[Apocalypse II] La Vérité Noire

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Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine

Entre la lutte contre les tours de l'apocalypse et la recherches des cinq fragments du Dernier Rêve, un artefact brisé il y a plusieurs années par les membres du Pacte de la Vérité, c'est une véritable course contre la montre lorsque le Collectionneur montre son véritable visage. Leur entrée à Sharlayan, durement acquise, les confronte à la dure réalité : l'île des Songes est privatisée par la Cité du Savoir sans aucune explication. Pourtant, c'est grâce à elle qu'ils parcourent les quatre coins du monde en quête de ces fragments dans l'espoir de mettre la main sur "Elle", la voix de leurs tourments...

De Thavnair jusqu'à Garlemald, ils seront pourtant pris entre deux feux. Après la participation à l'éradication de deux tours de l'apocalypse, c'est vers la délégation d'Ilsabard qu'ils mèneront un combat sans précédent sur les vestiges d'un empire passé, Garlemald, source de beaucoup de maux parmi les habitants d'Hydaelyn.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Lenore:




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"Vous savez ce que vous risquez, Professeure Paselle. Ne nous faites pas plus retarder que cela."
Les grandes portes des Rostres se refermèrent aussitôt derrière elle, écrasant le brouhaha du hall d'entrée dans un silence pesant. Sans même poser un regard sur ses collègues intrigués, l'élezenne quitta la grande bâtisse, le pas vif et pressé. Il faisait bon vivre sur la Vieille Sharlayan, le vent frais du Nord était agréable et les technologies sharlayanaises étaient révolutionnaires pour leur temps, mais personne ici ne se prélassait, pas à la veille d'une apocalypse qui étaient sur toutes les lèvres depuis quelques temps aujourd'hui. Bon nombres de projets étaient tenus secrets et celui qu'elle tenait entre ses mains, ce vieux dossier poussiéreux de plus d'une vingtaine de générations, n'y faisait pas exception. Hélas, le temps pressait et avec le réveil des tours de l'apocalypse, il en manquait un peu plus chaque jour.

Le soir tomba bien rapidement, comme les premières pluies. Un grondement orageux, suivi d'un tonnerre retentissant, éclaira le visage peureux d'une petite fille qui s'éloigna au plus vite de la fenêtre pour se réfugier sous le grand manteau de sa mère qui venait à peine de terminer de s'apprêter pour sortir.
"Maman ! J'ai peur... Ne pars pas...!"
Un sourire naquit sur les lèvres rougeâtres de l'élezenne qui ne cacha pas sa tristesse de faire ses adieux. Elle ouvrit son manteau pour faire sortir sa fille et s'agenouilla à sa taille pour lui prendre les mains. Celle-ci pleura à chaudes larmes, elle savait que ce jour allait arriver, mais elle n'avait pas mesuré l'ampleur de sa tristesse en sachant sa mère aussi loin d'elle.
"Ariadne... Tu m'avais promis de ne pas pleurer.
- O-oui mais... Maman sera loin...
- Brienne, tu as oublié ceci."
 fit une voix grave juste derrière l'élezenne.
Lorsqu'elle se retourna, un noulith l'attendait dans le creux de la dextre de son époux, son autre main trop occupée à porter un nourrisson encore endormi. Brienne souffla un rire léger avant d'attraper l'arme pour la ranger avec les autres dans son sac en bandouillère, au milieu d'autres papiers et de fioles diverses et variées. Aucun masque ne pouvait dissimuler l'inquiétude sur le visage de l'élezen, qu'importe le nombre de fois qu'ils avaient eu cette discussion. C'était plus fort que lui, il fallait qu'ils l'aient une nouvelle fois.
"Tu es sûre et certaine qu'ils en vaillent le coup ?
- Je me suis renseignée sur eux. Il va sans dire qu'ils ont l'étoffe. Après tout... Ils ne sont pas leurs descendants pour rien.
- Et s'ils ne parviennent pas à les convaincre ?
- Lucien. Ils vont les convaincre. Ils n'ont pas le choix."

Les grands yeux d'Ariadne reflétèrent toute la détermination et l'ambition de sa mère quant à ces aventuriers d'outre-mer. Inspirante, coeur battant, Brienne n'était pas une mère comme les autres à ses yeux. Elle était sa mère, sa sauveuse, son héroïne. Elle l'admirait comme son époux qui avait fini par se résigner devant les rêves de sa propre femme. D'une main sur sa joue, il cueilla un doux baiser sur ses lèvres, un dernier avant un très long voyage par-delà les mers du nord pour rejoindre les côtes éorzéennes. Ils n'avaient pas besoin de mot, un seul regard entre eux suffisait à comprendre les intentions de l'autre. Un dernier baiser sur le front de ses enfants et elle quitta la demeure familiale sous un parapluie pour se rendre sur le port de la ville, un long manteau blanc couvrant ses épaules. Elle ne laissait pas seulement sa famille derrière elle, mais également sa peur et ses doutes. Ce voyage était bien trop important pour être pris à la légère.



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Les premiers rayons de soleil percèrent les volets de la cabine quand on toqua à la porte de celle-ci pour annoncer leur arrivée prochaine. Devant le miroir proche de sa couchette se tenait Brienne, l'astre solaire faisant briller les chaînes en or de son grand manteau. Elle était d'ores et déjà prête à quitter son compartiment, le visage grave, les épaules lourdes mais tenaces. Elle saisit la lanière de son sac pour l'enfiler et ouvrit finalement la porte menant sur le pont. La lumière de la Noscéa était si aveuglante qu'elle en leva la main pour se couvrir les yeux. Sa ponctualité lui fit l'honneur d'être la première à admirer le tableau d'une Limsa Lominsa comme elle ne l'avait jamais vu. Le port était animé de l'habituelle joie de vivre des corsaires et rien n'était plus déconcertant pour une sharlayanaise accoutumée à l'ordre que de voir des "pirates" aussi organisés.
Quelques minutes plus tard, elle marcha enfin sur le sol limséen, se fondant dans la foule noscéenne sans jamais regarder derrière elle. Déambulant dans le marché vivant de l'île de Vylbrand, une sharlayanaise en quête d'assistance face...



...à l'Apocalypse les attendant tous.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Dorian :



La veille au soir, une silhouette au long manteau blanc avait pénétré l'enceinte du havre pour aventuriers. D'abord étreinte par la chaleur habituelle de l'accueil proposé par la Rose, elle ne tarda cependant pas à croiser un regard plus sévère à son égard.

La sharlayanaise adressait son sourire vermillon vers le métis qu'elle avait aisément reconnu, mais sa politesse ne lui fut pas rendue. Si les Belmont étaient renommés pour briller de leur insouciante témérité vertueuse, celui-ci avait abandonné son naturel jovial pour laisser place à une méfiance évidente, qu'il ne craignait pas d'exposer face à ce nouveau visage. Accédant toutefois à sa requête, ils s'installèrent tous les deux à une table pour échanger sur les raisons d'un si long voyage.

Le lendemain, tous les membres vivants des familles composant le Pacte de la Vérité seront alors contactés par Dorian, qui leur fera part de ce qu'il a appris auprès de cette "Brienne Paselle", conseillère d'administration au consulat. Certains par courrier, d'autres directement par le biais d'un appel linkperle. D'abord Anaëlle, puis la Vicomtesse, puis la Maison Dunval, jusqu'aux Ormesang. Il s'occuperait de l'héritier des Lyscendre plus tard.

Tous seront alors mis au courant que dans les jours à venir, les descendants liés par ce Pacte devront se réunir de nouveau, afin d'entendre le savoir que cette Paselle souhaite leur transmettre. Elle affirme que ledit Pacte serait un ouvrage considéré comme sacré à Sharlayan et qu'il serait religieusement conservé de par cette qualité. Le chevalier quémandera que tous soient présents lorsqu'ils seront appelés, car ici, chaque individu sera indispensable à la résolution de ce mystère. Aussi, si son ton aura été différent pour chaque personne qu'il aura contacté, Dorian n'aura jamais manqué de glisser un unique message, dont il semble s'être intimement convaincu...



Méfions-nous d'elle.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Lenore :






Et le silence vint. Une fois tout le monde parti de la salle de réunion la tête pleine de questions autant que de réponses, Lenore poussa un long soupir sous le regard curieux de dame Paselle qui, sans plus tarder, prit la place qu'avait occupé Derek il y avait à peine quelques minutes. Ses pupilles de jade scrutaient avec une attention singulière les traits froncés de l'Ordonnatrice, dévisageant ce qu'il semblait être de la fatigue, comme de la consternation.
"Vous pensez que cela a suffit ?
- Ce que vous nous avez apporté est plus que suffisant."

Il y avait d'abord eu la méfiance, le doute envers Brienne, cette brillante sharlayanaise tout droit sorti de nulle part, puis l'indignation et enfin, la consternation d'être embrigadés par les erreurs du passé de leur propre famille dans une aventure les menant droit sur la fin du monde. De tous, Dorian avait été le premier à montrer une certaine réticence et un doute assumé envers les intentions de cette élézenne, suivi de près par Aiko, Revna et enfin le second de Riverhood. Quand bien même elle l'aurait voulu, il était impossible pour Lenore de leur en vouloir. Brienne était venue de loin, de très loin, simplement pour les presser dans un avenir qui, jusqu'à preuve du contraire, ne leur appartenait pas. Mais c'était sans compter sur la clairvoyance de cette dernière qu'ils avaient appris ce qui les avaient attendus par le passé et ce qu'ils les attendraient désormais.

Bien plus qu'un simple bout de papier prouvant l'existance de ce fameux Pacte de la Vérité, dont ils traitaient avec depuis des lunes aujourd'hui, elle avait conté une grande partie de l'histoire que renfermait cet ouvrage que sa famille avait juré de protéger.
Tout cela avait commencé en l'an 968, cette même année où, au coeur d'une Ishgard en pleine construction de sa réputation isolationniste, le scandale du massacre d'un membre du clergé par Sire Tryphaniel du Temple des Chevaliers avait éclaté. Cette histoire avait mis en lumière les prémices d'un Etat dérangé qui, pour de nombreuses maisons ishgardaises, étaient inacceptables, là où pour d'autres, il ne fallait que fermer les yeux pour éviter de prolonger une telle affaire. Cinq maisons furent de la première série de maisons nobles ; indignés et trahis par le corps écclésiastique de leur propre pays, les doyens de Dunval, Lacourteil, Riverhood, Belmont et Lyscendre avaient fondés leur propre culte : le Temple des Vérités, ne vénérant la Vérité et seulement la Vérité. Rapidement, cette Foi avait fait l'objet d'un serment, celui de ne plus jamais cacher une vérité, quelle qu'elle soit, résultant en pacte, le Pacte de la Vérité.
Ce Temple des Vérités avait été érigé loin, bien loin des terres ishgardaises, en réponse au besoin des maisons du culte : une île encore inexplorée et bénie par les cristaux éthérés. Celle-ci avait trouvé son bonheur sur la Terre Sempiternelle, une île proche des côtes domiennes. Ce culte de la Vérité n'était cela dit pas sans conséquence : les prières répétées et deséspérées des croyants avaient créé la Déesse de la Vérité, Nyx, un esprit proche d'un primordial en tout point. Pendant plusieurs années, une vingtaine environ, certains pensaient qu'avec Sa protection, chaque maison avait été béni d'une magie particulière. Là où les Riverhood bénéficiaient de la magie des Illusions, les Lacourteil jouissaient de celle de la Création, les Lyscendre, la Destruction et les Dunval, la Protection. Seule demeurait la famille de Belmont, toujours dans le flou aujourd'hui, puisque Brienne n'avait pu trouver ce qu'ils avaient obtenu -bien que cela n'était qu'une supposition- avec des pages illisibles.
Tout prit fin quelques années plus tard, à la disparition soudaine de tous les doyens des maisonnées la même année, sûrement le même jour. Les explications n'avaient pas été claires, les pages étaient parfois indéchiffrables et même Brienne n'avait pu déduire quoi que ce soit...mais quelque chose s'était passé sur la Terre Sempiternelle pour qu'elle devienne ce qu'elle était aujourd'hui : une île inapprochable, siphonnée par un éther corrompu jusqu'à la moelle. Des écrits plus loin faisaient la mention de la Déesse de la Vérité devenue complètement folle et imprévisible, aussi dangereuse qu'un primordial - cela n'avait étonné personne, tout culte en ce monde, si mal géré, finissait par ne provoquer qu'un déséquilibre. Brienne avait fait part de ses hypothèses, il était possible que Nyx avait perdu la raison, ou alors, il s'était probablement produit quelque chose qui fit d'elle un primordial déchaïné comme avait connu par le passé Eorzéa.
Ce qui avait le plus consterné autant l'Ordonnatrice, toujours aussi raide et inflexible, que les membres de la Rose des Vents, avait été le choix de ces familles ishgardaises de contrer cette "primordiale" par un autre culte. Lenore l'avait toujours pensé, l'humain est une créature bête et elle pouvait le confirmer à maintes reprises ; celle-ci en était bien la preuve. L'année même, les descendants -devenus doyens à leur tour- avaient créé le culte des Mirages par l'édifice du Temple des Mirages, quasiment jumeau du Temple des Vérités. Ce dernier avait trouvé refuge sur une île prochaine des îles sharlayanaises, celle appelée "Île des Songes". Avec leurs erreurs passées, ils avaient souhaité combattre celle qu'ils avaient eu même créé, Nyx, par la Déesse des Mirages, Serena, gardienne de la Vérité.

A cette époque aussi, plusieurs zones d'ombres avaient fait leur apparition. Si personne ne savait ce qui avait bien pu arriver sur la Terre Sempiternelle, l'on savait encore moins les raisons de la présence de la Vérité Noire, cette "subjugation" un peu particulière, sur les terres d'Eorzéa. La rage de Nyx était connue pour la mauvaise utilisation de son pouvoir, celle de dire la Vérité. Cette "Vérité Noire" n'était qu'une magie corrompue, chaque personne écoutant ses Vérités en devenaient les prisonniers. Mais alors, si Nyx avaient été scellée jusqu'aujourd'hui, comment pouvait-elle faire usage de sa magie sur d'autres terres ? La question persistait, elle avait même fait naître un long silence dans la salle de réunion lorsque tout le monde était encore là.

Brienne dessina un léger sourire sur ses lèvres qui creusa sur ses joues deux petites fossettes. Cela avait été un long voyage pour elle, mais elle avait fini par se faire accepter des autres. Ne restait alors qu'à prouver sa valeur comme elle l'avait fait jusqu'ici. Lenore se redressa de sa chaise, les nombreux rapports collés contre sa poitrine, l'heure annonçait bientôt celle du souper. Avant de quitter leur nouvelle alliée, elle s'arrêta devant les escaliers.
"Bienvenue parmi nous, dame Paselle."
Et le silence vint encore une fois. Brienne ne suivit pas tout de suite, encore en pleine réflexion sur toute l'épopée qu'elle venait de vivre, de son départ jusqu'à son arrivée. Les membres de la Rose des Vents brillaient d'un éclat nouveau à ses yeux, et c'était de ça dont elle avait besoin pour mener à bien ses projets.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Diana :



Le groupe était partit depuis plusieurs soleils maintenant, afin de découvrir les secrets que renfermaient la fameuse île de Piharii. Cependant, il y avait encore de nombreuses choses à découvrir ici, à Tuhei. Le fonctionnement de l'éther en dehors de la zone d'influence de l'Oeil d'Ori, les technologies déjà en place, et bien qu'il ne s'agissait pas du domaine d'excellence de Diana, les études géologiques et naturel des lieux. Toute avancée qu'elle pourrait effectuer de son côté serait une tâche en moins pour Revna et Sofia une fois rentré de ce premier périple. Pourtant, en cette soirée, Diana n'avait pas la tête à ça. Elle manquait d'attention, l'esprit ailleurs. Victor ne manquait pas de lui faire remarquer quand il la voyait contempler son plan de travail et ses schémas sans réagir. "Tout va bien ?" demandait-il, ce à quoi elle lui répondait par un sourire et un baiser afin de le rassurer. Mais en effet, son esprit était tracassé.

"Bon ... On va laisser ça pour ce soir. De toute façon ça ne bougera pas, je pourrais me repencher dessus. Allons voir si la mer est de bonne compagnie."

Elle s'éloigna afin d'aller trouver un peu de solitude et le bercement des vagues, comme elle avait appris à l'apprécier lors de sa vie en Noscea. A quelques minutes de marche du campement, elle trouva au bord de l'eau des rochers plats où elle put prendre place. Puis elle laissa son regard se perdre vers l'Horizon, vers Eorzea.





"Nous sommes Ishgardais, Diana."

La belle blonde cligna des yeux en entendant ses mots, une incompréhension et une surprise certaine naissant sur son visage, sans parvenir à comprendre l'étendue des mots de son frère, ni même s'il était réellement sérieux. Les jambes croisées, au même titre que ses bras au niveau de son buste, elle prit quelques secondes avant de répondre.

"C'est à dire, nous sommes Ishgardais ?
- Notre abruti de père est un Ishgardais. Il est le fils de la famille manquante dans le cadre du pacte, les de Lyscendre. Il a été déshérité par le baron. Cependant, cela fait de nous des porteurs du sang de Lyscendre. Et les petits fils du baron.
- Et pourquoi tu me dis ça ?
- Nous n'avons jamais eu la chance d'avoir une famille, nous avons alors créé les notres. Mais je sais que tu portes aussi mal que moi nos racines. Je me disais que peut être tu aimerais pouvoir savoir que tu viens de mieux que papa et maman.
- ... Tu les as rencontré ?
- Le baron uniquement. Un vieillard qui se meurt. Je ne dirai pas que le courant passe entre nous, mais au moins je le respecte plus que nos parents."


Il était difficile pour Diana de savoir où se situer, contrairement à Derek qui avait eu le temps d'accepter cette vérité, et de l'aborder à sa façon. Mais la curiosité autant que l'incompréhension se mêlait dans l'esprit de la scientifique qu'un passé inconnu avait fini par rattraper. Etait-ce pour le meilleur ou pour le pire ?





"Je dois reconnaître qu'il est plus agréable de converser avec vous qu'avec votre frère, mon enfant.
- Il ne faut pas lui en tenir rigueur, monsieur de Lyscendre. Derek a passé sa vie à se battre pour s'échapper de l'emprise de nos parents, et pouvoir nous construire à tous les deux un avenir meilleur. Sa combativité a laissé des traces importantes, mais il est fondamentalement bon."


C'était dans la demeure des de Lyscendre que Diana avait décidé de se rendre, la veille du départ de l'Elysée pour la découverte de l'archipel d'Ori. Sa curiosité avait finit par l'emporter, et c'était avec toutes les meilleures intentions du monde qu'elle s'était rendu sur place, dans le but de comprendre d'où elle venait. Après un début d'échange marqué par la méfiance du baron à son égard, allongé dans son lit, affrontant le temps toujours plus difficilement, la douceur et le sourire de sa petite fille avait fini par lui rappeler de lointains souvenirs lui faisant abaisser sa garde. L'uldienne se trouvait à présent assise sur le bord du lit, ses deux mains tenant celle du vieillard, le sourire toujours lumineux sur ses lèvres. Son regard se redressa vers un grand tableau, représentant une Elezenne sublime, la longue crinière d'or perlant sur ses épaules et sa tenue, l'amour pour les siens se reflétant à la perfection sur le visage peint sur la toile. En plus d'un point elle ressemblait à sa petite fille, à l'exception de la forme des oreilles.

"Il s'agit de votre femme ?
- En effet. Quand elle était encore de ce monde. Mais cela n'a que peu d'importance, bientôt je la rejoindrai, lorsque j'aurai réhabilité l'héritage de Gareth.
- Gareth ?
 S'exclama-t-elle soudainement en entendant le nom de son père. Vous ne pouvez pas confier une telle demeure à cet irresponsable, qui sait ce qu'il en fera ...
- Je n'ai pas le choix ma chère. Mon fils a disparu depuis un an ... Je n'ai que peu de temps pour attendre. S'il ne revient pas, il me faudra confier notre mesnie à quelqu'un, afin qu'elle ne disparaisse pas.
- Offrez du temps à votre aîné, monsieur. Vous ne pouvez pas offrir votre héritage à cet égoïste, qui sait ce qu'il en fera."


A ces mots, le vieil homme redressa sa main libre et vint la poser avec douceur sur celles de Diana, et releva son regard vers sa petite fille nouvellement retrouvée. A l'inverse du regard qu'il présentait à Derek lors de son passage, celui-ci était confiant, mais également porteur d'une demande pudique.

"Si mon fils ne me revient pas, et que vous tenez tant à ne pas laisser votre père devenir baron, il me faut alors un membre de notre lignée déjà réduite, digne de prendre ma place."







Les derniers mots du Baron résonnaient dans la tête de Diana, se répétant au rythme du bruissement des vagues qui venaient se déposer lentement sur le sable et contrela roche. Elle avait besoin de réfléchir, elle avait besoin de réponses aux questions qui s'étaient soulevées. Mais une part d'elle était en paix, car enfin savait-elle que ses racines remontaient plus loin que le père et la mère qu'elle avait détesté toute sa vie. Une forme de paix intérieur s'offrait à elle, une de plus. Le jour où elle annoncerait tout cela à Victor ... elle l'imaginait déjà tomber des nues, peinant à comprendre la situation et ses tenants et aboutissants. Cette image lui arracha un sourire tant la simplicité de son époux savait la réconforter. Décidément ... vivre une vie calme et paisible n'était pas Diana.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Balian :


"Le Comte va vous recevoir très bientôt, vous pouvez attendre ici."



Balian s’avança dans la pièce principale du Manoir des Fortemps, s’installant sur un des deux canapés ou un feu crépitait doucement juste à côté. Tout était si luxueux, propre, et coloré. C’était difficile de préférer ce manoir ou l’Archipel d’Ori, à vrai dire il n’aimait aucun des deux, peut être aurait-il apprécié le peuple des iles si ceux-ci n’avaient pas attendu de manière aussi léthargique des sauveurs étrangers, peut être aurait-il un peu plus d’estime pour toute cette noblesse si elle n’avait pas suivi aussi bêtement des jugements sans fondement. Ça n’avait plus aucune importance, le monde change, il évolue, et il était prêt à s’adapter aussi.

Malgré tous les événements liés à l’expédition, ce sombre « Pacte de la Vérité » n’avait pas quitté une seule fois son esprit, il remettait en cause le principe fondamental de sa propre lignée : Le peuple et la force avant la foi aveugle.

Les Dunval à la protection… Quelle protection ? Celle de protéger d’autres doyens tout autant malsains et perfides ? Ou la protection d’une déité factice ? Peut-être même un Primordial ?! Pour le moment il n’y avait qu’une seule vérité, ses ancêtres avaient échoués, la noblesse et la rancune avaient pris le dessus sur le serment le plus important, rendre Ishgard plus fort.

Peut être que le massacre des siens avaient un sens, peut être que le clergé voulait empêcher un autre crime, cette idée pouvait même être rassurante, même avec un retard de plusieurs siècles, le jugement pouvait avoir une signification.

Il se demandait toujours si cette silhouette masculine et éthérée était vraiment son ancêtre… Cela pouvait être un énième piège mais la vérité demeurait : la Justice attendait toujours d’être appliqué, et il n’y aura aucun repos avant que ce traitre subisse le châtiment ultime pour avoir trahi sa patrie et sa famille, il n’avait pas besoin d’en faire la promesse devant une assemblée, car à la moindre occasion le coup de grâce sera infligé.

Pour le moment il fallait attendre, il fallait atteindre Sharlayan pour reprendre l’enquête, tout comme il attendait de voir les agissements des autres maisons, la prudence était de mise, mais il savait très bien qu’elles comptaient intervenir dans cette sombre affaire…

"Bonjour Messire Dunval, toujours dans votre plus belle armure de soirée à ce que je vois"

La voix du Comte le sorti de ses pensées et il ne put s’empêcher de décrocher un sourire tout en se relevant.
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Lenore:





"Avis à tous les passagers à destination de Sharlayan ! Nous amarrons dans quelques minutes ! Débarquement immédiat, je répète, débarquement immédiat pour Sharlayan !"
Sharlayan, berceau de la connaissance et du savoir sous toutes ses formes, allant de l'éthérologie jusqu'à la biologie. Cette cité des sages, fondée par le grand roegadyn Nyunkrepf, resplendissait d'une beauté singulière, tant par son infrastructure atypique que par les innombrables chercheurs et glaneurs qui fourmillaient entre les grandes ruelles au loin. Quoi que l'on pouvait dire que les sharlayanais, ils jouissaient d'un cadre de vie propice à toutes recherches. Plus loin à l'Ouest, on pouvait voir le Dernier Rempart bonder de monde. Ne restait plus qu'à savoir si la cuisine locale était aussi bonne que celle d'Eorzéa.

Une foule grouilla sur le pont pour observer la grandeur de la statut de Thaliak, Dieu du savoir, seigneur des rivières et protecteur de la cité de Sharlayan, qui portait sur son épaule une cruche d'où une chute d'eau jaillissait sans jamais se tarir. Celles et ceux s'étant renseignés au préalable savaient pertinemment que cette grande statue surplombant la ville n'était pas le fruit d'une quelconque foi religieuse à proprement parler, mais plutôt de la conviction politique d'un peuple qui se sentait investi de la mission de devenir les embassadeurs du savoir. Absolument tout ravissait le regard de chacun, mais il en fallait plus à Alexander niché dans les bras de sa mère qui avançait le regard pointé vers la ville au milieu de cette foule pour rejoindre les siens sur la proue, suivie de près par sa dame de compagnie.
"...'Vé." dicta froidement le jeune héritier, le regard aussi inflexible que sa mère. Sa diction n'était pas parfaite, mais on devinait aisément ses mots compte-tenu de la situation.
Anaëlle récupéra le louveteau dans ses bras pour laisser sa Maîtresse s'adresser aux siens. Jamais elle ne vit son regard brûler d'une flamme aussi intense qu'à cet instant précis.
"Nous allons bientôt accoster. Je vous prierai à tous de bien vous tenir durant ce séjour ; la douane est sévère avec quiconque osant perturber son paisible quotidien. Tant que vous vous tenez à carreau, les sharlayanais n'auront aucune raison valable de nous renvoyer à la mer. Me suis-je bien fait comprendre ?"
Tous s'écrièrent d'un "oui !" commun quand ce n'était pas un sourire entendu pour les plus calmes, à commencer par Ruuj qui débordait d'impatience en elle pour découvrir cette ville regorgeant de savoir. Comment lui en vouloir ? Même l'Ordonnatrice bouillonnait à l'intérieur. La clef du savoir qu'ils cherchaient n'était plus très loin désormais... Ne restait que cette soutenance à réussir et ils pourraient bientôt se faire entendre.

Sharlayan n'était pas qu'un centre de données, c'était également une ville portuaire. Une fois le pied à terre, ils suivirent le mouvement jusqu'à l'interminable douane - les contrôles étaient donc bien réalisés et vu le nombre de passagers, ils allaient devoir prendre leur mal en patience. Ce n'était qu'une fois devant la douanière que les choses prirent enfin tous leurs sens : ils étaient enfin arrivés à destination.
Une fois que Lenore eût décliné son identité et son statut, elle remit également l'invitation du Conseil des Sages qui leur donna un accès plus facilité...ou presque. Il était de ceux qui demeuraient étrangers à ce monde civilisé, comme F'nihra qui dût être contenue par Ruuj et Aiko, ou encore Balian qui devait paraître légèrement moins effrayant par son regard qui inspirait la combativité. Heureusement, il pouvait compter sur Sofia pour contrebalancer cette sensation. De leur côté, B'rume et Sophia passèrent sans mal, aussi enthousiastes que Dorian qui trépignait sur place pour pouvoir explorer cette nouvelle ville. Après tout, ils avaient travaillé sans relâche pour accéder à celle-ci, ils goûtèrent enfin à leur récompense. Le plus étonnant était ce livre magique qui recenssait tous les arrivants. Pas besoin d'encre, ni d'écriture, tout passait par l'emprunte éthérée de la douanière qui inscrivait leur nom un à un. Oui... Sharlayan regorgeait de surprises.

Le soleil brillait déjà haut dans le ciel lorsqu'ils gagnèrent tous le plateau juste devant les grands escaliers qui menaient à l'éthérite. Avant qu'ils ne partent s'aventurer çà et là, l'Ordonnatrice éleva sa voix vers les siens. De loin, cela resemblait à une classe verte s'ils n'étaient pas des aventuriers de l'extrême qui portaient sur leurs épaules le poids de l'Equilibre de la terre.
"Bien, nous restons ici une semaine seulement. Je vais maintenant appeler ceux qui viendront avec moi à la soutenance du 14e soleil prochain. Les nommés sont : mademoiselle Fuyu, Ruuj, Dorian et Diana."
Elle regrettait presque messire Chanthiver qui y avait mis corps et âme dans toute cette aventure, mais il avait mieux à faire aujourd'hui. Certains visages s'illuminaient, d'autres poussaient un soupir de soulagement pour ne pas à avoir se coltiner un tel fardeau que celui de la diplomatie. Le regard posé sur les siens, Lenore patienta la fin de leurs commentaires pour annoncer la suite.
"Du reste, vous êtes libre de faire ce que vous voulez dans les limites des règles qui vous sont imposées. A dire vrai, il serait agréable de savoir ce que Sharlayan nous réserve - peut-être même que nous pourrions repartir avec plus d'informations que nous l'espérions à la base.
- Et c'est peu dire !"

La voix de Diana derrière elle la tira de son discours. La nouvelle sharlayanaise Evans brillait dans sa tenue d'érudite, le sourire éclatant. Elle était précédée par dame Paselle qui, elle-même, rayonnait de sa beauté naturelle dans ses atours de conseillère d'administration. Toutes deux venaient de descendre les longues marches du petit promontoire ; elles les attendaient de pied ferme il semblerait.
"Nous serons vos guides si certains souhaiteraient une petite visite ! Mais avant toute chose..." fit Diana alors que son regard se porta sur sa comparse élézenne. Cette dernière sourit.[



"Bienvenue à Sharlayan."
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par B'rume :

B'rume sera revenu de son île juste à temps pour le départ vêtu d'un équipement tout nouveau ainsi qu'une lueur et un "aura" tout aussi nouvelle, elle aura embarquée sans en parler, aidant de sa force si la Rose emporte du materiel.
Elle aura passée le voyage tranquille, appréciant ce ddernierUne fois arrivé, elle restera tranquille jusqu'à avoir quartier libre, elle suivra Sophia de temps en temps mais cherchera rapidement les personnes et lieux où elle pourrait en apprendre plus sur la maîtrise élémentaires, la cité du savoir doit bien pouvoir lui permettre d'obtenir de genre de chose...


Par Sophia :

Une fois le quartier libre prononcé, la belle Hyuroise prit connaissance de la ville. Glanant ça et là dans les rue de la cité du savoir, Sophia n'était ici avant tout que pour aider son nouveau clan, celui de la Rose des vents, rien ne semblait particulièrement l'interesser. Armée de son tout nouvel attirail de combat, elle pensa d'abord allât trouver des livres qui auraient potentiellement put l'intriguer, jusqu'à ce qu'elle remarque des terrasses, puis un comptoir. Elle avait trouvé sa destination, le Dernier Rempart, un café restaurant en plein air. Désireuse de remplir le carnet de sa défunte mère, c'est là bas que l'on retrouvera facilement la chère miss, en train de discuter avec le patron et parler gastronomie, afin d'en découvrir tout les secrets et pouvoir les reproduire pour ses compagnons.

Kiyona :

Une fois arrivée à Sharlayan, Kiyona déambula dans la ville du savoir, le regard curieux et les oreilles papillonnant tellement, il y a avait des nouveautés ici mais l'étincelle qui l'animait disparu bien vite et c'est en arrivant dans les environs de l'endroit nommé "Noumène", elle décida d'y faire une halte et de rechercher si les Sharlayanais avaient des informations sur Bozja et les Pisotasabreurs... Qui sait ? Peut-être allait-elle apprendre de nouvelles choses sur l'ancienne vie de son défunt père adoptif !
Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Dorian :





"... Les nommés sont : mademoiselle Fuyu, Ruuj, Dorian et Diana."



Un pincement au cœur fit s'écarquiller les yeux du chevalier. Après tout ce qui avait eu lieu, tout ce qu'elle avait pu lui dire, lui faisait-elle encore confiance ? Qu'importe ce que cela signifiait, il s'agissait indéniablement d'une opportunité. Une chance de prouver qu'il était toujours digne de représenter la Rose et ses projets, à sa manière. Après un échange de regards avec la raenne diplomate et un sourire entendu, il approcha le bastingage pour porter une énième fois son regard sur la cité. Sharlayan ne lui inspirait pas la même merveille que l'archipel d'Ori, si le métis était impatient d'y mettre les pieds, c'est spécialement dans un but unique : Trouver la solution. Son regard se portait vers l'imposant bâtiment des Rostres, les mains serrées sur la rambarde en bois qui lui servait de garde-fou tandis que son regard se durcissait de résolution.

Le doute n'avait plus sa place dans l'esprit de Dorian, il n'y avait plus aucune ambiguïté, pas même de l'appréhension : lorsque l'on est à la veille d'une telle catastrophe, toute hésitation pourrait mener à l'échec total. Il lui avait fallu du temps, mais enfin il avait compris qu'aucune erreur n'était permise, et désormais, il transpirait non seulement l'assurance, mais également cette inflexibilité caractéristique de ceux qui dirigent. L'homme qui mit un pied sur Sharlayan ce jour-là n'était pas le même qui avait accosté sur la plage de Tuhei. C'était un Belmont, un mortel qui, à la force de sa détermination, garderait son peuple quoi qu'il en c-


"Dorian, nous devons descendre."



La voix d'Anaëlle lui parvenait en un murmure discret, accompagné d'un légère pression autour de son poignet, à l'abri des regards. Il jaillissait alors de cette ardente spirale qui envahissait ses pensées, tiré à la réalité par sa plus ancienne amie. Descendant tout deux rapidement pour aller s'enregistrer auprès de cette douanière aux méthodes magiques, ils ne tardèrent pas à s'accorder pour visiter ensemble la cité des connaissances. Aujourd'hui, le temps serait consacré à leur installation, il n'était pas encore lieu et heure de s'enflammer. Alors, apaisé par la dame de compagnie, le chevalier se fit emporter dans les rues et ruelles de cette ville nouvelle qui parvenait bien rapidement à charmer le regard plus serein du prince Belmii. Dans leur promenade, un goût de nostalgie s'infiltrait dans chaque regard échangé, mais ni l'un ni l'autre ne se permettait d'en faire mention. Après tout, c'était bien assez évident et ils se connaissaient bien assez pour savoir que cette sensation était partagée. Les panoramas magnifiques étaient aussi romantiques et fascinants que doux-amer. Pourtant, petit à petit, au fil des heures qui défilaient à une allure affolante, l'amertume s'estompait, remplacée par une sincérité réconfortante. Le destin les avait réunis tous les deux, et joint à la même cause. Jamais auparavant ils n'avaient été aussi complices, même lorsqu'ils étaient amants. Il leur arrivait de passer des quarts d'heure entiers à s'émerveiller ensemble, lorsque le ciel s'assombrissait et que les lumières chaleureuses de la ville commençaient à éclairer leur chemin et leurs visages. Dans leur promenade, un goût de retrouvailles s'infiltrait dans chaque regard échangé, allégeant le poids qui écrasait leurs bustes. L'espace d'un instant, dans cette bulle qu'ils avaient créé ensemble, les deux amis pouvaient forger un nouveau souvenir qui s'écrirait jusque dans l'éther de leurs âmes.


Le Chat Il y a 10 mois et 1 semaine
Par Kin :




Diana se trouvait dans le salon de sa demeure, obtenue dans l'effort, la réflexion, la détermination et la curiosité. Des qualités fortement appréciées dans la cité du savoir. Déjà avait-elle pu passer une petite année en ces lieux. Démontrer sa valeur et obtenir son accréditation pour rejoindre l'un des programmes d'études de l'académie de magie. Quelle joie s'était emparée d'elle lorsqu'elle avait posé le pied pour la première fois sur les pavés blancs de l'embarcadère. Quelle fierté s'était emparé d'elle lorsque son nom avait résonné afin de l'appeler à aller chercher son diplôme. En une simple année, ses connaissances et ses capacités magiques ne s'étaient jamais autant améliorées. Et pourtant, aucun de ces deux tournants dans sa vie ne pouvait valoir la situation actuelle. Dans ses mains se trouvaient une lettre signée du sceau du conseil de Sharlayan.



Lettre scellée :


Madame,

Le conseil de Sharlayan a étudié votre requête concernant votre naturalisation et obtention de la citoyenneté de Sharlayan. Après étude de votre dossier, de votre parcours scolaire à notre grande académie, et de votre fort investissement dans l'étude récente de la dite archipel d'Ori, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre demande a été acceptée.

Par cette lettre nous vous informons que vous êtes à présent en droit de résider dans la cité au titre de citoyenne et de recevoir les avantages et obligations qui y sont liés.

Puisse le savoir vous guider et les sciences vous porter.

Le conseil de Sharlayan.



Sharlayan, la cité du savoir, n'avait jamais été qu'un rêve. Un rêve qu'elle n'avait jamais osé effleurer. Pour autant, son mariage avec Victor, le voir grandir, réussir à atteindre des sphères qui lui semblaient autrefois hors de porté, voir son fils, leur fils, et toute la responsabilité et l'amour qui en découlait. Tout cela lui avait donné la force de sortir du confort dans lequel elle s'était enfermé depuis bien trop longtemps. Et ses efforts avaient fini par payé. Pour autant, cela n'était que le début et elle le savait. Des élèves de Baldhésions étaient arrivés dans la ville depuis quelques temps déjà, le nom des jumeaux Leveilleurs étaient sur toutes les lèvres. Cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose, Eorzea s'activait. Et il était temps pour eux également de le faire. Ce fut un toquement à la porte qui tira Diana de ses pensées.

"Madame Evans, les membres de la Rose ne devraient pas tarder à arriver.
- Hum, j'arrive madame Paselle, laissez-moi un instant !"


Rapidement l'érudite se redressa de sa chaise, prit soin de ranger la lettre soigneusement dans un tiroir de son bureau, et retourna à sa chambre afin de se changer et s'apprêter dignement afin de recevoir leurs camarades. Il n'y avait pas de temps à perdre après tout, ils seraient ici d'une minute à l'autre.




Debout sur le navire, aux côtés de son épouse, Derek avait le regard rivé sur les terres de Sharlayan en vu. Longtemps en avait-il entendu parler, mais jamais n'avait-il prit la peine de s'y rendre. A l'exception du savoir magique qui était sien, les connaissances qu'il avait accumulée ne trouvait pas leur place dans les grandes bibliothèques de la cité du savoir. Et pourtant il pouvait ressentir une certaine excitation saisir son coeur, ainsi qu'un respect pour ce qu'il appercevait au loin. Sharlayan était une grande cité à ses yeux. Et les sharlayanais, un grand peuple. Il n'était pas celui qui critiquerait leur neutralité, quand il était lui même un fervent défenseur de la protection des intérêts personnels.
"... 'vé"
Derek reporta son regard sur son fils, confortablement installé dans les bras de sa chère mère, alors que ce dernier posait son regard sur les terres en vues, le bras tendu dans leur direction. Un sourire naquit sur les lèvres du hyurois face à ce portrait, avant qu'il ne repose son regard en avant du bastingage, posant une main sur l'épaule de sa compagne. Le moment était arrivé d'en apprendre plus sur l'un des maillons qui peut être feraient partit de cette apocalypse que le monde s'apprêtait à voir déferler. Mais ils ne lâcheraient rien. A cette occasion, après tout, le hyurois avait revu certaines de ses propres compétences.

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