[Été 2024] Le Cœur de Tlazolt

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Maelle Tailor Il y a 3 mois et 1 semaine
La linkperle de l'expédition résonnera en cette fin d'après-midi.

A l'attention du groupe retenu au village Xbr'aal, ici Maëlle. J'ai réussi à faire croitre un buisson fruitier dans les terres pauvres en éther autour du village Mamool Ja, grâce à une formule de croissance enrichie en sève d'amakuya. L'endroit manquant de soleil, la fertilisation par voie alchimique demandera d'être régulière, mais j'ai transmis toutes les informations nécessaires à l'érudit du village, également alchimiste de son état.

J'entends par là zone de récolte, préparation et application de cette formule de croissance enrichie.

Les dernières attaques des Mamool Jas étaient motivées par le manque de nourriture, aussi j'espère que ça diminuera les chances d'assauts contre le village xbr'aal. Si ils font l'effort de poursuivre la fertilisation. Mais l'information a dû remonter auprès du chef du village, à l'heure actuelle.
Nicotoa Il y a 3 mois et 6 jours
Après leur brèves négociations de la journée. Aline sera partie aider Dorian dans ses travaux d'intérêt général, et si il lui reste un peu de temps, entrainer les éventuels chasseurs Xbr'aals volontaires.
 
Asa des Kha Il y a 3 mois et 5 jours
Une fois la conversation entre les membres de la Rose finit et les "rôles" plus ou moins décidés sur ce qu'il faudrait faire jusqu'au lendemain pour la, espérons le, réunification avec le reste de l'équipe... La chamane prit quelques instants pour elle. Elle avait partagée avec les autres ses doutes vis à vis du grand prêtre et de leur "religion". Plus encore leur tendance à rester évasif ou cacher sur les "détails". Certes l'on pourrait accorder cela au temps passés, aux traditions orales - en tant que xaela elle en savait des choses sur les détails perdus au fil des années à cause de traditions orales - mais quelque chose n'allait pas. Leur certitude était fortes et si les détails semblaient brouillés les conséquences, méthodes et "justification" étaient encore très actives.


Asa détestait cela.


D'un coté il s'agissait peut être que de simples villageois un peu superstitieux qui n'ont, effectivement, jamais penser ou trouver le temps de présenter leur divinité aux officiels de l'Aurarque. Peut-être était-ce vraiment de simples fermiers et chasseurs qui ont décider de vivre en autarcie au point d'en oublier de poursuivre les échanges avec leur voisin. Peut-être.

Mais Asa n'y croyait pas.

Elle espérait se trompée, bien sur, elle espérait avoir faux sur toute la ligne, ce qui serait le mieux. Mais d'un autre coté... Cela semblait plus proche du "culte" que de simples villageois louant une divinité mineures (si ils ne faisaient que ça jamais Asa ne douterait, mais l'artéfact, les fusion, les justifications constantes... Non. Elle ne pouvait pas).


Sa nature, ancienne comme nouvelle, l'empêchait d'agir autrement que d'espérer au mieux tout en se préparant au pire.


Et c'est pour cela qu'on la voyait vadrouillée le village. Construire des bâtiments n'était pas de son gabarit. Ses connaissances alchimiques étaient passables mais rien comparés à Anaelle et Ruuj. Elle pourrait chassée mais avec deux membres déjà présent dessus cela ne ferrait que trop de monde. Et moins on parlerait de ses capacités à soigner, mieux tout le monde se portera (non pas qu'elle ne pouvait "pas" soigner... Mais sa méthode avait tendance à faire apparaître des bûcher).

Que lui restait-elle ? Eh bien ses forces.


Ainsi elle allait d'habitants en habitants, d'enfants en enfants. Jouant avec eux, contant des histoires de chez elle. Parlant des légendes et des mystères de son cotés du globe... S'assurant soigneusement de se montrée évasives le plus possible sur les détails des siens. Leur nombre complet, ce qu'ils faisaient, etc. La xaela cherchant le contact social avec les habitants d'abord normaux puis remontant vers les chanteurs. Conteurs. Conservateurs des histoires et légendes.

Doucement mais sûrement.


Asa cherchant, le plus discrètement et "normalement" possible des informations sur le grand prêtre. Sur ce qu'ils savaient eux sur la Divinité... Essayant même, l'air de rien, d'essayer d'obtenir leur opinion sur la fusion et mort des membres de leur village, usant d'exemples et de légendes de son propre cotés (vrai comme fausses). La chamane poursuivant jusqu'à revenir au grand prêtre lui-même (si disponible) pour dialoguer avec. Jouant sur la carte de la vieille chamane et du vieux prêtre. Pour échanger, obtenir plus d'informations et de détails sur les origines de la divinité, qui s'en chargeait avant, etc.


Et puis toutes ces informations ferraient de fantastiques histoires à racontés une fois rentrée chez elle.
Sakuya Yuki Il y a 3 mois et 5 jours
De son côté, la raenne, après une pause pour se réhydrater, fit le tour du village, proposant son aide pour s'occuper des blessés s'y trouvant, ou racontant quelques histoires sur l'orient et ses kamis à ceux intéressé.
Anaëlle de Lacourteil Il y a 3 mois et 5 jours

La légitimité d'un peuple


À l’aube, à l'heure où les premières lueurs du jour filtraient à travers les toitures délabrées du village Xbr'aal, Anaëlle quitta la case qui avait abrité et retenu son groupe jusqu'à présent. Le village s’était déjà éveillé avant que l'aurore ne poind. L’urgence de la situation animait la jeune ishgardaise, sollicitant Ruuj dès le réveil. Dans sa main, un carnet soigneusement annoté, où elle avait consigné une liste de questions brûlantes et d’activités à consigner. Chaque minute importait, et elle comptait mettre à profit cette liberté éphémère pour déterminer l'innocence et la légitimité de ses hôtes.

Accompagnée tour à tour par ses camarades, Anaëlle parcourera les sentiers du village avec une curiosité insatiable. Les champs, encore empreints de l’humidité nocturne, révélèrent déjà des signes de déséquilibres éthérés, tandis que les chasseurs, à l’aube de leur départ, affûtaient leurs lames sous son regard attentif. Petite enquêtrice sur pattes, la hyuroise s'imprégnera une fois de plus du nouveau monde en quête de vérité.


Première Partie de la Matinée : Immersion dans la Vie Quotidienne

    [li]Observation des champs :
    Anaëlle parcourt les champs cultivés, observant l'état des plantations. Elle s’interroge sur la qualité du sol et la présence de déséquilibres éthérés causés par une exploitation intensive des terres.

    [/li][li]Analyse de la chasse :
    Accompagnant les chasseurs locaux, elle étudie leurs techniques et les outils employés, notant leur efficacité mais aussi les défis qu'ils rencontrent dans cet environnement hostile.

    [/li][li]Étude de l’éducation :
    Anaëlle s'intéresse aux méthodes éducatives des jeunes Xbr’aals, cherchant à comprendre comment les valeurs, les compétences de survie, et la vénération de l’artéfact sont transmises aux nouvelles générations.

    [/li][li]Analyse des entraînements :
    Elle assiste aux séances d’entraînement des guerriers, observant leur style de combat et leur préparation physique, tout en notant la forte dépendance à la force brute plutôt qu’à la stratégie.

    [/li][li]Sondage éthéré : A
    naëlle utilise ses compétences et son éthérimètre pour analyser discrètement l'éther des individus, cherchant à détecter des signes de déséquilibre ou d'anomalies potentielles liées à leur proximité avec l'artéfact.

    [/li]

Deuxième Partie de la Matinée : Conversations avec les Xbr’aals

    [li]Discussion sur la situation actuelle :
    Anaëlle engage la conversation avec plusieurs membres du village pour mieux comprendre leurs préoccupations concernant l’avenir, la sécurité et leur loyauté envers les chefs spirituels.

    [/li][li]Perception des Mamool Jas :
    Elle interroge discrètement les villageois sur leur opinion des Mamool Jas, cherchant à déterminer s'il existe des ouvertures possibles pour une cohabitation ou une alliance future

    .[/li][li]Participation de Wuk'Lamat :
    Elle sonde les villageois au sujet de la princesse lionne, les valeurs qu'elle porte et pourquoi elle semble autant appréciée.

    [/li][li]Opinions sur l’artéfact :
    Anaëlle écoute les réflexions des Xbr’aals sur l’artéfact, à la recherche de nuances dans leur discours, allant de la vénération inconditionnelle à des doutes silencieux sur sa réelle nécessité pour la survie du village.

    [/li]

Préparation du Déjeuner et Partage de Connaissances

    [li]Participation au déjeuner :
    Anaëlle se joint aux préparatifs du repas, partageant des recettes éorzéennes adaptées aux ingrédients locaux. Elle se prête au jeu, enjouée et bon enfant, introduisant des idées pour améliorer l’équilibre alimentaire des Xbr’aals face aux carences estimées.

    [/li][li]Présentation des découvertes :
    Profitant d’un moment de calme, elle partage avec les villageois ses observations sur la faune et la flore locales. Elle propose des solutions pour exploiter les ressources de l'est de manière plus efficace et sécurisée.

    [/li]
  • Réflexion stratégique : La mage bleue soulève la possibilité d’une alliance stratégique avec les Mamool Jas. Elle évoque les avantages mutuels d’une coopération, rappelant en particulier les mots d'Aline de la veille en évoquant la princesse Wuk'Lamat et le regard qu'elle pourrait porter sur un conflit ouvert.

Compte-rendu


État des plantations 
Les terres des Xbr’aals ne présentent aucun déséquilibre éthéré ni signe de surexploitation. Cependant, j’ai constaté que les cultures ont été saccagées, vraisemblablement par les Mamool Ja, comme en témoignent les traces qu’ils ont laissées derrière eux. Ce vandalisme a grandement réduit leurs ressources alimentaires ; j’ai trouvé la dernière banane bleue du village, ce qui témoigne de leur situation critique.

Chasse et pêche 
Les Xbr’aals manquent cruellement d'outils de chasse, se limitant à l’usage de lances primitives. En revanche, leur savoir-faire en matière de pêche est remarquable. Le village est équipé de diverses cannes à pêche adaptées à différents types de prises, ainsi que d'appâts typiquement turalien que je n'avais jamais rencontrés auparavant.

Éducation et entraînement 
L’éducation des jeunes Xbr’aals est axée sur l’histoire et la survie en tant que pêcheurs et agriculteurs. Bol Qat, le principal enseignant, transmet le savoir historique du village, notamment sur les relations avec les Mamool Ja et d’autres races locales comme les Hanu-Hanu et les Pelu Pelu. Cependant, il n’y a aucune formation au combat, ce qui est préoccupant compte tenu de leur situation actuelle. Certains, y compris la matriarche, expriment le désir d’apprendre à se défendre, surtout depuis qu’ils ont perdu l’artefact.

Situation actuelle et relations avec les Mamool Ja 
Les tensions avec les Mamool Ja se sont intensifiées, surtout avec Bakool Ja Ja en lice pour la succession. Les Xbr’aals craignent une période de troubles. Cela pourrait se ressentir dans leurs décisions à venir en cas de nouvelles situations à risque.
Le Chat Il y a 3 mois et 5 jours
La Rava sorti soulagée de l'échange avec les Xbr'aal. Les choses auraient pu mieux se passer, mais les négociations tendaient à aller dans leur sens. Le reste dépendrait des Mamool Ja et du groupe de la côte. Enfin, il faudrait agir avec doigté, Dorian étant en otage. 
Mais pour l'heure, la liberté était agréable, la caresse du soleil et du vent.
Elle finit par rejoindre les champs de ce curieux peuple. Etudiant les cultures et passant de longues heures à discuter avec les paysans des méthodes de culture, surtout celles de Nagxia, si chaude et humide, semblable à ces terres. De quoi augmenter les rendements et diversifier les cultures.
NLSN Il y a 3 mois et 5 jours

Prince Belmii, le Bâtisseur

Suite à l'entretien avec les dirigeants de la tribu, Dorian passa le reste de la soirée à arpenter les abords du village, son esprit focalisé sur une idée claire : renforcer les défenses. Alors que le crépuscule étendait ses ombres sur Ek Xaman'yi, il inspecta les arbres environnants, cherchant les troncs les plus robustes, ceux qui pourraient être transformés en solides palissades. Chaque arbre marquait un point sur sa carte mentale, chaque branche cassée une note de plus dans son plan. Les récentes attaques se rapprochaient et mettaient en exergue les failles de la protection du village, et le chevalier savait que la survie de tous pourrait bientôt dépendre de leur capacité à protéger leur habitat.

Le lendemain, à l'aube, Dorian se mit en quête de soutien. Il savait que convaincre la Matriarche serait une tâche ardue. Trop rigide, trop méfiante envers les étrangers, elle risquait de rejeter son projet sans même l’écouter. Dorian préféra donc se tourner vers Wuk Ara pour sa tempérance, sa sagesse et son influence. Dès les premières lueurs du jour, il se présenta devant la modeste hutte de Wuk Ara, une carte sommaire du village à la main, sur laquelle il avait esquissé les défenses qu’il envisageait de construire.

Face à la seconde, Dorian exposa son plan avec calme et précision. Il expliqua comment ils pourraient ériger des palissades en utilisant les arbres marqués, creuser un fossé pour ralentir d'éventuels assaillants, et établir des points de garde pour surveiller les alentours. Wuk Ara, attentive, écouta chaque mot, pesant les arguments du tonawawta aux oreilles pointues. Finalement, elle hocha la tête, reconnaissant la valeur de l'idée. Le soutien de Wuk Ara était acquis, et avec lui, l'accord tacite de nombreux villageois qui la respectaient.

Encouragé par ce succès, Dorian se mit aussitôt à la tâche. Il passa la journée entière à travailler aux côtés des villageois qui avaient répondu à son appel. Ensemble, ils commencèrent par abattre les arbres sélectionnés la veille. Ishawe montrait l'exemple, utilisant ce qu'il avait appris d'Elias en matière de bûcheronnage, s'exécutant avec une précision qui inspirait confiance à ceux qui l'entouraient. Chaque tronc abattu était soigneusement taillé, les branches inutiles retirées, tandis que les rondins étaient transportés vers le village pour être transformés en palissades.

Parallèlement, d’autres villageois s’attaquaient à l’excavation du fossé autour du village, creusant la terre sous la supervision attentive de Dorian. Il veillait à ce que la profondeur et la largeur soient suffisantes pour constituer un obstacle efficace, tout en s'assurant que l'effort collectif ne s'épuise pas trop vite.

Le soleil montait dans le ciel, puis amorçait lentement sa descente, mais le travail ne faiblissait pas. L'ishgardais, couvert de sueur et de terre, ne relâchait pas son effort. Il passait de groupe en groupe, donnant des conseils, ajustant les plans en fonction des besoins du terrain, et motivant les villageois par son propre exemple. Il était devenu, en l'espace de quelques heures, non seulement une figure inspirante, mais également bien plus apprécié par cette communauté avec qui les rencontres s'étaient faites en des termes fort regrettables.

Quand le soir vint, et que les premières étoiles apparaissaient dans le ciel, une grande partie du bois était prête à être érigée en palissades, et le fossé prenait forme. Fatigués mais satisfaits, les villageois se dispersèrent pour retrouver leurs familles, tandis que Dorian, le regard tourné vers le travail abattu, savait qu’il venait de franchir une étape cruciale. Il avait réussi à unir le village autour d’un projet commun, et à renforcer leur détermination à survivre aux épreuves à venir.
Lyssie Il y a 3 mois et 4 jours
Ce séjour auprès des xbr’aals et des Mamool Ja fut l’occasion d’en apprendre bien plus sur leur histoire, aussi distincte qu'intrinsèquement liée. À Ek Xaman’yi, la rencontre avec les agriculteurs et pêcheurs révéla un peuple respectueux de la nature, mais vulnérable, dépendant presque entièrement de la protection de leur gardienne, Tlazolt. Cette entité locale, enfermée dans une relique – la même que celle que le groupe cherchait –, avait toujours été leur rempart contre les menaces extérieures, notamment celles des Mamool Ja. Ces derniers, en proie à une grave pénurie de ressources, multipliaient les assauts contre les villages xbr’aals, surtout depuis que leur champion, Bakool Ja Ja, était en lice pour succéder à l'Aurarque. La délégation de Zaheel Ja avait profité de la situation et du vol de l'artefact par Christalain Colombault pour démunir les xbr’aals de leur ultime protection. Certains y voyaient un mal nécessaire...

Cependant, plus ils en apprenaient sur Tlazolt, plus leur inquiétude grandissait. Tlazolt n’était pas qu’une simple croyance, mais une véritable déité "de l’amour", connue pour fusionner les âmes afin de créer l’être parfait, destiné à être sacrifié pour renforcer ses pouvoirs. Si l’être créé n’était pas parfait, il devenait une abomination. Après de nombreuses discussions entre les membres de l'expédition, l'artefact fut jugé trop dangereux pour être remis à leur mandant. Ils craignaient qu'il ne s'active au cœur d'Ishgard ou qu’il ne soit utilisé à des fins néfastes, si leurs soupçons sur Vladinoix Stradaunet s'avéraient fondés. Cette conclusion fut atteinte lors d’une rencontre sur la plaine cendrée, à égale distance entre le village et le campement.
Deux options se dessinèrent alors : certains voulaient détruire l'artefact, pour éviter tout danger, tandis que d’autres, plus soucieux de préserver les traditions des xbr’aals, s’opposaient à sa destruction. C’est finalement Anaëlle qui proposa une solution satisfaisante pour tous : l’artefact serait déchargé de sa puissance et remis à la Matriarche Ty’at Inen. Ensuite, ils rejoindraient la capitale de Tural avec l’aide du capitaine Sea Snake, afin d’en informer les autorités locales. Ce conflit ne les concernait pas directement, et jamais ils ne prendraient part à cette querelle centenaire, quel que soit le parti.

C’est en début de soirée que les deux groupes se séparèrent. Les mages rejoignirent Laurence, espérant étudier l'artefact avant sa restitution, tandis que la commandante Lenore s’entoura des membres les plus robustes de l’équipe, pour renforcer les défenses d'Ek Xaman’yi en cas d’attaque des Mamool Ja.
Leur destin commun serait scellé dans quelques jours, lors d'une rencontre entre les chefs des deux peuples, un moment crucial qui déterminerait leur avenir commun.
Lyssie Il y a 3 mois et 1 jour

S’ils avaient su, ils auraient tout fait pour éviter d’être trahis par la seule personne capable de les ramener en Eorzéa, comme prévu. Peut-être auraient-ils pu anticiper, mais avec des "si", on pourrait mettre Eorzéa en bouteille.

Rien ne les avait préparés à ce coup de théâtre orchestré par le capitaine Sea Snake. Certains, frustrés et en colère, se rappelaient maintenant à quel point il avait été insistant sur l'artefact, se demandant s'ils auraient dû voir les signes plus tôt. Désormais abandonnés dans la dangereuse jungle de Yak T'el, ils devaient réfléchir à la meilleure stratégie pour les prochaines négociations entre les chefs Zaheel Ja et Ty'at Inen, tout en trouvant un moyen de rentrer en Eorzéa. Heureusement, l'artefact n'était qu'un atout supplémentaire, le véritable enjeu restant l'accord commercial entre les deux tribus. Et le continent n'était pas totalement dépourvu d'éthérites. Pour des raisons pratiques, Lenore avait décidé de se rendre prochainement à Tuliyollal. Avec l'éthérite de la capitale à leur disposition, ils pourraient à l'avenir revenir sur ce vaste continent qui n’avait encore révélé qu’une fraction de son histoire.
Le plus troublant restait la disparition de Christalain Colombault et de son fils, Victorien. Qu’ils aient rejoint le capitaine Sea Snake de leur plein gré ou non, le fait est que le Serpent de la Mer détenait désormais les deux principales figures de la mission du scribe du comte de Fortemps. Cela compromettait non seulement leur mission, mais aussi la crédibilité du bataillon d’exploration. Quelle misère...
Au moins, parmi toutes ces mauvaises nouvelles, Asa, Maëlle et Ruuj avaient pu retrouver Syntra sur le chemin vers la crique. Ivre morte, la pauvre s'était construite un camp de fortune aux abords de la rivière avant de s'enfiler une bouteille entière de rhum. Si elle détenait des informations cruciales sur le capitaine, hélas, ses souvenirs floues n'allaient pas en s'arrangeant. La première supposition, et la plus probable par ailleurs, était qu'elle avait été jetée par le capitaine juste avant son envol. Les raisons, toujours aussi inexactes, ne leur permettaient pas d'émettre des hypothèses plus plausibles que cela.

Pour l'heure, faute de pouvoir faire quoi que ce soit, ils se concentraient sur les négociations à venir. Qu’elles aboutissent ou non, il était crucial qu’ils en tirent de bonnes relations.
Le Tural est immense, mais la réputation, au-delà de l'argent, est une valeur précieuse pour tisser des connexions et conclure de futurs contrats.
NLSN Il y a 3 mois et 14 heures

Défense d'entrer | Honneur de Pirate


Au sein de Zahool...

Alors que le Cerberus et son équipage se dirigent vers un cap inconnu, bien conscients que l'or qui les attend ne sera pas taché par leur cambriolage, le groupe d'une dizaines de guerriers mamool jas chargés de surveiller le navire rebroussent chemin vers le village de Zahool.

Rapportant la nouvelle à leur chef, l'ordre sera ensuite donné de fermer les portes jusqu'à nouvel ordre. Seule exception : Le messager qui doit rapporter les nouvelles de leur tentative d'établir une discussion. Qui sait ce qui arriverait si ce messager ne devait jamais venir, ou que les nouvelles ne conviendraient pas.

Bon gré mal gré, la Rose et ses alliés pourront au moins être rassurés de ne pas être accueillis par des flèches et fléchettes empoisonnées. Leur honneur guerrier semble tenir, pour le moment.

Pourtant, derrière les épais rideaux de certaines cabanes, des expériences sont menées par l'érudit de la famille souveraine. Depuis le passage de l'alchimiste hyuroise, l'expert en botanique et en mixtures s'évertue à découvrir cette nouvelle plante médicinale, pour laquelle il a fait déplacer des guerriers improvisés cueilleurs. Si il se doutait qu'il ne pourrait pas cultiver l'amakuya sur les terres ancestrales de Zahool, il pourrait au moins trouver dans cette solution d'urgence un moyen alternatif de pourvoir son peuple en nourriture sans qu'il ne s'agisse de poissons qui commencent à se faire trop rares ou de provisions pillées au risque de la vie de guerriers.


Quelque part, sur les flots...

Spoiler : cliquez pour afficher
Il avait réussi. En une seule virée, il récolterait la somme nécessaire pour mettre fin à Son calvaire. Quel autre choix avait-il ? La vente d'esclaves ? Piller un navire de commerce et revendre sa cargaison ?

Non. Il n'était pas de ceux-là. Comme il avait obtenu le Cerberus à ses débuts, il terminerait sa carrière en trichant. L'histoire du Serpent s'achèverait comme elle avait commencé : en arrachant les biens précieux de ceux qui ne les méritent pas. Colombault et son fils baillonnés, jetés en cale avec l'artefact, Sea Snake jouait désormais contre la montre. C'est à côté d'une bombe à retardement que reposaient les deux ishgardais, donnés en pâture pour le prochain déjeuner. L'explorateur, cet arrogant, avait essayé de négocier. Qu'est-ce que la parole d'un homme ayant volé aux pauvres ? Le temps venu, si il n'est pas marié de force à son fils avant que l'occasion ne se présente, il le jettera juste assez loin des côtes.

Une ancienne boussole fissurée à la main, Sea Snake observait leur cap qui ne pouvait être qu'approximatif. Là où il se dirigeait, il était certain de trouver un acheteur assez fou pour reprendre l'objet et ne poser aucune question. L'asile des exilés, qu'il espérait ne jamais avoir à trouver de nouveau une fois que la transaction serait faite. Il dirait adieu à ses hommes, adieu à son vaisseau. C'était leur dernière danse.

"Capitaine." interpela Charles, son second. Le hyurgoth au manteau rapiécé désigna d'un mouvement du menton le grand mât. Lentement, un pavillon sombre grimpait le long de la colonne de bois, fraîchement sorti de la cabine du capitaine et désormais hissé par un mousse. Le roegadyn esquissa un sourire, frappé d'une douce nostalgie en voyant les déchirures sur le tissu usé. En silence, ses pensées allaient vers sa compère. Qu'elle se libère de la malédiction de la vengeance, priait-il pour elle. Peut-être qu'un jour, avec de la malchance, leurs chemins se croiseraient de nouveau.

"Hissons nos couleurs, mes frères et sœurs. À nul autre que l'océan va notre allégeance. Un forban jamais ne se soumet !" s'écria alors l'homme à la tête du navire pirate, brandissant son fauchon vers le ciel tandis que chaque homme capable de l'entendre hurla à plein poumons. Il avait échappé à la mutinerie. Bientôt, dans seulement quelques jours, il La sauverait du glas.



Le Pavillon noir du Cerberus

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