêtrice du Scolasticat, plusieurs pistes étaient à explorer. Mais ce qui l'attendait était au de-là de ses espérances ; comme au de-là de ses craintes. Ainsi le groupuscule avançait. Ils gagnèrent rapidement les abords du village et un premier constat fut donné : de l'éther corrompu. Tout le village en était infesté et quoi qui put y vivre encore, cette corruption l'eut imprégné. Rapidement, deux phénomènes surent attiser la curiosité des esprits les plus vifs. Une voix s'élevait dans la pénombre terriblement inquiétante du village et plus que la pluie, il y avait une impression presque palpable de poids, celui d'un regard troublant.
Au loin, près de l'hôtel de ville, se dessina passé le puits une estrade où pendaient au bout d'une corde treize corps. À leurs pieds, un jeune enfant entonnait une mélopée funeste et triste. Sous les trombes, le groupe observait. Le choc prit certains au corps, au cœur également. Ce spectacle morbide marquait un premier tournant dans la compréhension de l'affaire : le village lui-même était impliqué. Mais cet enfant était-il seul responsable ? D'aussi loin qu'il fut bon de le chasser du regard, il semblait inoffensif.
Après une tentative de communication, et alors qu'un membre du groupe se détacha de la formation, l'enfant chargea brusquement l'une des maisons pour s'y réfugier. Un regard passé par la fenêtre et tout ce précipita soudainement. Des éclats de voix, des masses bien vivantes sortirent de leur torpeur et de la pénombre. Le village entier encerclait peu à peu les aventuriers. On entendit Anaëlle évoquer les rêves de sa Maîtresse. Fi de toute véritable réflexion, la précipitation gagnait les réflexes de ce corps d'enquête.
Méfiants, peu avenants, armés de pelles, de couteaux et de faux, adultes comme enfants. L'ambiance nouvelle régnait dans un climat de crainte et de haine. Les veines noires ressortaient sur ces peaux diaphanes et hâlées et leur regard était ô combien inquiétant. Tous avaient des iris aussi immaculés que la lune. Un chant en chœur fit frémir les bâtisses : « Cassez-vous ! Vous voulez notre village ? Elle avait raison ! Truands ! Meurtriers ! Violeurs ! »
L'animosité se resserra autour du groupe comme la constriction inévitable et asphyxiante d'un serpent s'enroulant progressivement autour d'un cou. Le mal avait entièrement gangréné le village et il fut impossible de les raisonner. Malgré les tentatives de la secrétaire générale, l'étau se refermait. La tension montait et les premiers mouvements agressifs se firent sentir. Il fallait trouver une échappatoire.
Bientôt les assauts pleuvraient comme des kyrielles assassines et une réponse brutale n'était pas favorable. Plus qu'une question d'éthique et de morale, les preuves du mal étaient là. Les prémonitions de la Messagère prirent formes au village de Blaneau et des premières pistes pouvaient y être trouvées. Mais en cette sombre soirée orageuse, la vie du quatuor ne tint qu'à leur coopération et leur sens de survie.
La secrétaire fut grièvement par les couteaux de jeunes enfants aliénés par la corruption. Et, s'ils peurent en réchapper cette nuit, ils repartirent avec la certitude de devoir y revenir encore, mieux préparés, cette fois. Le danger était là et le temps jouerait en leur défaveur. Combien de morts auront-ils sur la conscience à leur prochaine venue ?
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
Depuis l'éveil des tours de l'apocalypse, un mal gagnait de plus en plus de terrain dans les endroits isolés sur le continent éorzéen, à commencer par le Berceau et maintenant, le village de Blaneau. Certains clamaient haut et fort que c'était les Douze qui venaient les punir et qu'ils le méritaient pour voir faire de mauvaises récoltes; d'autres s'inquiétaient d'un mal encore plus malsain, un mal intelligent. Au sein de la Rose, ceux proches de l'Ordonnatrice se demandaient comment et pourquoi elle avait été au courant de ces choses-là plus tôt que les autres. Sa voix, aux vertus de plus en plus mystérieuses, avait activement altérer certains souvenirs, ou visions, de certains de ses hommes, dont même sa pupille et sa dame de compagnie. Derek avait vu un lys. Balian avait entendu une voix. Anaëlle avait vu une forêt aux feuillages absents. Tous, victimes de la voix de cette femme, virent quelque chose de différent, en parallèle des propres visions que subissait Lenore. Mais les informations étaient maigres... L'on ne savait rien, l'on ne voyait rien. Ce mal qui gangrène... Qu'est-ce ? Quel est son but ? Et qui est "elle" ? |
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
Debout sur la terrasse en bois de son jardin, même la douce fraicheur de la nuit ne parvenait à l'atteindre. Anaëlle regagna l'intérieur de la résidence sur ordre de sa maîtresse afin qu'elle veille sur Alexander le temps que la dame finisse d'extérioriser ce qui alourdissait son coeur. Elle était rentrée plus tôt que d'habitude de son concert, ce soir-là. Non pas que cela lui ait coûté des opportunités, bien au contraire. L'éveil des tours de l'Apocalypse, en revanche, obnubilait son esprit, à juste titre depuis que la capitaine Kurusu avait confirmé ses doutes.
Elle avait demandé à être seule dans le jardin, dans un besoin profond de chanter. Comme convenu, elle entendit sa dame de compagnie ouvrir la fenêtre à l'étage pour qu'elle puisse assister aux premières loges du "récital privé" de sa maîtresse. Elle s'attendait à être entendue, écoutée. Si son récital au Relais avait été écourté, ce besoin vital de chanter lui prenait la gorge depuis qu'elle avait quitté la scène, comme lorsqu'elle criait. C'était par instinct.
Une voix mélodieuse traversa alors le quartier et transporta ses habitants dans une sérénité imperceptible. Si certains dormaient, leur sommeil n'était que plus profond; si d'autres auraient pu s'indigner d'entendre un chant à une heure pareille, ils n'en dirent rien, leur esprit calmé. La Dame s'appliquait comme elle l'avait fait sur scène. Sa voix, naturellement hypnotique, berçait les âmes. Mais cela ne s'arrêta pas là.
Il était des choses incompréhensibles sur Hydaelyn. Des choses que l'on ne pouvait pas expliquer, des choses qui n'avaient pas de logique. Ou pas encore, peut-être. Cette voix en faisait partie car, là où elle apaisait les esprits, elle fit l'exacte inverse pour quelques personnes dans ce monde.
A commencer par Anaëlle, cette jeune femme dans la fleur de l'âge qui, en écoutant le chant de sa maîtresse, s'assurait que le petit louveteau ne manque de rien. Soudainement, elle sentait sa vue et son ouïe se transcender dans le temps et l'espace, comme cette fois-ci à la plage. Elle ne voyait plus Alexander, ni la chambre, mais elle sentait de l'eau à ses pieds. Debout au bord de mer, sur une plage pas très grande, il n'y avait que ça autour d'elle - une espèce d'île, difficile à identifier alors qu'elle berçait dans un flou violacé. La forêt, derrière elle, était la même que dans ses "souvenirs". Dense mais sèche, morte. Rien ne lui inspirait la vie, tout n'était que mort. Un paysage macabre accompagné d'un soudain son désagréable et dissonant d'une impulsion se répétant. Le signal était fort, affreux. Alors qu'elle s'approcha de la source, au coeur de la forêt, le son changera petit à petit en un son de porte que l'on enfonce. Oui, cela recommençait. Elle voyait ce que sa dame avait vu. Pour autant, lorsqu'elle atteignit cette fameuse grande porte, son regard fut happé par la présence d'un sanctuaire en ruines. Ses couleurs étaient pauvres et les cailloux ivoires parsemaient ses alentours. Rien ne lui dictait d'y aller et en quelques clins d'oeil, elle se trouvait au coeur, à l'intérieur, face à une table; De sa main, elle retira la poussière pour y voir l'emblème des de Lacourteil.
Balian n'y échappait pas une nouvelle fois. Déjà victime de visions lors du concert, les mêmes images tourneront en boucle dans sa tête durant toute la nuit. Sur une barque en mer, celle-ci s'agita de plus en plus à mesure que les ondes de choc d'une tour, proche d'une île, s'enchaînaient. Une tour de l'apocalypse, éveillée et active. La seule chose qui s'identifiait était la structure de sa barque dans laquelle il était - la facture était pauvre, mais elle dénotait un côté oriental.
A son tour, Derek fut également frappé par les vertus de la voix de sa femme. Nageant en plein rêve, l'écho du chant le réveilla au beau milieu d'un cargage glaçant, au coeur d'une forêt malmenée, vieille et morte. Les corps étaient tous habillés de tissus exotiques. Hingashien..? Domien ? A mesure que son regard se précisait, il voyait finalement quelques hommes ramper vers une plage au loin, bien que la tracée de sang qui les suivait ne présageait rien de bon. Ils essaient de regagner ce bateau au loin, avec l'emblème du régime de Doma. Toutefois, avant même qu'il ne se pose des questions, il fut transporté en un clin d'oeil au coeur d'un sanctuaire en ruines. Le rêve était éprouvant, le rêve était lourd. Le plus surprenant, cela dit, était la présence de cet emblème de lys incrusté en haut d'une colonne encore intacte du sanctuaire.
Le chant de Lenore était un fil rouge, perçu comme un écho au loin dans leur vision, leur rêve. Il détenait bien des secrets que même la dame ne pouvait comprendre. Mais parmi toutes ces visions, un déclencheur commun revint les faire reprendre connaissance, ou pire, les réveiller en sursaut.
Elle avait demandé à être seule dans le jardin, dans un besoin profond de chanter. Comme convenu, elle entendit sa dame de compagnie ouvrir la fenêtre à l'étage pour qu'elle puisse assister aux premières loges du "récital privé" de sa maîtresse. Elle s'attendait à être entendue, écoutée. Si son récital au Relais avait été écourté, ce besoin vital de chanter lui prenait la gorge depuis qu'elle avait quitté la scène, comme lorsqu'elle criait. C'était par instinct.
Une voix mélodieuse traversa alors le quartier et transporta ses habitants dans une sérénité imperceptible. Si certains dormaient, leur sommeil n'était que plus profond; si d'autres auraient pu s'indigner d'entendre un chant à une heure pareille, ils n'en dirent rien, leur esprit calmé. La Dame s'appliquait comme elle l'avait fait sur scène. Sa voix, naturellement hypnotique, berçait les âmes. Mais cela ne s'arrêta pas là.
Il était des choses incompréhensibles sur Hydaelyn. Des choses que l'on ne pouvait pas expliquer, des choses qui n'avaient pas de logique. Ou pas encore, peut-être. Cette voix en faisait partie car, là où elle apaisait les esprits, elle fit l'exacte inverse pour quelques personnes dans ce monde.
A commencer par Anaëlle, cette jeune femme dans la fleur de l'âge qui, en écoutant le chant de sa maîtresse, s'assurait que le petit louveteau ne manque de rien. Soudainement, elle sentait sa vue et son ouïe se transcender dans le temps et l'espace, comme cette fois-ci à la plage. Elle ne voyait plus Alexander, ni la chambre, mais elle sentait de l'eau à ses pieds. Debout au bord de mer, sur une plage pas très grande, il n'y avait que ça autour d'elle - une espèce d'île, difficile à identifier alors qu'elle berçait dans un flou violacé. La forêt, derrière elle, était la même que dans ses "souvenirs". Dense mais sèche, morte. Rien ne lui inspirait la vie, tout n'était que mort. Un paysage macabre accompagné d'un soudain son désagréable et dissonant d'une impulsion se répétant. Le signal était fort, affreux. Alors qu'elle s'approcha de la source, au coeur de la forêt, le son changera petit à petit en un son de porte que l'on enfonce. Oui, cela recommençait. Elle voyait ce que sa dame avait vu. Pour autant, lorsqu'elle atteignit cette fameuse grande porte, son regard fut happé par la présence d'un sanctuaire en ruines. Ses couleurs étaient pauvres et les cailloux ivoires parsemaient ses alentours. Rien ne lui dictait d'y aller et en quelques clins d'oeil, elle se trouvait au coeur, à l'intérieur, face à une table; De sa main, elle retira la poussière pour y voir l'emblème des de Lacourteil.
Balian n'y échappait pas une nouvelle fois. Déjà victime de visions lors du concert, les mêmes images tourneront en boucle dans sa tête durant toute la nuit. Sur une barque en mer, celle-ci s'agita de plus en plus à mesure que les ondes de choc d'une tour, proche d'une île, s'enchaînaient. Une tour de l'apocalypse, éveillée et active. La seule chose qui s'identifiait était la structure de sa barque dans laquelle il était - la facture était pauvre, mais elle dénotait un côté oriental.
A son tour, Derek fut également frappé par les vertus de la voix de sa femme. Nageant en plein rêve, l'écho du chant le réveilla au beau milieu d'un cargage glaçant, au coeur d'une forêt malmenée, vieille et morte. Les corps étaient tous habillés de tissus exotiques. Hingashien..? Domien ? A mesure que son regard se précisait, il voyait finalement quelques hommes ramper vers une plage au loin, bien que la tracée de sang qui les suivait ne présageait rien de bon. Ils essaient de regagner ce bateau au loin, avec l'emblème du régime de Doma. Toutefois, avant même qu'il ne se pose des questions, il fut transporté en un clin d'oeil au coeur d'un sanctuaire en ruines. Le rêve était éprouvant, le rêve était lourd. Le plus surprenant, cela dit, était la présence de cet emblème de lys incrusté en haut d'une colonne encore intacte du sanctuaire.
Le chant de Lenore était un fil rouge, perçu comme un écho au loin dans leur vision, leur rêve. Il détenait bien des secrets que même la dame ne pouvait comprendre. Mais parmi toutes ces visions, un déclencheur commun revint les faire reprendre connaissance, ou pire, les réveiller en sursaut.
Le cri effroyable et monstrueux d'une femme.
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
Derek travaillait, assez tard cette fois-ci, mais dans sa demeure. Cela n'était pas chose rare cependant ces derniers soleils, étant donné le lancement de la Rose des Vents, l'héritage de la création de son épouse. A juste titre, il souhaitait le meilleur pour son projet, leur projet. Comme toujours, il souhaitait la réussite. Il ferma les yeux, et soupira en se redressant dans son siège, étirant son col. Ainsi, il prit quelques secondes pour reposer sa vue et son esprit.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il entendit les bruits de la nature, celui du vent traversant les branches. Il ne put même pas se redresser dans sa surprise, car il était déjà debout. Il se retourna, son regard surpris, presque paniqué et pourtant dans une panique contrôlé, pour ne contempler autour qu'une forêt vieille, presque décédée. Nul feuille, mais que des arbres sombres, morts. Puis sur une vision plus horrifique, il remarqua dans sa recherche les cadavres rampants au loin vers une plage, dans des tenues si différentes de sa terre natale. Il recula d'un pas, un second, puis s'arrêta. Tout allait bien ... c'était une vision sûrement. Pourquoi diable aurait-il une vision cependant ? Il s'accrocha pourtant à cette simple idée. Son esprit avait toujours été son arme la plus puissante. Il ravança de quelques pas pour retrouver sa place initiale, et fit un nouveau pas en avant.
A ce simple pas, le décors changea de nouveau. Cette fois-ci, il était dans un nouveau lieu. Quoi qu'à son égard, le lieu n'était pas nouveau. Les ruines qui l'entouraient, il les avait déjà vu, une fois, dans les bras de son épouse. Il en eu la certitude en remarquant le symbole de Lys incrusté dans la pierre. Tout cela commençait à lui amener des maux de têtes, mais il ressentait le besoin de comprendre. Alors il avança, d'un pas, puis un autre, pour s'approche du symbole de Lys. Et lorsqu'il arriva enfin à porté pour l'observer clairement ...
Derek rouvrit brusquement les yeux en entendant un cri assourdissant. L'homme s'étant assoupi dans sa chaise manqua de peu de tomber en arrière sous l'impulsion de son réveil brutale. Pourtant, il parvint à se rattraper, et se redressa brusquement, courant alors, dégageant la porte de son bureau personnel pour travailler, criant un seul nom.
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]Lenore ?![/font][/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
[justify]Ils ne s'attendaient à rien, si ce n'était quelques informations sans importance pour la vie des éorzéens dans leur globalité au sujet des Tours de l'Apocalypse. Tôt dans la soirée, ils s'étaient rejoint devant l'Oasis Oubliée afin de mettre le cap vers la tour la plus proche, celle de Paglth'an. Les pulsions régulières de la tour ne les rassuraient en rien, tout pouvait survenir à n'importe quel moment...et il fallait que cela arrive.
Lenore tomba à genoux sur le sable lorsque son esprit fut assailli de visions inopinées. Des villages, de nombreux villages du côté du Coerthas contrôlés par leurs propres villageois aux yeux bleus immaculés, à la peau cadavérique et aux veines noires, très caractéristiques de ceux qu'ils appelaient désormais les "illuminés". Un rire de femme, une voix distincte et différente du cri monstrueux qu'elle avait entendu à la "grande porte". Elle avait vu cette fameuse table où plusieurs insignes s'y trouvaient...dont celui de sa famille. Puis, le noir complet, jusqu'à entendre le cri de désespoir de milliers de personnes qui lui étaient devenus insupportables à supporter. Alors, elle avait crié et de son cri, une impulsion balaya les personnes autour d'elle.
Ce choc avait pourtant atteint Anaëlle et Balian. Comment ? Bonne question. Pourtant, eux-même étaient assaillis par des visions toutes aussi cruciales et éprouvantes...
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
@Balian
Un long silence c'était abattue du côté de Balian depuis les derniers événements à la tour, peu auront remarqué sa violente réaction lors du crie de Lenore. Désormais le Chevalier Noir brille de son absence à la Rose des Vents, habituellement très présent dans le quartier général de la Compagnie et ayant habitué le personnel et les résidents de son caractère calme, silencieux, mais avant tout serviable et à l'écoute, actuellement même son ombre ne semble ne plus être présente dans les lieux.
Malgré se départ soudain il serait tout de même de notoriété publique que le dernier Dunval loge de temps à autre chez Sofia Olsen, recevant la visite d'une de ses rares amies, Ruby Shanks. Il aurait aussi reprit sa bonne vieille habitude de dormir à la belle étoile le reste du temps. Le plus remarquable est le fait qu'il choisit et accomplit des mandats de manière indépendante, interagissant directement avec des particuliers et ne prenant plus les missions à la compagnie.
Certains parleront de vacances, d'une pause qu'il s'est lui même accordé, d'autres d'un comportement méfiant envers la Rose des Vents et de sa direction, dans tout les cas l'absence de message et d'informations indique que très peu de personnes, à part ces rares visiteurs, connaissent les raisons et les projets du Chevalier Noir.
Malgré se départ soudain il serait tout de même de notoriété publique que le dernier Dunval loge de temps à autre chez Sofia Olsen, recevant la visite d'une de ses rares amies, Ruby Shanks. Il aurait aussi reprit sa bonne vieille habitude de dormir à la belle étoile le reste du temps. Le plus remarquable est le fait qu'il choisit et accomplit des mandats de manière indépendante, interagissant directement avec des particuliers et ne prenant plus les missions à la compagnie.
Certains parleront de vacances, d'une pause qu'il s'est lui même accordé, d'autres d'un comportement méfiant envers la Rose des Vents et de sa direction, dans tout les cas l'absence de message et d'informations indique que très peu de personnes, à part ces rares visiteurs, connaissent les raisons et les projets du Chevalier Noir.
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
@Anaelle[size=6]Synthèse des événements[/size]
[justify]Plusieurs éléments semblent peu à peu se recouper. Nous pouvons séparer pour l'instant trois axes de recherche :
- Les visions
- Les villages des illuminés [li]Le Pacte de la Vérité
[justify]Nous ne pouvons pas assurer que les trois soient parfaitement en lien. Voici néanmoins ce que nous avons pu découvrir et noter :
- [li]Les visions
[justify]Les visions partagent un tronc commun mais se distinguent par des rêves plus personnels. Nous vous invitons à rédiger à la discrétion du bureau de l'ordonnatrice tout rêve en lien avec l'affaire.
- Tronc commun : Une île perdue au milieu de la mer, une forêt abandonnée, meurtrie et sans feuillage. Des pulsions régulières résonnent depuis une tour de l'apocalypse. Un bruit de fracas contre une parte retentit en rythme. Cette porte se situe au cœur de la forêt, au sein de ruines. La porte est condamnée par des sceaux et des chaînes. Une voix de femme retentit, comme un cri monstrueux. À la fin, tous se font réveiller par l'ouverture de la porte.
- Images personnelles à compléter :
- Des bâteaux domiens sur une plage, des orientaux massacrés sur la rive.
- Des emblêmes reconnus dans les ruines, pour l'heure : Loup (Riverhood), Tilleul (Lacourteil), Bouclier Fortifié (Belmont)
- Vision d'un massacre du passé, à Ishgard, où hommes et femmes s'entredéchiraient, parmi lesquelles les mesnies Lacourteil, Riverhood
[/li][li]Les illuminés
Physique :
- Peau cadavérique
- Yeux bleus immaculés et sans pupille
- Veines noires tuméfiées sur une partie de leur corps
- Ne semblent pas craindre le froid
- Ne semblent pas avoir besoin de se nourrir
Psychologie :
- Obnubilés par « Elle », une femme qui leur a montré la « Vérité »
- Effrayés par tout ce qui entre dans leur territoire, au point d'attaquer, brûler et pendre.
- Capable de chanter et de répondre aux questions posées.
- Méfiants envers ceux qui ne sont pas comme eux.
Ether :
- Ne semblent pas habités de "vie"
- Ether corrompu
[/li][li]Le Pacte de la Vérité
- Signé en 968
- Fondé par six mesnies. Confirmées : Belmont, Lacourteil, Riverhood
- Aucune information connue sur les objectifs et desseins à ce jour
- Les doyens ont été portés disparus en 985 : Jules de Belmont, François de Lacourteil et Aleister de Riverhood[/li]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 semaine
[justify]Et si tout cela n'arrivait pas par hasard ?
Il fallait être un fou pour le croire. Tout cela avait commencé lors d'un concert de leur ordonnatrice à l'anciennement nommé Relais. Ses chants, toujours aussi appréciés, avaient néanmoins déclenché de violentes visions à quelques uns de ses proches. Certains y voyaient une île, d'autres entendaient des cris et l'enfoncement d'une porte. Quoi que l'on pouvait en penser, le facteur commun restait toujours le même : la présence et la puissance des ondes d'une Tour de l'Apocalypse.
Dans un même temps, c'étaient des villages du monde entier qui se faisaient assaillir par une certaine "Elle". Des villages sans histoire en proie au doute et à la paranoïa sous le regard accablé et impuissant, même choqué, des concernés.
Ils n'avaient rien demander, pas plus que Lenore d'ailleurs. Néanmoins, ces visions qu'ils subissaient, au même titre que celles de la grande cantatrice, n'étaient sûrement pas là par erreur. Ainsi commencèrent les recherches des descendants du Pacte de la Vérité, un pacte recelant bien des secrets.
Où qu'elle puisse les mener, leur épopée à l'aube de l'apocalypse ne faisait que commencer...
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