[Été 2024] Le Cœur de Tlazolt
Lyssie
Il y a 3 mois et 2 semaines
Hameau & côte
Après plus d'une semaine à parcourir ce minuscule petit bout de jungle de Yak T'el, à rencontrer la faune locale et quelques cénotes, il était plus que temps de se reconcentrer sur l'objectif principal : retrouver le légendaire explorateur Christalain Colombault !
Malheureusement, l'élezen n'avait laissé aucune trace de lui, ni même une quelconque indication à ses supérieurs, laissant la Rose et ses alliés dans de beaux draps pour partir à sa recherche. Yak T'el, c'est grand, beaucoup trop grand, ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Fort heureusement, vendredi soir, Itaru avait fait preuve d'ingéniosité en proposant de multiples idées pour tenter de localiser l'individu : se hisser dans les hauteurs pour chercher une source de civilisation (ce ne sont pas les montagnes ni les arbres qui manquent), ou encore longer les côtes pour retrouver le bateau de l'explorateur présumément naufragé ou mouillant non loin du large. Et que dire d'Azad qui, bien que visiblement épuisé par ce mois passé à Tural -qui ne le serait pas-, connaissait bien plus les régions turaliennes et ne serait pas de trop pour les guider dans cette frondaison opulente.
Ainsi, à l'aube, l'on vit la commandante de Riverhood placarder une note sur un arbre au milieu du camp. Faute d'un tableau d'affichage, elle en créa un de fortune. Les vieilles habitudes ont la vie dure !
Malheureusement, l'élezen n'avait laissé aucune trace de lui, ni même une quelconque indication à ses supérieurs, laissant la Rose et ses alliés dans de beaux draps pour partir à sa recherche. Yak T'el, c'est grand, beaucoup trop grand, ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Fort heureusement, vendredi soir, Itaru avait fait preuve d'ingéniosité en proposant de multiples idées pour tenter de localiser l'individu : se hisser dans les hauteurs pour chercher une source de civilisation (ce ne sont pas les montagnes ni les arbres qui manquent), ou encore longer les côtes pour retrouver le bateau de l'explorateur présumément naufragé ou mouillant non loin du large. Et que dire d'Azad qui, bien que visiblement épuisé par ce mois passé à Tural -qui ne le serait pas-, connaissait bien plus les régions turaliennes et ne serait pas de trop pour les guider dans cette frondaison opulente.
Ainsi, à l'aube, l'on vit la commandante de Riverhood placarder une note sur un arbre au milieu du camp. Faute d'un tableau d'affichage, elle en créa un de fortune. Les vieilles habitudes ont la vie dure !
Spoiler : cliquez pour afficher[HRP] Comme discuté, cette liste n'est qu'une liste RP, non HRP. Avec les vacances, le travail et les impératifs de chacun, dur dur de pouvoir se cantonner à cette liste à 100%. Alors faites ce que vous pouvez, si vous ne pouvez pas être disponibles pour l'un mais l'autre oui, vous pouvez bien sûr participer à l'autre en faisant en sorte de trouver une pirouette scénaristique -on en trouvera bien une !-. Tout ce qu'on vous demandera, c'est d'être le plus cohérent possible étant donné qu'à partir de maintenant, ça va être des évents liés au fil rouge. Merci ! ♥
Sunny
Il y a 3 mois et 2 semaines
Une carte fait main aura été placardée à la suite de la liste, sur l'arbre en question, à l'abri des potentielles intempéries. Celle-ci sera simplement signée de quatre lettres : Azad.
Maelle Tailor
Il y a 3 mois et 2 semaines
Le soleil venait à peine de poindre à l'horizon qu'une silhouette émergea des cabines du Cerbérus. Rejoignant rapidement le pont, Maëlle salua les quelques marins matinaux avant de sauter à l'eau pour gagner la plage.
Vêtue d'un dos-nu et d'un short, elle entama une série d'exercices physiques. Course, musculation, natation, l'Uldienne veillait toutefois à rester non loin du navire. La jungle était hostile, elle était la seule guérisseuse véritable du groupe parti explorer la côte. Ce n'était pas le moment de faire une bêtise.
Et, il faut l'avouer, ce sport lui permettait de se concentrer sur autre chose. Cette solitude, imposée par les directives de la Commandante, lui était pesante. Plus qu'estimé, à vrai dire. Pour une première mission de longue durée en terre inconnue, l'absence de sa fiancée jouait sur le moral de l'astromancienne. Il fallait s'occuper, tourner en rond lui devenait insupportable.
"Concentre-toi, ma fille. Concentrée, sur le travail, sur l'objectif. Elle va bien, tout ira bien. Tu la retrouveras."
Mais ne dit-on pas qu'à quelque chose, malheur est bon ? Les derniers évènements donnaient de quoi réfléchir à la jeune femme.
Cinq Ishgardais avaient été retrouvés morts dans un camp de fortune, un peu plus loin. Les lieux avaient été attaqués par des humanoïdes, se servant de lances et de flêches. Surement des Mamool Jas : un camp était soupçonné sur la carte tracée par Azad, non loin de l'embouchure du fleuve. Sans oublier que des bipèdes ressemblant à des Amalj'aas plus minces avaient été repérés sur la côte alors que le Cerbérus remontait vers le nord.
Le blason des Fortemps avait été identifié à plusieurs reprises dans l'enceinte du camp, et des cartes maritimes indiquaient que le navire de Colombault était initialement ancré dans la crique où la Rose avait débarqué. Au moins, ils étaient sur la bonne piste. Mais où était passé le bateau ?
Un journal découvert dans le camp mentionnait que l'expédition avait été espionnée pendant environ une semaine. Colombault ne menait pas un bataillon de Templiers, pourquoi les autochtones ne sont-ils pas passés directement à l'attaque ? Avec leur connaissance de la jungle, ça aurait été rapide.
Puis, Maëlle se souvint des Squames d'argent. Ces Mamool Jas, venus du Nouveau-Monde et qui avaient envahi le Palais du Vagabond, il y a quelques temps. D'après les rapports, ils comprenaient la langue commune. L'objectif de Colombault avait-il été découvert ? La Rose passerait-elle pour un groupe de profanateurs ?
Quoiqu'il en soit, les écrits indiquaient qu'il restait six personnes dans le camp après le départ de l'expédition. Il y avait donc un survivant. Il s'agissait de le retrouver et de le sauver. Ou, du moins, de récupérer assez d'informations pour se mettre sur la piste de Colombault.
Une fois sa séance de sport terminée, Maëlle porta sa main à sa linkperle.
L'astromancienne baissa son bras et repartit sur le navire. Si le message atteignait l'autre groupe, c'était toujours ça. En attendant, elle devait trouver le moyen de créer un antidote à ce poison de la jungle, récupéré sur une arme indigène.
Vêtue d'un dos-nu et d'un short, elle entama une série d'exercices physiques. Course, musculation, natation, l'Uldienne veillait toutefois à rester non loin du navire. La jungle était hostile, elle était la seule guérisseuse véritable du groupe parti explorer la côte. Ce n'était pas le moment de faire une bêtise.
Et, il faut l'avouer, ce sport lui permettait de se concentrer sur autre chose. Cette solitude, imposée par les directives de la Commandante, lui était pesante. Plus qu'estimé, à vrai dire. Pour une première mission de longue durée en terre inconnue, l'absence de sa fiancée jouait sur le moral de l'astromancienne. Il fallait s'occuper, tourner en rond lui devenait insupportable.
"Concentre-toi, ma fille. Concentrée, sur le travail, sur l'objectif. Elle va bien, tout ira bien. Tu la retrouveras."
Mais ne dit-on pas qu'à quelque chose, malheur est bon ? Les derniers évènements donnaient de quoi réfléchir à la jeune femme.
Cinq Ishgardais avaient été retrouvés morts dans un camp de fortune, un peu plus loin. Les lieux avaient été attaqués par des humanoïdes, se servant de lances et de flêches. Surement des Mamool Jas : un camp était soupçonné sur la carte tracée par Azad, non loin de l'embouchure du fleuve. Sans oublier que des bipèdes ressemblant à des Amalj'aas plus minces avaient été repérés sur la côte alors que le Cerbérus remontait vers le nord.
Le blason des Fortemps avait été identifié à plusieurs reprises dans l'enceinte du camp, et des cartes maritimes indiquaient que le navire de Colombault était initialement ancré dans la crique où la Rose avait débarqué. Au moins, ils étaient sur la bonne piste. Mais où était passé le bateau ?
Un journal découvert dans le camp mentionnait que l'expédition avait été espionnée pendant environ une semaine. Colombault ne menait pas un bataillon de Templiers, pourquoi les autochtones ne sont-ils pas passés directement à l'attaque ? Avec leur connaissance de la jungle, ça aurait été rapide.
Puis, Maëlle se souvint des Squames d'argent. Ces Mamool Jas, venus du Nouveau-Monde et qui avaient envahi le Palais du Vagabond, il y a quelques temps. D'après les rapports, ils comprenaient la langue commune. L'objectif de Colombault avait-il été découvert ? La Rose passerait-elle pour un groupe de profanateurs ?
Quoiqu'il en soit, les écrits indiquaient qu'il restait six personnes dans le camp après le départ de l'expédition. Il y avait donc un survivant. Il s'agissait de le retrouver et de le sauver. Ou, du moins, de récupérer assez d'informations pour se mettre sur la piste de Colombault.
Une fois sa séance de sport terminée, Maëlle porta sa main à sa linkperle.
♪ - A l'attention de l'autre groupe de l'expédition, ici Maëlle. Des soldats Ishgardais portant le blason des Fortemps ont été retrouvés morts près de l'embouchure du fleuve, tués par des armes de facture humanoïde. Certaines étaient empoisonnées. Aucune trace de l'explorateur, cependant. La carte mentionne la présence de Mamool Jas dans les environs, donc méfiez-vous si vous en apercevez : je ne serais pas surprise que nous soyons vus comme des profanateurs ou des pilleurs de tombes. Leur maitrise de la jungle et de ses secrets pourrait grandement nous nuire s'ils décidaient d'attaquer.
L'astromancienne baissa son bras et repartit sur le navire. Si le message atteignait l'autre groupe, c'était toujours ça. En attendant, elle devait trouver le moyen de créer un antidote à ce poison de la jungle, récupéré sur une arme indigène.
Arty
Il y a 3 mois et 1 semaine
Itaru aura consigné le journal retrouvé dans le campement de fortune de l'expédition Ishgardaise puis aura ajouté quelques notes sur une feuille laissée dans le journal
Notes :
Itaru
Ils viennent de partir.
Moi et cinq autres hommes sommes restés pendant que les autres rentrent. Ser Colombault n'est toujours pas revenu et il devient difficile de garder espoir qu'il réapparaisse. Cela fait presque une semaine qu'il s'est enfoncé dans la jungle.
Nous resterons une semaine de plus, puis je donnerais l'ordre de remonter jusqu'au Tuliyollal pour trouver un moyen de rentrer nous aussi.
Deux nuits plus tard,
Je crains que notre campement n'ait finalement été repéré. Edanoix raconte avoir aperçu des silhouettes de Mamool Ja entre les arbres. Si cela s'avère vrai et que ces autochtones ont intentionnellement choisi de ne pas approcher, cela pourrait être mauvais signe.
Une nuit plus tard,
Je viens d'apercevoir une créature gigantesque près du rivage par lequel nous sommes arrivés. Si même pêcher devient dangereux, quelle option nous reste-t-il ? Nous ne sommes plus assez d'hommes pour risquer tous les jours de nous en prendre à ces maudits piranhas volants.
Je ne vois pas comment après autant de temps Christalain aurait pu survivre dans cet environnement. Soyez maudit, Stradaunet, qu'importe ce que vous avez demandé à Ser Colombault cela finira par tous nous tuer.
Au matin du jour suivant,
Je les ai vus. Les Mamool Ja étaient encore là à l'aube, ce matin. De la nourriture a disparue des caisses, et il y a des traces de pas près de la réserve.
Je vais donner l'ordre de lever le camp, nous partons au plus vite. Nous ne sommes plus en sécurité ici.
<Aucune notion de temps indiquée>
Ils sont là. Ma couardise m'empêche d'y aller, je me cache pendant que les autres vont sans doute se faire tuer. Je les suivrais dès qu'ils en auront fini, je les vengerais. Je trouverais quelque chose.
Que je sois damné, je suis paralysé. Je ne veux pas que ma vie se termine ici. Pardonnez-moi, je ne suis qu'un lâche.
Notes :
- J'ai gardé les bouteilles de vin Ishgardais retrouvées sur la plage. Certaines sont intactes. ça pourra toujours être une monnaie de troc au cas où.
- Nous avons donnés aux morts retrouvés une sépulture décente. Enfin, avec les moyens dont on dispose, ce sera toujours mieux que de pourrir au soleil en se faisant dévorer les entrailles par des bêtes.
- Le journal mentionne six personnes, nous n'avons retrouvé que cinq cadavres. Celui qui s'est caché aurait donc survécu. S'il se tient à ce qu'il a écrit, il devrait donc se diriger vers le campement Mamool ja. Il est important de le retrouver. Il est le seul à avoir des informations concrètes sur la direction prises par Colombaut. Nous allons donc tenter de rejoindre le campement mamool ja en longeant la rivière, il devrait se trouver sur ses abord d'après la carte dressée par Azad. Si les mamool ja sont hostiles, alors il va falloir être prudent. Certains en ont observé cachés dans la jungle lorsque nous remontions la cote. Ils savent donc qu'on est là. [li]Les Ishgardais ont été harcelés de loin avec des arcs et des sarbacanes tirant des projectiles empoisonnés avant d'être achevé au milieu du campement. Cela semble induire qu'ils avaient, peut-être, peur de ces hommes et/ou d'être blessés car la tactique est très prudente. J'aurais tendance à dire qu'ils n'étaient, sans doute, pas en nombre assez conséquent pour risquer une confrontation directe.
- On ne connait pas les raisons de l'hostilité des mamool ja. Mais ils semblent avoir attendu le départ de du gros de l'expédition avant d'attaquer. Soit ils sont hostiles par nature car les Ishgardais ont pénétré sur leur territoire. Soit les Ishgardais ont fait quelque chose pour les mettre en colère. Soit ils ont appris l'objet de leur présence et ça ne leur plait pas. J'exclus le cannibalisme, on aurait pas retrouvé les cadavres
- L'attaque a eu le lieu environ une dizaine de jour après le départ du gros de l'expédition. Peut-être qu'il n'avait pas été repéré avant cela.
- Le Campement Ishgardais était fortifié avec de grands pieux dissimulés dans la jungle. C'est surtout efficace contre de la cavalerie et des grosses bêtes. Il faudra tenter de savoir si on retrouve l'homme si c'était de l'ordre de la précaution d'usage ou s'ils craignaient une menace identifiée.
- Où est passé le bateau avec lequel ils sont arrivés ? Il semblait ne plus être là bien avant l'attaque. L'expédition aura-t-elle envisagé de s'enfoncer dans les terres en remontant le fleuve plus au nord en bateau ?
Le poison utilisés avait l'air assez primitif. Probablement directement issu d'un animal ou d'une plante. Donc pas d'alchimie évoluée. Une tribu primitive, peut-être ?[/li]
Itaru
Lyssie
Il y a 3 mois et 1 semaine
La rosée du matin se mêlait presque indistinctement à l'humidité de la jungle, une atmosphère que ce groupe d'explorateurs de l'extrême connaissait déjà bien et qui, à neuf heures tapantes, s'étaient rassemblés autour du feu de camp pour entendre les dernières instructions de la commandante.
"Comme convenu, nous allons nous diviser en deux groupes pour maximiser nos chances de retrouver Colombault. Le premier groupe, sous la direction du capitaine Laurence, suivra la côte en espérant repérer son navire. Le second, sous mon commandement, s'enfoncera dans les profondeurs de la jungle à la recherche d'une source de vie. Chaque jour, vers 18 heures, Laurence et moi échangerons nos avancées par linkperle. Si l'un de nous manque à l'appel, cela signifiera que l'autre groupe a rencontré un problème."
Les regards étaient durs, concentrés, malgré la chaleur étouffante. Depuis leur arrivée ici, certains avaient perdu plusieurs kilos, et la cuisine éorzéenne leur manquait cruellement, mais la mission primait sur tout le reste.
"Comme convenu, nous allons nous diviser en deux groupes pour maximiser nos chances de retrouver Colombault. Le premier groupe, sous la direction du capitaine Laurence, suivra la côte en espérant repérer son navire. Le second, sous mon commandement, s'enfoncera dans les profondeurs de la jungle à la recherche d'une source de vie. Chaque jour, vers 18 heures, Laurence et moi échangerons nos avancées par linkperle. Si l'un de nous manque à l'appel, cela signifiera que l'autre groupe a rencontré un problème."
Les regards étaient durs, concentrés, malgré la chaleur étouffante. Depuis leur arrivée ici, certains avaient perdu plusieurs kilos, et la cuisine éorzéenne leur manquait cruellement, mais la mission primait sur tout le reste.
Sans plus tarder, après de brefs adieux et quelques mots d'encouragement masqués derrière des sourires confiants, les deux groupes se séparèrent, chacun dissimulant une légère crainte de l'inconnu. Yak T'el se révélait dans toute sa singularité, avec ses paysages tropicaux et enchanteurs aux mille couleurs. Les eaux côtières regorgeaient de créatures marines, toutes plus dangereuses les unes que les autres, tandis qu'au cœur de la jungle, les cénotes parsemaient l'océan de vert, disputant les territoires avec les redoutables fleurs carnivores, les flâneurs nécrosés, et les ik'iits et ibruqs, ces espèces de singes et buffles du Nouveau Monde. Trois semaines s’étaient écoulées depuis leur arrivée, et pourtant, la région restait un mystère insondable pour eux. Ce n’est qu’au crépuscule du troisième jour, après une longue traversée dans la jungle pour les uns et un périple le long de la côte pour les autres, que les deux groupes se retrouvèrent face à face avec deux peuples aux destins à la fois singuliers et inextricablement liés. |
Ek Xaman'yiIls auraient sans doute espéré une première rencontre plus accueillante que celle qui les attendait : une embuscade tendue par une bande de sentinelles hrothgars, silencieuses et imposantes. Capturés par une tribu de "xbr'aals", comme on les appelait ici, le groupe de la commandante comprit rapidement que cette hostilité n'était pas dans la nature profonde de ces guerriers. Des forces mystérieuses, encore inconnues, les poussaient à agir ainsi. Dorian, le premier, avait fait remarquer que ces actions allaient à l'encontre des préceptes de leur souverain, Gulool Ja Ja. Ce n'est qu'avec la tempérance de la seconde, Wuk Ara, que les tensions entre le groupe et le village finirent par s'apaiser. Avec un village partiellement dévoré par on ne sait quoi, des maisons en bois en ruines, et des terres cultivables saccagées, il était légitime de se demander quel esprit malveillant aurait pu commettre de tels ravages. |
Les Mamool Ja
Le groupe mené par le capitaine Delavigne semblait avoir eu plus de chance. En tombant par hasard sur des enfants Mamool Ja, ils furent guidés jusqu'à leur modeste village, niché en amont de la rivière. C’est là qu’ils rencontrèrent le chef de la tribu, qui détenait l’homme qu’ils étaient chargés de ramener à Ishgard : Christalain Colombault. Cependant, il aurait été trop simple de leur remettre l’otage. Colombault détenait en effet un puissant artefact appartenant à la tribu des xbr'aals, avec laquelle les Mamool Ja étaient récemment en conflit pour des ressources vitales. Ce que le groupe ignorait encore, c’est qu’ils venaient de s’immiscer dans une guerre géopolitique bien plus complexe que ce qu'ils avaient imaginé...
Gachette
Il y a 3 mois et 1 semaine
JOUR 1 :
Au cours de la traversée...
Au cours de la traversée...
En quête de civilisation et d'indices concernant cet elezen disparu, Emayn devint les yeux du groupe composé de Lénore, Asa, Aline, Ruuh, Wof, Dorian, Sakuya et Swaryon. Au sein cette canopée épaisse, chaude et humide... Le groupe prit la route et quelle route !
Affrontant ces écureuils jaunes et rayés de noir, des blessures ont été nombreuses pour Lénore et Swaryon. Fort heureusement, elles ont été pris en charge par les soigneurs du groupe, les soulageant de toute douleur. La chaleur étouffant peu à peu le groupe... Il était nécessaire de faire une pause et remplir, à nouveau, les gourdes.Emayn se proposa de descendre dans une cénote afin de récupérer de l'eau, laissant au groupe le temps de se reposer. Anaëlle eut la brillante idée de récupérer de longues feuilles, pouvant être utilisée comme protection contre le soleil.
La marche continuait, le terrain devenait de plus en plus ardu à monter, à traverser avec cette végétation dense.
Ils arrivèrent enfin aux pieds des hauts plateaux. Un dilemme s'installa : Dormir aux pieds et être exposés aux créatures de la canopée ou grimper cette paroi rocheuse, usant leurs dernières forces pour atteindre le plateau pouvant être hostile comme accueillant.
La décision prise, Anaëlle et Emayn commencèrent leur escalade qui fut des plus dangereuses. Les parois rocheuses humides et glissantes, le vent glacial attaquant les muscles. Anaëlle aidée par son dispositif garlemaldais et Emayn aidée par son grappin semi-automatisé, l'escalade fut difficile, surtout pour Emayn qui lâcha à la dernière étapes. Fort heureusement, le reste du groupe avait préparé un drap de secours.
Aayant atteint le plateau, Anaëlle installa son mécanisme pour faire grimper tout le groupe.
Une nuit de repos était plus que la bienvenue pour tout le monde.
JOUR 2 :
Neuf heures du matin, le groupe est à nouveau réuni. Alors qu'ils discutaient sur les marches à suivre, Emayn se concentra sur le paysage environnant, cherchant des indices, un futur passage pour le groupe.
Plusieurs choses ont été perçus par la mhigoise :
- Quelques cénotes, pouvant servir de points de repos et d'approvisionnement d'eau pure.
- Un village à l'architecture typique de la région, en activité. Plusieurs vigies mis en place. A deux soleils de marche.
- A trois soleils de marche, une zone dénuée de vie. Une pleine cendrée ou aucune végétation ne vit. Des architectures brûlées et laissées à l'abandon
En marche, ils décidèrent de se diriger vers le fameux village. L'environnement était haut en couleurs, parfois hostile et quelque peu ridicule avec des singes voleurs. Un moment amusant mais il ne fallait pas perdre le cap. Le chemin parsemée de plantes carnivores, le groupe passa entre elles avec un chemin adaptée.
Au loin, une vigie. Swaryon détectera une présence à l'arrière du groupe. Une Hrothgar, deux... trois. Une dizaine nous encerclaient.
Hostiles, sur la défensive, ces dernières ont capturé le groupe et sera emmener dans leur village, emprisonné.
Les tensions au sein du groupe sont présentes, la soif et la faim les abattent...
Combien de temps cela va durer ? Et que se passe-t-il pour qu'elles soient dans la crainte ?
Au loin, une vigie. Swaryon détectera une présence à l'arrière du groupe. Une Hrothgar, deux... trois. Une dizaine nous encerclaient.
Hostiles, sur la défensive, ces dernières ont capturé le groupe et sera emmener dans leur village, emprisonné.
Les tensions au sein du groupe sont présentes, la soif et la faim les abattent...
Combien de temps cela va durer ? Et que se passe-t-il pour qu'elles soient dans la crainte ?
Maelle Tailor
Il y a 3 mois et 1 semaine
Un campement de fortune dévasté. Des réserves pillées. Cinq Ishgardais morts, un en fuite. Cela ne présageait rien de bon pour l'expédition de Christalain Colombault. Mais c'est dans l'optique de retrouver le survivant que le groupe côtier se mit en route au matin du second jour.
Direction le camp détruit, à nouveau. Peut-être quelque chose leur avait-il échappé. Marcus en éclaireur, le groupa avançait d'un bon pas. Mais une fois sur place, deux enfants Mamool Jas furent repérés, jouant avec des bâtons. Si les membres de l'expédition tentèrent d'approcher doucement, l'un des deux, plus brave, tenta de retenir les aventuriers pendant que son camarade prenait la fuite.
Le petit Mamool Ja se montrait vindicatif et protecteur, prêt à défier le groupe pour faire gagner du temps à son copain. Quand un cri retentit : l'autre enfant était tombé sur Marcus. Maëlle réprima un rire en apercevant l'enfant, terrifié devant le tireur. Il faut dire qu'un Hyurgoth possédant la carrure d'un ours n'est guère rassurant, quand on a une poignée d'années.
Laurence et Itaru tentèrent d'instaurer le dialogue avec le futur guerrier, dénommé Gohaan Ja. Sans grand succès, l'enfant était fier et ne comptait pas se laisser faire. Maëlle, de son côté, capta la détresse dans le regard de l'autre enfant, Zidaan Ja. Elle se mit à genoux et lui tendit les bras. A sa surprise, le jeune Mamool Ja ne se fit pas prier et fondit dans l'abri chaleureux procuré par la "seconde maman" de la Rose des Mers. Cela rassura le jeune Zidaan Ja, qui convainquit son camarade d'arrêter les fanfaronnades et d'emmener le groupe à leur village.
Le voyage dura plusieurs heures. Un trajet éprouvant, dans une chaleur étouffante, une végétation épaisse et des chemins peu évidents pour quelqu'un d'inexpérimenté. Mais après l'effort, le réconfort : le village des Mamools Ja se trouvait dans une grotte, isolé du reste de la forêt.
Les deux enfants se présentèrent à l'entrée. Si Maëlle s'attendait à un peuple inquiet, heureux de revoir les enfants égarés, il en fut tout autre : une douzaine de guerriers vinrent à l'entrée du village et les encerclèrent. Le message était clair : ils n'étaient pas accueillis en invités, encore moins en héros.
L'escorte mena les aventuriers jusqu'à leur chef, Zaheel Ja. Celui-ci, froid et distant, leur annonça que l'explorateur était détenu au village. Mais plus important encore, l'artefact, que le chef nomma le Coeur de Tlazolt, était sous leur garde. Cependant, Zaheel Ja n'était pas disposé à délivrer la pièce précieuse : si cet artefact était originaire d'une tribu ennemie, Colombault avait, dans ses explorations, volé les terres des ancêtres Mamool Jas et était considéré comme un pilleur et un profanateur. De plus, le pouvoir maudit du bijou n'était pas destiné à être manipulé, selon les paroles de leur hote.
Après discussion, le groupe se vit offrir un choix. Les Mamool Jas étaient opposés à une tribu Xbr'aale, les possesseurs originaux du Coeur de Tlazolt, depuis des générations. La nourriture venait à manquer et la famine menaçait. Si les aventuriers prenaient le parti de Zaheel Ja et aidait la tribu à prendre le dessus, alors ils pourraient récupérer l'explorateur et l'artefact.
Maëlle fit la moue. Entrer dans un conflit ancestral, quelque chose qui la dépassait de loin, n'était pas dans les plans. Mais l'objectif était de sauver Colombault et de ramener le Coeur. Ils furent conduits dans une maison à l'écart, surveillés par des gardes autochtones. Prisonniers, entassés, sans certitude quand à la suite à donner aux choses.
Une surprise les attendait pourtant : la maison qui leur servait de prison de fortune était déjà habitée. Un Elézen, Victorien Colombault. Le fils de l'explorateur Christalain. Si Maëlle laissa la discussion avec l'Ishgardais aux autres, ne prêtant qu'une oreille distraite à un flot d'informations déjà conséquent à digérer, c'est tout autre chose qui vint troubler l'échange.
Des cris s'élevèrent du village. Alors que les gardes se regardaient, s'interrogeant sur l'initiative à prendre, un éclair vint frapper la demeure du chef. Immédiatement, les Mamool Jas quittèrent leur poste pour se rendre auprès des leurs. La voie était libre, aussi le groupe cotier en profita-t-il pour se renseigner sur la situation.
C'est un être apocalyptique qui capta leur attention. Maëlle savait que les Mamool Jas bicéphales existaient, mais celui-ci n'avait rien d'humain, ni de quoi que ce soit d'autre : plusieurs bras, plusieurs jambes, l'une des deux têtes ouvertes, comme si une gueule béante remplaçait le crâne. Etait-ce le pouvoir de l'artefact ? Une tierce partie était-elle sur sa piste ? Ou était-ce autre chose ?
Maëlle sentit son cœur s'emballer : elle connaissait suffisamment le métier d'aventurier pour savoir comment ça allait finir. La bataille serait engagée et elle serait difficile. Mais...Itaru. Aiko. Marcus. Laurence. Syntra. Pas de protecteur, des soutiens relatifs. Elle était seule pour tenir les siens face à une abomination. Toutes ces vies, entre ses seules mains.
L'astromancienne écarquilla les yeux et recula d'instinct : la peur montait en elle. Telle une débutante, son palpitant devenait incontrôlable, son esprit s'emplissait de mille et une pensées funestes. Allait-elle survivre ? Elle ne voulait pas mourir. Mais le destin serait-il de son côté, ou était-ce l'heure de passer devant Thal ?
"Calme-toi, ma fille. Tu es compétente, tu es capable. Tu peux le faire, tu peux les tenir. Reprends-toi. Pense à elle. A ses yeux que tu veux tant revoir, à cette voix que tu désires entendre de nouveau."
L'Uldienne déglutit et secoua la tête. Elle se devait d'être forte, elle le voulait.
L'Uldienne déglutit et secoua la tête. Elle se devait d'être forte, elle le voulait.
Mais arriverait-elle réellement à l'être ? Serait-elle à la hauteur des espoirs de l'expédition, ou le principal support du groupe côtier allait-il craquer au pire moment ?
Asa des Kha
Il y a 3 mois et 1 semaine
"Par où commencer..."
Parler seule était, habituellement, un signe de folie. Une chance que la chamane n'avait que peu d'intérêt sur l'opinion de sa santé mentale. Etant suffisamment lucide sur cet état de fait. Bref. Se parler seule pour organiser ses pensées n'était pas nouveau pour Asa. Et alors qu'elle patientait non loin de la porte de leur "prison" du village, fumant en silence et cherchant à apercevoir ou entendre le reste des membres de son équipe, elle repensait aux événements de la journée après leur première incarcération.
Elle ne reviendrait pas sur les détails et actes de chacun. De une ? Elle voulait garder les idées claires. De deux ? Cela n'aiderait pas à organiser ses pensées.
"Nous avons donc été conduit au cœur de leur village... Les habitants étaient terrifiés de nous... Attachés à un pilier pour être questionner."
Ses propos étaient suffisamment bas pour que même les oreilles de Ruuj ne les entendent. Ses pas sans sons pendant qu'elle marchait lentement d'un bout à l'autre. La Matriarche cherchant à poser ses questions. Les tentatives de négociations et diplomatie utilisée par, eh bien, toutes les personnes attachés. Les questions allant et venant.
"Hmmhm. Deux soucis à soulever dans le futur... Lenore. Swaryon. Emayn n'étaient pas là avec nous. Et j'ai été forcée d'endormir Dorian suite à son agressivité grandissante de notre situation."
Et c'était deux soucis. Le premier car, au fil des questions et des échanges ils avaient finit par mieux comprendre les choses et elles s'avéraient assez dramatique. Suffisamment pour que la nécessité de créer un plan de fuite rapide soit soulever.
Comme quoi les Xb'raal avaient vu leur idole sacré volée. Disparut après avoir accueillis au sein des leur un explorateur dont la description ressemblait trait pour trait à la cible que poursuivait la Rose... Et la réalisation qu'il aurait, supposément, voler l'idole des Xb'raal. Affaiblissant ces derniers car cette idole leur donnait la force - ou faisait pour eux - de survivre en ces terres difficiles. Pire encore, le suspicieux timing de l'attaque des Mamool Ja habitant en face d'eux.
Les choses étaient confuses et incertaines sur plusieurs points et d'une clarté terrifiante sur d'autres points.
Le cynisme et pragmatisme de la chamane avait tendance à dire "ce n'est pas notre problème". Combien de villages de par le monde finissait par disparaître à cause d'incidents divers et variés ? Combien n'ont juste pas eut la force de se relevés d'eux-même ? C'était une Loi de la survie... Mais elle savait aussi que parmis la Rose cela ne passerait pas. Et elle savait aussi qu'ils ne partiraient sans doute pas avant d'avoir résolu l'ensemble des problèmes locaux.
Ou d'être chassés.
"Nous avons un explorateur voleur. Des attaquant aux timing suspect. Des vols de ressources. Des incapables de chasser seuls. Et une division... Associés au fait que nous sommes à la fois considérer comme suspects et potentiellement honorable dépendant de quand certaines informations sont avancés."
Ce qui arrivait au second soucis. Autant elle ne regrettait rien, autant elle pouvait admettre avoir eut tort d'être entrée dans le petit jeu de fierté mal placé de Dorian. Une leçon apprise une fois encore. Elle ne recommencerais pas l'erreur mais referrais ce qu'elle doit faire si il faut. Pour l'heure elle laissera Ruuj et Lenore s'occupées de gérer le hyur. Devenant le marteau si nécessaire. Mais en l'état, effectivement comme Ruuj l'avait soulever, cela avait donner une image... Négative. Par chance les Xb'raal devaient être plus occupés avec tous leurs autres nombreux problèmes pour réellement faire cas de cela.
Avec de la chance.
Mais c'était quelque chose à jouer. Si, après tout ça, ils pouvaient tous se déplacer plus librement dans le village, ils pourraient donc commencer les taches pour... Gagner la confiance des villageois. Aider à la chasse, réparations, préparation des défenses, soins, etc.
"Une fois encore... On ne s'ennuie jamais par ici."
Plus qu'à attendre le lever du soleil.
Parler seule était, habituellement, un signe de folie. Une chance que la chamane n'avait que peu d'intérêt sur l'opinion de sa santé mentale. Etant suffisamment lucide sur cet état de fait. Bref. Se parler seule pour organiser ses pensées n'était pas nouveau pour Asa. Et alors qu'elle patientait non loin de la porte de leur "prison" du village, fumant en silence et cherchant à apercevoir ou entendre le reste des membres de son équipe, elle repensait aux événements de la journée après leur première incarcération.
Elle ne reviendrait pas sur les détails et actes de chacun. De une ? Elle voulait garder les idées claires. De deux ? Cela n'aiderait pas à organiser ses pensées.
"Nous avons donc été conduit au cœur de leur village... Les habitants étaient terrifiés de nous... Attachés à un pilier pour être questionner."
Ses propos étaient suffisamment bas pour que même les oreilles de Ruuj ne les entendent. Ses pas sans sons pendant qu'elle marchait lentement d'un bout à l'autre. La Matriarche cherchant à poser ses questions. Les tentatives de négociations et diplomatie utilisée par, eh bien, toutes les personnes attachés. Les questions allant et venant.
"Hmmhm. Deux soucis à soulever dans le futur... Lenore. Swaryon. Emayn n'étaient pas là avec nous. Et j'ai été forcée d'endormir Dorian suite à son agressivité grandissante de notre situation."
Et c'était deux soucis. Le premier car, au fil des questions et des échanges ils avaient finit par mieux comprendre les choses et elles s'avéraient assez dramatique. Suffisamment pour que la nécessité de créer un plan de fuite rapide soit soulever.
Comme quoi les Xb'raal avaient vu leur idole sacré volée. Disparut après avoir accueillis au sein des leur un explorateur dont la description ressemblait trait pour trait à la cible que poursuivait la Rose... Et la réalisation qu'il aurait, supposément, voler l'idole des Xb'raal. Affaiblissant ces derniers car cette idole leur donnait la force - ou faisait pour eux - de survivre en ces terres difficiles. Pire encore, le suspicieux timing de l'attaque des Mamool Ja habitant en face d'eux.
Les choses étaient confuses et incertaines sur plusieurs points et d'une clarté terrifiante sur d'autres points.
Le cynisme et pragmatisme de la chamane avait tendance à dire "ce n'est pas notre problème". Combien de villages de par le monde finissait par disparaître à cause d'incidents divers et variés ? Combien n'ont juste pas eut la force de se relevés d'eux-même ? C'était une Loi de la survie... Mais elle savait aussi que parmis la Rose cela ne passerait pas. Et elle savait aussi qu'ils ne partiraient sans doute pas avant d'avoir résolu l'ensemble des problèmes locaux.
Ou d'être chassés.
"Nous avons un explorateur voleur. Des attaquant aux timing suspect. Des vols de ressources. Des incapables de chasser seuls. Et une division... Associés au fait que nous sommes à la fois considérer comme suspects et potentiellement honorable dépendant de quand certaines informations sont avancés."
Ce qui arrivait au second soucis. Autant elle ne regrettait rien, autant elle pouvait admettre avoir eut tort d'être entrée dans le petit jeu de fierté mal placé de Dorian. Une leçon apprise une fois encore. Elle ne recommencerais pas l'erreur mais referrais ce qu'elle doit faire si il faut. Pour l'heure elle laissera Ruuj et Lenore s'occupées de gérer le hyur. Devenant le marteau si nécessaire. Mais en l'état, effectivement comme Ruuj l'avait soulever, cela avait donner une image... Négative. Par chance les Xb'raal devaient être plus occupés avec tous leurs autres nombreux problèmes pour réellement faire cas de cela.
Avec de la chance.
Mais c'était quelque chose à jouer. Si, après tout ça, ils pouvaient tous se déplacer plus librement dans le village, ils pourraient donc commencer les taches pour... Gagner la confiance des villageois. Aider à la chasse, réparations, préparation des défenses, soins, etc.
"Une fois encore... On ne s'ennuie jamais par ici."
Plus qu'à attendre le lever du soleil.
Arty
Il y a 3 mois et 1 semaine
Rapport de mission : Mais où est passé Carmen Christalain Colombault ?
Membre d'équipe :
Laurence Delavigne
Maelle
Marcus
Itaru
Syntra
Aiko
Jour 1 : Remontée de la côte
Pas grand chose à signaler sur le trajet en bateau, si ce n'est des mamool ja nous observant cachés depuis la jungle.
Nous avons retrouvé des planches flottant prés d'une crique, ce qui semblait indiquer qu'un navire aurait pu s'abriter dans les parages.
Nous nous sommes fait attaqué par une créature aquatique aux allures draconiennes. Elle a fini par être vaincu par le groupe sans trop de blessures. Nous avons aperçus des pieux en bois plantés en direction de la plage et un campement de fortune. Les vivres du camp ont été pillées.
Cinq morts dans ce dernier, 5 Chevaliers Ishgardais attaqués par des flèches et dards empoisonnées. On les a enterrés.
Un journal confirme que c'est bine ce que nous cherchions. Il indique aussi qu'un sixième homme qui s'était caché a survécu, et a décidé de suivre les Mamool Ja pour se venger. On décide de partir à sa recherche le lendemain, c'est notre seule piste viable.
Jour 2 : Les Mamool Ja
Route prise dés l'aube, nous croisons deux enfants mamool ja en pleine jungle. Gohaan'ja et Zidaan'ja, un guerrier et un diplomate selon eux. Ils jouaient à faire la guerre. Les négociations avec les enfants furent "difficiles" mais ils nous conduisent vers leur village pour rencontrer le chef.
Après plusieurs heures de marche, nous avons pénétré le village escortés de nombreux gardes en direction de la maison du chef.
Au passage, on constate que le village vie dans la misère. Le manque de nourriture est évident maintenant que Maelle l'a pointé du doigt.
Le sol est semble-t-il très pauvre en éther.
Ce dernier n'était pas surpris, il s'avait pourquoi nous étions là. Il nous a dit détenir Christalain et le Cœur de Tlazolt. Ils auraient capturé le premier après qu'il ait volé l'artefact dans le village xbr'aals (hrothgars) ennemi et quitté ce dernier.
Il nous a prévenu du danger de l'artefact qui, semble-t-il, est maléfique et dont il faut ne faut se trouver à proximité lorsque ce dernier à faim.
Pour nous remettre ce qu'on veut, il vaut que nous exterminions une tribu ennemi pour qu'ils puissent s'emparer de leur territoire.
Nous ne sommes pas enchanté de devoir exterminer un village, d'autant plus que cela n'aura certainement pas de bonnes répercussions diplomatiques entre Tural et la Sainte cité. Je doute que la compagnie soit bien vue dans le future en Tural si on faisait ça.
Bref, le calcul est moralement douteux, et en terme d'image et de réputation, probablement mortel.
Une première négociation nous a permis d'envisager de résoudre le problème de fertilité au lieu de massacrer les Xbr'aals.
Nous avons demandé à voir le prisonnier. De manière étonnante on nous a conduit en résidence surveillée auprès du 6ème survivant, qui s'avère être le fils de Christalain.
D'après lui, le navire de l'explorateur avait été renvoyé en éorzéa 3 mois avant cette date. Il devait donc logiquement être arrivé avant notre départ. Aurait-il coulé ou nous aurait-on caché des informations ?
Un échange par perle avec l'équipe de Lenore nous a permis de confirmer le récit des mamool ja. Ils détenaient bien l'explorateur et l'artefact .
Nous avons été interrompu par de l'agitation et un éclair qui a frappé le village.
Alors que nous observions de loin, une mamool ja géant bicéphale avec trois jambes et trois bras est apparu au milieu du village.
En approchant, il est apparu clairement que c'était l'œuvre de l'artefact... 2 mamool ja parfaitement fusionnés.
La créature a été vaincu mais j'ai faillit y laisser la peau pour l'empêcher de lancer sa boule de feu.
Le chef a été blesséet soigné avec l'aide de Maelle. On nous a confirmé que la créature était bien issue de l'artefact. Les 2 geôliers de Christalain dont il aurait provoqué la fusion en manipulant l'artefact à proximité d'eux.
S'en est suivi d'âpres négociations mais quelques uns de mes arguments ainsi que ceux de Syntra ont fait mouche et l'intransigeance de Laurence ainsi que l'arrivé opportune du fils du chef dans le sous sol où était enfermé ont achevé de convaincre le chef.
Nous débarrassons les mamool ja de l'artefact (sans le rendre aux xbr'aal) et de Christalain. De cette manière, les mamool ja sont en supériorité en terme de puissance.
On organise une entrevue entre les mamool ja et les xbr'aals pour des négociations de paix.
Les mamool ja assurent la sécurité des xbr'aals qui n'ont plus la protection de l'artefact contre l'accès aux terres des xbr'aals et à la nourriture.
Les xbr'aals sont en paix et n'ayant plus de guerre qui les menace, n'ont plus besoin de l'artefact et des sacrifices y afférents.
Nous sommes rentrés jusqu'au Cerberus tard dans la nuit pour y passer la nuit accompagné de Chistalain, son fils, l'artefact et une escorte de mamaal ja.
Nous avons confié Christalain au capitaine et lui avons demandé de le gardé confiné dans une cabine.
L'artefact lui a été confié en lui demandant de le garder à l'abri dans sa cabine, hors d'atteinte de quiconque et en le prévenant des dangers liés à cet objet.
Les mamool ja garderont le navire à l'œil depuis le rivage.
Pour notre part, on repart dés demain en direction du village xbr'aal qui se trouverait à deux jours de marche dans la jungle pour aider l'autre groupe à mener à bien les négociations.
Itaru.
Seluna Valsonge
Il y a 3 mois et 1 semaine
Ses mains fines serraient doucement le bastingage. Là haut, dans les voiles, chantait le vent Turalien. Sa voix était douce, promesse de terres inexplorées, de trésors, de rencontres. Joueur, il passait entre les cordages avant d'effleurer la rondeur du jeune visage de la Capitaine sans navire. Il avait rosi son nez, éveillé son regard.
Elle enjamba souplement la fine barrière qui séparait les planches de l'étendue d'eau, en contrebas. Ses pieds se reposèrent sur un rebord si fin qu'on la crut un instant marcher sur l'air, se dirigeant jusqu'à la proue qu'elle rejoignit d'un bond félin. Le temps d'un soupir, et la crinière blanche aux boucles sauvages se trouvait désormais a l'extémité de l'éperon.
Sous ses yeux, l'immensité bleue à babord, la plage à tribord. Entre deux heures, celles où mourraient les étoiles et où naissait le soleil. Dans son dos s'éveillait le Cerberus. Comme chaque équipage digne de ce nom, celui ci était une ruche où l'individuel s'effaçait au profit du groupe. Le mousse pelait les pommes de terres pour le cuisinier qui allumait son feu, qui cuisinait lui pour le gabier qui irait rafistoler un trou dans les voiles. Ils étaient le navire, le navire était eux.
Elle s'assit finalement, laissant pendre ses jambes de chaque côté de la poutre de bois ronde. Ses ongles grattaient doucement dans les rayures du bois, et Syntra se mordit doucement la lèvre, encore rêveuse. Elle s'était doucement dégagée de sa compagnie de la nuit, petits pas de velours dans les couloirs de l'entrepont remontant jusqu'au grand air. Elle avait voulu cet instant pour elle. Pour elle et ceux qui l'entendraient. A cet instant, Syntra Sorrentes, minuscule Capitaine du Serena, priait la flamboyante Llymlaen d'amener ses mots à son équipage, qui l'attendait, loin d'ici. Cet équipage qu'elle entraînait avec elle dans les joies et les folies. Dans la vengeance et la fortune.
https://youtu.be/O8e37va4GJs?si=IWqd_E2eUMNWP25r
Our ship, she dreams
[ Notre navire, elle rêve ]
of wind in her sails
[ Du vent dans ses voiles ]
of wind in her sails
[ Du vent dans ses voiles ]
unfurled.
[ Déployé ]
And shining as
[ Et brillant quand ]
we cross the sea
[ Nous traversons les mers ]
we cross the sea for home.
[ Nous traversons les mers pour rentrer chez nous. ]
Then we'll all raise our voices
[ Alors s'élèveront nos voix ]
a song in our hearts.
[ Une chanson dans nos coeurs ]
And set our eyes on distant shores
[ Et poserons nos yeux sur les rivages lointains ]
with wind in her sails again.
[ Quand le vent prendra ses voiles à nouveau ]
There'll be cheering and calling.
[ Il y aura des cris de joies et des appels ]
No more squabbling and brawling.
[ Fini les querelles et les bagarres. ]
When we have the wind in our sails.
[ Quand le vent est dans nos voiles ]
When we have our feet on the ground.
[ Quand nos pieds seront sur la terre ferme ]
We'll sow our good fortune around.
[ Nous semerons notre bonne fortune ]
There'll be feasting and pleasure.
[ Il y aura des fêtes et des plaisirs ]
No more rationing and measure.
[ Plus de rationnements, plus de mesures ]
When we have the wind in our sails.
[ Quand le vent est dans nos voiles ]
Elle enjamba souplement la fine barrière qui séparait les planches de l'étendue d'eau, en contrebas. Ses pieds se reposèrent sur un rebord si fin qu'on la crut un instant marcher sur l'air, se dirigeant jusqu'à la proue qu'elle rejoignit d'un bond félin. Le temps d'un soupir, et la crinière blanche aux boucles sauvages se trouvait désormais a l'extémité de l'éperon.
Sous ses yeux, l'immensité bleue à babord, la plage à tribord. Entre deux heures, celles où mourraient les étoiles et où naissait le soleil. Dans son dos s'éveillait le Cerberus. Comme chaque équipage digne de ce nom, celui ci était une ruche où l'individuel s'effaçait au profit du groupe. Le mousse pelait les pommes de terres pour le cuisinier qui allumait son feu, qui cuisinait lui pour le gabier qui irait rafistoler un trou dans les voiles. Ils étaient le navire, le navire était eux.
Elle s'assit finalement, laissant pendre ses jambes de chaque côté de la poutre de bois ronde. Ses ongles grattaient doucement dans les rayures du bois, et Syntra se mordit doucement la lèvre, encore rêveuse. Elle s'était doucement dégagée de sa compagnie de la nuit, petits pas de velours dans les couloirs de l'entrepont remontant jusqu'au grand air. Elle avait voulu cet instant pour elle. Pour elle et ceux qui l'entendraient. A cet instant, Syntra Sorrentes, minuscule Capitaine du Serena, priait la flamboyante Llymlaen d'amener ses mots à son équipage, qui l'attendait, loin d'ici. Cet équipage qu'elle entraînait avec elle dans les joies et les folies. Dans la vengeance et la fortune.
https://youtu.be/O8e37va4GJs?si=IWqd_E2eUMNWP25r
Our ship, she dreams
[ Notre navire, elle rêve ]
of wind in her sails
[ Du vent dans ses voiles ]
of wind in her sails
[ Du vent dans ses voiles ]
unfurled.
[ Déployé ]
And shining as
[ Et brillant quand ]
we cross the sea
[ Nous traversons les mers ]
we cross the sea for home.
[ Nous traversons les mers pour rentrer chez nous. ]
Then we'll all raise our voices
[ Alors s'élèveront nos voix ]
a song in our hearts.
[ Une chanson dans nos coeurs ]
And set our eyes on distant shores
[ Et poserons nos yeux sur les rivages lointains ]
with wind in her sails again.
[ Quand le vent prendra ses voiles à nouveau ]
There'll be cheering and calling.
[ Il y aura des cris de joies et des appels ]
No more squabbling and brawling.
[ Fini les querelles et les bagarres. ]
When we have the wind in our sails.
[ Quand le vent est dans nos voiles ]
When we have our feet on the ground.
[ Quand nos pieds seront sur la terre ferme ]
We'll sow our good fortune around.
[ Nous semerons notre bonne fortune ]
There'll be feasting and pleasure.
[ Il y aura des fêtes et des plaisirs ]
No more rationing and measure.
[ Plus de rationnements, plus de mesures ]
When we have the wind in our sails.
[ Quand le vent est dans nos voiles ]