[Apocalypse II] La Vérité Noire
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@Kin
[HRP] Ceux souhaitant directement accéder au rapport d'information peuvent aller à la partie "quote" en dessous ! [HRP]
Le soleil était déjà couché depuis un moment sur la cité du savoir. Ou comme d'autres le ressentaient, la cité des secrets. pourtant, une lampe continuait d'éclairer la chambre de la demeure des Evans. Au bord d'une fenêtre ouverte, Diana contemplait l'extérieur, un doux sourire aux lèvres, une tasse de chocolat chaud dans ses mains. Ce que les émotions pouvaient influer sur la perception du monde, car jamais n'avait-elle trouvé la vue aussi sublime et agréable à observer. Cela lui remémora un échange qu'elle avait eu avec un glaneur une fois, au sujet d'une fleur. Elpis qu'elle s'appelait. Une fleur dont la couleur reflétait les sentiments alentours. Quand elle l'avait apperçu, cette fleur semblait bien sombre ... sûrement à l'égale de l'épuisement et de l'incompréhension des glaneurs face aux demandes incessantes des chercheurs. Elle avait espoir qu'à l'avenir, qu'importe ce qu'il réservait, la prochaine fois qu'elle irait voir ces fleurs, elles brilleraient de mille feu.
Son regard se redressa vers une demeure plus grande que la sienne, en amont de la cité, celle des Paselle. Plus tôt dans la soirée était-elle allée rendre visite à Brienne afin d'avoir quelques explications. Mais aussi étonnant que cela ai pu être pour celle qui avait dissimulée ses véritables intentions, la colère et l'agacement n'avait pas suivit Diana au sein de la demeure. Au contraire, un échange cordial, emplit d'entente et d'écoute, s'était installé.
"Vous vouliez récupérer l'héritage qui vous a été légué, tout comme je souhaites offrir mon propre héritage à mon fils, et ses enfants après lui. Une vie de savoir, à l'abri du besoin."
L'érudite avait rapidement compris les enjeux qui avaient poussé Brienne à agir comme tel, et à aucun moment ne pouvait-elle lui en vouloir. Pour autant, c'était des amis proches qu'elle avait utilisé. Aussi s'était-elle assurée que le risque prit serait payant à l'avenir. Mais elle laisserai le loisir à Lenore d'annoncer cela, elle avait pu tirer sa propre épingle du jeu. Lenore, justement, était un cas complexe pour elle. Le changement avait été brusque, et au delà des attentes de la chercheuse, dans le comportement de sa belle soeur. Elle ignorait les raisons d'un tel changement, et pourtant elle y revoyait le comportement de plusieurs conseillés. Notamment Fourchenault Leveilleur. Celui-là même ayant renié ses enfants au nom des devoirs du conseil. Etait-ce pour les mêmes raisons ? Etait-ce la peur du monde qui s'était installé dans son esprit ? Qui sait. Peut être le saurait-elle un jour. Pour le moment, il lui fallait finir de retranscrire ses trouvailles de la journée, soit plus de neuf cent pages ancrées dans sa tête. Au travail !
Voici un résumé bref et concis des informations que j'ai pu apprendre durant la lecture du Pacte. Hélas, comme annoncé, je ne pourrais dévoiler que les informations historiques reliées aux familles Ishgardaises directement. Toute information en lien avec la position de l'Île des Songes, l'importance de ce pacte pour Sharlayan, et tout ce qui est lié de prêt ou de loin aux intérêts du conseil restera dans ma mémoire et ne saura vous être dévoilé.
An 968 : Sir Tryphaniel du Temple des Chevaliers abat un membre du clergé d'Ishgard pour le punir de ses actes de pédophilies. Jugé et condamné à mort pour meurtre, il gagne sa liberté au travers d'un procès par le combat. Il est suite à cela reconnu comme le premier Chevalier Noir.
Suite à cet évènement, plusieurs maisons se décident à effacer cet évènement des mémoires, tandis que d'autres prônent un changement radical dans le comportement du clergé. Parmi ces dernières, les maisons Dunval, Lacourteil, Riverhood, Belmont et Lyscendre, décident de créer leur propre culture religieuse au travers du Pacte de la Vérité. Un Culte et un Temple sont établit, le Temple des Vérités, de l'autre côté du monde afin de fuir l'influence de l'inquisition, bien que l'île reste facile d'accès. Ce lieu s'appellera la Terre Sempiternelle. Outre le rejet du culte d'Halone, une nouvelle divinité est priée, Nyx. J'ignore s'il s'agit d'un primordial cependant.
Plusieurs familles se pensent bénies durant cette année par Nyx, suite à l'apparition de pouvoirs aux particularités semblables à l'Echo. Bien que les écrits des différentes familles le décrivent comme un don héréditaire, je n'ai trouvé aucun élément tangible permettant de valider cette théorie.
An 980 : La Terre Sempiternelle et le Temple de la Vérité se voient corrompus, et la divinité Nyx invoque et embrasse la "Vérité Noire", décrite comme une magie de persuasion, semblable en plusieurs points à de la subjuguation. Suite à cet incident, l'île devient inaccessible, sous peine de se voir contrôlé par cette Vérité Noire. Cinq années de terreurs s'en suivent dans les alentours, où les clans Yanxies tentent de sécuriser leurs côtes.
An 985 : En réponse à leurs fautes, un nouveau Culte est érigé sur l'Île des Songes. Un artefact, le Dernier Rêve, a été obtenu au travers de ce culte, permettant de sceller Nyx.
Les doyens des différentes familles (Jules de Belmont, Aleister de Riverhood, François de Lacourteil, Randal de Lyscendre et Astaroth Dunval) se rendent sur les Terres Sempiternelles et scellent Nyx, l'enfermant sur l'île. L'ensemble des doyens trouvent la mort sur l'île, sans information concernant les raisons du décès.
Suite à cela, le Dernier Rêve est brisé en 5 morceaux. Le fragment des Riverhood est supposément toujours en leur possession. Le Fragment des Dunval a été dissimulé dans l'ancien domaine familial, dans le COerthas Occidental, à proximité du Convictoire. Les Lacourteil ont caché le leur à Thavnair, dans la jungle de Sagha, au sein d'un temple connu pour recueillir de nombreux trésors perdus. Les Belmont ont laissé le leur, dissimulé dans le Pacte de la Vérité, leur fragment est en ma possession à présent. Finalement, les Lyscendre, ma famille, ont conservé leur fragment. Cependant, mon père a vendu ce dernier il y a quelques années. Moi et Derek tâcheront de le retrouver.
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Le soleil était déjà couché depuis un moment sur la cité du savoir. Ou comme d'autres le ressentaient, la cité des secrets. pourtant, une lampe continuait d'éclairer la chambre de la demeure des Evans. Au bord d'une fenêtre ouverte, Diana contemplait l'extérieur, un doux sourire aux lèvres, une tasse de chocolat chaud dans ses mains. Ce que les émotions pouvaient influer sur la perception du monde, car jamais n'avait-elle trouvé la vue aussi sublime et agréable à observer. Cela lui remémora un échange qu'elle avait eu avec un glaneur une fois, au sujet d'une fleur. Elpis qu'elle s'appelait. Une fleur dont la couleur reflétait les sentiments alentours. Quand elle l'avait apperçu, cette fleur semblait bien sombre ... sûrement à l'égale de l'épuisement et de l'incompréhension des glaneurs face aux demandes incessantes des chercheurs. Elle avait espoir qu'à l'avenir, qu'importe ce qu'il réservait, la prochaine fois qu'elle irait voir ces fleurs, elles brilleraient de mille feu.
Son regard se redressa vers une demeure plus grande que la sienne, en amont de la cité, celle des Paselle. Plus tôt dans la soirée était-elle allée rendre visite à Brienne afin d'avoir quelques explications. Mais aussi étonnant que cela ai pu être pour celle qui avait dissimulée ses véritables intentions, la colère et l'agacement n'avait pas suivit Diana au sein de la demeure. Au contraire, un échange cordial, emplit d'entente et d'écoute, s'était installé.
"Vous vouliez récupérer l'héritage qui vous a été légué, tout comme je souhaites offrir mon propre héritage à mon fils, et ses enfants après lui. Une vie de savoir, à l'abri du besoin."
L'érudite avait rapidement compris les enjeux qui avaient poussé Brienne à agir comme tel, et à aucun moment ne pouvait-elle lui en vouloir. Pour autant, c'était des amis proches qu'elle avait utilisé. Aussi s'était-elle assurée que le risque prit serait payant à l'avenir. Mais elle laisserai le loisir à Lenore d'annoncer cela, elle avait pu tirer sa propre épingle du jeu. Lenore, justement, était un cas complexe pour elle. Le changement avait été brusque, et au delà des attentes de la chercheuse, dans le comportement de sa belle soeur. Elle ignorait les raisons d'un tel changement, et pourtant elle y revoyait le comportement de plusieurs conseillés. Notamment Fourchenault Leveilleur. Celui-là même ayant renié ses enfants au nom des devoirs du conseil. Etait-ce pour les mêmes raisons ? Etait-ce la peur du monde qui s'était installé dans son esprit ? Qui sait. Peut être le saurait-elle un jour. Pour le moment, il lui fallait finir de retranscrire ses trouvailles de la journée, soit plus de neuf cent pages ancrées dans sa tête. Au travail !
Voici un résumé bref et concis des informations que j'ai pu apprendre durant la lecture du Pacte. Hélas, comme annoncé, je ne pourrais dévoiler que les informations historiques reliées aux familles Ishgardaises directement. Toute information en lien avec la position de l'Île des Songes, l'importance de ce pacte pour Sharlayan, et tout ce qui est lié de prêt ou de loin aux intérêts du conseil restera dans ma mémoire et ne saura vous être dévoilé.
An 968 : Sir Tryphaniel du Temple des Chevaliers abat un membre du clergé d'Ishgard pour le punir de ses actes de pédophilies. Jugé et condamné à mort pour meurtre, il gagne sa liberté au travers d'un procès par le combat. Il est suite à cela reconnu comme le premier Chevalier Noir.
Suite à cet évènement, plusieurs maisons se décident à effacer cet évènement des mémoires, tandis que d'autres prônent un changement radical dans le comportement du clergé. Parmi ces dernières, les maisons Dunval, Lacourteil, Riverhood, Belmont et Lyscendre, décident de créer leur propre culture religieuse au travers du Pacte de la Vérité. Un Culte et un Temple sont établit, le Temple des Vérités, de l'autre côté du monde afin de fuir l'influence de l'inquisition, bien que l'île reste facile d'accès. Ce lieu s'appellera la Terre Sempiternelle. Outre le rejet du culte d'Halone, une nouvelle divinité est priée, Nyx. J'ignore s'il s'agit d'un primordial cependant.
Plusieurs familles se pensent bénies durant cette année par Nyx, suite à l'apparition de pouvoirs aux particularités semblables à l'Echo. Bien que les écrits des différentes familles le décrivent comme un don héréditaire, je n'ai trouvé aucun élément tangible permettant de valider cette théorie.
An 980 : La Terre Sempiternelle et le Temple de la Vérité se voient corrompus, et la divinité Nyx invoque et embrasse la "Vérité Noire", décrite comme une magie de persuasion, semblable en plusieurs points à de la subjuguation. Suite à cet incident, l'île devient inaccessible, sous peine de se voir contrôlé par cette Vérité Noire. Cinq années de terreurs s'en suivent dans les alentours, où les clans Yanxies tentent de sécuriser leurs côtes.
An 985 : En réponse à leurs fautes, un nouveau Culte est érigé sur l'Île des Songes. Un artefact, le Dernier Rêve, a été obtenu au travers de ce culte, permettant de sceller Nyx.
Les doyens des différentes familles (Jules de Belmont, Aleister de Riverhood, François de Lacourteil, Randal de Lyscendre et Astaroth Dunval) se rendent sur les Terres Sempiternelles et scellent Nyx, l'enfermant sur l'île. L'ensemble des doyens trouvent la mort sur l'île, sans information concernant les raisons du décès.
Suite à cela, le Dernier Rêve est brisé en 5 morceaux. Le fragment des Riverhood est supposément toujours en leur possession. Le Fragment des Dunval a été dissimulé dans l'ancien domaine familial, dans le COerthas Occidental, à proximité du Convictoire. Les Lacourteil ont caché le leur à Thavnair, dans la jungle de Sagha, au sein d'un temple connu pour recueillir de nombreux trésors perdus. Les Belmont ont laissé le leur, dissimulé dans le Pacte de la Vérité, leur fragment est en ma possession à présent. Finalement, les Lyscendre, ma famille, ont conservé leur fragment. Cependant, mon père a vendu ce dernier il y a quelques années. Moi et Derek tâcheront de le retrouver.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Elle avait rendu ça clair et limpide : ils partiraient demain matin à midi tapante pour les lontaines contrées ensoleillées de Thavnair. Hélas, ce n'était encore une fois pas à bord de l'Elysée qu'ils allaient devoir faire le voyage, mais entre les mains de scientifiques sharlayanais et leur toute nouvelle technologie expérimentale autour d'une éthérite qui faisait office de conduit éthéré jusqu'à une autre éthérite sans même avoir besoin de s'y harmoniser. Bien sûr, cela avait effrayé tout le monde, même l'Ordonnatrice elle-même qui était aujourd'hui enceinte de trois lunes...mais le jeu en valait la chandelle.
Pour des raisons évidentes, mais encore à vérifier, Thavnair avait coupé toutes routes maritimes et aériennes jusqu'à eux suite à l'apparition de la tour de l'apocalypse. Leur politique des affaires étrangères en prit un sacré coup et c'est peu dire... L'on disait de cette péninsule que son économie souffrait depuis la fermeture de leurs frontières, de quoi émoustiller les membres de la Rose des Vents à leur venir en aide quelque soit la manière dont c'est fait.
Mais ce n'était qu'une partie de leur travail car par-delà les frontières du Coerthas, un Dunval et une Olsen braveraient le froid pour s'aventurer sur l'ancien domaine des Dunval, là où la fratrie pas-si-uldienne-que-ça allait pour enquêter sur la plus grande erreur que leur père n'eût jamais faite... Et une menace, tapis dans l'ombre.[/font][/size][/color]
"A la une... A la deux... A la trois !"
Ce matin-là, ils regrettaient tous leur choix d'avoir accepté cette expérimentation de téléportation. Les uns après les autres, Lenore vit les siens disparaître dans le flux éthéré. Elle accorda un dernier regard à Sofia et Derek avant de disparaître, l'air de leur dire qu'elle comptait sur eux désormais. Le plus déchirant peut-être était de voir son mari dans le doute de laisser sa femme, enceinte de trois lunes, partir de nouveau à l'aventure. Ils s'y attendaient tous les deux, mais c'était bien plus facile à dire qu'à faire.
Le flux éthéré danse et transporte chaque fibre d'un point à un autre, c'était comme flotter dans la mer des étoiles sans jamais s'arrêter. La crainte, l'appréhension de ne plus jamais revoir le soleil un jour ou encore la peur de ne plus être capable de toucher le sol parasitaient dans chacun d'entre eux. Cette aventure avait commencé il y a quelques semaines désormais et elle n'était pas prête de s'arrêter de sitôt. Puis, la lumière au bout du tunnel, salvatrice, qui témoigne de la fin du voyage...pour poursuivre leur épopée.
Sans nul doute, Thavnair était un pays magnifique. La chaleur qui régnait là-bas justifiait l'utilisation de la soie thavnairoise, à la fois belle et convenable. Recouvert d'un jungle de l'Est à l'Ouest, l'on pouvait voir au loin les édifices de la capitale depuis le port, bruyant et animé comme toujours par ces marchands aux étales bien trop garnis en ces temps difficiles. Loin d'être du désespoir, ils n'étaient pas moins rongés par la tristesse de voir leur commerce peu fructueux. Ce décor n'était pas sans leur rappeler la dure vérité à Ul'dah où l'on s'arrache les bourses et où le vol, bien que proscrit, est tout de même commun.
Et au loin au Nord-Ouest, cette tour de l'apocalypse qui vibre éternellement de cette macabre mélodie...
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
La situation était telle qu’ils l’attendaient, mais rien d’aussi catastrophique. On leur avait conté les merveilles de Yedlihmad, qu’autrefois le port pullulait autant d’honnêtes marchands –ou presque– que de clients venus du quatre coins du globe ou encore, que l’affluence était si dense qu’elle en faisait la richesse tant connue de Thavnair. La réalité ne rivalisait en rien avec ce qu’ils avaient entendu.
Il leur avait fallu une journée complète pour se remettre complètement des effets indésirables provoqués par l’expérimentation sharlayanaise. Ruuj, Revna et Sophia s’étaient attelés à leur donner lassis, potions d’éther et un sourire compatissant pour leurs compagnons qui ne bénéficiaient pas comme eux d’une harmonisation au préalable avec les éthérites de la région. Quand Dorian était revenu à ses esprits, il avait finalement compris, après trois bonnes lunes, que celle qu’il voulait protéger à tout prix était enceinte et devait supporter les effets pour deux personnes au lieu d’une seule. Que dire de B’rume et de Mhako qui, à deux reprises, avaient failli recracher leur déjeuner.
Au milieu de tout ça, Aiko rapporta à l’équipe ses premières observations : un port quasiment vide de bateaux, clients et même marchands d’autres pays, des commerçants sur le point de mettre la clef sous la porte et des cas d’enlèvements chez les Matangas, ces homme-bêtes éléphant qui font la renommée de Thavnair….mais la Rose des Vents connaissait les raisons.
La Tour de Zott, voilà comment on appelait ici l’immense tour de l’apocalypse qui surplombait le paysage thavnairois. Comme en Eorzéa, ces Matangas devaient assurément être acheminés là-bas pour invoquer de force leurs primordiaux, une histoire qui se répétait inlassablement et qui devait être arrêté à tout prix. L’Ost Rayonnant s’occupait déjà de cette tâche, ne restait plus qu’à la Rose des Vents de s’occuper à retrouver ce morceau du Dernier Rêve dont elle commençait à apercevoir le bout. Sous l’impulsivité d’Aiko et de Dorian – un tandem fort étonnant –, ils approchèrent Vathia, une fille de joie aux prix exorbitant – comme le reste du commerce de la ville qui fut difficilement acceptable pour Karasu et Ruuj lorsqu’elles avaient cherché une auberge pour les membres de la compagnie.
Pourtant, ce n’était qu’un jour de plus à Thavnair, en proie à la menace constante de l’apocalypse et les vieux démons, comme Alastor, qui pouvaient survenir à tout moment…
Il leur avait fallu une journée complète pour se remettre complètement des effets indésirables provoqués par l’expérimentation sharlayanaise. Ruuj, Revna et Sophia s’étaient attelés à leur donner lassis, potions d’éther et un sourire compatissant pour leurs compagnons qui ne bénéficiaient pas comme eux d’une harmonisation au préalable avec les éthérites de la région. Quand Dorian était revenu à ses esprits, il avait finalement compris, après trois bonnes lunes, que celle qu’il voulait protéger à tout prix était enceinte et devait supporter les effets pour deux personnes au lieu d’une seule. Que dire de B’rume et de Mhako qui, à deux reprises, avaient failli recracher leur déjeuner.
Au milieu de tout ça, Aiko rapporta à l’équipe ses premières observations : un port quasiment vide de bateaux, clients et même marchands d’autres pays, des commerçants sur le point de mettre la clef sous la porte et des cas d’enlèvements chez les Matangas, ces homme-bêtes éléphant qui font la renommée de Thavnair….mais la Rose des Vents connaissait les raisons.
La Tour de Zott, voilà comment on appelait ici l’immense tour de l’apocalypse qui surplombait le paysage thavnairois. Comme en Eorzéa, ces Matangas devaient assurément être acheminés là-bas pour invoquer de force leurs primordiaux, une histoire qui se répétait inlassablement et qui devait être arrêté à tout prix. L’Ost Rayonnant s’occupait déjà de cette tâche, ne restait plus qu’à la Rose des Vents de s’occuper à retrouver ce morceau du Dernier Rêve dont elle commençait à apercevoir le bout. Sous l’impulsivité d’Aiko et de Dorian – un tandem fort étonnant –, ils approchèrent Vathia, une fille de joie aux prix exorbitant – comme le reste du commerce de la ville qui fut difficilement acceptable pour Karasu et Ruuj lorsqu’elles avaient cherché une auberge pour les membres de la compagnie.
Pourtant, ce n’était qu’un jour de plus à Thavnair, en proie à la menace constante de l’apocalypse et les vieux démons, comme Alastor, qui pouvaient survenir à tout moment…
Pendant ce temps, en Eorzéa, on ne parlait plus que de ça. Dans les villages de Blaneau, Blanchecarte et bien d’autres villages encore, tous les habitants avaient disparu sans laisser de trace, ni quoi que ce soit. Aucune trace de lutte, les villages étaient vierges de toute scène de crime. Les autorités éorzéennes s’inquiétèrent, était-ce là le fruit d’une nouvelle vague d’enlèvements ?
Par-delà les terres du Coerthas, une femme à la longue chevelure nacrée et aux lèvres carmins caressait deux fragments de verre, les deux symétriques, mais incomplètes. Derrière elle, le conseil demeura silencieux, en attente d’instructions. Ils étaient trois, dont le Collectionneur qui ne bougeait pas d’un poil, aussi rigide qu’un petit soldat.
"Êtes-vous certain ?
- Affirmatif. Il nous faut simplement attendre que l’Alliance Eorzéenne y aille, mais ce n’est qu’une question de temps.
- Soit. Prenez autant d’hommes que vous voulez, je ne peux pas me permettre d’en louper un."
La hyuroise enferma l’un des fragments entre sa main, sous ses yeux se dessinèrent la première partie d’une phrase runique qui ne trouva pas de fin. Cinq fragments, elle en avait déjà deux et bientôt un troisième. De sa main libre, elle congédia ses sujets, tous aussi silencieux que la mort sous leurs armures complètes. Elle voulait être seule, réfléchir, penser à la prochaine stratégie. Les nombreuses tentatives de pénétrer la Terre Sempiternelle s’était soldée par un échec cuisant mais au moins avait-elle pu entendre parler de Garlemald. Assise au bord de la fenêtre, son regard de braise porta vers les contrées neigeuses d’Ilsabard, un sourire narquois et froid aux coins de ses lèvres.
Par-delà les terres du Coerthas, une femme à la longue chevelure nacrée et aux lèvres carmins caressait deux fragments de verre, les deux symétriques, mais incomplètes. Derrière elle, le conseil demeura silencieux, en attente d’instructions. Ils étaient trois, dont le Collectionneur qui ne bougeait pas d’un poil, aussi rigide qu’un petit soldat.
"Êtes-vous certain ?
- Affirmatif. Il nous faut simplement attendre que l’Alliance Eorzéenne y aille, mais ce n’est qu’une question de temps.
- Soit. Prenez autant d’hommes que vous voulez, je ne peux pas me permettre d’en louper un."
La hyuroise enferma l’un des fragments entre sa main, sous ses yeux se dessinèrent la première partie d’une phrase runique qui ne trouva pas de fin. Cinq fragments, elle en avait déjà deux et bientôt un troisième. De sa main libre, elle congédia ses sujets, tous aussi silencieux que la mort sous leurs armures complètes. Elle voulait être seule, réfléchir, penser à la prochaine stratégie. Les nombreuses tentatives de pénétrer la Terre Sempiternelle s’était soldée par un échec cuisant mais au moins avait-elle pu entendre parler de Garlemald. Assise au bord de la fenêtre, son regard de braise porta vers les contrées neigeuses d’Ilsabard, un sourire narquois et froid aux coins de ses lèvres.
"Ce n’est qu’une question de temps."
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@Kin
"Ce territoire est sous la direction de la famille Rosencrow, seigneur lige des Delaneuve. Vous ne pouvez pas y accéder monsieur."
Deux gardes Riverhood derrière lui, Derek observait avec énervement le garde complètement couvert de cette armure noire. Il serrait les poings, ainsi que les dents, en observant le soldat avec un énervement non dissimulé.
"Dans ce cas vous ferez passer le message suivant à Céleste de Rosencrow. Remettez-nous l'artéfact détenu dans la demeure des Delaneuve. Un refus sera considéré comme un aveu du meurtre de Roderick et Mérédith de Riverhood, et d'une violation de la demeure de la famille Riverhood, qui amènera conséquences et réplique de notre famille et de nos alliés."
Le garde resta droit face aux menaces directement proférée par le vicomte, rigide au possible. Il se contentera d'acquiescer de sa voix grave, et se retourna afin de regagner la demeure. Derek resta quelques instants face à l'entrée de la demeure. Tout faisait de plus en plus sens dans son esprit. Céleste Rosencrow ... Un nom qui n'était pas inconnu à l'avocat, à la Rose des Vents même. Une Ishgardaise qui avait requis leurs services par le passé, un mandat d'escorte pour la mener à la demeure des Delaneuve. Comment aurait-il pu imaginer que les négociations entre ces deux familles amèneraient à ça. Dans sa tête, un nouvel adversaire était apparu. Il n'attendait que le refus des Rosencrow vis à vis de sa requête, et sa théorie serait validée Et ce refus ... Il le reçu le lendemain même. Cette autre famille convoiterai également le Dernier Rêve. Fort heureusement ... Diana détenait caché le premier morceau. Mais restait à présent l'artéfact des Lyscendre ...
Il revoyait encore l'Oeil du Loup, cette tour de guet et bibliothèque remplie de savoir, sous la protection des Riverhood, saccagée. Les étagères aux nombreux livres retournées, les pages déchirées. Et une porte, ouverte, donnant sur une salle où trônait en son centre un piédestale qui autrefois sûrement portait le morceau du Dernier Rêve détenu par les Riverhood. Mais que néni, ce morceau n'était plus, lorsqu'il s'y était rendu. En se retournant afin de s'éloigner de la demeure de ceux qu'il considérait à présent comme des adversaires, il se jurait que maintenant qu'il avait une piste solide sur le meurtre de ses beaux parents, il s'assurerait personnellement de les venger.
"Tu l'as vendu à des qiqirn ?!"
Dans une demeure à Ul'dah, quelques heures après sa fouille de l'Oeil du Loup, Derek poursuivait la dernière piste qu'il lui restait, celle de sa propre famille, de son propre sang. Le morceau de l'artéfact des de Lyscendre. Devant lui, assis à une table, cet homme qu'il répugnait plus que presque tout autre. Gareth de Lyscendre de son vrai nom. Le père de Diana et Derek.
"Nous manquions d'argent, et tu le sais. J'ai fait ce qu'il fallait pour vous tenir en vie, toi, ta mère et ta soeur.
- Ne te moque pas de moi ! Tu nous as plongé dans la misère par égo, et même encore aujourd'hui, alors que je t'ai chassé de ma vie tu trouves encore le moyen de me pourrir !
- Tu ne sais rien Derek de ce que c'était de vivre à cette époque, je l'ai fais pour toi et ta so-"
Le poing vola, tel une balle fusant vers sa cible, propulsée non pas par de la poudre en combustion, mais par la rage, la colère, la haine. Le poing frappa le visage de Gareth et l'envoya au sol. Un instant de silence se posa, où le hyurois reprit son souffle. Il se redressa, remit en place sa cravatte, et se retourna.
"Tu es inutile, comme toujours. J'espère au moins que quand la fin du monde tomberas, tu parviendras enfin à servir à quelque chose dans ce monde Gareth."
Sans laisser l'opportunité à son père de répondre, Derek quitta les lieux, le laissant au sol, le regard haineux comme jamais. Trop de rats se pensant être des prédateurs s'essayaient à arpenter les cieux. Il était temps pour l'Aigle Ul'dien de faire le ménage et rappeler à tous ces esprits un peu trop ambitieux ce qu'il en coûtait de s'en prendre à lui.
A tous les membres de la Rose des Vents,
Dans le cadre de la recherche des morceaux de l'artéfact du Dernier Rêve, je vous apporte les informations suivantes. Le fragment des Riverhood a été volé, et l'Oeil du Loup saccagé, sûrement le même jour que le meurtre de Roderick et Mérédith de Riverhood. Le fragment détenu autrefois par la maison Dunval, ne nous est pas accessible. La famille Delaneuve, ayant hérité de l'ancienne demeure des Dunval, est aujourd'hui vassalisé à une maisonnée avec laquelle nous avons déjà fait affaire avec la représentante, Céleste de Rosencrow. Jusqu'à preuve du contraire, la famille Rosencrow s'est opposée à nos actions et se positionne en opposant dans la quête des fragments de l'artéfact.
Pour l'artéfact des de Lyscendre, je suis parvenu à retrouver sa trace. Ce dernier a été acheminé par-delà les frontières d'Eorzea, au coeur de Garlemald. En l'état, nous devons considérer ce fragment comme hors d'atteinte, jusqu'à ce qu'une opportunité n'apparaisse, puissions-nous prier les Douze pour cela.
Membres présents à Thavnair, face à notre retard quant à deux des cinq fragments, il est primordial que vous parveniez à récupérer le fragment des de Lacourteil. Une fois récupéré, ce dernier sera acheminé à Sharlayan afin d'y être hors de porté des influences étrangères et de nos rivaux et adversaires qui s'avèrent de plus en plus multiple.
Veillez à présenter la plus grand prudence, en Eorzea la situation s'aggrave de soleil en soleil quant à la situation des Tours. Nous manquons de temps, et cela cruellement.
Derek de Riverhood.
"Ce territoire est sous la direction de la famille Rosencrow, seigneur lige des Delaneuve. Vous ne pouvez pas y accéder monsieur."
Deux gardes Riverhood derrière lui, Derek observait avec énervement le garde complètement couvert de cette armure noire. Il serrait les poings, ainsi que les dents, en observant le soldat avec un énervement non dissimulé.
"Dans ce cas vous ferez passer le message suivant à Céleste de Rosencrow. Remettez-nous l'artéfact détenu dans la demeure des Delaneuve. Un refus sera considéré comme un aveu du meurtre de Roderick et Mérédith de Riverhood, et d'une violation de la demeure de la famille Riverhood, qui amènera conséquences et réplique de notre famille et de nos alliés."
Le garde resta droit face aux menaces directement proférée par le vicomte, rigide au possible. Il se contentera d'acquiescer de sa voix grave, et se retourna afin de regagner la demeure. Derek resta quelques instants face à l'entrée de la demeure. Tout faisait de plus en plus sens dans son esprit. Céleste Rosencrow ... Un nom qui n'était pas inconnu à l'avocat, à la Rose des Vents même. Une Ishgardaise qui avait requis leurs services par le passé, un mandat d'escorte pour la mener à la demeure des Delaneuve. Comment aurait-il pu imaginer que les négociations entre ces deux familles amèneraient à ça. Dans sa tête, un nouvel adversaire était apparu. Il n'attendait que le refus des Rosencrow vis à vis de sa requête, et sa théorie serait validée Et ce refus ... Il le reçu le lendemain même. Cette autre famille convoiterai également le Dernier Rêve. Fort heureusement ... Diana détenait caché le premier morceau. Mais restait à présent l'artéfact des Lyscendre ...
Il revoyait encore l'Oeil du Loup, cette tour de guet et bibliothèque remplie de savoir, sous la protection des Riverhood, saccagée. Les étagères aux nombreux livres retournées, les pages déchirées. Et une porte, ouverte, donnant sur une salle où trônait en son centre un piédestale qui autrefois sûrement portait le morceau du Dernier Rêve détenu par les Riverhood. Mais que néni, ce morceau n'était plus, lorsqu'il s'y était rendu. En se retournant afin de s'éloigner de la demeure de ceux qu'il considérait à présent comme des adversaires, il se jurait que maintenant qu'il avait une piste solide sur le meurtre de ses beaux parents, il s'assurerait personnellement de les venger.
"Tu l'as vendu à des qiqirn ?!"
Dans une demeure à Ul'dah, quelques heures après sa fouille de l'Oeil du Loup, Derek poursuivait la dernière piste qu'il lui restait, celle de sa propre famille, de son propre sang. Le morceau de l'artéfact des de Lyscendre. Devant lui, assis à une table, cet homme qu'il répugnait plus que presque tout autre. Gareth de Lyscendre de son vrai nom. Le père de Diana et Derek.
"Nous manquions d'argent, et tu le sais. J'ai fait ce qu'il fallait pour vous tenir en vie, toi, ta mère et ta soeur.
- Ne te moque pas de moi ! Tu nous as plongé dans la misère par égo, et même encore aujourd'hui, alors que je t'ai chassé de ma vie tu trouves encore le moyen de me pourrir !
- Tu ne sais rien Derek de ce que c'était de vivre à cette époque, je l'ai fais pour toi et ta so-"
Le poing vola, tel une balle fusant vers sa cible, propulsée non pas par de la poudre en combustion, mais par la rage, la colère, la haine. Le poing frappa le visage de Gareth et l'envoya au sol. Un instant de silence se posa, où le hyurois reprit son souffle. Il se redressa, remit en place sa cravatte, et se retourna.
"Tu es inutile, comme toujours. J'espère au moins que quand la fin du monde tomberas, tu parviendras enfin à servir à quelque chose dans ce monde Gareth."
Sans laisser l'opportunité à son père de répondre, Derek quitta les lieux, le laissant au sol, le regard haineux comme jamais. Trop de rats se pensant être des prédateurs s'essayaient à arpenter les cieux. Il était temps pour l'Aigle Ul'dien de faire le ménage et rappeler à tous ces esprits un peu trop ambitieux ce qu'il en coûtait de s'en prendre à lui.
A tous les membres de la Rose des Vents,
Dans le cadre de la recherche des morceaux de l'artéfact du Dernier Rêve, je vous apporte les informations suivantes. Le fragment des Riverhood a été volé, et l'Oeil du Loup saccagé, sûrement le même jour que le meurtre de Roderick et Mérédith de Riverhood. Le fragment détenu autrefois par la maison Dunval, ne nous est pas accessible. La famille Delaneuve, ayant hérité de l'ancienne demeure des Dunval, est aujourd'hui vassalisé à une maisonnée avec laquelle nous avons déjà fait affaire avec la représentante, Céleste de Rosencrow. Jusqu'à preuve du contraire, la famille Rosencrow s'est opposée à nos actions et se positionne en opposant dans la quête des fragments de l'artéfact.
Pour l'artéfact des de Lyscendre, je suis parvenu à retrouver sa trace. Ce dernier a été acheminé par-delà les frontières d'Eorzea, au coeur de Garlemald. En l'état, nous devons considérer ce fragment comme hors d'atteinte, jusqu'à ce qu'une opportunité n'apparaisse, puissions-nous prier les Douze pour cela.
Membres présents à Thavnair, face à notre retard quant à deux des cinq fragments, il est primordial que vous parveniez à récupérer le fragment des de Lacourteil. Une fois récupéré, ce dernier sera acheminé à Sharlayan afin d'y être hors de porté des influences étrangères et de nos rivaux et adversaires qui s'avèrent de plus en plus multiple.
Veillez à présenter la plus grand prudence, en Eorzea la situation s'aggrave de soleil en soleil quant à la situation des Tours. Nous manquons de temps, et cela cruellement.
Derek de Riverhood.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@Asa
Comme à son habitude dans ses écrits, les mots d'Alice sont toujours un peu tremblants, glissant sur le parchemin qui sera remis avec les autres rapports. Les mains de la jeune femme lui empêchant de correctement écrire mais l'expérience lui ayant, elle, permis de se faire lire malgré tout cela.
L'on pourra noter des différences de couleur dans l'encre pendant qu'elle écrivait. Comme si elle réfléchissait entre paragraphes à comment retranscrire ce qu'elle avait vu au point que les mots précédents avaient eut le temps de bien sécher comparer aux autres.
Arrivés en Thavnair
Après une arrivée des plus déplaisantes pour tout ceux ayant dut utiliser la méthode de transport "révolutionnaire" sharlayannaise - plus jamais - les divers membres présents ont entrepris de se séparer afin d'obtenir le maximum d'informations en minimum de temps.
NB : J'ai prit aussi, au vu de la condition de Lenore de Riverhood, du temps pour vérifier son état. Rien de grave mais elle fut confinée au repos - préférablement - en lieux de tout effort.
Pendant que la plupart des constitution plus faibles se remettaient les membres présent se sont alors séparés.
- Sophia et Brume ont été voir les divers marchands
- Aiko et Dorian ont été parlés aux "vendeuses" du port
- Ruuj, Karasu, Ophélia, Aline et Alice ont été voir la guilde locale des aventuriers.
Ne pouvant parler que de ce que j'ai vu je laisserais les autres décrires ce qu'ils ont vécu. Mais dans la guilde des aventuriers nous avons put faire la rencontre ave cune ancienne mandataire de Ruuj nommée "Tsahir" - une matanga - qui, après avoir échangée des civilités avec Ruuj, a permis de nous aider dans nos recherches. et besoins.
Tsahir nous confirma deux choses. La première est que la région était sujette à de nombreux enlèvements (mais uniquement de Matanga) et ce malgré la présence de l'Ost Rayonnant non loin de la tour de Zott (nom donner à la tour de l'Apocalypse locale). Rendant la région dangereuse.
La seconde information importante était qu'il existait quelqu'un apte à nous aider pour retrouver le Dernier Rêve : Kaoli Soma, un matanga s'occupant d'une ménagerie de félidés en Thavnair. Décrit comme un spécialiste qui pourrait nous dire quel serait le temple dans lequel le Dernier Rêve aurait put être offert en offrande.
Néanmoins il est à noter que Tsahir nous a aussi informé que Kaoli Soma était indisponible car, malheureusement, enlevé par les forces de la tour de Zott, laissant derrière lui son fils (dont nous avons apprit le nom qu'hier : Mohu Soma) qui fut alors mis dans l'un des orphelinat local : L'orphelinat de Minduruva.
Tsahir émit aussi le souhait que nous aidions, en attendant, en nous occupant de la ménagie de Soma laisser alors à l'abandon depuis.
Une fois les informations obtenue nous avons alors fait le point avec tout le monde dans l'auberge qui nous sert de point de chute actuellement. A l'heure actuelle la meilleure piste que nous avions était de rencontrer l'enfant de Kaoli Soma afin de poser des questions.
Notre prochaine étape : l'orphelinat de Minduruva.
Alice Clarke
Suivant ce premier rapport se trouvera un second. Comme le premier les mots sont tremblants, glissants. Et comme dans le premier il est clair que la hyurtoise à fait des pauses entre ses mots.;
Départ vers l'orphelinat
Dans la soirée d'hier nous avons donc prit la décision de rendre visite à l'orphelinat pour parler au fils de Kaoli Soma qui résiderait actuellement là bas. Le trajet ne fut pas dangereux mais fut excessivement long - surtout sous la chaleur locale - avant d'arriver dans les lieux. Et si je devais le décrire en un seul mot ce serait...
Idyllique.
Nous avons été acceuillis par un roegadyne semblant servir de garde et d'acceuil pour les lieux et après avoir assurés ce dernier de nos intentions il nous a laisser entrer dans ce qui semblait être la pause des enfants. Le moment "récréation". Libre de nos mouvements les membres ont décidés de se séparer pour discuter avec les enfants - comme l'ont fait Aline, Sophia, Karasu et Brume. Et discuter aussi avec une surveillante locale qui nous a donner le nom du fils de Kaoli Soma : Mohu.
C'est donc Aiko, Ruuj, Anaelle et Alice qui ont suivit les indications de la surveillante - après avoir été fouillés et demander de laisser nos armes - jusqu'à rencontrer Mohu Soma et son actuelle gardienne, une viera assez âgée car ayant des rides. Cette dernière s'est montrée très protectrice et attentive des besoins de Mohu ainsi que des questions que Ruuj lui a posés.
Mohu est un enfant encore clairement traumatisé par les événements qui lui sont arrivés. En posant des questions sur l'enlèvement de son père il nou sa parler de soldats en armure noir et monture de métal ne cessant de maugréer le mot "Garlemald" encore et encore. Ne semblant ni conscients ni maître de leur acte (faisant penser alors aux subjugués). Il a permis de clarifier quelques détails et informations en les transmettant à Ruuj. Le tout sous le regard de la vénérable viera.
Après plusieurs minutes de discussion je me suis moi-même approchée en sentant l'enfant plus receptif a avoir plus d'un seul interlocuteur. Posant des questions pour le rassuré jusqu'à ce qu'il ne pose une sérieuse question à Ruuj et moi : si il pouvait nous faire confiance. En répondant par l'affirmative il nous remis alors son collier contenant une clef qui se mis à briller d'une lumière d'ether. Et c'est à ce moment là que la vénérable viera décida qu'il était temps pour lui d'aller se coucher e tnous de partir.
Elle prit alors à partit Ruuj quelques minutes tandis qu'on se retrouvait tous dehors, Ruuj et la Matriarche de l'orphelinat fermant la marche. Cette dernière nous demanda, plusieurs fois, de lui remettre en mains propre la clef et qu'elle, et son groupe, allait s'occuper de la Ménagerie pour des raisons personnelles. Etant donner que Ruuj (et moi-même) avait donner sa parole d'aider l'enfant vous comprendrez aisément qu'elle refusa de lui remettre. La vénérable viera aura insister longuement avant de comprendre qu'elle n'y parviendrait pas. Nous rappelant les dangers de la région avant de nous libérer.
Nous sommes ensuite tous repartit jusqu'à notre point de chute de l'auberge, faisant le point sur tout ce que nous avions apprit pour nous mettre d'accord sur la prochaine étape : La Ménagerie des Soma. Notre prochaine piste pour avoir l'information sur le Dernier Rêve.
Et accomplir la promesse faite à un petit garçon.
Alice Clarke
Déposant les rapports, Alice déposera aussi une petite enveloppe sceller en plus par dessus. Avec des informations supplémentaires ? En tout cas dessus était écrit "pour Lenore et Derek Riverhood". Retournant alors à ses taches et préparations pour la mission de demain.[/font][/size][/color]
A l'attention de Madame et Monsieur de Riverhood.
La directrice de l'orphelinat nous à avouer s'appeler Halya Mordin, de la famille Mordin. Elle nous à aussi "offert" quelques informations supplémentaires :
- D'après ses propos la famille Mordin serait fortement installer dans tout Thavnair en ayant des agents partout
- La famille Soma, de la Ménagerie Soma que nous allons fouiller, fait partie de la "sous branche" de la Famille Mordin
- Elle aurait un fils qui "va" reprendre le contrôle de la famille après elle
- D'après ses propos elle aurait assez d'agents pour s'occuper eux même de nettoyer la ménagerie Soma.
En outre elle fut particulièrement insistante, comme dis dans mes rapports, pour que nous lui remettions la clef donner par Mohu. Prenant Ruuj à part qui nous a avouer une fois de retour qu'elle à sentie Halya Mordin tenter de 'l'influencer/contrôler. Magiquement et probablement via l'alchimie aussi (Ruuj pourra certainement vous en dire plus sur ce qu'elle à ressentie et les effets en général).
Si elle semble heureuse de voir les enfants de son orphelinat être adopté il semblerait qu'elle soit aussi heureuse que ces derniers la considère aussi comme une "seconde mère" à part entière.
J'ai préférer mettre ces informations à part compte tenu de leur nature sensible et ne souhaitant pas risquer d'accusations involontaires car ayant un Mordin parmis nous.
Merci à vous.
Alice Clarke.
Résumé des événements depuis l'arrivée en Thavnair
Comme à son habitude dans ses écrits, les mots d'Alice sont toujours un peu tremblants, glissant sur le parchemin qui sera remis avec les autres rapports. Les mains de la jeune femme lui empêchant de correctement écrire mais l'expérience lui ayant, elle, permis de se faire lire malgré tout cela.
L'on pourra noter des différences de couleur dans l'encre pendant qu'elle écrivait. Comme si elle réfléchissait entre paragraphes à comment retranscrire ce qu'elle avait vu au point que les mots précédents avaient eut le temps de bien sécher comparer aux autres.
Arrivés en Thavnair
Après une arrivée des plus déplaisantes pour tout ceux ayant dut utiliser la méthode de transport "révolutionnaire" sharlayannaise - plus jamais - les divers membres présents ont entrepris de se séparer afin d'obtenir le maximum d'informations en minimum de temps.
NB : J'ai prit aussi, au vu de la condition de Lenore de Riverhood, du temps pour vérifier son état. Rien de grave mais elle fut confinée au repos - préférablement - en lieux de tout effort.
Pendant que la plupart des constitution plus faibles se remettaient les membres présent se sont alors séparés.
- Sophia et Brume ont été voir les divers marchands
- Aiko et Dorian ont été parlés aux "vendeuses" du port
- Ruuj, Karasu, Ophélia, Aline et Alice ont été voir la guilde locale des aventuriers.
Ne pouvant parler que de ce que j'ai vu je laisserais les autres décrires ce qu'ils ont vécu. Mais dans la guilde des aventuriers nous avons put faire la rencontre ave cune ancienne mandataire de Ruuj nommée "Tsahir" - une matanga - qui, après avoir échangée des civilités avec Ruuj, a permis de nous aider dans nos recherches. et besoins.
Tsahir nous confirma deux choses. La première est que la région était sujette à de nombreux enlèvements (mais uniquement de Matanga) et ce malgré la présence de l'Ost Rayonnant non loin de la tour de Zott (nom donner à la tour de l'Apocalypse locale). Rendant la région dangereuse.
La seconde information importante était qu'il existait quelqu'un apte à nous aider pour retrouver le Dernier Rêve : Kaoli Soma, un matanga s'occupant d'une ménagerie de félidés en Thavnair. Décrit comme un spécialiste qui pourrait nous dire quel serait le temple dans lequel le Dernier Rêve aurait put être offert en offrande.
Néanmoins il est à noter que Tsahir nous a aussi informé que Kaoli Soma était indisponible car, malheureusement, enlevé par les forces de la tour de Zott, laissant derrière lui son fils (dont nous avons apprit le nom qu'hier : Mohu Soma) qui fut alors mis dans l'un des orphelinat local : L'orphelinat de Minduruva.
Tsahir émit aussi le souhait que nous aidions, en attendant, en nous occupant de la ménagie de Soma laisser alors à l'abandon depuis.
Une fois les informations obtenue nous avons alors fait le point avec tout le monde dans l'auberge qui nous sert de point de chute actuellement. A l'heure actuelle la meilleure piste que nous avions était de rencontrer l'enfant de Kaoli Soma afin de poser des questions.
Notre prochaine étape : l'orphelinat de Minduruva.
Alice Clarke
Suivant ce premier rapport se trouvera un second. Comme le premier les mots sont tremblants, glissants. Et comme dans le premier il est clair que la hyurtoise à fait des pauses entre ses mots.;
Départ vers l'orphelinat
Dans la soirée d'hier nous avons donc prit la décision de rendre visite à l'orphelinat pour parler au fils de Kaoli Soma qui résiderait actuellement là bas. Le trajet ne fut pas dangereux mais fut excessivement long - surtout sous la chaleur locale - avant d'arriver dans les lieux. Et si je devais le décrire en un seul mot ce serait...
Idyllique.
Nous avons été acceuillis par un roegadyne semblant servir de garde et d'acceuil pour les lieux et après avoir assurés ce dernier de nos intentions il nous a laisser entrer dans ce qui semblait être la pause des enfants. Le moment "récréation". Libre de nos mouvements les membres ont décidés de se séparer pour discuter avec les enfants - comme l'ont fait Aline, Sophia, Karasu et Brume. Et discuter aussi avec une surveillante locale qui nous a donner le nom du fils de Kaoli Soma : Mohu.
C'est donc Aiko, Ruuj, Anaelle et Alice qui ont suivit les indications de la surveillante - après avoir été fouillés et demander de laisser nos armes - jusqu'à rencontrer Mohu Soma et son actuelle gardienne, une viera assez âgée car ayant des rides. Cette dernière s'est montrée très protectrice et attentive des besoins de Mohu ainsi que des questions que Ruuj lui a posés.
Mohu est un enfant encore clairement traumatisé par les événements qui lui sont arrivés. En posant des questions sur l'enlèvement de son père il nou sa parler de soldats en armure noir et monture de métal ne cessant de maugréer le mot "Garlemald" encore et encore. Ne semblant ni conscients ni maître de leur acte (faisant penser alors aux subjugués). Il a permis de clarifier quelques détails et informations en les transmettant à Ruuj. Le tout sous le regard de la vénérable viera.
Après plusieurs minutes de discussion je me suis moi-même approchée en sentant l'enfant plus receptif a avoir plus d'un seul interlocuteur. Posant des questions pour le rassuré jusqu'à ce qu'il ne pose une sérieuse question à Ruuj et moi : si il pouvait nous faire confiance. En répondant par l'affirmative il nous remis alors son collier contenant une clef qui se mis à briller d'une lumière d'ether. Et c'est à ce moment là que la vénérable viera décida qu'il était temps pour lui d'aller se coucher e tnous de partir.
Elle prit alors à partit Ruuj quelques minutes tandis qu'on se retrouvait tous dehors, Ruuj et la Matriarche de l'orphelinat fermant la marche. Cette dernière nous demanda, plusieurs fois, de lui remettre en mains propre la clef et qu'elle, et son groupe, allait s'occuper de la Ménagerie pour des raisons personnelles. Etant donner que Ruuj (et moi-même) avait donner sa parole d'aider l'enfant vous comprendrez aisément qu'elle refusa de lui remettre. La vénérable viera aura insister longuement avant de comprendre qu'elle n'y parviendrait pas. Nous rappelant les dangers de la région avant de nous libérer.
Nous sommes ensuite tous repartit jusqu'à notre point de chute de l'auberge, faisant le point sur tout ce que nous avions apprit pour nous mettre d'accord sur la prochaine étape : La Ménagerie des Soma. Notre prochaine piste pour avoir l'information sur le Dernier Rêve.
Et accomplir la promesse faite à un petit garçon.
Alice Clarke
Déposant les rapports, Alice déposera aussi une petite enveloppe sceller en plus par dessus. Avec des informations supplémentaires ? En tout cas dessus était écrit "pour Lenore et Derek Riverhood". Retournant alors à ses taches et préparations pour la mission de demain.[/font][/size][/color]
A l'attention de Madame et Monsieur de Riverhood.
La directrice de l'orphelinat nous à avouer s'appeler Halya Mordin, de la famille Mordin. Elle nous à aussi "offert" quelques informations supplémentaires :
- D'après ses propos la famille Mordin serait fortement installer dans tout Thavnair en ayant des agents partout
- La famille Soma, de la Ménagerie Soma que nous allons fouiller, fait partie de la "sous branche" de la Famille Mordin
- Elle aurait un fils qui "va" reprendre le contrôle de la famille après elle
- D'après ses propos elle aurait assez d'agents pour s'occuper eux même de nettoyer la ménagerie Soma.
En outre elle fut particulièrement insistante, comme dis dans mes rapports, pour que nous lui remettions la clef donner par Mohu. Prenant Ruuj à part qui nous a avouer une fois de retour qu'elle à sentie Halya Mordin tenter de 'l'influencer/contrôler. Magiquement et probablement via l'alchimie aussi (Ruuj pourra certainement vous en dire plus sur ce qu'elle à ressentie et les effets en général).
Si elle semble heureuse de voir les enfants de son orphelinat être adopté il semblerait qu'elle soit aussi heureuse que ces derniers la considère aussi comme une "seconde mère" à part entière.
J'ai préférer mettre ces informations à part compte tenu de leur nature sensible et ne souhaitant pas risquer d'accusations involontaires car ayant un Mordin parmis nous.
Merci à vous.
Alice Clarke.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@NLSN
Le voeu du chevalier
Des rugissements faisaient vibrer les parois de la grotte de manière intempestive, si lourds et rauques que certaines pierres paraissaient léviter. L'éther empestait les lieux, omniprésent. Lorsque la roche n'était pas secouée par ces cris bestiaux, les pas des aventuriers résonnaient entre ces murs sinistres. Ils ne reculaient pas malgré la menace écrasante, et dans leur chemin, seul un carrefour interrompit leur marche.
Karasu était formelle : La concentration d'éther provenait du couloir de droite, et elle fut rapidement appuyée par la voix doucereuse et sage de la Rava au sabre.
"Je confirme. L'éther se concentre principalement sur la droite, mais il y a une grande quantité de vies sur le point de s'éteindre à gauche... Ne nous séparons pas."
À peine avait-elle eu le temps de finir que le corps entier de Dorian avait déjà pivoté sur la gauche, et sans avoir besoin de se concerter, ses jambes bougèrent d'elles-mêmes. Il s'était juré que ce lieu ne connaîtrait pas un seul mort de plus aujourd'hui, et il entendait bien tenir sa parole.
Aussitôt, le conseil de Ruuj fut malheureusement ignoré. Alors qu'elle, Karasu, Aiko et Aline s'enfoncèrent dans le chemin de droite, Mhako emboîta le pas du chevalier pour ne pas le laisser seul, étant elle-même la plus qualifiée pour s'occuper des blessés. À mesure qu'ils avançaient, la menace dans leur dos continuait inlassablement à peser. L'éther semblait même s'intensifier malgré qu'ils s'éloignent, mais avant qu'ils ne puissent s'inquiéter pour leurs alliés, une silhouette se dessina dans la pénombre. Un matanga d'une impressionnante robustesse, dont le regard distribuait une haine sans fond à tout ce qui vivait. Il armait déjà ses poings imposants, avant de faire entendre sa voix grave et gutturale.
"Gloire... à Garlemald."
Un bref échange de regards suffit à Mhako et Dorian pour déterminer leurs rôles dans les moments à venir. La miqo'te se chargerait des mourants derrière le subjugué, pendant que le métis gagnerait du temps.
L'élémentaliste, tout en courant vers le fond, s'essaya à piéger le matanga dans la terre sous ses pieds, mais celui-ci avait déjà entrepris de charger le chevalier, abattant furieusement son poing dans un bruit sourd. Le bouclier de roche, placé à l'entrée de la grotte sur Dorian par Mhako, éclata en morceaux à la seule force de l'impact. Le coup était si violent que les jambes fléchies du porteur de bouclier s'étaient légèrement enfoncées dans la terre. Mais si le son avait été inquiétant, si tout portait à croire que sous le métal, des os venaient de se briser, le héros d'Ori ne produisit pas un seul gémissement. Ses yeux réapparaissaient par-dessus la ligne de son pavois, vissés dans ceux de son ennemi.
"Soignez tous ceux que vous pouvez, Mhako !"
S'écria-t-il, alors que la mage en question atteignait finalement les animaux et les humains qui avaient été laissés pour morts. Concentrant ses pouvoirs sur eux, elle leur redonnait la force de se lever les uns après les autres. Elle était venue les arracher de leur inévitable fin. Une seule vie, capable d'extraire des dizaines d'autres à leur extinction.
Mais cela prendrait du temps. Dans une brève incantation, Dorian s'était entouré d'un nouveau bouclier, scintillant d'une lueur apaisante. Cette fois, enragé de voir son adversaire lui tenir tête, le matanga leva les deux bras pour éclater ses poings sur le bouclier, comme deux marteaux enfonçant le même clou.
L'éther protecteur vola en éclats de lumière. De nouveau, le coup vint heurter directement contre le métal, les bras du fils déshérité accusant en premiers le choc prodigieux, suffisamment puissant pour le faire glisser en arrière et lui donner la sensation de perdre l'équilibre.
Les appuis du chevalier se renforcèrent. L'espace d'un instant il avait titubé en arrière, mais tiré par une force invisible, son corps était de nouveau en position de protecteur. Au-dessus du bouclier, il adressait l'exact-même regard au matanga. Si chaque muscle de Dorian lui implorait de se reposer, sa volonté inébranlable, elle, suffisait à le faire tenir debout. Tout le monde n'était pas encore sauvé, il fallait encore gagner quelques précieuses secondes, assez pour que les dernières vies quittent cet endroit maudit.
Le métis était à peine conscient de ce qui advenait autour de lui. Il incanta une nouvelle fois, mais le voile protecteur qui vint l'entourer paraissait bien plus fin que le premier. Qu'à cela ne tienne, il ne reculerait pas. Bouclier levé, il revint en face du subjugué, refusant de le blesser en retour. Peut-être était-il las de voir le sang des autres couler.
Peut-être, aussi, aurait-il du frapper. Car l'ennemi, lui, ne connaissait pas le concept de fatigue, et il traversa l'éther astral comme si ce n'était que du vent. Le poing du géant, propulsé par une colère primitive dans un uppercut dévastateur, frappa contre le métal dans un grondement tonitruant. Les pieds de Dorian quittèrent le sol tandis qu'il fut sonné, son dos frappa la paroi de la grotte avec tant de force qu'il broya la roche, avant de s'écrouler au sol.
Le matanga commençait peut-être à se réjouir d'avoir remporté le duel, lorsque le corps du chevalier se remit soudain à bouger. Sur les genoux, il tâtait le sol pour saisir son épée et s'en servir d'appui afin de se hisser debout. Lentement, sa tête se lève, et avec elle, un regard infatigable se lance vers l'ennemi, au milieu de cheveux décoiffés. Le corps meurtri de Dorian semblait sur le point de chuter chaque fois qu'il expirait lors de ses lourdes respirations, mais il était hors de question d'échouer. Il était devenu le vaisseau de sa détermination, l'esprit du protecteur. Une fois de plus, son bras se redressait pour lever le bouclier. Son dos en fit de même, et ses jambes se mirent à bouger instinctivement vers le matanga. Dans sa marche héroïque, il venait frapper l'acier de son épée contre celui de son pavois en poussant des cris guerriers, pour s'encourager lui-même, ou pour finir de jouer sur les nerfs de l'ennemi.
Le subjugué, en parallèle, entamait une marche qui finirait par se muer en charge bestiale. À mi-chemin, une nouvelle barrière illuminait les contours de Dorian d'une lumière cette fois-ci d'une intensité presque aveuglante dans les ténèbres de la grotte. C'était assurément le dernier échange de cet affrontement, et la rencontre entre la force inarrêtable et la force immuable fut aussi spectaculaire que bruyante. Des filins d'éther astral s'envolèrent tout autour de l'impact entre les poings du matanga et le rempart humain, absorbant une partie de sa puissance avant, une nouvelle fois, de voler en éclats. Le chevalier était contraint de faire un pas en arrière, puis deux. La terre remuait sous leurs pieds, mais alors qu'il semblait sur le point de céder, il redoubla d'effort avec une telle férocité que son opposant ploya péniblement le genou. L'élémentaliste accourait dans leur direction, alors que les derniers survivants évacuaient derrière elle.
- "Ils ont tous été soignés, Dorian !"
- "ALORS, COURREZ !"
- "Vous aussi, vous avez besoin de soins !"
- "COURREZ !"
Hurla-t-il, en achevant de repousser Kaoli d'un grand balayage. Il pivota, glissa son épée dans sa main gauche, et se saisit du poignet de Mhako à l'aide de sa dextre désormais libre pour se ruer avec elle vers la sortie. Sur le chemin, la miqo'te leva un mur de pierre pour sceller le matanga dans son alvéole de la grotte, achevant ainsi leur opération de secours.
Dorian reprit soudain son inspiration, alors que Mhako venait de le bénir d'un soin magique. Il semblait reprendre ses esprits, aussitôt soulagé de voir le reste du groupe sain et sauf. Au bout du compte, il avait tenu sa parole...
Le voeu du chevalier
Des rugissements faisaient vibrer les parois de la grotte de manière intempestive, si lourds et rauques que certaines pierres paraissaient léviter. L'éther empestait les lieux, omniprésent. Lorsque la roche n'était pas secouée par ces cris bestiaux, les pas des aventuriers résonnaient entre ces murs sinistres. Ils ne reculaient pas malgré la menace écrasante, et dans leur chemin, seul un carrefour interrompit leur marche.
Karasu était formelle : La concentration d'éther provenait du couloir de droite, et elle fut rapidement appuyée par la voix doucereuse et sage de la Rava au sabre.
"Je confirme. L'éther se concentre principalement sur la droite, mais il y a une grande quantité de vies sur le point de s'éteindre à gauche... Ne nous séparons pas."
À peine avait-elle eu le temps de finir que le corps entier de Dorian avait déjà pivoté sur la gauche, et sans avoir besoin de se concerter, ses jambes bougèrent d'elles-mêmes. Il s'était juré que ce lieu ne connaîtrait pas un seul mort de plus aujourd'hui, et il entendait bien tenir sa parole.
Aussitôt, le conseil de Ruuj fut malheureusement ignoré. Alors qu'elle, Karasu, Aiko et Aline s'enfoncèrent dans le chemin de droite, Mhako emboîta le pas du chevalier pour ne pas le laisser seul, étant elle-même la plus qualifiée pour s'occuper des blessés. À mesure qu'ils avançaient, la menace dans leur dos continuait inlassablement à peser. L'éther semblait même s'intensifier malgré qu'ils s'éloignent, mais avant qu'ils ne puissent s'inquiéter pour leurs alliés, une silhouette se dessina dans la pénombre. Un matanga d'une impressionnante robustesse, dont le regard distribuait une haine sans fond à tout ce qui vivait. Il armait déjà ses poings imposants, avant de faire entendre sa voix grave et gutturale.
"Gloire... à Garlemald."
Un bref échange de regards suffit à Mhako et Dorian pour déterminer leurs rôles dans les moments à venir. La miqo'te se chargerait des mourants derrière le subjugué, pendant que le métis gagnerait du temps.
L'élémentaliste, tout en courant vers le fond, s'essaya à piéger le matanga dans la terre sous ses pieds, mais celui-ci avait déjà entrepris de charger le chevalier, abattant furieusement son poing dans un bruit sourd. Le bouclier de roche, placé à l'entrée de la grotte sur Dorian par Mhako, éclata en morceaux à la seule force de l'impact. Le coup était si violent que les jambes fléchies du porteur de bouclier s'étaient légèrement enfoncées dans la terre. Mais si le son avait été inquiétant, si tout portait à croire que sous le métal, des os venaient de se briser, le héros d'Ori ne produisit pas un seul gémissement. Ses yeux réapparaissaient par-dessus la ligne de son pavois, vissés dans ceux de son ennemi.
"Soignez tous ceux que vous pouvez, Mhako !"
S'écria-t-il, alors que la mage en question atteignait finalement les animaux et les humains qui avaient été laissés pour morts. Concentrant ses pouvoirs sur eux, elle leur redonnait la force de se lever les uns après les autres. Elle était venue les arracher de leur inévitable fin. Une seule vie, capable d'extraire des dizaines d'autres à leur extinction.
Mais cela prendrait du temps. Dans une brève incantation, Dorian s'était entouré d'un nouveau bouclier, scintillant d'une lueur apaisante. Cette fois, enragé de voir son adversaire lui tenir tête, le matanga leva les deux bras pour éclater ses poings sur le bouclier, comme deux marteaux enfonçant le même clou.
L'éther protecteur vola en éclats de lumière. De nouveau, le coup vint heurter directement contre le métal, les bras du fils déshérité accusant en premiers le choc prodigieux, suffisamment puissant pour le faire glisser en arrière et lui donner la sensation de perdre l'équilibre.
Les appuis du chevalier se renforcèrent. L'espace d'un instant il avait titubé en arrière, mais tiré par une force invisible, son corps était de nouveau en position de protecteur. Au-dessus du bouclier, il adressait l'exact-même regard au matanga. Si chaque muscle de Dorian lui implorait de se reposer, sa volonté inébranlable, elle, suffisait à le faire tenir debout. Tout le monde n'était pas encore sauvé, il fallait encore gagner quelques précieuses secondes, assez pour que les dernières vies quittent cet endroit maudit.
Le métis était à peine conscient de ce qui advenait autour de lui. Il incanta une nouvelle fois, mais le voile protecteur qui vint l'entourer paraissait bien plus fin que le premier. Qu'à cela ne tienne, il ne reculerait pas. Bouclier levé, il revint en face du subjugué, refusant de le blesser en retour. Peut-être était-il las de voir le sang des autres couler.
Peut-être, aussi, aurait-il du frapper. Car l'ennemi, lui, ne connaissait pas le concept de fatigue, et il traversa l'éther astral comme si ce n'était que du vent. Le poing du géant, propulsé par une colère primitive dans un uppercut dévastateur, frappa contre le métal dans un grondement tonitruant. Les pieds de Dorian quittèrent le sol tandis qu'il fut sonné, son dos frappa la paroi de la grotte avec tant de force qu'il broya la roche, avant de s'écrouler au sol.
"Tu feras un grand chevalier. N'aie pas peur, Dorian."
Le matanga commençait peut-être à se réjouir d'avoir remporté le duel, lorsque le corps du chevalier se remit soudain à bouger. Sur les genoux, il tâtait le sol pour saisir son épée et s'en servir d'appui afin de se hisser debout. Lentement, sa tête se lève, et avec elle, un regard infatigable se lance vers l'ennemi, au milieu de cheveux décoiffés. Le corps meurtri de Dorian semblait sur le point de chuter chaque fois qu'il expirait lors de ses lourdes respirations, mais il était hors de question d'échouer. Il était devenu le vaisseau de sa détermination, l'esprit du protecteur. Une fois de plus, son bras se redressait pour lever le bouclier. Son dos en fit de même, et ses jambes se mirent à bouger instinctivement vers le matanga. Dans sa marche héroïque, il venait frapper l'acier de son épée contre celui de son pavois en poussant des cris guerriers, pour s'encourager lui-même, ou pour finir de jouer sur les nerfs de l'ennemi.
Le subjugué, en parallèle, entamait une marche qui finirait par se muer en charge bestiale. À mi-chemin, une nouvelle barrière illuminait les contours de Dorian d'une lumière cette fois-ci d'une intensité presque aveuglante dans les ténèbres de la grotte. C'était assurément le dernier échange de cet affrontement, et la rencontre entre la force inarrêtable et la force immuable fut aussi spectaculaire que bruyante. Des filins d'éther astral s'envolèrent tout autour de l'impact entre les poings du matanga et le rempart humain, absorbant une partie de sa puissance avant, une nouvelle fois, de voler en éclats. Le chevalier était contraint de faire un pas en arrière, puis deux. La terre remuait sous leurs pieds, mais alors qu'il semblait sur le point de céder, il redoubla d'effort avec une telle férocité que son opposant ploya péniblement le genou. L'élémentaliste accourait dans leur direction, alors que les derniers survivants évacuaient derrière elle.
- "Ils ont tous été soignés, Dorian !"
- "ALORS, COURREZ !"
- "Vous aussi, vous avez besoin de soins !"
- "COURREZ !"
Hurla-t-il, en achevant de repousser Kaoli d'un grand balayage. Il pivota, glissa son épée dans sa main gauche, et se saisit du poignet de Mhako à l'aide de sa dextre désormais libre pour se ruer avec elle vers la sortie. Sur le chemin, la miqo'te leva un mur de pierre pour sceller le matanga dans son alvéole de la grotte, achevant ainsi leur opération de secours.
Dorian reprit soudain son inspiration, alors que Mhako venait de le bénir d'un soin magique. Il semblait reprendre ses esprits, aussitôt soulagé de voir le reste du groupe sain et sauf. Au bout du compte, il avait tenu sa parole...
Pas un mort de plus.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@Anaelle
Les familles Mordin et Soma sont parfaitement au courant de la présence du Dernier Rêve ici.
Ils ont, il y a bien longtemps, contracté une alliance avec la famille de Lacourteil lorsque François de Lacourteil s'est rendu à Thavnair pour leur remettre le fragment. En échange de la protection et du soutien indéfectible de la mesnie de Lacourteil, les familles Soma et Mordin ont la responsabilité de veiller sur le fragment et de toujours le garder sur eux.
Les mots de François exacts furent : « Tout ce que je vous demande, c'est de le garder et de ne jamais vous en séparer, coûte que coûte. »
J'ajouterai une note supplémentaire.
Une présence n'appartenant pas au passé était présente. À travers mon pouvoir de l'Écho, j'ai pu me sentir observée. Un visage gigantesque m'observait, emplit d'une profonde haine à mon égard. Ce visage était à la fois beau, pur et terrifiant. La peau était pâle et sa chevelure de jais. Et son regard d'or me brûlait de toute sa méprise.
Cette présence hante mes nuits depuis. Quelqu'un nous observe, probablement celle contre qui nous nous levons.
« Elle » sait que nous chassons les fragments et que nous sommes en passe d'en récupérer certains.
Les familles Mordin et Soma sont parfaitement au courant de la présence du Dernier Rêve ici.
Ils ont, il y a bien longtemps, contracté une alliance avec la famille de Lacourteil lorsque François de Lacourteil s'est rendu à Thavnair pour leur remettre le fragment. En échange de la protection et du soutien indéfectible de la mesnie de Lacourteil, les familles Soma et Mordin ont la responsabilité de veiller sur le fragment et de toujours le garder sur eux.
Les mots de François exacts furent : « Tout ce que je vous demande, c'est de le garder et de ne jamais vous en séparer, coûte que coûte. »
J'ajouterai une note supplémentaire.
Une présence n'appartenant pas au passé était présente. À travers mon pouvoir de l'Écho, j'ai pu me sentir observée. Un visage gigantesque m'observait, emplit d'une profonde haine à mon égard. Ce visage était à la fois beau, pur et terrifiant. La peau était pâle et sa chevelure de jais. Et son regard d'or me brûlait de toute sa méprise.
Cette présence hante mes nuits depuis. Quelqu'un nous observe, probablement celle contre qui nous nous levons.
« Elle » sait que nous chassons les fragments et que nous sommes en passe d'en récupérer certains.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Le dernier soir sur l'île de Thavnair, la Rose des Vents touchait la fin de son périple en terres tropicales. A l'issue d'un entretien avec Kaoli Soma et Mahi qu'ils avaient sauvés de la ménagerie Soma en proie aux prédateurs et à un Béhémot plus qu'enragé, Anaëlle était parvenue à récupérer le fragment du Dernier Rêve appartenant à sa famille. Ce fut à ce moment-là qu'ils avaient ressenti les secousses douteux de la Tour de Zott, les forçant à s'y rendre pour apprendre auprès de l'Ost Rayonnant ce qu'il se passait.
Le Guerrier de la Lumière, le seul et unique, était en pleine mission à l'intérieur de celle-ci pour tenter de mettre fin à la folie de cet ascien. On parlait d'enlèvements de matangas, et la dernière en date avait été une grande alchimiste thavnairoise du nom de Nidhana qui, d'après les rumeurs entre les soldats, aurait trouvé une solution pour palier à la subjugation des tours. A n'en point douter, si cela fonctionnait, nul doute que cela aiderait l'alliance éorzéenne qui se battaient depuis des lunes désormais contre les tours de l'apocalypse éorzéenne.
La disparition pure et simple de la tour de Zott sous leurs yeux, avec le retour du Guerrier de la Lumière et de tous les matangas sur la plage, offrirent un nouvel espoir les thavnairois comme les membres de la Rose des Vents qui voyaient là l'unique opportunité de combattre les autres tours dans le reste du monde. Ce n'était plus qu'une question de temps pour que l'alliance éorzéenne ne puisse faire usage de ces talismans et quand il serait temps, ils répondront à l'appel.
Deux fragments sur cinq... C'était un bon début.
Le Guerrier de la Lumière, le seul et unique, était en pleine mission à l'intérieur de celle-ci pour tenter de mettre fin à la folie de cet ascien. On parlait d'enlèvements de matangas, et la dernière en date avait été une grande alchimiste thavnairoise du nom de Nidhana qui, d'après les rumeurs entre les soldats, aurait trouvé une solution pour palier à la subjugation des tours. A n'en point douter, si cela fonctionnait, nul doute que cela aiderait l'alliance éorzéenne qui se battaient depuis des lunes désormais contre les tours de l'apocalypse éorzéenne.
La disparition pure et simple de la tour de Zott sous leurs yeux, avec le retour du Guerrier de la Lumière et de tous les matangas sur la plage, offrirent un nouvel espoir les thavnairois comme les membres de la Rose des Vents qui voyaient là l'unique opportunité de combattre les autres tours dans le reste du monde. Ce n'était plus qu'une question de temps pour que l'alliance éorzéenne ne puisse faire usage de ces talismans et quand il serait temps, ils répondront à l'appel.
Deux fragments sur cinq... C'était un bon début.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@Ruuj
Participants: Lenore de Riverhood, Ophelia Malone, Alice Clarke, Dorian de Belmont, Anaelle de Lacourteil, Karasu Fuyu, Aiko Tekiyama, Sophia Yuureibana, B'rume Gelbrouillard, Ruuj, Mhako Ta'ali.
Objectif: Retrouver le fragment des Lacourteil.
Nous avons dans la soirée était contacté par dame Riverhood pour la rejoindre sur le toit de l'auberge de Yedlihmad alors que les envoyés de la famille Soma nous avait rejoint. Celui ci, n'était autre que le Matanga Koali Soma, l'homme que nous avions sauvé la veille dans les cavernes et que dame Sofia Olsen avait finalement purrifié de sa subjugation. En sa compagnie, dame Mahi, une hyuroise toujours équipée d'un bouclier et d'un fouet.
Dame Riverhood confia a demoiselle Anaelle de Lacourteil l'entretient. Échange relativement long qui nous apprit que les Soma élevait de nombreux animaux dans cette ménagerie. Il semble que le lieu ai relativement bien tenu à une offensive des Telophores, groupe de Garlemaldais jusque boutistes voué à provoqué l'apocalypse. Ceci comme nous le supposions venait capturer les Matangas des lieux, certainement pour alimenter leur tour infernale. Le Matanga aurait empêché longuement leur avancé avant d'être subjugué par un homme encapuchonnée. Kaoli se serait alors retourné contre ses hommes, les massacrant. Les combats affaiblissant largement les cages des animaux, ce qui leur permit de se libérer et se rependre dans la ménagerie. Quand à Moha, le fils de Kaoli, il se serait vu confier la clef de la ménagerie avant que celui ci ne s'enfuit profitant de sa petite taille. Les employés survivants auraient eux réussi à guidé Kaoli subjugué vers la cage d'un Behemot enfermé par les Soma dans les cavernes sous la ménagerie pour ralentir le moment de notre libération.
Quant à des perspectives plus anciennes, c'est en réalité Kaoli qui possédait le morceau d'artefact que nous convoitions. Celui ci aurait été remis il y a bien longtemps par François de Lacourteil, ancêtre de demoiselle Anaelle. Celui ci demandant à l'ancêtre des Soma et des Mordins de le garder éternellement.
Kaoli nous permit de le prendre alors à condition que nous le ramenions une fois notre mission accomplie. Position quelque peu rétrograde quand l'on pense que l'artefact n'aura alors plus lieu d'être.
Toujours est il qu'alors que nous discutions, et ce depuis plusieurs heures, l'éther autours de la tour de Zott à l'Ouest de l'île fluctuait de façon constante. Enfin, ce fut un bruit puissant qui attira notre attention. Nous savions que l'Ost Rayonnant avait lancé l'assaut sur la tour, le pire était donc à craindre. Dame Riverhood nous demanda d'aller voir. C'est ainsi que nous nous lancâmes vers le front et le camps de l'Ost Rayonnant. Une fois arrivé, la tour disparue net. Comme une invocation retournant à la brume. Les Mantanga emprisonnée dans la tour, ainsi que les Héritiers de la Septième Aube et celui que l'on connaît sous le nom de guerrier de la Lumière laché dans le vide, mais ralenti in extremis près du sol. Immédiatement, nous nous portâmes au secours des Matanga pour offrir les premiers soins, en particulier sieur Belmont, dame Malone, demoiselle Lacourteil, demoiselle Clarke, demoiselle Mhako. Nous échangeâmes également avec un garde de l'Ost Rayonnant qui nous informât que les alchimistes du Grand Oeuvre et en particulier dame Nidhana avait mis au point un talisman permettant de résister à la subjugation. Se mettant déjà en lien avec l'Alliance Eorzéenne. Quant au Guerrier de la Lumière, il s'éclipsa avant que nous ayons pu le rencontrer. Pour notre part nous retournâmes à la Rose des Vents dans le Thanalan.
Alors que nous récupérions, nous entendîmes un cri dans la perle de dame Riverhood, dans son bureau. Craignant pour sa sécurité, nombre d'entre nous montâmes lui porter assistance. Son émoi semblait être la résultante d'une lettre adressée par sieur Derek de Riverhood. Visiblement, deux des morceaux d'artefacts, celui des Riverhood et celui des Dunval étaient tombé entre les mains d'une famille d'Ishgard concurrente. Pire encore, le morceau des Lyscendre était visiblement en Garlemald, semblant ainsi hors de notre portée.
Fut rapidement décidé de faire un rapport à l'Alliance Eorzéenne et de leur demander assistance pour atteindre ces terres. Ainsi, Dorian de Belmont, Karasu Fuyu et moi même partîmes pour le centre de commandement de l'Alliance à Ala Mhigo. Nous y arrivâmes en pleine réunion, alors que se décidait une expédition pour soutenir les populations de Garlemald, désormais dans le tourment elles qui furent tortionnaires, le second objectif restant d'atteindre la tour de Babil, au centre de la capitale. Celle ci appelant aux volontaires, pressés par le temps, nous ne tardâmes pas à y déclarer la participation de la Rose des Vents, afin de profiter des moyens de déplacement de l'Alliance tout en remplissant notre devoir auprès des grandes nations. Nous impliquant à récolter le maximum d'informations pour nos préparations avant notre départ qui se concrétiserait ce même Mercredi, avant de rejoindre la Rose des Vents.
Rapport du 9 ème jour du 1er Mois:
Participants: Lenore de Riverhood, Ophelia Malone, Alice Clarke, Dorian de Belmont, Anaelle de Lacourteil, Karasu Fuyu, Aiko Tekiyama, Sophia Yuureibana, B'rume Gelbrouillard, Ruuj, Mhako Ta'ali.
Objectif: Retrouver le fragment des Lacourteil.
Nous avons dans la soirée était contacté par dame Riverhood pour la rejoindre sur le toit de l'auberge de Yedlihmad alors que les envoyés de la famille Soma nous avait rejoint. Celui ci, n'était autre que le Matanga Koali Soma, l'homme que nous avions sauvé la veille dans les cavernes et que dame Sofia Olsen avait finalement purrifié de sa subjugation. En sa compagnie, dame Mahi, une hyuroise toujours équipée d'un bouclier et d'un fouet.
Dame Riverhood confia a demoiselle Anaelle de Lacourteil l'entretient. Échange relativement long qui nous apprit que les Soma élevait de nombreux animaux dans cette ménagerie. Il semble que le lieu ai relativement bien tenu à une offensive des Telophores, groupe de Garlemaldais jusque boutistes voué à provoqué l'apocalypse. Ceci comme nous le supposions venait capturer les Matangas des lieux, certainement pour alimenter leur tour infernale. Le Matanga aurait empêché longuement leur avancé avant d'être subjugué par un homme encapuchonnée. Kaoli se serait alors retourné contre ses hommes, les massacrant. Les combats affaiblissant largement les cages des animaux, ce qui leur permit de se libérer et se rependre dans la ménagerie. Quand à Moha, le fils de Kaoli, il se serait vu confier la clef de la ménagerie avant que celui ci ne s'enfuit profitant de sa petite taille. Les employés survivants auraient eux réussi à guidé Kaoli subjugué vers la cage d'un Behemot enfermé par les Soma dans les cavernes sous la ménagerie pour ralentir le moment de notre libération.
Quant à des perspectives plus anciennes, c'est en réalité Kaoli qui possédait le morceau d'artefact que nous convoitions. Celui ci aurait été remis il y a bien longtemps par François de Lacourteil, ancêtre de demoiselle Anaelle. Celui ci demandant à l'ancêtre des Soma et des Mordins de le garder éternellement.
Kaoli nous permit de le prendre alors à condition que nous le ramenions une fois notre mission accomplie. Position quelque peu rétrograde quand l'on pense que l'artefact n'aura alors plus lieu d'être.
Toujours est il qu'alors que nous discutions, et ce depuis plusieurs heures, l'éther autours de la tour de Zott à l'Ouest de l'île fluctuait de façon constante. Enfin, ce fut un bruit puissant qui attira notre attention. Nous savions que l'Ost Rayonnant avait lancé l'assaut sur la tour, le pire était donc à craindre. Dame Riverhood nous demanda d'aller voir. C'est ainsi que nous nous lancâmes vers le front et le camps de l'Ost Rayonnant. Une fois arrivé, la tour disparue net. Comme une invocation retournant à la brume. Les Mantanga emprisonnée dans la tour, ainsi que les Héritiers de la Septième Aube et celui que l'on connaît sous le nom de guerrier de la Lumière laché dans le vide, mais ralenti in extremis près du sol. Immédiatement, nous nous portâmes au secours des Matanga pour offrir les premiers soins, en particulier sieur Belmont, dame Malone, demoiselle Lacourteil, demoiselle Clarke, demoiselle Mhako. Nous échangeâmes également avec un garde de l'Ost Rayonnant qui nous informât que les alchimistes du Grand Oeuvre et en particulier dame Nidhana avait mis au point un talisman permettant de résister à la subjugation. Se mettant déjà en lien avec l'Alliance Eorzéenne. Quant au Guerrier de la Lumière, il s'éclipsa avant que nous ayons pu le rencontrer. Pour notre part nous retournâmes à la Rose des Vents dans le Thanalan.
Alors que nous récupérions, nous entendîmes un cri dans la perle de dame Riverhood, dans son bureau. Craignant pour sa sécurité, nombre d'entre nous montâmes lui porter assistance. Son émoi semblait être la résultante d'une lettre adressée par sieur Derek de Riverhood. Visiblement, deux des morceaux d'artefacts, celui des Riverhood et celui des Dunval étaient tombé entre les mains d'une famille d'Ishgard concurrente. Pire encore, le morceau des Lyscendre était visiblement en Garlemald, semblant ainsi hors de notre portée.
Fut rapidement décidé de faire un rapport à l'Alliance Eorzéenne et de leur demander assistance pour atteindre ces terres. Ainsi, Dorian de Belmont, Karasu Fuyu et moi même partîmes pour le centre de commandement de l'Alliance à Ala Mhigo. Nous y arrivâmes en pleine réunion, alors que se décidait une expédition pour soutenir les populations de Garlemald, désormais dans le tourment elles qui furent tortionnaires, le second objectif restant d'atteindre la tour de Babil, au centre de la capitale. Celle ci appelant aux volontaires, pressés par le temps, nous ne tardâmes pas à y déclarer la participation de la Rose des Vents, afin de profiter des moyens de déplacement de l'Alliance tout en remplissant notre devoir auprès des grandes nations. Nous impliquant à récolter le maximum d'informations pour nos préparations avant notre départ qui se concrétiserait ce même Mercredi, avant de rejoindre la Rose des Vents.
Ruuj.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
@NLSN
La caresse d'un bref répit
Les cliquetis métalliques résonnent dans l'appartement privé de Dorian alors qu'il équipe à la hâte les pièces majeures de son armure. Décidé à faire bonne impression auprès de l'Alliance lors de cette réunion de la plus haute importance, il termine d'ajuster ses canons d'avant-bras, appuyé sur son bureau. Face à lui repose une multitude de courriers signés de sa main, des lettres destinées à diverses personnes. Il les toise plus régulièrement que les sangles et lacets sur lesquels il tire, un monde de dilemme traversant son esprit.
"Pas le temps."
Il se redresse en enfilant ses gantelets après avoir glissé ses cubitières aux coudes, il attache sa cape, et attrape son épée ainsi que le pavois portant ses armoiries, bien que ses armes ne serviront que d'exposition ce soir. Dehors, il rejoint Ruuj et Karasu, et c'est après les avoir remercié pour leur patience qu'ils partent tous les trois rejoindre l'éthérite la plus proche.
Les trois diplomates marchent de nouveau ensemble, avec sur leurs épaules la responsabilité et le destin de la Rose des Vents. Mais comment craindre lorsqu'en tournant la tête, on aperçoit un visage qui était déjà là lorsqu'Ori fut sauvé de l'auto-destruction ? C'est galvanisé que Dorian pénètre dans le palais royal d'Ala Mhigo, et s'il est accompagné, l'équipe diplomatique en cet instant ne fait qu'un. Leurs pas synchronisés, ils se joignent aux discours et aux rapports sur la situation à Thavnair. Le chevalier est si concentré dans sa tâche qu'il ne remarque pas les quelques regards lancés par certains de ses pairs, parmi la délégation d'Ishgard. Dès lors que la discussion tourne au sujet d'Ilsabard et de l'aide humanitaire demandée à Garlemald, le métis s'avance pour déclarer la participation de la Rose. Ses jambes plus rapides que ses pensées, et sa voix de même.
La Rose venait non seulement d'aider l'Alliance grâce au retour d'informations, mais elle venait également d'obtenir son accès pour Garlemald.
En sortant, une aura de d'accomplissement plane au-dessus du pôle diplomatique. Alors qu'ils empruntent le chemin du retour, Dorian se détourne pour marquer un arrêt. Il pivote vers elles, incapable d'estomper son sourire fier.
"Quoi qu'il arrive à partir de là... Je suis heureux de pouvoir compter sur vous deux.
- C'est réciproque, Dorian, ça l'a toujours été.
- Tu es un ami précieux, je suis fière de me battre à tes côtés."
Des regards profonds de sens s'échangent. Une bulle lentement se forme, capturant le moment dans un carcan propice à créer un souvenir éternel. À l'abri du reste du monde, ils s'arrachent au rythme effréné imposé à leurs vies pour ouvrir une fenêtre sur leurs sentiments.
"Les choses s'enchaînent à une allure impressionnante, et toutes les opportunités de contempler le chemin parcouru nous sont arrachées. Mais ce parcours, jamais je ne l'oublierai. Et vos visages non plus.
- Tu dis cela comme si tu comptais partir. dit Karasu sur le ton de l'appréhension, fronçant délicatement les sourcils en penchant la tête sur le côté.
La Rava l'observa longuement, son regard doré pensif posé sur lui avant qu'elle ne finisse par dire d'une voix douce.
- Alors, ne meurs pas. Ainsi tu pourras en conserver le souvenir jusqu'à tes vieux jours."
La viéra affine la pulpe de ses lèvres dans un sourire plus tendre et mesuré, réconfortante, tandis que la raenne se soucie minutieusement des traits du chevalier qui, lui, prend une grande inspiration, les commissures toujours étirées, un immesurable bien-être parcourant sa poitrine.
"Je ne compte aucunement mourir. Ni partir. Je voulais seulement que l'on prenne un instant pour apprécier ce que nous faisons... Nous changeons le monde."
La promesse de forcer le destin s'installe, tandis que les trois amis réalisent combien leur chemin a pu les rapprocher. Au sein du conflit, la confiance en autrui est comme un instinct, mais alors qu'ils s'offrent enfin un moment pour peser la solidité de leurs liens, l'espoir apporté par l'évaporation de la tour de Zott se voit doublé. Dans l'air autour d'eux,
"... Je vous aime. Toutes les deux. J'aurais donné ma vie pour sauver les vôtres, depuis le début.
- Je... Je suis contente d'être à vos côtés, à tous les deux. s'étonne sensiblement Karasu, agréablement surprise par la tendresse du moment.
- Je n'oublierais pas tes mots Dorian, il n'est pas aisé de se confier ainsi, et je dois l'avouer : cela me touche."
Les prunelles s'humidifient, les gorges se nouent et l'émotion se fait d'autant plus palpable tandis que la discussion prend ensuite une tournure nostalgique. Ils rient de leurs rencontres, qui paraissent désormais si loin, selon la raenne. Avant de pouvoir se résigner à quitter sa bulle, ce trio, prêt à regarder l'apocalypse dans les yeux, s'enferme dans une étreinte à six bras où fusent rires émus et larmes dignes.
"... Décidément, il y a vraiment de trop de poussière par ici !" ponctue Karasu, clôturant l'instant en donnant une excellente excuse à leur émoi.
Tous les trois touchés, leur amitié brillant d'une nouvelle flamme à la lueur fabuleuse, ils reprennent leur marche déterminée jusqu'à rejoindre le bureau de l'Ordonnatrice.
Dorian, comme trop souvent, part le premier. Sûrement a-t-il plus de mal encore à supporter de voir son amie la plus précieuse dans un tel état de colère, sans que rien de ce qu'il puisse dire ne lui apporte autre chose que des regards où la haine immole le cristal. S'il est le premier à se mesurer à la froideur de Lenore, il est encore assez sage pour ne pas attiser ses flammes. Se réfugiant chez lui, il ôte son armure en s'installant de nouveau à son bureau. Face à lui repose une multitude de courriers signés de sa main, des lettres destinées à diverses personnes. Des lettres d'adieu, qu'il contemple avec un nouveau regard. Une veine apparaît sur son front tandis que des plis se creusent sur l'arrête de son nez. Il abat sèchement une main sur le tas de feuilles et le froisse, le déchire, jette les morceaux partout autour de lui pour ne laisser aucune trace de cette faiblesse. Il est hors de question d'échouer.
La caresse d'un bref répit
Les cliquetis métalliques résonnent dans l'appartement privé de Dorian alors qu'il équipe à la hâte les pièces majeures de son armure. Décidé à faire bonne impression auprès de l'Alliance lors de cette réunion de la plus haute importance, il termine d'ajuster ses canons d'avant-bras, appuyé sur son bureau. Face à lui repose une multitude de courriers signés de sa main, des lettres destinées à diverses personnes. Il les toise plus régulièrement que les sangles et lacets sur lesquels il tire, un monde de dilemme traversant son esprit.
"Pas le temps."
Il se redresse en enfilant ses gantelets après avoir glissé ses cubitières aux coudes, il attache sa cape, et attrape son épée ainsi que le pavois portant ses armoiries, bien que ses armes ne serviront que d'exposition ce soir. Dehors, il rejoint Ruuj et Karasu, et c'est après les avoir remercié pour leur patience qu'ils partent tous les trois rejoindre l'éthérite la plus proche.
Les trois diplomates marchent de nouveau ensemble, avec sur leurs épaules la responsabilité et le destin de la Rose des Vents. Mais comment craindre lorsqu'en tournant la tête, on aperçoit un visage qui était déjà là lorsqu'Ori fut sauvé de l'auto-destruction ? C'est galvanisé que Dorian pénètre dans le palais royal d'Ala Mhigo, et s'il est accompagné, l'équipe diplomatique en cet instant ne fait qu'un. Leurs pas synchronisés, ils se joignent aux discours et aux rapports sur la situation à Thavnair. Le chevalier est si concentré dans sa tâche qu'il ne remarque pas les quelques regards lancés par certains de ses pairs, parmi la délégation d'Ishgard. Dès lors que la discussion tourne au sujet d'Ilsabard et de l'aide humanitaire demandée à Garlemald, le métis s'avance pour déclarer la participation de la Rose. Ses jambes plus rapides que ses pensées, et sa voix de même.
La Rose venait non seulement d'aider l'Alliance grâce au retour d'informations, mais elle venait également d'obtenir son accès pour Garlemald.
En sortant, une aura de d'accomplissement plane au-dessus du pôle diplomatique. Alors qu'ils empruntent le chemin du retour, Dorian se détourne pour marquer un arrêt. Il pivote vers elles, incapable d'estomper son sourire fier.
"Quoi qu'il arrive à partir de là... Je suis heureux de pouvoir compter sur vous deux.
- C'est réciproque, Dorian, ça l'a toujours été.
- Tu es un ami précieux, je suis fière de me battre à tes côtés."
Des regards profonds de sens s'échangent. Une bulle lentement se forme, capturant le moment dans un carcan propice à créer un souvenir éternel. À l'abri du reste du monde, ils s'arrachent au rythme effréné imposé à leurs vies pour ouvrir une fenêtre sur leurs sentiments.
"Les choses s'enchaînent à une allure impressionnante, et toutes les opportunités de contempler le chemin parcouru nous sont arrachées. Mais ce parcours, jamais je ne l'oublierai. Et vos visages non plus.
- Tu dis cela comme si tu comptais partir. dit Karasu sur le ton de l'appréhension, fronçant délicatement les sourcils en penchant la tête sur le côté.
La Rava l'observa longuement, son regard doré pensif posé sur lui avant qu'elle ne finisse par dire d'une voix douce.
- Alors, ne meurs pas. Ainsi tu pourras en conserver le souvenir jusqu'à tes vieux jours."
La viéra affine la pulpe de ses lèvres dans un sourire plus tendre et mesuré, réconfortante, tandis que la raenne se soucie minutieusement des traits du chevalier qui, lui, prend une grande inspiration, les commissures toujours étirées, un immesurable bien-être parcourant sa poitrine.
"Je ne compte aucunement mourir. Ni partir. Je voulais seulement que l'on prenne un instant pour apprécier ce que nous faisons... Nous changeons le monde."
La promesse de forcer le destin s'installe, tandis que les trois amis réalisent combien leur chemin a pu les rapprocher. Au sein du conflit, la confiance en autrui est comme un instinct, mais alors qu'ils s'offrent enfin un moment pour peser la solidité de leurs liens, l'espoir apporté par l'évaporation de la tour de Zott se voit doublé. Dans l'air autour d'eux,
"... Je vous aime. Toutes les deux. J'aurais donné ma vie pour sauver les vôtres, depuis le début.
- Je... Je suis contente d'être à vos côtés, à tous les deux. s'étonne sensiblement Karasu, agréablement surprise par la tendresse du moment.
- Je n'oublierais pas tes mots Dorian, il n'est pas aisé de se confier ainsi, et je dois l'avouer : cela me touche."
Les prunelles s'humidifient, les gorges se nouent et l'émotion se fait d'autant plus palpable tandis que la discussion prend ensuite une tournure nostalgique. Ils rient de leurs rencontres, qui paraissent désormais si loin, selon la raenne. Avant de pouvoir se résigner à quitter sa bulle, ce trio, prêt à regarder l'apocalypse dans les yeux, s'enferme dans une étreinte à six bras où fusent rires émus et larmes dignes.
"... Décidément, il y a vraiment de trop de poussière par ici !" ponctue Karasu, clôturant l'instant en donnant une excellente excuse à leur émoi.
Tous les trois touchés, leur amitié brillant d'une nouvelle flamme à la lueur fabuleuse, ils reprennent leur marche déterminée jusqu'à rejoindre le bureau de l'Ordonnatrice.
Dorian, comme trop souvent, part le premier. Sûrement a-t-il plus de mal encore à supporter de voir son amie la plus précieuse dans un tel état de colère, sans que rien de ce qu'il puisse dire ne lui apporte autre chose que des regards où la haine immole le cristal. S'il est le premier à se mesurer à la froideur de Lenore, il est encore assez sage pour ne pas attiser ses flammes. Se réfugiant chez lui, il ôte son armure en s'installant de nouveau à son bureau. Face à lui repose une multitude de courriers signés de sa main, des lettres destinées à diverses personnes. Des lettres d'adieu, qu'il contemple avec un nouveau regard. Une veine apparaît sur son front tandis que des plis se creusent sur l'arrête de son nez. Il abat sèchement une main sur le tas de feuilles et le froisse, le déchire, jette les morceaux partout autour de lui pour ne laisser aucune trace de cette faiblesse. Il est hors de question d'échouer.
Il ne se bat plus seulement pour Ishgard.
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