[Apocalypse II] La Vérité Noire
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par B'rume:
B'rume aura écrit un rapport sur la mission de secours a la capitale :
"Nous somme partie du camp de Brise-glace afin de rejoindre des voies ferrées afin d'emprunter les tunnels abandonnés, le chemin a été calme bien que l'on soit tombés sur des garlemaldais pendus accompagné d'un message sur les murs les désignants comme des déserteurs et qu'ils méritent leurs sorts.
Nous avons continué jusqu'à des portes blindées accompagnées d'interrupteur, malheureusement j'ai appuyé dessus alors que 'e reste du groupe souhaitais ne pas y toucher, mauvais timings bien que mon but était de vérifier si ça fonctionnait bien, le manque d'affichage a fait que l'interrupteur a "condamné la porte et lancé une alerte, peut de temps après nous somme tombés contre une créature sûrement subjugué, composé de corps morts, j'assume ma part de responsabilité, même si ça ne garantit pas que la situation aurait été différente, ils ont réussi à défaire la créature, la force physique n'ayant pas vraiment d'effet sur cette chose, toujours agréable de tombées sur ce genre de chose.
Nous avons utilisé le train à l'arrêt comme couverture et, coup de chance, il y avait de quoi le faire marcher, Aline réussi à démarré l'engin, malheureusement, il y'a eu des blessés, Alice gravement, j'en suis désolée, je prendrai le temps de voir si il y'a des indications dans de futurs situations similaires.
B'rume aura écrit un rapport sur la mission de secours a la capitale :
"Nous somme partie du camp de Brise-glace afin de rejoindre des voies ferrées afin d'emprunter les tunnels abandonnés, le chemin a été calme bien que l'on soit tombés sur des garlemaldais pendus accompagné d'un message sur les murs les désignants comme des déserteurs et qu'ils méritent leurs sorts.
Nous avons continué jusqu'à des portes blindées accompagnées d'interrupteur, malheureusement j'ai appuyé dessus alors que 'e reste du groupe souhaitais ne pas y toucher, mauvais timings bien que mon but était de vérifier si ça fonctionnait bien, le manque d'affichage a fait que l'interrupteur a "condamné la porte et lancé une alerte, peut de temps après nous somme tombés contre une créature sûrement subjugué, composé de corps morts, j'assume ma part de responsabilité, même si ça ne garantit pas que la situation aurait été différente, ils ont réussi à défaire la créature, la force physique n'ayant pas vraiment d'effet sur cette chose, toujours agréable de tombées sur ce genre de chose.
Nous avons utilisé le train à l'arrêt comme couverture et, coup de chance, il y avait de quoi le faire marcher, Aline réussi à démarré l'engin, malheureusement, il y'a eu des blessés, Alice gravement, j'en suis désolée, je prendrai le temps de voir si il y'a des indications dans de futurs situations similaires.
B'rume
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Dorian:
"Dorian, on doit le laisser ici. Il est armé ! Tu comptes lui foncer dessus, et ensuite quoi !?
- Si on retourne au camp maintenant, il va mourir de faim ici. Rentre si tu veux.
- Idiot, non !"
Le chevalier citrouille s'échappe de son couvert en bondissant par-dessus la pierre, ses pas faisant craquer la neige alors qu'il se rue droit vers le tireur embusqué. Il est aussitôt sous le feu ennemi, les balles fusant autour de lui, déchirant sa peau en ricochant sur sa silhouette par endroits. À mi-chemin, son bras droit refuse soudain de répondre. Touché à l'épaule, il semble également qu'il s'agisse du dernier tir, insuffisant pour interrompre la charge du Belmont qui ne ressent alors ni froid ni douleur.
Il atteint alors la position de ce garlemaldais décidé à repousser l'envahisseur. Un soldat casqué au corps chétif, qui l'attendait poignard à la main, bondissant sur lui dès lors qu'il est à portée.
Le sang gicle, la neige fondant entre les deux combattants alors qu'elle se gorge d'un sang noble. La lame avait transpercé Dorian d'un bout à l'autre, au centre de sa main gauche. Il referme les doigts autour du couteau, écarquillant un regard bouillonnant de rage avec lequel il poignarde en retour les yeux du soldat. Ce dernier cherche alors à reculer, effrayé par la ténacité du sauvage en face de lui, mais les doigts du chevalier se resserrent, et il est soudain happé pour recevoir sur son casque un choc d'une violence inouïe. Les deux corps se renversent dans la neige, tous deux lâchant prise sur le poignard, tous deux laissant leurs corps s'abandonner à la fatigue. Ils s'éteignent.
Lorsqu'il réouvre les yeux, Dorian aperçoit la toile de la tente de l'infirmerie. Cherchant instantanément à se lever, il est rattrapé par la vive douleur qui court dans ses deux bras. Le souffle court, paniqué, il jette son regard partout autour de lui, à la recherche de quelque chose. Deux lits plus loin, des soins sont administrés à une jeune femme dont le front a été recouvert de pansements, ayant vraisemblablement reçu un rude coup à la tête. Sa respiration se calme alors, tandis qu'un médecin et son coéquipier de circonstance viennent tous les deux le condamner pour son acte qui aurait pu le tuer.
Pour Dorian, peu de choses avaient changé. Il continuait à menacer sa propre vie au profit de celle des autres, pourchassant en vain ce fragile objectif de ne laisser aucun autre soldat mourir.
- Si on retourne au camp maintenant, il va mourir de faim ici. Rentre si tu veux.
- Idiot, non !"
Le chevalier citrouille s'échappe de son couvert en bondissant par-dessus la pierre, ses pas faisant craquer la neige alors qu'il se rue droit vers le tireur embusqué. Il est aussitôt sous le feu ennemi, les balles fusant autour de lui, déchirant sa peau en ricochant sur sa silhouette par endroits. À mi-chemin, son bras droit refuse soudain de répondre. Touché à l'épaule, il semble également qu'il s'agisse du dernier tir, insuffisant pour interrompre la charge du Belmont qui ne ressent alors ni froid ni douleur.
Il atteint alors la position de ce garlemaldais décidé à repousser l'envahisseur. Un soldat casqué au corps chétif, qui l'attendait poignard à la main, bondissant sur lui dès lors qu'il est à portée.
Le sang gicle, la neige fondant entre les deux combattants alors qu'elle se gorge d'un sang noble. La lame avait transpercé Dorian d'un bout à l'autre, au centre de sa main gauche. Il referme les doigts autour du couteau, écarquillant un regard bouillonnant de rage avec lequel il poignarde en retour les yeux du soldat. Ce dernier cherche alors à reculer, effrayé par la ténacité du sauvage en face de lui, mais les doigts du chevalier se resserrent, et il est soudain happé pour recevoir sur son casque un choc d'une violence inouïe. Les deux corps se renversent dans la neige, tous deux lâchant prise sur le poignard, tous deux laissant leurs corps s'abandonner à la fatigue. Ils s'éteignent.
Lorsqu'il réouvre les yeux, Dorian aperçoit la toile de la tente de l'infirmerie. Cherchant instantanément à se lever, il est rattrapé par la vive douleur qui court dans ses deux bras. Le souffle court, paniqué, il jette son regard partout autour de lui, à la recherche de quelque chose. Deux lits plus loin, des soins sont administrés à une jeune femme dont le front a été recouvert de pansements, ayant vraisemblablement reçu un rude coup à la tête. Sa respiration se calme alors, tandis qu'un médecin et son coéquipier de circonstance viennent tous les deux le condamner pour son acte qui aurait pu le tuer.
Pour Dorian, peu de choses avaient changé. Il continuait à menacer sa propre vie au profit de celle des autres, pourchassant en vain ce fragile objectif de ne laisser aucun autre soldat mourir.
Il ne cessait de tirer sur les fils du destin.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Karasu:
Elle était jeune, et ignorante de la vie.
Loin était, se disait-elle, le jour où elle était soumise aux volontés et aux désirs de ses proches, de sa famille dans son pays natal. Loin était le jour où elle avait décidé de partir sur le continent, s'exilant d'elle-même pour vivre une autre vie, pleine d'aventure, libre et amusante. Elle avait apprit à manier les armes et la magie et elle savait qu'elle allait pouvoir se rendre utile dans ces régions qui regorgeaient d'aventuriers en tout genres.
Apprendre, aider les plus faibles et les plus démunis était sa vision d'une vie d'aventurière, d'une vie qu'elle voulait.
Elle était jeune, et ignorante de ses talents.
Elle avait rejoint la Rose des Vents, cette compagnie libre qui lui permettrait d'avancer dans sa vision du monde, elle n'était pas idiote et elle savait pertinemment qu'elle ne pouvait accomplir ses rêves, sa destinée en restant seule, elle avait besoin de s'unir, d'unir ses forces à d'autres personnes partageant cette vision, ces espoirs qu'un jour le monde grâce à eux, deviendra meilleur, elle en rêvait toujours.
L'archipel d'Ori avait été pour elle un premier pas de géant dans ce monde d'aventurier, elle avait su se démarquer dans des situations qu'elle n'aurait jamais pensé pouvoir contrôler, elle se donnait corps et âme en tout instant pour pouvoir se rendre utile aux côtés de ceux maintenant qu'elle appelait camarades, famille. Et utile elle l'avait été, son rêve était enfin en marche, elle était une personne importante parmi un groupe, elle était fière de ce qu'elle faisait, fière de rendre le monde meilleur à leurs côtés, jamais pour elle n'était-ce suffisant, mais c'était un premier pas dans ce nouveau monde, et ca n'allait pas être son dernier, elle se refuserait de se contenter de ça, elle savait qu'elle voulait toujours plus, être incontournable, c'était ça, qu'elle voulait.
Elle était jeune, et ignorante de la mort.
Les tours de l'Apocalypse, ces tours invoquées qui se servait d'êtres vivants pour canaliser une énergie maléfique, elle allait enfin pouvoir en affronter une, en faire disparaître une de la surface de la terre, tout comme le guerrier de la lumière l'avait fait à Thavnair, sous les yeux de la Rose des Vents, sous ses yeux à elle. C'était maintenant à son tour, à Ori, cet archipel qui l'avait vu grandir sous sa nouvelle vie, elle avait enfin la possibilité d'accomplir son rêve, sa destinée qu'était de rendre le monde meilleur. La plage du débarquement accompagné des différentes nations d'Ori était sa véritable première bataille, sa première guerre pour elle tandis que les corps des subjugués accueillaient sa foudre, sa magie destructrice pour se frayer un chemin jusqu'à la tour, permettant à ses compagnons de l'investir pour la faire tomber, la rayer de la surface du globe. Elle ne réfléchissait pas, il fallait passer, à n'importe quel prix elle passerait. Des morts, il y en avait, mais l'important était que sa famille était encore en vie, des blessés, il y en avait, mais tous étaient encore là.
Une deuxième tour, en Orient, et cette fois-ci elle avait pu participer au groupe infiltrant cette monstruosité se tenant encore debout, des faux-dieux à l'intérieur se dressaient sur son chemin mais encore une fois elle n'était pas seule, elle ne le serait plus jamais dorénavant et à leurs côtés elle abattrait n'importe quel obstacle jusqu'à faire disparaître le mal de ce monde. Une nouvelle tour disparu ce jour-là, et de retour sur la terre ferme, après avoir ouvert les yeux de nouveau elle avait pu constater la mort tout autour d'elle, les dizaines, voir centaines de corps captifs dans la tour étaient là, après une chute de centaines de yalms ils étaient éparpillés sur la plage, démembrés sous le choc violent des corps inertes heurtant le sol et maculant le sable de rouge, les membres dispersés étaient uniquement reliés de gerbes de sang aux restes de leurs corps quand ce n'était pas les os qui ressortaient de leur chair en déformant ceux qu'ils étaient avant. La tour avait disparue, oui, mais ce charnier dans lequel ses camarades et elle-même avait réouvert les yeux était une preuve de leur échec à leur mission, tous les sauver, ils n'avaient pu cette fois-ci. Son esprit quant à lui, heurté par cette vision d'horreur n'était pas aussi solide qu'elle pensait et à la vue de la forme que pouvait prendre la mort elle flanchait pour la première fois, tombant inconsciente l'espace d'un moment ses camarades pouvaient penser que cela venait de ses blessures récentes, de son sang perdu, il n'en était rien et son esprit était sous le choc. C'était ça, la mort ?
Elle était jeune, et ignorante de la guerre.
Garlemald, elle allait pouvoir y arriver, ils y allaient pour ça, c'était leur mission que de venir en aide à ce peuple désormais détruit, ils avaient pu s'y rendre auprès de la délégation également dans l'espoir de retrouver un fragment du Dernier Rêve, ils y étaient désormais dans ce pays gelé et en ruine, pour elle encore une fois sa vision était simple les Garlemaldais n'avaient plus rien et ils seraient idiots de refuser l'aide apportée, bien sûr cela allait être difficile car elle le savait plus que n'importe qui, la fierté pouvait aisément prendre le dessus lorsqu'on tend la main, mais elle allait y arriver cette fois encore, elle allait pouvoir se rendre utile à travers de belles paroles pour sauver ceux qui peuvent l'être, leur fierté ne pouvait à elle seule entraver sa mission.
Un mort, déjà. A peine quelques minutes les pieds posés sur la neige de la région, une embuscade, des soldats. Non.. Un enfant moins âgé qu'elle se mettait une balle dans la tête. Elle fermait les yeux, son esprit encore une fois avait été marqué par cette vision qu'elle ne connaissait pas aussi bien que certains de ses camarades, et lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, c'est une fillette apeurée, terrorisée et glacée jusqu'aux os qui se tenait aux côtés de deux corps inertes, transpercés de part en part, ses parents, des civils qui se rendaient à leur refuge.
Elle ne perdait pas espoir malgré tout, elle allait finir par y arriver, par faire la différence en se rendant utile quelque part et elle allait participer à tout ce qu'elle pouvait pour y parvenir, il était hors de question d'échouer.
L'échec, elle y faisait face une nouvelle fois face au Collectionneur, lorsque son esprit et son corps s'étaient mis à la trahir, sa propre lame lui tranchant les veines pour la tuer sous les simples ordres de cet homme qu'elle ne connaissait pas, les yeux se fermant une nouvelle fois alors qu'elle baignait dans son propre sang, elle était inutile, elle n'y arrivait pas encore. C'était ça, la guerre ?
Prisonnière, piégée dans le blizzard pendant des heures, elle ne pouvait que penser à ses échecs répétés, pourquoi n'arrivait-elle pas à accomplir ce qu'elle voulait, pourquoi n'arrivait-elle pas à être aussi forte que certains se tenant à ses côtés, sans failles ils tenaient bons tandis que son esprit faiblissait un peu plus chaque jour en cette région. Elle y pensait, elle ne pensait qu'à ça désormais, dans cet abri de fortune crée par Ruuj pendant la tempête, à ses côtés ainsi qu'aux côtés d'Anaëlle, de Mhako et d'Alice, elle était seule avec ses pensées, seule avec elle-même à se demander comment devenir celle qu'elle rêvait d'être. Son esprit devait à tout prix suivre son corps, ne plus faillir.
Loin était, se disait-elle, le jour où elle était soumise aux volontés et aux désirs de ses proches, de sa famille dans son pays natal. Loin était le jour où elle avait décidé de partir sur le continent, s'exilant d'elle-même pour vivre une autre vie, pleine d'aventure, libre et amusante. Elle avait apprit à manier les armes et la magie et elle savait qu'elle allait pouvoir se rendre utile dans ces régions qui regorgeaient d'aventuriers en tout genres.
Apprendre, aider les plus faibles et les plus démunis était sa vision d'une vie d'aventurière, d'une vie qu'elle voulait.
Elle était jeune, et ignorante de ses talents.
Elle avait rejoint la Rose des Vents, cette compagnie libre qui lui permettrait d'avancer dans sa vision du monde, elle n'était pas idiote et elle savait pertinemment qu'elle ne pouvait accomplir ses rêves, sa destinée en restant seule, elle avait besoin de s'unir, d'unir ses forces à d'autres personnes partageant cette vision, ces espoirs qu'un jour le monde grâce à eux, deviendra meilleur, elle en rêvait toujours.
L'archipel d'Ori avait été pour elle un premier pas de géant dans ce monde d'aventurier, elle avait su se démarquer dans des situations qu'elle n'aurait jamais pensé pouvoir contrôler, elle se donnait corps et âme en tout instant pour pouvoir se rendre utile aux côtés de ceux maintenant qu'elle appelait camarades, famille. Et utile elle l'avait été, son rêve était enfin en marche, elle était une personne importante parmi un groupe, elle était fière de ce qu'elle faisait, fière de rendre le monde meilleur à leurs côtés, jamais pour elle n'était-ce suffisant, mais c'était un premier pas dans ce nouveau monde, et ca n'allait pas être son dernier, elle se refuserait de se contenter de ça, elle savait qu'elle voulait toujours plus, être incontournable, c'était ça, qu'elle voulait.
Elle était jeune, et ignorante de la mort.
Les tours de l'Apocalypse, ces tours invoquées qui se servait d'êtres vivants pour canaliser une énergie maléfique, elle allait enfin pouvoir en affronter une, en faire disparaître une de la surface de la terre, tout comme le guerrier de la lumière l'avait fait à Thavnair, sous les yeux de la Rose des Vents, sous ses yeux à elle. C'était maintenant à son tour, à Ori, cet archipel qui l'avait vu grandir sous sa nouvelle vie, elle avait enfin la possibilité d'accomplir son rêve, sa destinée qu'était de rendre le monde meilleur. La plage du débarquement accompagné des différentes nations d'Ori était sa véritable première bataille, sa première guerre pour elle tandis que les corps des subjugués accueillaient sa foudre, sa magie destructrice pour se frayer un chemin jusqu'à la tour, permettant à ses compagnons de l'investir pour la faire tomber, la rayer de la surface du globe. Elle ne réfléchissait pas, il fallait passer, à n'importe quel prix elle passerait. Des morts, il y en avait, mais l'important était que sa famille était encore en vie, des blessés, il y en avait, mais tous étaient encore là.
Une deuxième tour, en Orient, et cette fois-ci elle avait pu participer au groupe infiltrant cette monstruosité se tenant encore debout, des faux-dieux à l'intérieur se dressaient sur son chemin mais encore une fois elle n'était pas seule, elle ne le serait plus jamais dorénavant et à leurs côtés elle abattrait n'importe quel obstacle jusqu'à faire disparaître le mal de ce monde. Une nouvelle tour disparu ce jour-là, et de retour sur la terre ferme, après avoir ouvert les yeux de nouveau elle avait pu constater la mort tout autour d'elle, les dizaines, voir centaines de corps captifs dans la tour étaient là, après une chute de centaines de yalms ils étaient éparpillés sur la plage, démembrés sous le choc violent des corps inertes heurtant le sol et maculant le sable de rouge, les membres dispersés étaient uniquement reliés de gerbes de sang aux restes de leurs corps quand ce n'était pas les os qui ressortaient de leur chair en déformant ceux qu'ils étaient avant. La tour avait disparue, oui, mais ce charnier dans lequel ses camarades et elle-même avait réouvert les yeux était une preuve de leur échec à leur mission, tous les sauver, ils n'avaient pu cette fois-ci. Son esprit quant à lui, heurté par cette vision d'horreur n'était pas aussi solide qu'elle pensait et à la vue de la forme que pouvait prendre la mort elle flanchait pour la première fois, tombant inconsciente l'espace d'un moment ses camarades pouvaient penser que cela venait de ses blessures récentes, de son sang perdu, il n'en était rien et son esprit était sous le choc. C'était ça, la mort ?
Elle était jeune, et ignorante de la guerre.
Garlemald, elle allait pouvoir y arriver, ils y allaient pour ça, c'était leur mission que de venir en aide à ce peuple désormais détruit, ils avaient pu s'y rendre auprès de la délégation également dans l'espoir de retrouver un fragment du Dernier Rêve, ils y étaient désormais dans ce pays gelé et en ruine, pour elle encore une fois sa vision était simple les Garlemaldais n'avaient plus rien et ils seraient idiots de refuser l'aide apportée, bien sûr cela allait être difficile car elle le savait plus que n'importe qui, la fierté pouvait aisément prendre le dessus lorsqu'on tend la main, mais elle allait y arriver cette fois encore, elle allait pouvoir se rendre utile à travers de belles paroles pour sauver ceux qui peuvent l'être, leur fierté ne pouvait à elle seule entraver sa mission.
Un mort, déjà. A peine quelques minutes les pieds posés sur la neige de la région, une embuscade, des soldats. Non.. Un enfant moins âgé qu'elle se mettait une balle dans la tête. Elle fermait les yeux, son esprit encore une fois avait été marqué par cette vision qu'elle ne connaissait pas aussi bien que certains de ses camarades, et lorsqu'elle les ouvrit de nouveau, c'est une fillette apeurée, terrorisée et glacée jusqu'aux os qui se tenait aux côtés de deux corps inertes, transpercés de part en part, ses parents, des civils qui se rendaient à leur refuge.
Elle ne perdait pas espoir malgré tout, elle allait finir par y arriver, par faire la différence en se rendant utile quelque part et elle allait participer à tout ce qu'elle pouvait pour y parvenir, il était hors de question d'échouer.
L'échec, elle y faisait face une nouvelle fois face au Collectionneur, lorsque son esprit et son corps s'étaient mis à la trahir, sa propre lame lui tranchant les veines pour la tuer sous les simples ordres de cet homme qu'elle ne connaissait pas, les yeux se fermant une nouvelle fois alors qu'elle baignait dans son propre sang, elle était inutile, elle n'y arrivait pas encore. C'était ça, la guerre ?
Prisonnière, piégée dans le blizzard pendant des heures, elle ne pouvait que penser à ses échecs répétés, pourquoi n'arrivait-elle pas à accomplir ce qu'elle voulait, pourquoi n'arrivait-elle pas à être aussi forte que certains se tenant à ses côtés, sans failles ils tenaient bons tandis que son esprit faiblissait un peu plus chaque jour en cette région. Elle y pensait, elle ne pensait qu'à ça désormais, dans cet abri de fortune crée par Ruuj pendant la tempête, à ses côtés ainsi qu'aux côtés d'Anaëlle, de Mhako et d'Alice, elle était seule avec ses pensées, seule avec elle-même à se demander comment devenir celle qu'elle rêvait d'être. Son esprit devait à tout prix suivre son corps, ne plus faillir.
Elle l'était, jeune et ignorante.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aiko:
Le collectionneur
Depuis leurs arrivés à Garlemald, ni le temps ni les habitants n'avaient montrés une franche sympathie envers qui que ce soit ici. Les élans de sympathies et d'espoir d'une paix nouvelle flirtait avec le cynisme et l'acidité sabreuses des remarques contre les garlemaldais. Certains ici avec envie, d'autres forcés par le devoir. Tous avait été accueillit de manière égale par le blanc manteau qui s'étendait à perte de vie. Ici pas de verte prairie, pas de champs luxuriants, pas de forêts, pas de villages pittoresques. Du blanc qui n'était brisé à l'horizon que par une masse sombre de ruines ferrailleuses, surplombées par une tour plus obscur encore dont l'ether poussait les plus sensibles aux nausées le plus féroces.
Marius était un Garlemaldais. Sans doute avait-il été un jours un conducteur de train fier de son travail, fier de son pays. Aujourd'hui il était devenue porte parole par défaut d'un groupe d'éclopé retranché dans un souterrain ou rôdait autant les rats que la mort elle-même. Il était venue faire face, vindicatif, aux groupes Eorzéen en poste. Nous qui cherchions un artefact, lui qui cherchait des ressources, une animosité ambiante. Voila de quoi était faites les meilleurs et les plus durables alliances dans ce pays.
Nous avions trouvé ceux-ci dans un camps de réfugié, une vieille gare désaffectée. Nous sortions dehors dans le froid mordant pour nous rendre à un énième endroit ou nous trouverions sans doute de quoi avancer dans notre quête, quand nous vîmes des personnes, des silhouettes nous précédent. Au prix de quelques efforts supplémentaire en les rattrapant, nous voyons alors une surprise : De Lyscendre et le Collectionneur.
C'était bien incroyable de trouver ces deux là ici, à ce moment précis. Au milieu de la neige, perdu entre nul part et ailleurs, il fallait bien que les planètes s'alignes et que la malchance du destin nous fauche pour que cette rencontre ait lieu.
Sans tarder, le combat s'engagea. Perdu dans une immensité froide, dans les ruines et les cendres d'un conflit majeur, un autre combat venait à faire rougir du sang des être le blanc manteau de neige. Qu'importe les cris, qu'importe la rage, les voix perçantes et le hurlement des lames restait sans appel. Un si petit enjeu parmis tous ce qui se trouvait là, et pourtant pour ceux de la Rose des Vents il n'y avait pas plus important que ce moment. Le Collectionneur en possession d'un fragment de l'artefact, c'est presque l'aboutissement d'une guerre qui se jouait, il ne devait pas repartir, devaient-ils faire fondre toutes les neiges du pays pour se faire.
Quand les corps furent tous au sol, que le dernier souffle fut rendu, que les larmes et les cries de désespoir ponctuait cette victime, il ne restait plus rien. La victoire était acquise et de nouveau le vent venait combler les silences et masquer les sanglots. Quelque part dans les landes Garlemaldaise le corps de celui qui jadis était une imposante menace était trainé dans la neige, l'allure d'un sac trop lourd pour une personne trop frêle. Caché entre deux train déraillés, le corps encore chaud mais sans vie fut ouvert et dépossédé de tous ses organes. Macabre, on ne voulait pas que cette personne, cette créature revive un jours, c'est entre l'acharnement et le méticuleux que le rituel sanguinaire s'accomplit, la tâche abjecte de faire disparaitre quelqu'un, de s'assurer que même la divination n'arrive jamais à voir ce corps, cet amas de chaire sanguinolente comme elle était avant. Il en revenait presque à l'art le fait d'avoir aussi bien défiguré le genre humains pour le reste si proche de la monstruosité incomplète, inachevée.
Revenant alors au camps, le blessés étaient nombreux. La rose des vents fut saine et sauve, de Lyscendre condamné à la justice et à la honte. Les membres de la Rose des Vents avaient vaincu leurs opposants, le laissant au soin des créatures les plus sombres. Cette nuit là, chacun réussit à dormir avec le sentiment d'avoir accompli son devoir, toutefois l'amertume pourrait à certain rester dans le fond de la gorge. A quel prix et avec quel méthode les ennemis de ce genres étaient-ils traités. Comment le mal pouvait si bien servir le pied, comme la main d'une grande faucheuse posé sur votre épaule pour soutenir vos combat. Cela n'était rassurant que lorsque le vent vous souffle dans le dos.
La sombre nuit passant, le lendemain les informations étaient clairement exprimés. Le Collectionneur était mort, l'artefact en possession de la rose des vents, de Lyscendre au main de la justice pour trahison. Derek Riverhood s'occuperait des formalités judiciaire désormais.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
A peine revenus de leur mission au coeur des ruines de la capitale qu'ils apprirent aussitôt pour l'attaque de la Première Légion menée contre la délégation au camp de Bris-de-Glace. Par chance, les têtes pensantes et l'illustre bras droit de Sir Aymeric eurent de quoi les arrêter et pas sans de solides arguments. On dit de la Dixième Légion qu'elle aurait rendu les armes au profit de l'aide de la délégation envers les civils. Ainsi, cela expliquerait la présence de bien plus de garlemaldais dans le camp aujourd'hui. Alors ça y est...? Leurs efforts allaient enfin payer ?
Pour autant, il ne fallait pas encore se reposer sur ses lauriers quand des civils demeuraient toujours en proie au froid et aux monstres qui parsemaient le blanc manteau. Les expéditions en terres inconnues se multipliaient et il fallait toujours plus de nourriture pour les nouveaux réfugiés. Bientôt, le camp aurait besoin de bien plus de place pour les accueillir.
Le céruléum était au coeur de toutes les convoitises de la délégation - ils en auraient franchement besoin. C'est ainsi que la Rose des Vents se démenait sans relâche pour cueillir de ce nectar industriel qui, tôt ou tard, allait leur permettre d'utiliser de vieilles machines garlemaldaises.
Les faits ne surprendraient personne, depuis le temps tout le monde à la Rose des Vents connaissait la musique. Le retour de l'Ordonnatrice marquait indéniablement celui des animations tant attendus et tant appréciés de la clientèle. Sans sa dame de compagnie, elle pouvait néanmoins compter sur Cremium, l'assistant de son second, pour mener cette tâche avec elle. Contacter des artistes, répondre aux propositions de certains et surtout, parler de ce que ces animations leur apporteraient en fin de compte. La Rose allait revenir sur le devant de la scène oui, mais Lenore ne visait pas moins l'efficacité de son établissement pour lever des fonds pour la délégation d'Ilsabard.
"Un peu plus à gauche. Oui, voilà, ici."
Depuis un peu plus d'une heure maintenant, la Rose des Vents était le théâtre des ouvriers qui allaient et venaient depuis la porte principale avec outils et machines en tout genre - même de la magie - tout en prenant soin d'éviter le jeune Alexander amené à la Rose des Vents à l'occasion de son retour. La scène était devenue plus grande, spacieuse et bien plus haute, elle était à l'image de ce que s'en faisait Lenore. Il lui semblait être la bonne chose étant donné que les artistes étaient mis à l'honneur.
Cremium arriva discrètement dans son dos, esquivant au dernier moment un Alexander qui venait de "courir" jusqu'à sa mère, un cahier des charges entre les mains.
"Nous... ne pourrons pas faire plus que ça, sinon la trésorerie en prendra vraiment un coup.
- Nous n'en aurons pas besoin de plus."
Le soupir soulagé de Cremium ne passa pas inaperçu mais elle avait mieux à faire que de le relever. Elle attrapa son fils pour le soulever dans ses bras, ce dernier fixait avec inflexibilité le jeune Cremium, quasi-impérieux. Entre deux ouvriers, M'ily, toute excitée, parvint jusqu'à Lenore pour lui remettre une lettre. Elle était cachetée de l'emblème d'une rose épineuse. Les Rosencrow.
"C'est pour vous !
- Mama !"
Sans plus attendre, l'Ordonnatrice la récupéra pour la lire aussitôt, sous l'oeil indiscret de son fils qui ne savait, bien évidemment, pas lire.
Celeste de Rosencrow :
A la Vicomtesse de Riverhood,
Il me chagrine de voir que nous sommes parties sur de mauvaises bases, vous et moi. Les accusations de votre époux, bien que profanées, n'ont pas eu de suite de notre part - enfin si, cette simple invitation à dîner à ma demeure afin que nous puissions parler de femme à femme quant à cette fâcheuse situation qui nous incombe.
Je vous attendrai ce 4e Soleil de Menphina à la 21e cloche.
Que la Conquérante vous bénisse,
A peine revenus de leur mission au coeur des ruines de la capitale qu'ils apprirent aussitôt pour l'attaque de la Première Légion menée contre la délégation au camp de Bris-de-Glace. Par chance, les têtes pensantes et l'illustre bras droit de Sir Aymeric eurent de quoi les arrêter et pas sans de solides arguments. On dit de la Dixième Légion qu'elle aurait rendu les armes au profit de l'aide de la délégation envers les civils. Ainsi, cela expliquerait la présence de bien plus de garlemaldais dans le camp aujourd'hui. Alors ça y est...? Leurs efforts allaient enfin payer ?
Pour autant, il ne fallait pas encore se reposer sur ses lauriers quand des civils demeuraient toujours en proie au froid et aux monstres qui parsemaient le blanc manteau. Les expéditions en terres inconnues se multipliaient et il fallait toujours plus de nourriture pour les nouveaux réfugiés. Bientôt, le camp aurait besoin de bien plus de place pour les accueillir.
Le céruléum était au coeur de toutes les convoitises de la délégation - ils en auraient franchement besoin. C'est ainsi que la Rose des Vents se démenait sans relâche pour cueillir de ce nectar industriel qui, tôt ou tard, allait leur permettre d'utiliser de vieilles machines garlemaldaises.
Les faits ne surprendraient personne, depuis le temps tout le monde à la Rose des Vents connaissait la musique. Le retour de l'Ordonnatrice marquait indéniablement celui des animations tant attendus et tant appréciés de la clientèle. Sans sa dame de compagnie, elle pouvait néanmoins compter sur Cremium, l'assistant de son second, pour mener cette tâche avec elle. Contacter des artistes, répondre aux propositions de certains et surtout, parler de ce que ces animations leur apporteraient en fin de compte. La Rose allait revenir sur le devant de la scène oui, mais Lenore ne visait pas moins l'efficacité de son établissement pour lever des fonds pour la délégation d'Ilsabard.
"Un peu plus à gauche. Oui, voilà, ici."
Depuis un peu plus d'une heure maintenant, la Rose des Vents était le théâtre des ouvriers qui allaient et venaient depuis la porte principale avec outils et machines en tout genre - même de la magie - tout en prenant soin d'éviter le jeune Alexander amené à la Rose des Vents à l'occasion de son retour. La scène était devenue plus grande, spacieuse et bien plus haute, elle était à l'image de ce que s'en faisait Lenore. Il lui semblait être la bonne chose étant donné que les artistes étaient mis à l'honneur.
Cremium arriva discrètement dans son dos, esquivant au dernier moment un Alexander qui venait de "courir" jusqu'à sa mère, un cahier des charges entre les mains.
"Nous... ne pourrons pas faire plus que ça, sinon la trésorerie en prendra vraiment un coup.
- Nous n'en aurons pas besoin de plus."
Le soupir soulagé de Cremium ne passa pas inaperçu mais elle avait mieux à faire que de le relever. Elle attrapa son fils pour le soulever dans ses bras, ce dernier fixait avec inflexibilité le jeune Cremium, quasi-impérieux. Entre deux ouvriers, M'ily, toute excitée, parvint jusqu'à Lenore pour lui remettre une lettre. Elle était cachetée de l'emblème d'une rose épineuse. Les Rosencrow.
"C'est pour vous !
- Mama !"
Sans plus attendre, l'Ordonnatrice la récupéra pour la lire aussitôt, sous l'oeil indiscret de son fils qui ne savait, bien évidemment, pas lire.
Celeste de Rosencrow :
A la Vicomtesse de Riverhood,
Il me chagrine de voir que nous sommes parties sur de mauvaises bases, vous et moi. Les accusations de votre époux, bien que profanées, n'ont pas eu de suite de notre part - enfin si, cette simple invitation à dîner à ma demeure afin que nous puissions parler de femme à femme quant à cette fâcheuse situation qui nous incombe.
Je vous attendrai ce 4e Soleil de Menphina à la 21e cloche.
Que la Conquérante vous bénisse,
Celeste de Rosencrow
Baronne de Rosencrow
Baronne de Rosencrow
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Ophelia:
Dans les profondeurs de Garlemald... derrière les portes du laboratoire CU09, Un ordre peu connu au sein même de l'empire étudiait quelque chose, d'ancien, de puissant et cherchait .... quoi ? plus de questions que de réponses dans cette étrange nuit.[/color]
-Ophélia, qu'est-ce que ceci ?
-La pierre de confinement Cu09 ?
-Pourquoi est-elle vide ?
Le Sharlayannais légèrement agaçé par la Hyurgoth et son attitude lui lançait un regard noir. il n'avait pas que ça à faire, la mission lui avait semblé claire pourtant.
-Vous m'avez demandé une pierre, vous avez la pierre ? quoi de plus ? je peux vous montrer mes nichons mais vous avez pas l'air du genre à aim...
-Qu'est-il arrivé à la créature à l'intérieur ?
-Bah à ton avis ducon ? Elle n'est plus dedans, elle servait d'usine de production à mutagènes.
-QUOI ? Cuchulainn est libre ? Mais c'est une catastrophe !! Je dois prévenir immédiatement le conseil.
L'incompréhension mêlé de peur, Ophélia avait l'habitude de lire ces émotions chez ses ennemis mais un employeur ? pas vraiment. Il semblait réfléchir à la marche à suivre. calme et sûr de lui, l'homme en habits de membre de l'armée Ishgardaise se raidit d'un coup alors qu'il sentait le froid du mur derrière lui qui s'était étrangement rapproché, Ophélia le maintenait en respect, le soulevant de quelques centimètres par les pans de son manteau.
-Et en plus tu savais ce vers quoi tu m'envoyais sac à merde ? t'as idée des horreurs qu'on a vu là dedans ? T'esperait quoi ? que j'allais faire un retrait dans une putain de bibliothèque de Sharlayan ? Maintenant si tu veux pas savoir pourquoi les gens ont peur des mages noirs, t'as intérêt à te mettre à table, et je commence à me douter que ce n'était pas une mission officielle...
-D...d'accord, mais repose moi d'abord !
Le Sharlayannais à alors expliqué ce qu'il savait, ce qu'Ophélia à écouté, calmement, puis une fois fini ,elle réfléchit un moment, avant d'envoyer son poing dans le nez de son interlocuteur et de le passer à tabac. Une fois défoulée, elle partit vers ses collègues, incapable d'établir un plan pour la suite.
Que se passe-t-il dans les entrailles de Garlemald ? Rien de bon, c'est sûr.
Dans les profondeurs de Garlemald... derrière les portes du laboratoire CU09, Un ordre peu connu au sein même de l'empire étudiait quelque chose, d'ancien, de puissant et cherchait .... quoi ? plus de questions que de réponses dans cette étrange nuit.[/color]
-Ophélia, qu'est-ce que ceci ?
-La pierre de confinement Cu09 ?
-Pourquoi est-elle vide ?
Le Sharlayannais légèrement agaçé par la Hyurgoth et son attitude lui lançait un regard noir. il n'avait pas que ça à faire, la mission lui avait semblé claire pourtant.
-Vous m'avez demandé une pierre, vous avez la pierre ? quoi de plus ? je peux vous montrer mes nichons mais vous avez pas l'air du genre à aim...
-Qu'est-il arrivé à la créature à l'intérieur ?
-Bah à ton avis ducon ? Elle n'est plus dedans, elle servait d'usine de production à mutagènes.
-QUOI ? Cuchulainn est libre ? Mais c'est une catastrophe !! Je dois prévenir immédiatement le conseil.
L'incompréhension mêlé de peur, Ophélia avait l'habitude de lire ces émotions chez ses ennemis mais un employeur ? pas vraiment. Il semblait réfléchir à la marche à suivre. calme et sûr de lui, l'homme en habits de membre de l'armée Ishgardaise se raidit d'un coup alors qu'il sentait le froid du mur derrière lui qui s'était étrangement rapproché, Ophélia le maintenait en respect, le soulevant de quelques centimètres par les pans de son manteau.
-Et en plus tu savais ce vers quoi tu m'envoyais sac à merde ? t'as idée des horreurs qu'on a vu là dedans ? T'esperait quoi ? que j'allais faire un retrait dans une putain de bibliothèque de Sharlayan ? Maintenant si tu veux pas savoir pourquoi les gens ont peur des mages noirs, t'as intérêt à te mettre à table, et je commence à me douter que ce n'était pas une mission officielle...
-D...d'accord, mais repose moi d'abord !
Le Sharlayannais à alors expliqué ce qu'il savait, ce qu'Ophélia à écouté, calmement, puis une fois fini ,elle réfléchit un moment, avant d'envoyer son poing dans le nez de son interlocuteur et de le passer à tabac. Une fois défoulée, elle partit vers ses collègues, incapable d'établir un plan pour la suite.
Que se passe-t-il dans les entrailles de Garlemald ? Rien de bon, c'est sûr.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
Il était survenu de nul part sans crier gare, provoquant une vague de panique au sein du camp de la Délégation d'Ilsabard. Tout se profilait à merveille pourtant, les derniers groupes de garlemaldais venaient tout juste d'être acheminés jusqu'au camp, ceux qui avaient fait le choix de rester dans les gares avaient reçu de quoi tenir dans l'espoir qu'ils changent d'avis malgré tout. Les membres de la Rose des Vents n'étaient pas exempte de cette vue ; eux-même avaient cet agréable sentiment d'avoir accompli une bonne action pour l'Équilibre du monde.
Tout ça, sans l'ombre d'un doute qu'un cri effroyable allait balayer leurs efforts comme un enfant souffle sur un château de carte.
"La tour ! Elle s'anime !"
Au camp, tous les regards se rivèrent sur l'immense infrastructure menaçante qui surplombait la région. De grandes ombres s'en échappaient, faisant vibrer l'éther d'une mélopée gargantuesque. Heureusement, la délégation pouvait compter sur les talismans importées de Thavnair et bon nombres d'entre eux furent soulagés d'être protégés par cette fin couche éthérée d'un funeste destin. Hélas, on ne pouvait pas en dire de même pour les garlemaldais du camp, et même partout ailleurs, qui voyaient leur esprit être assailli par la voix de leur Empereur Varis et leurs yeux s'imprégner d'un bleu azur macabre.
Insensé et pourtant vrai. A Bris-de-Glace, ce qui devait être un lieu de confort et de sécurité se transforma rapidement en un champ de bataille improvisé. Tout d'abord impuissants, les membres de la Rose se ressaisissaient enfin. La disparition soudaine du Guerrier de la Lumière ne leur donnait aucun avantage mais qu'à cela ne tienne, ils pouvaient compter sur le soutien des soigneurs d'A-Ruhn-Senna.
Il était survenu de nul part sans crier gare, provoquant une vague de panique au sein du camp de la Délégation d'Ilsabard. Tout se profilait à merveille pourtant, les derniers groupes de garlemaldais venaient tout juste d'être acheminés jusqu'au camp, ceux qui avaient fait le choix de rester dans les gares avaient reçu de quoi tenir dans l'espoir qu'ils changent d'avis malgré tout. Les membres de la Rose des Vents n'étaient pas exempte de cette vue ; eux-même avaient cet agréable sentiment d'avoir accompli une bonne action pour l'Équilibre du monde.
Tout ça, sans l'ombre d'un doute qu'un cri effroyable allait balayer leurs efforts comme un enfant souffle sur un château de carte.
"La tour ! Elle s'anime !"
Au camp, tous les regards se rivèrent sur l'immense infrastructure menaçante qui surplombait la région. De grandes ombres s'en échappaient, faisant vibrer l'éther d'une mélopée gargantuesque. Heureusement, la délégation pouvait compter sur les talismans importées de Thavnair et bon nombres d'entre eux furent soulagés d'être protégés par cette fin couche éthérée d'un funeste destin. Hélas, on ne pouvait pas en dire de même pour les garlemaldais du camp, et même partout ailleurs, qui voyaient leur esprit être assailli par la voix de leur Empereur Varis et leurs yeux s'imprégner d'un bleu azur macabre.
"Varis... Galvus... empereur... Garlemald... devant... vous."
Insensé et pourtant vrai. A Bris-de-Glace, ce qui devait être un lieu de confort et de sécurité se transforma rapidement en un champ de bataille improvisé. Tout d'abord impuissants, les membres de la Rose se ressaisissaient enfin. La disparition soudaine du Guerrier de la Lumière ne leur donnait aucun avantage mais qu'à cela ne tienne, ils pouvaient compter sur le soutien des soigneurs d'A-Ruhn-Senna.
Ils devaient à tout prix les contenir.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aline:
La dissolution de la 1ère Légion marqua un tournant dans la mission de la délégation d'Ilsabard. Et avec elle, une arrivée massive de réfugiés Garlemaldais au sein du Camp Bris-de-glace. Aline était restée à Garlemald pour aider à la logistique qu'un tel afflux apportait avec lui. Il fallait désormais nourrir, loger et surtout réchauffer tous ces nouveaux arrivants, et la demande en céruleum se fit de plus en plus forte en conséquence.
Si une équipe de la Rose avait permis de mettre la main sur quelques réserves du précieux combustible, il demeurait vital de redémarrer la plateforme Juturna G, mais la présence d'une fraction dissidente de la 1ère Légion, qui préférerait voir leur pays réduit en cendres plutôt que d'être soumis à l'envahisseur Eorzéen, compliquaient les choses.
De son côté, affairée à l’infirmerie comme à son habitude, Mhako ne s’était pas offert cette pause à la Rose que s’étaient accordés quelques membres de l’expédition, le temps d’une soirée. Tant bien même que la chose lui aurait fait le plus grand bien, le nombre de réfugiés blessés, qu’ils soient victimes des subjugués, des difficiles conditions, ou bien de cette nouvelle faction fanatisée, ne lui permit pas de s’offrir ce maigre réconfort.
Une des plus grandes nappes de céruleum de la région, voilà où se situait le salut de celle-ci comme son plus grand danger. Si les ingénieurs de l’alliance s’évertuaient à remettre en marche la titanesque machine chargée d’en récupérer le contenu, cette fameuse faction, quant à elle, avait pour projet de faire exploser celle-ci. Ce rêve de revoir un jour la capitale renaître de ses cendres qui était source d’espoir pour certains réfugiés, ces dissidents étaient bien résolus à engloutir ces cendres restantes dans un enfer céruléen.
Tandis qu’une mission se préparait pour mettre définitivement un terme à ces projets cataclysmiques, les ingénieurs de l’Alliance accompagnés d’Aline et Mhako, quelques cartes des sous-sols du Cerulea Ingens en main, partirent étudier les possibles conséquences de la mise à feu de cette réserve naturelle de carburant. Devant le désastre imminent constaté, l’échec n’était pas une option pour la mission à venir. Lorsqu’ils revinrent finalement vers le camp, l’obscurité ayant déjà pointé le bout de son nez, celle-ci se fit soudainement étouffante tandis que l’imposante et lugubre tour au loin dardait un éther horriblement méphitique. Leurs talismans vibrants pendant un instant, voyant leur attention happée par la scène, le silence pesant des membres du groupe fut soudainement déchiré par les premiers cris provenant du camp.
La dissolution de la 1ère Légion marqua un tournant dans la mission de la délégation d'Ilsabard. Et avec elle, une arrivée massive de réfugiés Garlemaldais au sein du Camp Bris-de-glace. Aline était restée à Garlemald pour aider à la logistique qu'un tel afflux apportait avec lui. Il fallait désormais nourrir, loger et surtout réchauffer tous ces nouveaux arrivants, et la demande en céruleum se fit de plus en plus forte en conséquence.
Si une équipe de la Rose avait permis de mettre la main sur quelques réserves du précieux combustible, il demeurait vital de redémarrer la plateforme Juturna G, mais la présence d'une fraction dissidente de la 1ère Légion, qui préférerait voir leur pays réduit en cendres plutôt que d'être soumis à l'envahisseur Eorzéen, compliquaient les choses.
De son côté, affairée à l’infirmerie comme à son habitude, Mhako ne s’était pas offert cette pause à la Rose que s’étaient accordés quelques membres de l’expédition, le temps d’une soirée. Tant bien même que la chose lui aurait fait le plus grand bien, le nombre de réfugiés blessés, qu’ils soient victimes des subjugués, des difficiles conditions, ou bien de cette nouvelle faction fanatisée, ne lui permit pas de s’offrir ce maigre réconfort.
Une des plus grandes nappes de céruleum de la région, voilà où se situait le salut de celle-ci comme son plus grand danger. Si les ingénieurs de l’alliance s’évertuaient à remettre en marche la titanesque machine chargée d’en récupérer le contenu, cette fameuse faction, quant à elle, avait pour projet de faire exploser celle-ci. Ce rêve de revoir un jour la capitale renaître de ses cendres qui était source d’espoir pour certains réfugiés, ces dissidents étaient bien résolus à engloutir ces cendres restantes dans un enfer céruléen.
Tandis qu’une mission se préparait pour mettre définitivement un terme à ces projets cataclysmiques, les ingénieurs de l’Alliance accompagnés d’Aline et Mhako, quelques cartes des sous-sols du Cerulea Ingens en main, partirent étudier les possibles conséquences de la mise à feu de cette réserve naturelle de carburant. Devant le désastre imminent constaté, l’échec n’était pas une option pour la mission à venir. Lorsqu’ils revinrent finalement vers le camp, l’obscurité ayant déjà pointé le bout de son nez, celle-ci se fit soudainement étouffante tandis que l’imposante et lugubre tour au loin dardait un éther horriblement méphitique. Leurs talismans vibrants pendant un instant, voyant leur attention happée par la scène, le silence pesant des membres du groupe fut soudainement déchiré par les premiers cris provenant du camp.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Dorian:
Chopes, verres et tasses se dressaient alors autour de ce petit feu de camp, au milieu de Bris-de-Glace. Ceux qui trinquaient n'étaient pas tous éorzéens, ils n'avaient pas tous le front lisse, l'un d'entre eux, même, avait de courtes oreilles d'elezen sur un corps de hyurois.
"T'es vraiment pas banal, toi. Foncer tête baissée face à un tireur embusqué, tu chercherais pas à mourir ?
- Mon frère disait que chaque existence est un joyau rare qui mérite qu'on combatte, et qu'on meurt pour elle.
- Et bah. Dans ce cas, je vais garder mes remerciements pour ton frère."
Les anciens adversaires partagèrent alors un rire serein, les mains autour d'un café fumant. Qui aurait eu l'audace d'imaginer ce jour, où les prémices d'une alliance éorzéano-garlemaldaise se dessinaient ? Après des semaines dans cet désert de gel, un peu de chaleur humaine pouvait guérir n'importe quelle blessure. Ils avaient bien ça en commun après tout : leur humanité. Un concept souvent bafoué pour conforter les soldats à la guerre.
Un havre de paix autour d'un foyer où les flammes dansaient paisiblement, jusqu'à-ce qu'un vent sinistre ne se lève. Tous firent soudainement silence. Certains échangèrent des regards alertes, d'autres portèrent leur attention vers la capitale garlemaldaise, plus précisément vers la Tour de Babil. Un son les écrasa alors, porté par ce vent qui désormais balayait les flammes au point de les éteindre, un bruit infernal et tonitruant, un cri monstrueux qui fit vibrer tous les tympans. Presque tous virent une bulle à la teinte céruléenne les englober, celle-là même qui était produite par les talismans de Nidhana. Presque tous. Les garlemaldais, eux, virent plutôt leurs yeux prendre cette même teinte bleue, succombant à l'influence de la Tour.
Aussitôt, une nuée d'affrontements éclata partout dans le camp, transformé en seulement quelques secondes en une grande escarmouche.
Les combats firent rage et la tâche de la délégation était d'autant plus rude qu'il ne fallait surtout pas gâcher son exploit en ôtant les précieuses vies qu'elle était parvenue à sauver. Dans ce tumulte violent, seulement une poignée remarquèrent l'enlèvement de l'illustre guerrier de la Lumière, alors que tous se concentraient à mettre leurs adversaires hors de combat pour ensuite les laisser à A-Ruhn-Senna et ses soigneurs.
C'est dans la sueur et le sang que l'alliance éorzéenne parvint à maîtriser cette crise, et si le bilan comptait énormément de garlemaldais à désenvoûter, ils s'assureraient cette fois-ci d'équiper chacun d'entre eux avec un talisman. Aussi, ce fut assez alarmant pour pousser les dirigeants à décider au plus vite de la suite. L'état-major rassemblé, le guerrier de la Lumière de retour, Lucia exposa sa stratégie pour contre-attaquer sur la tour de Babil. La délégation devrait se scinder en deux groupes : l'un infiltrerait la tour, mené par le plus grand espoir de l'humanité, tandis que l'autre, auquel serait affecté la Rose, servirait de diversion.
Ainsi s'achevait cette soudaine débandade, et de nombreux regards se levèrent vers la Tour...
"À notre avenir radieux ! Santé !"
Chopes, verres et tasses se dressaient alors autour de ce petit feu de camp, au milieu de Bris-de-Glace. Ceux qui trinquaient n'étaient pas tous éorzéens, ils n'avaient pas tous le front lisse, l'un d'entre eux, même, avait de courtes oreilles d'elezen sur un corps de hyurois.
"T'es vraiment pas banal, toi. Foncer tête baissée face à un tireur embusqué, tu chercherais pas à mourir ?
- Mon frère disait que chaque existence est un joyau rare qui mérite qu'on combatte, et qu'on meurt pour elle.
- Et bah. Dans ce cas, je vais garder mes remerciements pour ton frère."
Les anciens adversaires partagèrent alors un rire serein, les mains autour d'un café fumant. Qui aurait eu l'audace d'imaginer ce jour, où les prémices d'une alliance éorzéano-garlemaldaise se dessinaient ? Après des semaines dans cet désert de gel, un peu de chaleur humaine pouvait guérir n'importe quelle blessure. Ils avaient bien ça en commun après tout : leur humanité. Un concept souvent bafoué pour conforter les soldats à la guerre.
Un havre de paix autour d'un foyer où les flammes dansaient paisiblement, jusqu'à-ce qu'un vent sinistre ne se lève. Tous firent soudainement silence. Certains échangèrent des regards alertes, d'autres portèrent leur attention vers la capitale garlemaldaise, plus précisément vers la Tour de Babil. Un son les écrasa alors, porté par ce vent qui désormais balayait les flammes au point de les éteindre, un bruit infernal et tonitruant, un cri monstrueux qui fit vibrer tous les tympans. Presque tous virent une bulle à la teinte céruléenne les englober, celle-là même qui était produite par les talismans de Nidhana. Presque tous. Les garlemaldais, eux, virent plutôt leurs yeux prendre cette même teinte bleue, succombant à l'influence de la Tour.
Aussitôt, une nuée d'affrontements éclata partout dans le camp, transformé en seulement quelques secondes en une grande escarmouche.
Les combats firent rage et la tâche de la délégation était d'autant plus rude qu'il ne fallait surtout pas gâcher son exploit en ôtant les précieuses vies qu'elle était parvenue à sauver. Dans ce tumulte violent, seulement une poignée remarquèrent l'enlèvement de l'illustre guerrier de la Lumière, alors que tous se concentraient à mettre leurs adversaires hors de combat pour ensuite les laisser à A-Ruhn-Senna et ses soigneurs.
C'est dans la sueur et le sang que l'alliance éorzéenne parvint à maîtriser cette crise, et si le bilan comptait énormément de garlemaldais à désenvoûter, ils s'assureraient cette fois-ci d'équiper chacun d'entre eux avec un talisman. Aussi, ce fut assez alarmant pour pousser les dirigeants à décider au plus vite de la suite. L'état-major rassemblé, le guerrier de la Lumière de retour, Lucia exposa sa stratégie pour contre-attaquer sur la tour de Babil. La délégation devrait se scinder en deux groupes : l'un infiltrerait la tour, mené par le plus grand espoir de l'humanité, tandis que l'autre, auquel serait affecté la Rose, servirait de diversion.
Ainsi s'achevait cette soudaine débandade, et de nombreux regards se levèrent vers la Tour...
... Prêts à en finir.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aran:
Du côté du faucon de feu.
Bien que peu présent sur la scène de la Rose, Aran aura tout de même donné sa part auprès de la délégation. Comme-ci il souhaitait se faire pardonner d’une quelconque erreur, il aura passé une bonne partie de son temps à Garlemald en mission humanitaire, tâchant d’aider et de secourir les Garlemaldais. L’hyur n’a jamais ressenti aucune animosité envers l'empire et n’a aucun passif vis-à-vis de ce peuple si ce n’est qu’au travers des histoires que l’on raconte, c’est donc animé par un altruisme puissant qu’il aura souhaité sauver le plus de gens possible. Gardant son sang-froid, protégeant la veuve et l’orphelin, un vrai chevalier comme on en trouve plus. Son périple l’aura conduit dans les vestiges de la ville, dans ses tunnels souterrains et même dans des endroits un peu plus abandonnés par la civilisation mais il aura fait de son mieux pour secourir ces personnes.
Il faut dire que son enthousiasme vis-à-vis de ce nombre de vies sauvés était proportionnel à sa désillusion lorsqu’il s’est vu encerclé par ceux dont il avait pris soin, subjugués par la tour de Babil la veille de l’assaut final. Lui et les membres de la délégation l’accompagnant ont dû neutraliser leurs adversaires, tâchant de ne pas les éliminer. Aran qui n’en pouvait plus, fatigué et n’ayant pas pu se reposer baissa sa garde. Il fut pris de court dans une incantation et se retrouva isolé, face à ces hommes, femmes et enfants subjugués par la force écrasante de la voix de leur empereur. Ils le martelèrent de coups, sans relâche. Aran ne riposta pas, à quoi bon ? Il ne pouvait pas se permettre de les blesser, lui qui avait tant donné pour les sauver.
Il succomba à la noirceur et à la fatigue, tombant inconscient au sol. Ce n’est que lorsque les renforts de la délégation arrivèrent, quelques minutes après, qu’il fut libéré de l’entrave de ses tortionnaires qui n’avaient de cesse de lui donner des coups, aussi imprécis soient-ils. Fort heureusement, l’arcaniste n’avait pas de sérieuses blessures, bien protégé par les protections qu’il porte tout le temps sous son manteau, son corps, robuste, tenu bon. C’est surtout au niveau fatigue que ça n’allait plus, ça et le fait qu’avec la neige, ses cheveux avaient partiellement perdus leur teinte de noir. Lorsqu’on le ramena au camps, inconscient, il fut soigné même si son cas relevait plus du surmenage et emmené à l’infirmerie pour se reposer. Ce n’est que le lendemain, en début de soirée, qu’il rouvrit l’œil. Plusieurs bleus sur le corps et une migraine qui lui donnait l’impression de s’être fait marcher sur la tête par une armure magitek mais toujours capable de tenir debout. Son visage a heureusement été épargné, dans la moindre mesure, une ecchymose ou deux aux alentours des yeux et c’est tout.
Il aura passé le reste de la soirée à attendre le retour du groupe, aidant Mhako à prendre soin des blessés, même ceux qui ont pu faire parti de ses tyrans de la veille. Semblant garder ses émotions pour lui, il aura tâché de garder le sourire du mieux qu’il pouvait. Bien évidemment, ses cheveux seront repassés au noir dans les plus brefs délais.
Du côté du faucon de feu.
Bien que peu présent sur la scène de la Rose, Aran aura tout de même donné sa part auprès de la délégation. Comme-ci il souhaitait se faire pardonner d’une quelconque erreur, il aura passé une bonne partie de son temps à Garlemald en mission humanitaire, tâchant d’aider et de secourir les Garlemaldais. L’hyur n’a jamais ressenti aucune animosité envers l'empire et n’a aucun passif vis-à-vis de ce peuple si ce n’est qu’au travers des histoires que l’on raconte, c’est donc animé par un altruisme puissant qu’il aura souhaité sauver le plus de gens possible. Gardant son sang-froid, protégeant la veuve et l’orphelin, un vrai chevalier comme on en trouve plus. Son périple l’aura conduit dans les vestiges de la ville, dans ses tunnels souterrains et même dans des endroits un peu plus abandonnés par la civilisation mais il aura fait de son mieux pour secourir ces personnes.
Il faut dire que son enthousiasme vis-à-vis de ce nombre de vies sauvés était proportionnel à sa désillusion lorsqu’il s’est vu encerclé par ceux dont il avait pris soin, subjugués par la tour de Babil la veille de l’assaut final. Lui et les membres de la délégation l’accompagnant ont dû neutraliser leurs adversaires, tâchant de ne pas les éliminer. Aran qui n’en pouvait plus, fatigué et n’ayant pas pu se reposer baissa sa garde. Il fut pris de court dans une incantation et se retrouva isolé, face à ces hommes, femmes et enfants subjugués par la force écrasante de la voix de leur empereur. Ils le martelèrent de coups, sans relâche. Aran ne riposta pas, à quoi bon ? Il ne pouvait pas se permettre de les blesser, lui qui avait tant donné pour les sauver.
Il succomba à la noirceur et à la fatigue, tombant inconscient au sol. Ce n’est que lorsque les renforts de la délégation arrivèrent, quelques minutes après, qu’il fut libéré de l’entrave de ses tortionnaires qui n’avaient de cesse de lui donner des coups, aussi imprécis soient-ils. Fort heureusement, l’arcaniste n’avait pas de sérieuses blessures, bien protégé par les protections qu’il porte tout le temps sous son manteau, son corps, robuste, tenu bon. C’est surtout au niveau fatigue que ça n’allait plus, ça et le fait qu’avec la neige, ses cheveux avaient partiellement perdus leur teinte de noir. Lorsqu’on le ramena au camps, inconscient, il fut soigné même si son cas relevait plus du surmenage et emmené à l’infirmerie pour se reposer. Ce n’est que le lendemain, en début de soirée, qu’il rouvrit l’œil. Plusieurs bleus sur le corps et une migraine qui lui donnait l’impression de s’être fait marcher sur la tête par une armure magitek mais toujours capable de tenir debout. Son visage a heureusement été épargné, dans la moindre mesure, une ecchymose ou deux aux alentours des yeux et c’est tout.
Il aura passé le reste de la soirée à attendre le retour du groupe, aidant Mhako à prendre soin des blessés, même ceux qui ont pu faire parti de ses tyrans de la veille. Semblant garder ses émotions pour lui, il aura tâché de garder le sourire du mieux qu’il pouvait. Bien évidemment, ses cheveux seront repassés au noir dans les plus brefs délais.
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