[Été 2024] Le Cœur de Tlazolt
Nicotoa
Il y a 3 mois et 1 semaine
"Voilà, ça devrait l'aider un peu..."
Déposant une paire de béquilles en bois devant la porte de la maison du village, Aline avait encore la tête pleine de questions suite à son entrevue de la veille avec Wuk Ara... Résultat : elle n'a pas dormi de la nuit et à décidée de s'occuper en taillant ces béquilles. En relevant la tête, elle voyait cette porte derrière laquelle se cachait tant de réponses à ces questions qui lui taraudent le crâne depuis des jours déjà, elle se voyait déjà les reposer encore et encore, les ayant préparés mille fois cette nuit...
Mais elle n'en fit rien.
Serrant son poing, elle se doutait déjà des réponses qu'elle aurait. Bien sur le doute subsistait encore, mais à quoi bon ? Mais même savoir cela ne répondait pas à tout... Pourquoi à t-elle quittée le village si jeune ? Était-ce pour l'éloigner de ces fameux "marriages" blasphématoires ?
Elle secoua la tête, les réponses à cela viendront avec le temps sans doute, elle devait juste prendre son mal en patience...
Prenant une profonde inspiration, elle toqua fermement à la porte, avant de rebrousser chemin. Le mot qu'elle a déposé sur les béquilles fera le reste, "Bon rétablissement" qu'il disait. S'éloignant du perron, le chaos régnant dans ses pensées fut chassé par le son familier de sa linkperle...
"...Nous avons un problème, le navire a disparu avec l'artefact et Colombaut."
Elle secoua la tête, les réponses à cela viendront avec le temps sans doute, elle devait juste prendre son mal en patience...
Prenant une profonde inspiration, elle toqua fermement à la porte, avant de rebrousser chemin. Le mot qu'elle a déposé sur les béquilles fera le reste, "Bon rétablissement" qu'il disait. S'éloignant du perron, le chaos régnant dans ses pensées fut chassé par le son familier de sa linkperle...
"...Nous avons un problème, le navire a disparu avec l'artefact et Colombaut."
Arty
Il y a 3 mois et 1 semaine
Notes et observations : Recherches menées à Ek Xaman’yi
Je ne détaillerai pas ici les actions menées par le groupe pour fortifier le village. Nous nous y sommes attelés, ce qui aurait pu être fait dans un délai aussi court avec les moyens à disposition à été fait.
L'Artefact :
Analyse du centre du village, plusieurs centres d'intérêts :
La stèle :
Pas difficile à manquer, elle se situe relativement au centre du village.ur elle est gravée une multitude d'écrit en langue xbr'aal, mais également un dessin d'un xbr'aal tenant en l'air l'artefact en question.
Selon les xbr'aal, il y est inscrit "Xul Duxun, xbr'aal courageux et digne d'avoir trouvé le coeur de Tlazolt, déesse de l'amour, à la 6e lune claire."
Pour les représentations : on voit le xbr'aal encerclé par d'autres xbr'aal moins bien dessinés, avec quelques maisons. On m'a fait remarqué que le village a été construit tout autour de l'endroit où l'artefact a été retrouvé.
L'autel :
Les différents symboles présents sur l'artefact sont aussi présents sur l'autel. Impossible de savoir ce que ces symboles veulent dire.
Les xbr'aal l'ignorent aussi, ne connaissant pas cette langue mais pour eux c'est un message d'amour de leur gardienne Tlazolt.
Une étude des symboles n'a rien révélé. Ils ne sont pas représentatifs, donc on ne peut pas en deviner le sens. Cela aurait pu me faire penser à des chiffres mais ce n'est qu'une interprétation basée sur rien.
Un examen minutieux ne révèlera aucun compartiment ou quoique ce soit de caché.
Parcontre une analyse éthérique de l'autel a révélé la présence d'un résidu d'éther s'échappant du sommet et allant directement vers le nord-est de Tural.
Ma première pensée, conforté par le témoignage de Bol Qat le prêtre du village, était qu'il existe un lien entre l'artefact et la stèle et que donc ce résidu éthéré indique la direction de l'artefact, comme une espèces de boussole.
Deux analyses à quelques heures d'intervalle me permettant de dire qu'il se déplace bien et semble de diriger vers le nord.
En appliquant l'ange et notre position sur une carte, on peut en déterminer que, à cette heure du moins, ce n'est pas assez au nord pour être en direction de Sharlayan ou encore du nord de Tural.
Impossible de déterminer une distance ou une destination plus précise parcontre. A surveiller.
On peut voir avec Syntra si elle peut tenter d'évaluer une destination.
Culture et croyances locales :
Les habitants sont très ouverts sur leur culture. Durant mes échanges avec les autochtones, j'ai été amené à leur indiqué que je n'étais pas un hrothgar mais un hyur transformé en hrothgar.
Cela a, semble-t-il, fait écho à leurs croyances et susciter l'admiration, ils insinue que je suis une "âme parfaite" ou un "élu".
J'ai essayé d'éloigner le spectre d'une potentielle idée qui aurait pu germer dans leurs têtes et leur suggérer que je ferais un bon sacrifice en leur indiquant que je n'étais pas issu de la fusion de deux personnes et que donc, je n'étais pas plus parfait qu'un autre hrothgar.
J'ai évité de mentionner tout ce qui a attrait au Saint Subligar, ils ont l'air d'être très tatillon coté croyances.
Pour ce qui est de leur "fusion parfaites", c'est un être avec une moitié de femme et une moitié d'homme. La délimitation semble être verticale.
Ces êtres semblent être sacrifié pour recharger l'artefact quoiqu'il arrive. Cette tradition remonte à l'origine lorsqu'ils ont compris que l'artefact devait être rechargé.
Je leur ai demandé pourquoi ils ne faisaient pas cela via des cristaux ou des dons d'éther, ils ne semblaient pas connaitre la méthode. J'ai donc effectué une démonstration, suivi d'une explication.
J'ai tenté d'insinuer qu'ils s'étaient peut-être trompé sur la volonté de leur déesse.
Forcement, comme attendu, cette perspective n'a pas forcement été bien accueillie. Toute fois, en insistant un peu, et en usant de métaphore sur l'amour et et la vie de couple, j'ai essayer de leur faire comprendre qu'il était déjà difficile de bien se comprendre en parlant la même langue et que pour le coup, comprendre la volonté symbolique d'une déesse pour ses croyants était encore bien plus dure et que finalement, la perte de leur artefact était, peut-être, la volonté et une épreuve de leur déesse pour leur montrer la vraie voie.
Itaru.
Sunny
Il y a 3 mois et 1 semaine
La moiteur de la jungle collait à la peau d’Azad, chaque respiration plus lourde que la précédente. Le groupe était à cran, dispersé après la trahison de Sea Snake, ce fichu pirate. D’un coup de maître, il avait filé avec le VIP et l’artefact, ne laissant derrière lui qu’un chaos fumant et une certaine incompréhension. Azad savait qu’il n’y avait plus qu’une seule personne capable de tirer ce genre de situation des ténèbres s'il devait poser pied en Eorzéa : Namira Jhazeem. Il activa la perle de communication, espérant que sa "tantine" soit d’humeur clémente.
— "Azad, mon petit… tu ne m’appelles jamais sans raison. Et quand tu le fais, c’est que tu es dans une situation bien fâcheuse, n’est-ce pas ?"
La voix de Namira flottait avec une douceur tranchante, teintée d’une ironie qui n’échappait à personne. Azad prit une inspiration, choisissant ses mots avec précaution.
— "Tantine, t’as toujours le chic pour comprendre les mauvaises nouvelles avant qu’elles arrivent. Le VIP et l’artefact sont entre les mains de Sea Snake, et il se dirige probablement vers Eorzéa. J’ai besoin de ton aide pour le retrouver s’il passe par là."
Un silence s’installa. Azad imagina sans mal Namira, sourire aux lèvres, pesant les options et calculant son prix.
— "Alors, tu veux que je remue ciel et terre pour nettoyer l'incompétence des Riverhoods ? Mobiliser mes agents, mes contacts ? Cela a un coût, tu le sais bien. Bien que j'avouerais que cela me plaît grandement ♪"
Azad réprima un grognement. Bien sûr qu’il le savait.
— "Combien tu veux ?"
Namira éclata de rire, comme si elle savourait déjà l’emprise qu’elle avait sur lui.
— "Rien que la somme habituelle pour déployer mon réseau… mais tu me connais, Azad, je préfère un échange plus… personnalisé. Disons, une tarte aux quetsches ?"
Azad tressaillit à l’entente du nom de code. Une "tarte aux quetsches " n’était pas un simple caprice. Dans leur langage, cela signifiait bien plus.
— "Une tarte aux quetsches ? Très bien. Je vois où tu veux en venir. Je m’en occupe à mon retour. Mais assure-toi que Sea Snake ne disparaisse pas dans les ombres avant qu’on puisse l’intercepter."
Namira prit un ton faussement doux, presque maternel.
— "Ah, tu as compris. J’apprécie ta rapidité d’esprit. J’aurai tes informations… et ta 'tarte'. Mais une chose, Azad : ne sous-estime jamais l’importance de livrer à la perfection. Sinon, je pourrais commencer à me demander à quel point il est risqué de placer ma confiance en des amateurs. Tu sais que je n'aime pas les amateurs ? Bisous "mon neveu" ♪"
La perle s’éteignit sur ces mots, laissant Azad seul avec le bruissement des arbres. La mission venait de devenir encore plus complexe, mais au moins, ils avaient une piste. Et si cela impliquait de rendre un service à Namira, eh bien, mieux valait le faire avec soin. Parce que quand elle parlait de "tarte", c’était un jeu où l’erreur se payait au prix fort… parfois en vies.
— "Azad, mon petit… tu ne m’appelles jamais sans raison. Et quand tu le fais, c’est que tu es dans une situation bien fâcheuse, n’est-ce pas ?"
La voix de Namira flottait avec une douceur tranchante, teintée d’une ironie qui n’échappait à personne. Azad prit une inspiration, choisissant ses mots avec précaution.
— "Tantine, t’as toujours le chic pour comprendre les mauvaises nouvelles avant qu’elles arrivent. Le VIP et l’artefact sont entre les mains de Sea Snake, et il se dirige probablement vers Eorzéa. J’ai besoin de ton aide pour le retrouver s’il passe par là."
Un silence s’installa. Azad imagina sans mal Namira, sourire aux lèvres, pesant les options et calculant son prix.
— "Alors, tu veux que je remue ciel et terre pour nettoyer l'incompétence des Riverhoods ? Mobiliser mes agents, mes contacts ? Cela a un coût, tu le sais bien. Bien que j'avouerais que cela me plaît grandement ♪"
Azad réprima un grognement. Bien sûr qu’il le savait.
— "Combien tu veux ?"
Namira éclata de rire, comme si elle savourait déjà l’emprise qu’elle avait sur lui.
— "Rien que la somme habituelle pour déployer mon réseau… mais tu me connais, Azad, je préfère un échange plus… personnalisé. Disons, une tarte aux quetsches ?"
Azad tressaillit à l’entente du nom de code. Une "tarte aux quetsches " n’était pas un simple caprice. Dans leur langage, cela signifiait bien plus.
— "Une tarte aux quetsches ? Très bien. Je vois où tu veux en venir. Je m’en occupe à mon retour. Mais assure-toi que Sea Snake ne disparaisse pas dans les ombres avant qu’on puisse l’intercepter."
Namira prit un ton faussement doux, presque maternel.
— "Ah, tu as compris. J’apprécie ta rapidité d’esprit. J’aurai tes informations… et ta 'tarte'. Mais une chose, Azad : ne sous-estime jamais l’importance de livrer à la perfection. Sinon, je pourrais commencer à me demander à quel point il est risqué de placer ma confiance en des amateurs. Tu sais que je n'aime pas les amateurs ? Bisous "mon neveu" ♪"
La perle s’éteignit sur ces mots, laissant Azad seul avec le bruissement des arbres. La mission venait de devenir encore plus complexe, mais au moins, ils avaient une piste. Et si cela impliquait de rendre un service à Namira, eh bien, mieux valait le faire avec soin. Parce que quand elle parlait de "tarte", c’était un jeu où l’erreur se payait au prix fort… parfois en vies.
Lyssie
Il y a 3 mois et 1 semaine
Malgré le récent coup de théâtre orchestré par le capitaine Sea Snake, ils avaient décidé de poursuivre les négociations entre les xbr'aals d'Ek Xaman'yi et les mamool ja de Zahool. Cette décision était motivée en grande partie par leur désir de préserver une image respectable auprès des Turaliens. Ils savaient que, peu importe le pays, il suffit d'une seule mauvaise action pour ternir une réputation. Avant de partir pour Tuliyollal et de trouver une éthérite pour rentrer en Eorzéa, ils voulaient s'assurer que l'entrevue diplomatique se déroule sans accroc.
Cette nuit-là, sous une pluie battante, la tension était palpable au centre de la plaine cendrée des "deux tours", ainsi nommée en référence aux querelles passées. Ty'at Inen, accompagnée de sa seconde Wuk Ara, faisait face au grand Zaheel Ja et à son fils Zidaan Ja. Les deux chefs, entourés par les membres du bataillon d'exploration et leurs alliés, se tenaient dans un silence lourd d'appréhension. Bien que tous soient présents, ce n'était pas à eux de façonner leur avenir, mais aux deux chefs au fort ego. Les échanges verbaux dégénéraient rapidement en insultes, et il fallut l'intervention de Ruuj pour réorienter les discussions. Elle fit remarquer que les deux tribus avaient tout à gagner à établir un échange commercial : les mamool ja pouvaient fournir des potions à base d'amakuya, capables d'accélérer la croissance des cultures, en échange de la nourriture des xbr'aals. Mais Zaheel Ja, perfide et insolent, exigea également le retrait de l'artefact, le cœur de Tlazolt, tout en insinuant la faiblesse des xbr'aals, simples agriculteurs et pêcheurs.
Alors que les deux chefs continuaient à se menacer mutuellement, ce fut l'intervention de Zidaan Ja qui changea la donne. Placé entre son père et Ty'at Inen, il rappela l'importance de l'avenir qu'ils allaient imposer à leurs descendants. Soutenu par les membres du bataillon d'exploration, ses paroles firent leur effet sur le rustre Zaheel Ja. Grâce à l'insistance de son fils, le conflit trouva enfin une issue ce soir-là, mettant fin à des tensions qui semblaient insurmontables.
Cette nuit-là, sous une pluie battante, la tension était palpable au centre de la plaine cendrée des "deux tours", ainsi nommée en référence aux querelles passées. Ty'at Inen, accompagnée de sa seconde Wuk Ara, faisait face au grand Zaheel Ja et à son fils Zidaan Ja. Les deux chefs, entourés par les membres du bataillon d'exploration et leurs alliés, se tenaient dans un silence lourd d'appréhension. Bien que tous soient présents, ce n'était pas à eux de façonner leur avenir, mais aux deux chefs au fort ego. Les échanges verbaux dégénéraient rapidement en insultes, et il fallut l'intervention de Ruuj pour réorienter les discussions. Elle fit remarquer que les deux tribus avaient tout à gagner à établir un échange commercial : les mamool ja pouvaient fournir des potions à base d'amakuya, capables d'accélérer la croissance des cultures, en échange de la nourriture des xbr'aals. Mais Zaheel Ja, perfide et insolent, exigea également le retrait de l'artefact, le cœur de Tlazolt, tout en insinuant la faiblesse des xbr'aals, simples agriculteurs et pêcheurs.
Alors que les deux chefs continuaient à se menacer mutuellement, ce fut l'intervention de Zidaan Ja qui changea la donne. Placé entre son père et Ty'at Inen, il rappela l'importance de l'avenir qu'ils allaient imposer à leurs descendants. Soutenu par les membres du bataillon d'exploration, ses paroles firent leur effet sur le rustre Zaheel Ja. Grâce à l'insistance de son fils, le conflit trouva enfin une issue ce soir-là, mettant fin à des tensions qui semblaient insurmontables.
On aurait pu dire que "tout est bien qui finit bien", mais au lendemain des négociations, la commandante fut surprise en pleine conversation via linkperle, hurlant de colère. Cinq des siens, dont deux alliés, avaient décidé de partir seuls, en avance, à la poursuite du capitaine Sea Snake, probablement poussés par la rage de la trahison. Ils étaient partis seuls, dans un environnement hostile où tout, ou presque, voulait leur mort. Ils ne connaissaient rien de ces régions ; même après trois semaines sur place, ils n'avaient croisé qu'un village dépourvu d'éthérite. Et pourtant, ils avaient choisi de partir sans la prévenir. Pour qui se prenaient-ils ? Comment pouvaient-ils prendre cette expédition à la légère après tout ce qu'ils avaient vu !
Cette situation n'avait pas tardé à amuser Azad, qui observait la commandante visiblement stressée, une chaleur émanant d'elle qu'il n'avait que rarement vue. Lenore tenait à ses hommes, mais il était rare qu'elle l'exprime aussi clairement. Bien sûr, Syntra pouvait partir où bon lui semblait ; elle avait rejoint l'expédition par un coup de chance et n'aspirait qu'à se rendre à Tuliyollal pour retrouver les siens, toujours coincés sur une île lointaine. Alors, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, même si, au fond, quelque chose dérangeait Lenore. Tout semblait si calculé... peut-être trop.
Les adieux furent rapides et sans fioritures. Maintenant que les négociations étaient réussies, ils étaient les bienvenus parmi les xbr'aals. Ils reçurent même l'offre d'être guidés par Xul Manik jusqu'à un village à Kozama'uka, la région des Hanu Hanu, ces oiseaux aux propriétés similaires aux Vanu Vanu. De là, un autre guide les attendrait pour poursuivre leur chemin...
Cette situation n'avait pas tardé à amuser Azad, qui observait la commandante visiblement stressée, une chaleur émanant d'elle qu'il n'avait que rarement vue. Lenore tenait à ses hommes, mais il était rare qu'elle l'exprime aussi clairement. Bien sûr, Syntra pouvait partir où bon lui semblait ; elle avait rejoint l'expédition par un coup de chance et n'aspirait qu'à se rendre à Tuliyollal pour retrouver les siens, toujours coincés sur une île lointaine. Alors, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, même si, au fond, quelque chose dérangeait Lenore. Tout semblait si calculé... peut-être trop.
Les adieux furent rapides et sans fioritures. Maintenant que les négociations étaient réussies, ils étaient les bienvenus parmi les xbr'aals. Ils reçurent même l'offre d'être guidés par Xul Manik jusqu'à un village à Kozama'uka, la région des Hanu Hanu, ces oiseaux aux propriétés similaires aux Vanu Vanu. De là, un autre guide les attendrait pour poursuivre leur chemin...
Maelle Tailor
Il y a 3 mois et 2 jours
Rapport d'expédition
Au cours de notre remontée vers Tuliyollal, nous avons eu affaire à une étrange rencontre en pénétrant dans les marais de Kozama'uka. En effet, nous sommes tombés sur une caravane dévastée au milieu de la route : plusieurs animaux, des alpagas, étaient morts, couverts d'une étrange substance blanche. Des caisses étaient renversées. A l'évidence, une caravane avait été attaquée. J'ai prélevé un peu de cette substance pour étude ultérieure.
Le plus surprenant fut que certains alpagas supposés morts se sont relevés et ont entrainé plusieurs des nôtres en direction d'une grotte. Bien que les membres aventuriers réussirent à se libérer, notre guide, prise également, eut moins de chance et fut emportée dans le refuge naturel.
Nous avons poursuivi les alpagas morts-vivants jusqu'à la grotte et sommes tombés sur d'autres créatures, couvertes de cette même substance : des champignons nécrophages. Les spores provoquaient un puissant sommeil, tandis que les mycéliums croissaient sur les chairs mortes et pouvaient prendre le contrôle des corps. Mais leur réaction trahissait la présence d'une conscience collective. L'abattre permettrait donc de vaincre ces étranges bêtes.
Nous avons réussi à libérer notre guide après une lutte et la destruction des créatures. L'exploration de la caverne révéla également les corps de plusieurs Pelu-Pelus. Tous exécutés de la même manière : la gorge tranchée, leur coeur avait été arraché et les cadavres étaient disposés pour former une sorte de soleil. De plus, de l'éther résiduel flottait dans l'air. Une sinistre magie avait eu lieu ici. Malheureusement, je n'ai pas réussi à identifier laquelle.
Après cette macabre découverte, nous fumes assaillis d'une vision : une tour, noire, dressée au loin. Seul un orage permettait d'en apercevoir brièvement les contours. Au pied de cette tour, une silhouette sombre, qui se rapprochait à chaque éclair. Pour ma part, et bien que j'ignore encore pourquoi, cette vision me saisit d'effroi.
Nous avons repris nos esprits, soigné les blessés et nous nous sommes rendus compte que les champignons blancs qui abondaient dans la caverne avaient perdu leur consistance, devenant une sorte de neige. Il semblerait donc bien que l'esprit collectif agissait par l'intermédiaire des champignons. J'ai pris la décision de purifier l'endroit par le feu, Asa se chargeant de la tache.
Maëlle Tailor.
Lyssie
Il y a 2 mois et 4 semaines
L'expédition vers Tuliyollal progressait sans plus de heurts que prévu, malgré les dangers constants : les poisons dissimulés, les animaux étranges, une pluie incessante et ces champignons aux effets étrangement proches de la zombification. Leur salut venait avant tout de leur guide, Xul Manik, qui les conduisait habilement par les voies commerciales. Le paysage qui se déroulait sous leurs yeux valait bien tous leurs périls. Des couleurs chatoyantes parsemaient la jungle : le vert luxuriant se mêlait au jaune éclatant, au rose vif, et au violet exotique. La végétation s'ouvrait de plus en plus, révélant des marécages vastes et des cascades vertigineuses. À plusieurs reprises, des arcs-en-ciel se formaient dans les embruns d'eau, illuminant leur chemin.
"On est bientôt arrivés ?" se plaignit souvent Aline qui n'en pouvait plus de l'humidité ambiante.
Xul Manik, peu loquace de nature, laissait toujours Ruuj répondre à sa place. En effet, Kozama'uka, la région qu’ils traversaient, n’était pas voisine de Yak T'el pour rien. Malgré la pluie battante, la chaleur étouffante ne cessait de peser sur la région.
Ce fut en passant par une étroite crevasse dans les montagnes qu'ils atteignirent la "Cruche fendue". Ce petit village niché au cœur de la roche semblait presque fondu dans son environnement, ses maisons taillées à même la montagne. Les plus érudits remarquèrent immédiatement la singularité des lieux : chaque habitation était construite en céramique ou en argile, ornée de mosaïques éclatantes. Sur des étagères extérieures, des poteries étaient exposées avec soin, témoignant de l'habileté des artisans locaux.
"Bienvenue à la Cruche fendue, voyageurs !"
Contrairement à Ek Xaman'yi, l'accueil fut chaleureux. Xbr'aals, shetonas, hhetsaros et tonanwawtas peuplaient ce village d’artisans, et pour le plus grand plaisir d'Aiko et Asa, ils furent rapidement l'attraction de la soirée. Les habitants n’avaient encore jamais vu d’hommes-lézards et les accueillèrent avec une curiosité bienveillante. Malgré tout, l’atmosphère restait étrange, comme si chaque geste, chaque parole, était méticuleusement observé et analysé.
Sitôt arrivés à bon port, Xul Manik repartit après les avoir déposés, évitant tout contact prolongé. Cela laissait le groupe à la merci des artisans, même s'ils semblaient davantage intéressés par leur histoire que par des malveillances quelconques. Tous partageaient un lien avec "La Fournée", un lieu dirigé par des mobelins, réputés pour leur ardeur au travail, bien plus que pour le respect des droits humains. Il n’était pas question d’esclavage, mais leur dévotion au labeur avait de quoi dérouter les moins investis. En bref, ce fut un bon moyen d'en apprendre plus sur leurs environs, puisqu'hélas, il n'y avait toujours pas d'éthérite en vue.
... Mais un pelu pelu ?
"Hop hop ! Moi, c’est Pibli ! Humble voyageur et commerçant hors pair... qui a malencontreusement perdu son alpaga !" déclara-t-il, omettant bien sûr de mentionner que son pauvre animal avait probablement été déchiqueté par une créature inconnue. Comme tous les pelu pelu, Pibli n'était pas plus grand qu'un hyur enfant, portait un poncho coloré et était coiffé à la tête d’un turban muni d’un bec de canard. Pas bien méchant, il s'amusait à négocier tout et n'importe quoi, surtout depuis qu'il apprit qu'ils ne possèdaient pas des pels, mais des gils, et qu'ils recherchaient quelqu'un pour les mener jusqu'à Tuliyollal... De quoi tomber à pic !
"On est bientôt arrivés ?" se plaignit souvent Aline qui n'en pouvait plus de l'humidité ambiante.
Xul Manik, peu loquace de nature, laissait toujours Ruuj répondre à sa place. En effet, Kozama'uka, la région qu’ils traversaient, n’était pas voisine de Yak T'el pour rien. Malgré la pluie battante, la chaleur étouffante ne cessait de peser sur la région.
Ce fut en passant par une étroite crevasse dans les montagnes qu'ils atteignirent la "Cruche fendue". Ce petit village niché au cœur de la roche semblait presque fondu dans son environnement, ses maisons taillées à même la montagne. Les plus érudits remarquèrent immédiatement la singularité des lieux : chaque habitation était construite en céramique ou en argile, ornée de mosaïques éclatantes. Sur des étagères extérieures, des poteries étaient exposées avec soin, témoignant de l'habileté des artisans locaux.
"Bienvenue à la Cruche fendue, voyageurs !"
Contrairement à Ek Xaman'yi, l'accueil fut chaleureux. Xbr'aals, shetonas, hhetsaros et tonanwawtas peuplaient ce village d’artisans, et pour le plus grand plaisir d'Aiko et Asa, ils furent rapidement l'attraction de la soirée. Les habitants n’avaient encore jamais vu d’hommes-lézards et les accueillèrent avec une curiosité bienveillante. Malgré tout, l’atmosphère restait étrange, comme si chaque geste, chaque parole, était méticuleusement observé et analysé.
Sitôt arrivés à bon port, Xul Manik repartit après les avoir déposés, évitant tout contact prolongé. Cela laissait le groupe à la merci des artisans, même s'ils semblaient davantage intéressés par leur histoire que par des malveillances quelconques. Tous partageaient un lien avec "La Fournée", un lieu dirigé par des mobelins, réputés pour leur ardeur au travail, bien plus que pour le respect des droits humains. Il n’était pas question d’esclavage, mais leur dévotion au labeur avait de quoi dérouter les moins investis. En bref, ce fut un bon moyen d'en apprendre plus sur leurs environs, puisqu'hélas, il n'y avait toujours pas d'éthérite en vue.
... Mais un pelu pelu ?
"Hop hop ! Moi, c’est Pibli ! Humble voyageur et commerçant hors pair... qui a malencontreusement perdu son alpaga !" déclara-t-il, omettant bien sûr de mentionner que son pauvre animal avait probablement été déchiqueté par une créature inconnue. Comme tous les pelu pelu, Pibli n'était pas plus grand qu'un hyur enfant, portait un poncho coloré et était coiffé à la tête d’un turban muni d’un bec de canard. Pas bien méchant, il s'amusait à négocier tout et n'importe quoi, surtout depuis qu'il apprit qu'ils ne possèdaient pas des pels, mais des gils, et qu'ils recherchaient quelqu'un pour les mener jusqu'à Tuliyollal... De quoi tomber à pic !
Le soir venu, autour d’un feu de camp improvisé, le bataillon se regroupa pour partager un repas frugal. Épuisée, Lenore se joignit à eux tandis que Marcus apportait quelques provisions fraîchement négociées. "J’ai échangé des rations contre une mission de recherche. Je pars cette nuit pour retrouver la sœur d’une shetona disparue, expliqua Aiko. - Pibli a accepté de nous conduire jusqu’à Tuliyollal. En échange, nous lui offrons notre protection", ajouta Ruuj, tout en ajustant une brochette sur le feu. Il manquait encore Laurence et Anaëlle, mais Maëlle assura qu’ils arriveraient bientôt. Le lendemain, ils devraient reprendre la route vers Urquopacha, tout en évitant une potentielle rencontre avec un Tural vidraal qui, selon les rumeurs, aurait pu se réveiller. Ces créatures mythiques, bien qu’effrayantes, étaient loin de ressembler aux primordiaux. |
D’après Pibli, le légendaire Valigarmanda, une bête colossale du Tural dont le souffle crachait des flammes éternelles, hantait ces terres reculées. Avec un peu de chance, son réveil resterait une légende, ou alors le Guerrier de la Lumière viendrait à leur secours.
Le lendemain, à l'aube, l'expédition quitta enfin la Cruche fendue, se dirigeant vers les hauts plateaux glacés d’Urquopacha, prêts à affronter de nouveaux défis. Mais ça, c'était sans compter sur leur fuite impromptue dû à une horde de marabunta en délire...
Le lendemain, à l'aube, l'expédition quitta enfin la Cruche fendue, se dirigeant vers les hauts plateaux glacés d’Urquopacha, prêts à affronter de nouveaux défis. Mais ça, c'était sans compter sur leur fuite impromptue dû à une horde de marabunta en délire...
Lyssie
Il y a 2 mois et 3 semaines
Le grand Tuliyollal
"C'est... magnifique... !"À l'aube du septième jour, ils furent parmi les premiers à admirer la splendeur de Tuliyollal sous les rayons d’un soleil éclatant. L’air marin, chargé d’embruns salés, leur fouettait le visage, tandis que les habitations, perchées à des hauteurs vertigineuses et surplombant l’océan, leur coupaient le souffle. Les loupiottes accrochées un peu partout en ville donnait la sensation d'une ville lumière, même aux premières heures de la journée. À mesure que le panorama se dévoilait devant eux, leurs visages s’illuminèrent, leurs yeux écarquillés par la beauté qui s’offrait à eux.
"Bienvenue à Tuliyollal, chers amis !"
Pibli n’avait pas besoin de faire l’éloge de cette capitale animée, car elle parlait d’elle-même. Les rues grouillaient de vie, peuplées de Hhetsaros, de Tonanwawtas, de Xbr'aals et de Shetonas, tous vêtus de ponchos vibrants de couleurs vives. Ce foisonnement de teintes et de motifs aurait ravi l’expédition entière, si ce n'était Anaëlle, dont le visage se crispa à chaque passant. La fatigue et la rudesse du voyage avaient laissé des traces : nombreux étaient ceux qui avaient perdu du poids, et l'absence de bains prolongée les empêchait de s'apprécier totalement dans ce lieu si propre et si coloré.
Ni une ni deux, le pelu pelu tendit sa main à Ruuj qui déclara forfait. "Chose promise, chose due. Voici les trois cristaux d'éther, accompagnés de trois autres. Vous les méritez. - J'y comptais bien, héhé !" Ses yeux brillèrent d'une intensité nouvelle ; allez savoir ce qu'il comptait troquer avec ça. "Sûrement du Mezcal" crierait Itaru, mais d'autres choses traversaient l'esprit de ce grand hrothgar. Comme à peu près tout le monde, ils ne connaissaient rien de la vie au Tural, ni même de la véritable valeur du pels sur le gils. L'assommant à coups de questions digne d'un touriste, on commença à demander les taux de change, où se situait la taverne la plus proche, où l'on pouvait se doucher, jusqu'à ce qu'ils entendent un mot qu'ils pensaient ne plus jamais entendre dans leur vie... "L'éthérite est juste au-dessus de la Baie commerçante, vous pouvez pas la rater !" Changement de plan. Si l’éthérite était accessible, ils n’auraient plus à se soucier ni des pels, ni de trouver un hébergement pour la nuit. La plupart d’entre eux pouvaient simplement se téléporter, à condition de ne pas souffrir du mal du voyage ou d’être bloqués par quelque contrainte magique. |
Aussitôt leur compagnon pelu pelu parti pour vaquer à ses occupations de commerçant, Lenore rassembla les membres de l’expédition pour établir un plan d’action. La ville était vaste et ses ruelles labyrinthiques pouvaient rapidement les désorienter s'ils ne prenaient pas garde. Bien sûr, chacun était libre de prendre du repos, mais leur mission restait inchangée : retrouver le capitaine Sea Snake, récupérer Colombault et l’artefact volé.
"Vous avez quartiers libres pendant deux heures. Harmonisez-vous à l'éthérite, faites des emplettes, douchez-vous, changez-vous, troquez votre argent, ouvrez l’œil et l’oreille pour toute rumeur concernant un navire étrange. Une fois que vous avez terminé, retrouvez-moi à Xbalyav Ty’e. Nous discuterons de notre prochaine étape."
"Vous avez quartiers libres pendant deux heures. Harmonisez-vous à l'éthérite, faites des emplettes, douchez-vous, changez-vous, troquez votre argent, ouvrez l’œil et l’oreille pour toute rumeur concernant un navire étrange. Une fois que vous avez terminé, retrouvez-moi à Xbalyav Ty’e. Nous discuterons de notre prochaine étape."
La soie de la Baie commerçantePour la majorité du groupe, ce fut la Baie commerçante qui fut prise d'une nouvelle vague de touristes. À commencer par la commandante de Riverhood qui s'empressa d'acheter de nouveaux vêtements non pas pour étoffer sa garde-robe déjà bien garnie, mais bien pour se débarrasser des vêtements usés par les épreuves du voyage. Très vite, elle fut imitée par les autres femmes de la compagnie, qui s’arrachaient soies délicates et tissus aux motifs éclatants. Ponchos, turbans et étoffes chamarrées avaient le vent en poupe dans la cité turalienne, et elles se laissaient volontiers emporter par la fièvre de ces nouvelles tendances. Ruuj et Maëlle, vêtus de leurs nouveaux ponchos colorés, eurent à peine le temps d’admirer leurs acquisitions que Lenore s'approcha de sa dame de compagnie. Entre ses mains, elle tenait un autre de ces ponchos, qu'elle tendit avec une certaine solennité, malgré la réticence d'Anaëlle, bien connue pour son aversion des ponchos. "Il s'agit d'un cadeau. D'un souvenir de notre passage ici." osa dire Lenore comme si cela devait justifier tout. Pourtant, cela fit mouche puisqu'Anaëlle accepta le cadeau, un léger sourire aux lèvres. |
Les deux heures allouées entre l’harmonisation à l’éthérite, les emplettes, et pour certaines, une douche bien méritée, s'écoulèrent rapidement. Chacune semblait avoir trouvé de quoi se ressourcer dans la trépidante ville de Tuliyollal. Pourtant, dans l’ombre de cette agitation, d'autres préféraient rester sur leurs gardes. Marcus, Emayn et Swaryon, loin de se laisser totalement emporter par le charme du lieu, s’étaient instinctivement mis à scruter la hauteur des bâtiments, cherchant des points stratégiques, comme s’ils étaient encore plongés dans une jungle hostile. Leur récent séjour dans ces terres inhospitalières leur avait laissé des séquelles, et ils ne pouvaient s’empêcher de rester sur le qui-vive. Quant à Aiko, elle s'était rapidement détachée du groupe, préférant faire ses recherches en solitaire. Une obsession lui rongeait l’esprit : retrouver Sea Snake. Ce capitaine insaisissable qui les avait trahis n’échapperait pas à sa vengeance. Rien ne l'importait davantage que de le traquer et de lui faire payer, coûte que coûte. |
Lyssie
Il y a 2 mois et 3 semaines
Autour de quelques tacosÀ la fin de ces deux heures de repos bien méritées, ils se réunirent en début d'après-midi à Xbalyav Ty'e, un restaurant pittoresque en bord de mer, où les attendait la commandante en pleine discussion avec une serveuse mamool ja, passant commande pour ces fameux tacos qui font la renommée de la cité. Le cadre en lui-même offrait une sorte de répit après leur long périple. Les grandes tables disposées sous des parasols colorés invitaient à la détente, et bientôt, c'est une dizaine de |
clients qui vinrent la rejoindre, pour le plus grand plaisir de la serveuse et de la taverne. Pour la première fois depuis de longues semaines, ils découvrirent les délices turaliennes faits avec amour, un mélange subtil d'épices, de viandes de rroneeks, d'ails de Yyasulani et d'oignons. Certains noms leur étaient encore inconnu au bataillon, aussi voulaient-ils se focaliser essentiellement sur la prochaine manoeuvre à suivre avant qu'un nom ne refasse surface et fit taire tout le monde.
"... Junko ?" Marcus fut le premier à l'approcher, suivi par Wofu'ir derrière. La raenne se prélassait presque sous les cocotiers aux abords de la mer. Si elle crut devoir refuser tout d'abord qu'un énième serveur ne l'aborde, elle-même fut prise au dépourvu lorsqu'elle comprit qu'il s'agissait de son propre groupe qu'elle n'avait malheureusement pas pu suivre suite à une mauvaise rencontre à Kuzocal. Sans tarder, elle se joignit au repas. Après quelques courbettes et excuses empreintes de formalités domiennes, les conversations dérivèrent naturellement sur leur prochaine étape. Ils avaient maintenant accès à l’éthérite du Nouveau Continent, ce qui leur permettait de se déplacer aisément – du moins pour ceux qui pouvaient se le permettre. Mais malgré cet avantage, ils restaient dans le flou concernant la position de Sea Snake. Aiko, après avoir arpenté les quais, n’avait trouvé aucune trace du Cerberus, ni entendu parler de son infâme capitaine. L'attention de la ville semblait toute entière concentrée sur le palais, où une nouvelle impératrice, Wuk Lamat, venait de monter sur le trône, un fait dont ils avaient brièvement entendu parler à Ek Xaman'yi. Tuliyollal regorgeait d'histoires et de secrets, ce qui n'était pas pour déplaire à Ruuj qui se mordit les lèvres, refrénant son envie de se plonger dans cette énigme politique. Elle savait que cette mission exigeait toute son attention. C'est alors que Junko mentionna avoir assisté à un événement étrange il y a quelques jours. |
Selon elle, un navire longeant les côtes de Shaaloani, une région désertique en plein essor grâce à l'extraction de céruléum, avait été frappé par un étrange éclair aux teintes verdâtres et jaunâtres venu du ciel. Ce détail fit pâlir plusieurs membres de l'équipe, en particulier ceux ayant déjà assisté à un événement similaire dans le camp des mamool jas quelques semaines plus tôt. Une ombre d'incertitude plana sur eux. Peut-être Christalain et son fils étaient-ils toujours en vie, échappant à ce sort inconnu, ou bien Sea Snake, l'impitoyable capitaine, avait-il péri dans cette tempête d'énergie, transformé en une créature monstrueuse, un "mariage raté" comme l'appelaient les xbr'aals d'Ek Xaman'yi.
Cependant, Lenore les ramena à la réalité avec un ton ferme. Il y avait encore trop d'inconnues et chaque chose devait être prise en son temps. Elle exposa alors leurs prochaines directives, tenant compte des suggestions de chacun. Aiko et Anaëlle resteraient à Tuliyollal pour glaner davantage d'informations auprès des locaux. Marcus et Azad, arrivé discrètement en retard, joueraient les éclaireurs en se rendant à Shaaloani pour examiner la région et le mystère du navire. Quant aux autres, le repos serait leur priorité. Ils avaient tous besoin de refaire leurs forces et de revoir leurs proches, maintenant qu'ils pouvaient accéder aux ressources de la Rose des Vents et reprendre des provisions pour la suite de leur mission.
Cependant, Lenore les ramena à la réalité avec un ton ferme. Il y avait encore trop d'inconnues et chaque chose devait être prise en son temps. Elle exposa alors leurs prochaines directives, tenant compte des suggestions de chacun. Aiko et Anaëlle resteraient à Tuliyollal pour glaner davantage d'informations auprès des locaux. Marcus et Azad, arrivé discrètement en retard, joueraient les éclaireurs en se rendant à Shaaloani pour examiner la région et le mystère du navire. Quant aux autres, le repos serait leur priorité. Ils avaient tous besoin de refaire leurs forces et de revoir leurs proches, maintenant qu'ils pouvaient accéder aux ressources de la Rose des Vents et reprendre des provisions pour la suite de leur mission.
Ils n'étaient plus limités.
Lyssie
Il y a 2 mois et 3 semaines
Retour de la LouveDès qu'ils eurent accès à l'éthérite de Tuliyollal, on ne s'étonna pas de voir disparaître la commandante le temps d'une journée complète pour rejoindre mari et enfants. Passé le rude voyage en éthérite qui manqua presque de l'achever, Lenore passa les grandes portes de sa demeure, généreusement ouvertes par les gardes blancs pris au dépourvu. Personne ne s'attendait à la voir avant quelques longues semaines encore, pas même ses enfants qui dévalèrent les escaliers non sans causer quelques peurs bleues chez Martine et les autres domestiques. Loin des regards indiscrets, une femme redécouvrit la chaleur d'un foyer aimant, racontant d'épiques histoires à ses enfants et partageant les bras d'un époux possessif qui la tint aux courants des dernières affaires actuelles. De quoi se requinquer avant l'expédition à Shaaloani. |
Marcus
Il y a 2 mois et 3 semaines
Rapport de mission en Shaaloani :
Participants :
- Azad
- Junko
- Marcus
Information récupérée :
Après enquête tout d'abord dans la "ville" de Hhusatahwi, puis plus au Nord EST à la tribu du Lac Toari, nous avons obtenu les informations suivantes.
D'après eux, il y a eu des récits faisant état d'éclairs vert/jaune ainsi que de la présence d'un navire échoué sur le massif corallien au niveau de la côte Est. Pour nous aider et faciliter le travail de l'équipe dans les jours à venir, un chemin nous a été indiqué pour rejoindre une tribu plus proche qui pourrait avoir plus d'informations sur ce que nous cherchons.
À savoir que pour la rejoindre, il faudra partir du Lac Toari et longer le fleuve descendant vers le sud est pour rejoindre le fameux village tribal. Pas de créature particulièrement dangereuse connue pouvant nous nuire sur le chemin, d'après les locaux.
Frais occasionnés pour la réalisation de la phase d'éclaireur :
- 2 verre de Vodka Pampa ( 5 pells )
- Louer deux Bison ( 200 pells )
- Ancienne carte du territoire ( 100 Pells ) [ Carte à jour désormais + indication du chemin à faire pour rejoindre le village tribale au sud-est ]
Total : 205 pells
Conclusion :
Nous avons gagné l'équivalent d'une journée de recherche sur notre cible, pas de blessé à signaler, R A S.
Fin de rapport :
Marcus Reitz.
Participants :
- Azad
- Junko
- Marcus
Information récupérée :
Après enquête tout d'abord dans la "ville" de Hhusatahwi, puis plus au Nord EST à la tribu du Lac Toari, nous avons obtenu les informations suivantes.
D'après eux, il y a eu des récits faisant état d'éclairs vert/jaune ainsi que de la présence d'un navire échoué sur le massif corallien au niveau de la côte Est. Pour nous aider et faciliter le travail de l'équipe dans les jours à venir, un chemin nous a été indiqué pour rejoindre une tribu plus proche qui pourrait avoir plus d'informations sur ce que nous cherchons.
À savoir que pour la rejoindre, il faudra partir du Lac Toari et longer le fleuve descendant vers le sud est pour rejoindre le fameux village tribal. Pas de créature particulièrement dangereuse connue pouvant nous nuire sur le chemin, d'après les locaux.
Frais occasionnés pour la réalisation de la phase d'éclaireur :
- 2 verre de Vodka Pampa ( 5 pells )
- Louer deux Bison ( 200 pells )
- Ancienne carte du territoire ( 100 Pells ) [ Carte à jour désormais + indication du chemin à faire pour rejoindre le village tribale au sud-est ]
Total : 205 pells
Conclusion :
Nous avons gagné l'équivalent d'une journée de recherche sur notre cible, pas de blessé à signaler, R A S.
Fin de rapport :
Marcus Reitz.