[Apocalypse II] La Vérité Noire
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Par Lenore:
Puis, sorti de nul part, la tour de Babil propulsa depuis sa tête un immense rayon jusqu'à la lune. Non, le second groupe aurait échoué...? Spectateurs de l'événement, même les subjugués et les monstres avaient cessé toute activité. La guerre était en suspens, tous regardaient ce gigantesque laser percuter la lune et beaucoup pensèrent que c'était la fin.
Jusqu'à ce qu'un bouclier intercepte l'attaque de la tour.
Personne n'y comprenait quelque chose, entre ceux qui pouvaient être derrière l'attaque ou ceux qui protégeaient la lune. N'était-elle pas seulement un astre comme un autre ? Pas le temps d'y réfléchir. Alors que les derniers rayons s'effritaient à vue d'oeil, potentiellement par manque d'énergie, les subjugués et autres monstruosités changèrent de stratégie lorsqu'un second cri retentit parmi toute la région. Ce même cri qui poussa les membres de la Rose à se couvrir les tympans, tandis que ceux qui y étaient récepteurs fusèrent tout droit sur la tour avec l'unique objectif : la détruire. Ainsi, tout changea. De l'attaque, ils allaient désormais passer à la défense...
"Que tout le monde se rassemble proche de l'éthérite s'il vous plaît !"Parmi cet amas d'aventuriers qui grouillaient autour de la grande place à Bris-de-Glace dans lesquels se trouvaient les membres de la Rose des Vents, une officière des Immortels brillait d'une aura ferme et militaire. Pour beaucoup, elle ne devait être qu'une sergente, mais pour quelques uns de la compagnie, elle était Caroline Marshall, cette femme qui les avaient accompagné au travers de Bozja et qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Ruuj fut la première à le remarquer, rassurée de la voir saine et sauve depuis. A ses côtés se trouvaient le garlemaldais Marius, celui dont toute l'organisation parlait. Cheminot, il s'était improvisé chef d'un groupe de civils qu'il souhaitait protéger à tout prix. Aujourd'hui, le voilà main dans la main avec la Délégation d'Ilsabard, de quoi raviver l'espoir d'une entente entre les deux continents."Les Hauts Dignitaires de la Délégation ont parlé et voici comment se passera l'assaut sur la Tour de Babil : une première équipe fera office de diversion pour que la deuxième puisse pénétrer la tour sans encombre. Vous, aventuriers, vous serez parmi cette première équipe !"Pour beaucoup, cela ressemblait à leur vie de tous les jours depuis leur arrivée au camp. On s'occupait de créer un passage pour un groupe de survivants, on terrassait les subjugués ou mieux, on les neutralisait pour mieux les soigner derrière."Marius, à vous d'expliquer votre manoeuvre.- Merci, Marshall, dit le garlemaldais avant de porter son regard sur les aventuriers. J'ai besoin d'une escouade pour bouger une créature qui menacerait de bloquer le passage de la seconde équipe."Ce n'était pas bien compliqué, certains avaient même déjà choisi leur équipe avant même d'écouter le reste, comme Karasu qui commençait à bien aimer ce garlemaldais. Au tour de Caroline, elle exprima son besoin d'une petite escouade pour aller retrouver des civils piégés au Senaculum Imperialis, abandonné depuis les événements à la capitale. Si quelques aventuriers la rejoignirent, d'autres restaient encore sur le banc de touche.Le retard du capitaine Marlow agaça une bonne partie de l'assemblée, mais c'était bien le propre du Maelstrom d'être aussi désinvolte, voire même énervant. Lorsqu'elle expliqua attaquer de front, avec une chance de mourir de 60%, cela calma bien des esprits échauffés...sauf pour B'rume qui sautilla presque de joie en l'air, un sourire béat sur les lèvres. Une attaque frontale pour faire une bonne diversion avec la plupart des autres équipes d'aventuriers, ça, c'était ce qui plaisait à certains de la Rose des Vents.Les trois équipes se séparèrent, il était temps d'aller défier la grande tour de Babil et sauver les innocents encore restés dans la Capitale.
La percée tout droit vers la tour de Babil grondait d'une rage à la fois galvanisante et terrifiante. Beaucoup y perdirent la vie, martelés par les machines et les êtres subjugués de la tour, mais pour les membres de la Rose des Vents, c'était l'occasion de laisser parler la colère qui les rongeaient envers ce pays qui s'était consumé de l'intérieur.Tous avaient un rôle à jouer. Aline faisant office de médecin de terrain ne manqua pas d'utiliser ses lasers pour laisser place aux autres, comme Ruuj qui rugissait comme une lionne sauvage. Ophélia faisait tomber des comètes donnant à des explosions presque digne d'une bombe atomique, rappelant aux plus sceptiques la nécessité d'avoir une mage noire sous contrôle. B'rume, elle, laissait parler ses poings et telle une furie, elle déblayait les allers avec une force démesurée. Kiana, la petite nouvelle qui pansait encore les plaies des raisons de sa venue à la Rose, brillait d'une aura semblable à celle de Dorian : protectrice.A eux cinq, ils parvinrent à resplendir sur ce champ de bataille qui devait à tout prix s'arrêter. Il ne restait plus qu'à tenir quelques instants encore, juste assez pour laisser la seconde équipe détruire la tour de l'intérieur... |
Pendant ce temps, dans une autre partie des galeries souterraines de Garlemald, l'équipe de Marius s'était vue munir d'un équipement bien particulier pour combattre une grande créature, presque aussi grande qu'un géant. Ils appelaient ça un "équipement tridimensionnel", ces espèces de machines à gaz coincées dans le dos reliées à deux pistolets à grappin. Avec ça, ils pouvaient autant se battre à terre que dans les airs pour être à la hauteur du montre qui barrait la route à la seconde équipe de l'opération.Marius guida Aiko, Karasu, Anaëlle et Alice jusqu'à ce fameux monstre qui rampait à même le sol, rendant la manoeuvre à la fois plus simple si l'on savait utiliser l'équipement. Ce fut le cas d'Aiko ; agile et entraînée, elle n'avait pas de mal à virevolter dans les airs, là où d'autres devaient tout de même faire attention. Alice brillait par les soins qu'elle prodiguait, mais que s'était-il réellement passé ? La bataille faisait rage de leur côté comme partout à Garlemald, alors qu'ils combattaient, le plafond de la galerie s’effondra pour laisser une vue imprenable sur la tour de Babil.Tout se profilait à merveille, ou presque. Au coeur de la grande édifice se jouait des événements majeurs auxquels ils allaient tous être victime... |
Puis, sorti de nul part, la tour de Babil propulsa depuis sa tête un immense rayon jusqu'à la lune. Non, le second groupe aurait échoué...? Spectateurs de l'événement, même les subjugués et les monstres avaient cessé toute activité. La guerre était en suspens, tous regardaient ce gigantesque laser percuter la lune et beaucoup pensèrent que c'était la fin.
Jusqu'à ce qu'un bouclier intercepte l'attaque de la tour.
Personne n'y comprenait quelque chose, entre ceux qui pouvaient être derrière l'attaque ou ceux qui protégeaient la lune. N'était-elle pas seulement un astre comme un autre ? Pas le temps d'y réfléchir. Alors que les derniers rayons s'effritaient à vue d'oeil, potentiellement par manque d'énergie, les subjugués et autres monstruosités changèrent de stratégie lorsqu'un second cri retentit parmi toute la région. Ce même cri qui poussa les membres de la Rose à se couvrir les tympans, tandis que ceux qui y étaient récepteurs fusèrent tout droit sur la tour avec l'unique objectif : la détruire. Ainsi, tout changea. De l'attaque, ils allaient désormais passer à la défense...
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Par B'rume:
Les combats font rage pendant toute la nuit, B'rume, malgré les divers blessures qui s'accumule ne semble pas faiblir dans ses assauts bien que le contre coup risque d'être violent. La bête ravage les renforts ennemies sans soufflés, comme si le champ de bataille était un vielle amis qu'elle n'avait pas vue depuis trop longtemps mais c'est quand le début d'après midi montrera son nez et que la bataille touchera a sa fin que B'rume s'écroulera, a peine consciente, son corps comme son éther étant arrivés a des limites déjà presque surhumaine...le repos risque d'être long...et douloureux...
Les combats font rage pendant toute la nuit, B'rume, malgré les divers blessures qui s'accumule ne semble pas faiblir dans ses assauts bien que le contre coup risque d'être violent. La bête ravage les renforts ennemies sans soufflés, comme si le champ de bataille était un vielle amis qu'elle n'avait pas vue depuis trop longtemps mais c'est quand le début d'après midi montrera son nez et que la bataille touchera a sa fin que B'rume s'écroulera, a peine consciente, son corps comme son éther étant arrivés a des limites déjà presque surhumaine...le repos risque d'être long...et douloureux...
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
[Par Revna Mordin:
Où suis-je.. ?
Alors que son épée frappait, que son bouclier cognait contre les impacts de balles et les sorts lancés sur elle et ses alliés. La Raenne avait par moment le regard vide, entre deux élans de rages et de désespoir. Ses joues, maculées de ses larmes, étaient sans cesse là pour rappeler que la petite n'était jamais allée sur un champ de bataille et encore moins quelque chose semblable à une guerre. À chaque coup d'épée, elle se rappelait sa mère...
[La petite est joueuse, insouciante, elle s'amuse, l'épée d'entraînement à la main. Elle terrasse un à un ses opposants, et même le maître d'armes. La maîtrise de la jeune Raenne est exemplaire, qui est donc cette petite prodige ?
Kiana 12 ans une jeune fille adoptée par l'illustre Mahi Mordin, une grande protectrice de la famille Mordin et possédant une place importante à la ménagerie Mordin, en tête de devenir une conseillère. Elle avait toujours eu à cœur de s'occuper de sa fille, étant stérile, son amour s'est déversé sur cette pauvre fille que la vie n'avait pas épargnée. Et bien que les règles de la famille Mordin étaient très claires : Les adoptés ne peuvent pas rejoindre officieusement la famille. Mahi n'en avait que faire, son amour allait bien au-delà des règles commerciales et faussement familiales. Elle se rappelait encore du jour où elle l'avait adopté. Elle était frêle, craintive, et le moindre bruit trop perçant la tétanisait, et malgré des larmes incessantes, elle gardait la tête haute en déversant sa peur sur ses camarades de l'Orphelinat.
Comment s'était-elle retrouvée ici ? Kiana était l'héritière d'une famille qui possédait un peu trop de richesse, sans réellement les posséder. Des bandits ont trouvé cela injustice, et les coups de feux retentir jusqu'à marquer les mains de la petite par le sang, et son esprit par la honte et la peur.
"Ne plus jamais faillir face à la mort" était la promesse que fit faire Mahi à Kiana, lorsqu'elle lui rendit le bouclier Khatereh, le bouclier miroir de sa famille récupéré aux bandits et qu'elle décida de l'adopter et d'en faire une fière combattante, si bien que dorénavant, l'Ost Rayonnant est très intéressé par elle, que ça soit pour être un porte-bouclier, ou une guérisseuse, car la jeune adolescente brille dans ces deux domaines...]
Un premier coup essuyé en plein visage, venant lui trancher l'arcade et le front l'a fait brutalement sortir de sa rêverie, de ses souvenirs d'enfance... Tant d'années à s'entraîner, et à devenir l'élite de l'élite de la famille Mordin pour rendre fière sa mère, pour se retrouver là, à essuyer des coups, car le moral est en train de lâcher ? Elle porta un regard sur ses compagnons d'armes, qui se battaient fièrement et avec hargne, ils avaient indéniablement plus de passifs qu'elle, dans ce genre de situation. Elle se releva, péniblement, portée par sa détermination, l'épée à la main, elle tranchait dans les ouvertures de garde de ses opposants, protégeait ses alliés avec son bouclier, et les soignait en compagnie de la miqo'te aux cheveux roses. Combien de temps s'est écoulé depuis le début de cette mission..? Cela fait une éternité... C'est donc ça ce que ressentent les vieras..? Ou alors est-ce l'effet inverse qu'ils ressentent..... L'un comme l'autre, cela semble horrible...
Un second coup frappe la Raenne en plein dans le ventre en échouant une parade punissant à nouveau sa fatigue et sa rêverie, sa mâchoire se serre, alors que ses joues sont totalement recouvertes d'un chagrin profond... Mais d'où vient-il d'ailleurs ? La Raenne n'a cessé de pleurer depuis qu'elle a vu les innombrables morts qu'elle ne pouvait sauver, qu'elle ne pouvait honorer, et surtout. À qui elle ne pouvait pas offrir une mort digne.
Il n'y a rien de plus beaux que de mourir sans regret, le sourire aux lèvres, mais ici, chaque visage qu'elle croise, chaque expressions faciales, ne rappellent que des choses funestes comme la mort, le désespoir, la défaite, la haine, et l'ignorance. Des expressions appartenant à des personnes qu'elle ne parvenait pas à protéger, -car elle ne peut guère être partout, en choisissant de protéger en priorité son escouade pour tenir une solide position-. Comme de ceux qu'elle abattait, car elle n'avait plus le choix et qu'il était impossible de se battre en se retenant. Il fallait les sauver... Certes, mais si nous-même, nous mourrions, bien plus de morts seraient à déplorer.
Le visage de la Raenne avait beau être ce qu'il était. Sa gestuelle, ses mouvements, chacun d'eux, étaient calculés lorsqu'elle protégeait quelqu'un d'autre qu'elle ou soignait une personne, l'erreur n'était pas permise, et bien que son mental n'était pas préparé à ça. Son esprit lui, l'était, et son corps n'autorisait aucune erreur. Elle se battait comme un lion en défendant ses camarades d'infortunes, les soignant et les galvanisant. Elle refusait de toute son âme, que l'un d'eux meurt sur ce champ de bataille.
C'était donc ça, la guerre ?
Le calme une fois revenu.. et le semblant de sérénité qui venait s'installer de nouveau. La Raenne regarda autour d'elle, elle n'avait guère eut le temps de se faire des alliés pour le moment, elle s'isola un premier temps... Pour vomir l'anxiété accumulée et cette odeur de sang âcre et de chaire qui la prenait au nez. Et une fois qu'elle fut suffisamment seule, elle tomba à genoux dans la neige, pleurant avec plus toute la sincérité que son corps avait réprimée durant de trop longues heures, se tenant toute seule dans ses propres bras à se chuchoter...
Où suis-je.. ?
Alors que son épée frappait, que son bouclier cognait contre les impacts de balles et les sorts lancés sur elle et ses alliés. La Raenne avait par moment le regard vide, entre deux élans de rages et de désespoir. Ses joues, maculées de ses larmes, étaient sans cesse là pour rappeler que la petite n'était jamais allée sur un champ de bataille et encore moins quelque chose semblable à une guerre. À chaque coup d'épée, elle se rappelait sa mère...
[La petite est joueuse, insouciante, elle s'amuse, l'épée d'entraînement à la main. Elle terrasse un à un ses opposants, et même le maître d'armes. La maîtrise de la jeune Raenne est exemplaire, qui est donc cette petite prodige ?
Kiana 12 ans une jeune fille adoptée par l'illustre Mahi Mordin, une grande protectrice de la famille Mordin et possédant une place importante à la ménagerie Mordin, en tête de devenir une conseillère. Elle avait toujours eu à cœur de s'occuper de sa fille, étant stérile, son amour s'est déversé sur cette pauvre fille que la vie n'avait pas épargnée. Et bien que les règles de la famille Mordin étaient très claires : Les adoptés ne peuvent pas rejoindre officieusement la famille. Mahi n'en avait que faire, son amour allait bien au-delà des règles commerciales et faussement familiales. Elle se rappelait encore du jour où elle l'avait adopté. Elle était frêle, craintive, et le moindre bruit trop perçant la tétanisait, et malgré des larmes incessantes, elle gardait la tête haute en déversant sa peur sur ses camarades de l'Orphelinat.
Comment s'était-elle retrouvée ici ? Kiana était l'héritière d'une famille qui possédait un peu trop de richesse, sans réellement les posséder. Des bandits ont trouvé cela injustice, et les coups de feux retentir jusqu'à marquer les mains de la petite par le sang, et son esprit par la honte et la peur.
"Ne plus jamais faillir face à la mort" était la promesse que fit faire Mahi à Kiana, lorsqu'elle lui rendit le bouclier Khatereh, le bouclier miroir de sa famille récupéré aux bandits et qu'elle décida de l'adopter et d'en faire une fière combattante, si bien que dorénavant, l'Ost Rayonnant est très intéressé par elle, que ça soit pour être un porte-bouclier, ou une guérisseuse, car la jeune adolescente brille dans ces deux domaines...]
Un premier coup essuyé en plein visage, venant lui trancher l'arcade et le front l'a fait brutalement sortir de sa rêverie, de ses souvenirs d'enfance... Tant d'années à s'entraîner, et à devenir l'élite de l'élite de la famille Mordin pour rendre fière sa mère, pour se retrouver là, à essuyer des coups, car le moral est en train de lâcher ? Elle porta un regard sur ses compagnons d'armes, qui se battaient fièrement et avec hargne, ils avaient indéniablement plus de passifs qu'elle, dans ce genre de situation. Elle se releva, péniblement, portée par sa détermination, l'épée à la main, elle tranchait dans les ouvertures de garde de ses opposants, protégeait ses alliés avec son bouclier, et les soignait en compagnie de la miqo'te aux cheveux roses. Combien de temps s'est écoulé depuis le début de cette mission..? Cela fait une éternité... C'est donc ça ce que ressentent les vieras..? Ou alors est-ce l'effet inverse qu'ils ressentent..... L'un comme l'autre, cela semble horrible...
Un second coup frappe la Raenne en plein dans le ventre en échouant une parade punissant à nouveau sa fatigue et sa rêverie, sa mâchoire se serre, alors que ses joues sont totalement recouvertes d'un chagrin profond... Mais d'où vient-il d'ailleurs ? La Raenne n'a cessé de pleurer depuis qu'elle a vu les innombrables morts qu'elle ne pouvait sauver, qu'elle ne pouvait honorer, et surtout. À qui elle ne pouvait pas offrir une mort digne.
Il n'y a rien de plus beaux que de mourir sans regret, le sourire aux lèvres, mais ici, chaque visage qu'elle croise, chaque expressions faciales, ne rappellent que des choses funestes comme la mort, le désespoir, la défaite, la haine, et l'ignorance. Des expressions appartenant à des personnes qu'elle ne parvenait pas à protéger, -car elle ne peut guère être partout, en choisissant de protéger en priorité son escouade pour tenir une solide position-. Comme de ceux qu'elle abattait, car elle n'avait plus le choix et qu'il était impossible de se battre en se retenant. Il fallait les sauver... Certes, mais si nous-même, nous mourrions, bien plus de morts seraient à déplorer.
Le visage de la Raenne avait beau être ce qu'il était. Sa gestuelle, ses mouvements, chacun d'eux, étaient calculés lorsqu'elle protégeait quelqu'un d'autre qu'elle ou soignait une personne, l'erreur n'était pas permise, et bien que son mental n'était pas préparé à ça. Son esprit lui, l'était, et son corps n'autorisait aucune erreur. Elle se battait comme un lion en défendant ses camarades d'infortunes, les soignant et les galvanisant. Elle refusait de toute son âme, que l'un d'eux meurt sur ce champ de bataille.
C'était donc ça, la guerre ?
"Un jour, ma chérie... Malgré tes entraînements et tes talents, tu apprendras les défaites... À ce moment-là, tu devras porter ton regard vers l'avenir, et le sourire de ceux qui seront toujours là, qui te rappelleront que tu ne dois pas ployer. C'est ça, le secret pour ne pas faillir face à la mort. Seules les personnes avec une compassion comme la tienne, peuvent transformer cette crainte, en force."
Le calme une fois revenu.. et le semblant de sérénité qui venait s'installer de nouveau. La Raenne regarda autour d'elle, elle n'avait guère eut le temps de se faire des alliés pour le moment, elle s'isola un premier temps... Pour vomir l'anxiété accumulée et cette odeur de sang âcre et de chaire qui la prenait au nez. Et une fois qu'elle fut suffisamment seule, elle tomba à genoux dans la neige, pleurant avec plus toute la sincérité que son corps avait réprimée durant de trop longues heures, se tenant toute seule dans ses propres bras à se chuchoter...
"Maha... Ca.. va aller...Il faut.. rester courageux.. Tu le dois..."
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Le mur de briques branlant finit de s'effondrer alors qu'elle passait à travers. La Rava se rétablit naturellement d'une roulade malgré la douleur des blessures qui lardait ses flancs, malgré la fatigue qui engourdissait ses membres. L'aube devait déjà être levé depuis des heures et pourtant, la folie qui débuta au crépuscule la veille lorsque le rayon parti de la tour de Babil frappa la Lune continuait de faire rage tout autours. La bataille consumant les vies en un chaos effroyable.
La fureur l'avait quitté depuis longtemps, seul son entrainement quotidien poussait encore son corps à se mouvoir.
Son regard las se porta sur son adversaire qui passait à son tour par l'ouverture qu'avait causé sa chute. Un Garlemaldais comme tant d'autres, son uniforme noir et rouge taché de sang et de poussière. Son regard fou posé sur elle, son visage déformé. Epuisée, elle se remit en garde alors que le subjugué chargeait. Elle le vit tenter de tirer, mais à court de munitions nulle balles ne parti. Celui ci hésita une seconde, offrant une ouverture que sa lame exploita. Fendant le vide dans un sifflement, l'homme lâchât sa fusilame pour porter ses mains à sa gorge. Elle vit la surprise, puis la douleur naître dans ses yeux. Ses jambes cédèrent les premières, le Garlemaldais tombant à genoux avant de glisser sur le flanc.
-"Pourquoi te bats tu ? Pourquoi as tu quitté ta famille ?" prononça elle doucement, sans savoir vraiment si cette question s'adressait au Garlemaldais ou à elle même. L'homme agonisant ne répondit pas, le sang maculant ses lèvres. Elle posa sa lame sur son torse, avant de l'enfoncer dans coup sec dans son torse, perçant son cœur. Le Garlemaldais fut agité de quelques soubresaut, puis son regard se ternit, observant le plafond poussiéreux pour toujours. Elle se baissa, fermant ses yeux.
"-Puisse tu trouver le repos."
Elle ressorti doucement du bâtiment en ruine. A l'extérieur, tout n'était que chaos, rendant impossible de réellement lire le champs de bataille. Bien qu'il lui semblait que désormais, les uniformes des Eorzéens prévalaient, l'assaut des subjugués perdant en vigueur. Quant à ses compagnons avec qui elle avait subit le premier choc, Ophelia, B'rume, Aline, Kiana, ils n'étaient visible nulle part dans le chaos, séparés au cours des aléas du combat.
La cité elle s'étalait tout autours, amas de bêton brisé et de poutres métalliques tordues. L'esprit fatigué de la Rava se perdant un instant ...
Elle avait combattu si longtemps les Garlemaldais, affronté l'arbitraire et la barbarie de leurs actions pour ne trouver en ces lieux qu'un peuple brisé, perdu dans ses rêves de grandeur et ignorant la réalité. Des gamins se prenant pour des guerriers, des esprits étriqués n'agissant que par peur d'une magie qu'ils ne comprenaient pas ...
Quel sens avait eut ce combat de toute une vie ? Pourquoi avait elle tant sacrifié ?...
Autant de question à laquelle elle ne trouvait nulle réponse pour l'heure.
N'en demeurait que la douleur de ceux qui avaient traversé son chemin, les espoirs, les peurs, les doutes qu'ils lui avaient confiés. Pourtant elle savait que peu à peu, leurs visages s'effaçaient, n'en demeurant que des ombres dans sa mémoire, voués à l'oubli. Mais à trop regarder vers le passé, que restait il à l'avenir. Vers où conduire ses pas, lorsque chaque choix n'avait mené qu'à la déception ?
Elle fut tirée de sa rêverie par l'arrivée non loin d'un groupe de renfort frais, et le début d'un nouveau combat. Lasse la Rava reprit en main sa lame. Portant un dernier regard vers la Lune qui disparaissait à l'horizon. Pour l'heure, le devoir l'appelait.
La fureur l'avait quitté depuis longtemps, seul son entrainement quotidien poussait encore son corps à se mouvoir.
Son regard las se porta sur son adversaire qui passait à son tour par l'ouverture qu'avait causé sa chute. Un Garlemaldais comme tant d'autres, son uniforme noir et rouge taché de sang et de poussière. Son regard fou posé sur elle, son visage déformé. Epuisée, elle se remit en garde alors que le subjugué chargeait. Elle le vit tenter de tirer, mais à court de munitions nulle balles ne parti. Celui ci hésita une seconde, offrant une ouverture que sa lame exploita. Fendant le vide dans un sifflement, l'homme lâchât sa fusilame pour porter ses mains à sa gorge. Elle vit la surprise, puis la douleur naître dans ses yeux. Ses jambes cédèrent les premières, le Garlemaldais tombant à genoux avant de glisser sur le flanc.
-"Pourquoi te bats tu ? Pourquoi as tu quitté ta famille ?" prononça elle doucement, sans savoir vraiment si cette question s'adressait au Garlemaldais ou à elle même. L'homme agonisant ne répondit pas, le sang maculant ses lèvres. Elle posa sa lame sur son torse, avant de l'enfoncer dans coup sec dans son torse, perçant son cœur. Le Garlemaldais fut agité de quelques soubresaut, puis son regard se ternit, observant le plafond poussiéreux pour toujours. Elle se baissa, fermant ses yeux.
"-Puisse tu trouver le repos."
Elle ressorti doucement du bâtiment en ruine. A l'extérieur, tout n'était que chaos, rendant impossible de réellement lire le champs de bataille. Bien qu'il lui semblait que désormais, les uniformes des Eorzéens prévalaient, l'assaut des subjugués perdant en vigueur. Quant à ses compagnons avec qui elle avait subit le premier choc, Ophelia, B'rume, Aline, Kiana, ils n'étaient visible nulle part dans le chaos, séparés au cours des aléas du combat.
La cité elle s'étalait tout autours, amas de bêton brisé et de poutres métalliques tordues. L'esprit fatigué de la Rava se perdant un instant ...
Elle avait combattu si longtemps les Garlemaldais, affronté l'arbitraire et la barbarie de leurs actions pour ne trouver en ces lieux qu'un peuple brisé, perdu dans ses rêves de grandeur et ignorant la réalité. Des gamins se prenant pour des guerriers, des esprits étriqués n'agissant que par peur d'une magie qu'ils ne comprenaient pas ...
Quel sens avait eut ce combat de toute une vie ? Pourquoi avait elle tant sacrifié ?...
Autant de question à laquelle elle ne trouvait nulle réponse pour l'heure.
N'en demeurait que la douleur de ceux qui avaient traversé son chemin, les espoirs, les peurs, les doutes qu'ils lui avaient confiés. Pourtant elle savait que peu à peu, leurs visages s'effaçaient, n'en demeurant que des ombres dans sa mémoire, voués à l'oubli. Mais à trop regarder vers le passé, que restait il à l'avenir. Vers où conduire ses pas, lorsque chaque choix n'avait mené qu'à la déception ?
Elle fut tirée de sa rêverie par l'arrivée non loin d'un groupe de renfort frais, et le début d'un nouveau combat. Lasse la Rava reprit en main sa lame. Portant un dernier regard vers la Lune qui disparaissait à l'horizon. Pour l'heure, le devoir l'appelait.
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
Par Ophelia Malone:
-A quoi bon ? il en viens toujours, on doit en tuer toujours plus, a quoi bon ?
Les émotions l'envahissait, elle avait fait bonne figure tout du long de la première partie de la nuit, combattant férocement, faisant montre de ses plus puissants sortilèges , des manifestations de magie noire comme elle ne s'était autorisé qu'a Ghimlyt. Mais c'était de nouveau le front... Non , c'était pire que Ghimlyt, les adversaires ne se rendaient pas, peu importe combien sa magie aurait dû inspirer la peur dans leurs cœurs, ils venaient se suicider dans ses flammes, hurlant comme des animaux le nom de leur empereur...
L'épuisement était tel que la Hyurgoth , dépeignée, blessée, gelée par le froid déchirant de Garlemald sentait la lassitude l'envahir, elle avait fuit les deux vipères pour ne pas retourner au front sans le vouloir, et se retrouvait de nouveau dans la même situation , l'odeur de sang et de tripes et de chairs brulées dans ses narines. les images lui revenaient à chaque compagnon qui tombait, relevé par les soigneurs ou non. Elle voyait son amie mourir dans les tranchées vidée de son Ether, bien que morte depuis tout ce temps elle avait toujours des flashs du moment ou elle s'éteignait ...
Cette nuit fût la plus longue qu'elle ai jamais eue à passer, et les images de Kiana pleurant comme toute personne subissant l'horreur de la guerre pour la première fois, celles de B'rume tombant sans cesse, se relevant néanmoins, toujours plus furieuse ...
Elle serrera nerveusement dans ses bras Ruuj et Aline quand tout sera calmé, pleurant à chaude larmes le retour au silence, l'arrêt des tirs et des explosions. La guerre peux vous briser...
-A quoi bon ? il en viens toujours, on doit en tuer toujours plus, a quoi bon ?
Les émotions l'envahissait, elle avait fait bonne figure tout du long de la première partie de la nuit, combattant férocement, faisant montre de ses plus puissants sortilèges , des manifestations de magie noire comme elle ne s'était autorisé qu'a Ghimlyt. Mais c'était de nouveau le front... Non , c'était pire que Ghimlyt, les adversaires ne se rendaient pas, peu importe combien sa magie aurait dû inspirer la peur dans leurs cœurs, ils venaient se suicider dans ses flammes, hurlant comme des animaux le nom de leur empereur...
L'épuisement était tel que la Hyurgoth , dépeignée, blessée, gelée par le froid déchirant de Garlemald sentait la lassitude l'envahir, elle avait fuit les deux vipères pour ne pas retourner au front sans le vouloir, et se retrouvait de nouveau dans la même situation , l'odeur de sang et de tripes et de chairs brulées dans ses narines. les images lui revenaient à chaque compagnon qui tombait, relevé par les soigneurs ou non. Elle voyait son amie mourir dans les tranchées vidée de son Ether, bien que morte depuis tout ce temps elle avait toujours des flashs du moment ou elle s'éteignait ...
Cette nuit fût la plus longue qu'elle ai jamais eue à passer, et les images de Kiana pleurant comme toute personne subissant l'horreur de la guerre pour la première fois, celles de B'rume tombant sans cesse, se relevant néanmoins, toujours plus furieuse ...
Elle serrera nerveusement dans ses bras Ruuj et Aline quand tout sera calmé, pleurant à chaude larmes le retour au silence, l'arrêt des tirs et des explosions. La guerre peux vous briser...
Le Chat
Il y a 10 mois et 3 jours
La bataille semblait enfin s'apaiser tandis que le pâle soleil de Garlemald se glissait derrière les montagnes gelées environnante. Ruuj se trouvait seule marchant sans but au milieu des ruines, silencieuse après les derniers combats, la fatigue abrutissant ses membres et son esprit. Les images des affrontements de la nuit, la folie des combats dans l'obscurité, sans la moindre concession hantant son esprit.
Le son d'un sanglot la tira de sa rêverie. Provenant des décombres d'un bâtiment. Elle porta ses mains en cône devant ses lèvres, haussant le ton.
"-Il y a quelqu'un ?"
Ne recevant comme réponse que des sanglots à nouveau.
Concentrant ses dernières forces, la Rava se hissa parmi les décombres. Jusqu'à une zone un peu dégagée. Les restes du corps d'un soldat des Immortels déchiqueté par une explosion se trouvait là, aux côtés d'une silhouette en uniforme de l'armée impériale allongée sur le sol gelé, agitée de sanglot.
La Viéra resta un instant interdite avant d'approcher prudemment, prête à tout avant de réaliser que les jambes du combattant était piégée sous les débris du bâtiment, brisées et déchiquetées. Elle n'en avait probablement plus que pour peu de temps.
S'approchant doucement, Ruuj souleva la chapka du soldat, dévoiler son visage. Rencontrant un regard gris ardoise chargé de larmes, un visage pâle taché de cendres, piqueté de taches de rousseur rongé par la douleur et des cheveux blond pâles en désordres comme de la paille. Une jeune femme de seize ou dix sept ans tout au plus.
La jeune femme leva les yeux vers elle. Sa voix douce, presque naïve.
"-J'ai... J'ai mal... Je vais mourir ?"
Ruuj senti sa gorge se serrer, se contentant d'acquiescer doucement, les grelots entrelacés à ses cheveux par une fine chaine d'or tintant doucement.
La Garlemaldaise étouffa un nouveau sanglot avant de porter son regard vers les cieux.
"-Je... Je ne veux pas mourir... Je voulais voir le monde... Aider les peuples barbares à accéder à la civilisation. Je voulais que nous puissions vivre en paix... Sans la menace des faux dieux... Sans les conflits qui opposent les hommes..."*Un nouveau sanglot, puis un toux sèche, maculant ses lèvres l'interrompit un instant.
Elle reprit après un instant
"-J'ai... J'ai vu les corps de papa et maman... Près du petit parc où... Où on jouait... au ballon... Avant... ... Tu crois qu'ils m'attendent ?... Tu crois... Qu'ils se souviendront de moi ?..."
"-Je le crois... Ils t'attendent de l'autre côté." La Rava répondant d'une voix douce, s'asseyant près d'elle. "Repose toi, je n'oublierais pas ton rêve."[color=#1a0000] Lorsque la Rava rabaissa les yeux, la jeune Garlemaldaise ne respirait déjà plu, son visage curieusement apaisé après la douleur. Un regard terne posé sur les cieux gris chargés de flocons. Un instant, Ruuj se demanda si celle ci avait entendu ses derniers mots, avant de fermer, avec douceur ses yeux.
Se redressant doucement, elle frappa un pan de bêton, secouée par des émotions contradictoires entre douleur, tristesse et colère.
Un enfant mort pour les idées que quelques mégalomanes. Peut être que l'humanité en effet avait besoin d'un tel lieu de paix, loin des souffrances du monde.
La Rava reprit doucement sa marche titubante vers le camps, alourdi d'une mémoire toujours plus lourde.
Le son d'un sanglot la tira de sa rêverie. Provenant des décombres d'un bâtiment. Elle porta ses mains en cône devant ses lèvres, haussant le ton.
"-Il y a quelqu'un ?"
Ne recevant comme réponse que des sanglots à nouveau.
Concentrant ses dernières forces, la Rava se hissa parmi les décombres. Jusqu'à une zone un peu dégagée. Les restes du corps d'un soldat des Immortels déchiqueté par une explosion se trouvait là, aux côtés d'une silhouette en uniforme de l'armée impériale allongée sur le sol gelé, agitée de sanglot.
La Viéra resta un instant interdite avant d'approcher prudemment, prête à tout avant de réaliser que les jambes du combattant était piégée sous les débris du bâtiment, brisées et déchiquetées. Elle n'en avait probablement plus que pour peu de temps.
S'approchant doucement, Ruuj souleva la chapka du soldat, dévoiler son visage. Rencontrant un regard gris ardoise chargé de larmes, un visage pâle taché de cendres, piqueté de taches de rousseur rongé par la douleur et des cheveux blond pâles en désordres comme de la paille. Une jeune femme de seize ou dix sept ans tout au plus.
La jeune femme leva les yeux vers elle. Sa voix douce, presque naïve.
"-J'ai... J'ai mal... Je vais mourir ?"
Ruuj senti sa gorge se serrer, se contentant d'acquiescer doucement, les grelots entrelacés à ses cheveux par une fine chaine d'or tintant doucement.
La Garlemaldaise étouffa un nouveau sanglot avant de porter son regard vers les cieux.
"-Je... Je ne veux pas mourir... Je voulais voir le monde... Aider les peuples barbares à accéder à la civilisation. Je voulais que nous puissions vivre en paix... Sans la menace des faux dieux... Sans les conflits qui opposent les hommes..."*Un nouveau sanglot, puis un toux sèche, maculant ses lèvres l'interrompit un instant.
Elle reprit après un instant
"-J'ai... J'ai vu les corps de papa et maman... Près du petit parc où... Où on jouait... au ballon... Avant... ... Tu crois qu'ils m'attendent ?... Tu crois... Qu'ils se souviendront de moi ?..."
"-Je le crois... Ils t'attendent de l'autre côté." La Rava répondant d'une voix douce, s'asseyant près d'elle. "Repose toi, je n'oublierais pas ton rêve."[color=#1a0000] Lorsque la Rava rabaissa les yeux, la jeune Garlemaldaise ne respirait déjà plu, son visage curieusement apaisé après la douleur. Un regard terne posé sur les cieux gris chargés de flocons. Un instant, Ruuj se demanda si celle ci avait entendu ses derniers mots, avant de fermer, avec douceur ses yeux.
Se redressant doucement, elle frappa un pan de bêton, secouée par des émotions contradictoires entre douleur, tristesse et colère.
Un enfant mort pour les idées que quelques mégalomanes. Peut être que l'humanité en effet avait besoin d'un tel lieu de paix, loin des souffrances du monde.
La Rava reprit doucement sa marche titubante vers le camps, alourdi d'une mémoire toujours plus lourde.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Karasu:
[RAPPORT : Le Colossal cristallisé]
L'heure était enfin venue, ce soir cette tour disparaîtrait.
De notre côté, point de bataille à grande échelle, notre escouade formée par le cheminot désormais célèbre dans le campement de Bris-De-Glace, Marius, était chargée d'infiltrer les souterrains de Garlemald une fois de plus. Selon ses dires une créature titanesque occupait les lieux et bouchait l'un des tunnels pouvant servir d'évacuation pour les troupes présentes au sein de la capitale, il était donc de notre devoir de l'attirer ailleurs pour libérer le chemin. C'était un petit groupe, une petite escouade composée donc de Marius, Aïko, Alice, Anaëlle, et de moi même, Karasu.
Avant notre départ pour ces fameux tunnels il nous a..
- A chaque fois qu'on rencontre Marius, il s'agit de souterrains dégueux, t'as vu, je crois qu'il est fan.
- Laisse moi faire mon rapport s'il te plait, c'est important.
- Ouh-la-la, c'est important.
.. Donné un équipement spécial, des grappins, la créature qu'il a aperçu était gigantesque d'après ses dires et nous ne pourrions pas la combattre en restant simplement ancrés au sol, immobiles et à sa merci. La première gâchette de ces engins servirait à envoyer la griffe dans une paroi ou n'importe quoi pouvant nous permettre de nous y accrocher, la seconde elle, servirait à rembobiner le filin pour nous propulser vers la direction à laquelle il y était rattaché. Un mécanisme simple d'apparence mais qui nécessiterait beaucoup d'entraînement pour être efficace avec et se mouvoir à grande vitesse autour des ennemis. Malheureusement pour nous, nous n'avions pas le temps pour nous y familiariser et aussitôt l'équipement perçu par notre escouade nous sommes partis en direction de ces tunnels.
- T'as oublié de dire que tu crevais de trouille avant de partir, et que comme d'hab', tu faisais la grande.
- Si je crève de trouille comme tu le dis si bien, alors toi aussi, tais toi maintenant.
Un endroit encore plus lugubre et désolé que les terres gelées au dessus d'eux, voilà ce qui nous attendait une fois de plus en pénétrant ces souterrains, il faisait sombre et les quelques lumières fonctionnant encore dans ces longs couloirs étaient par moment coupées, nous plongeant dans le noir par intermittence, l'escouade s'avançait prudemment pendant que le cheminot nous menait droit à ce qu'il avait vu rôder quelques jours auparavant, l'heure approchait enfin, l'heure de notre combat qui permettrait aux autres équipes d'évacuer sans risque suite à leurs différentes batailles qui devaient faire rage au dessus de nous. Le silence total aurait régné si il n'était pas interrompu par les bruits de pas qui résonnaient à travers les parois fissurées, et pourtant, plus nous approchions de notre objectif et plus l'odeur devenait insoutenable.
- Ouai, ca sentait la mort et la merde, tu peux le dire, il a bien dû en bouffer quelques uns avant que nous n'arrivions pour tous les sauver, encore trop tard, comme d'hab'. Eh' tu sais que quand tu vas crever ton corps à tendance à se relâcher, ca devait sûrement venir de là cette odeur.
- Je ne crois pas que ce que tu es entrain de lui dire va la rassurer tu sais, elle y pense déjà suffisamment comme ça à longueur de journée, tu devrais lui laisser la paix en ce moment.
- Retourne préparer le thé pour tout le monde et compter les papillons dans la neige toi, on a pas besoin de toi ici gentille fille.
Au détour d'un autre couloir, il était là, plongé dans la semi-obscurité des lieux, ces deux grands yeux rouges perdus dans le noir fixait le vide, la musique se faisait entendre, à l'intérieur même de son corps une musique incessante retentissait dans les lieux, l'hymne garlemaldais qui provenait de ses entrailles, nous en étions sûrs à présent, il s'agissait bien d'un ancien garlemaldais qui s'était transformé, métamorphosé en cette chose immense voûtée dans les souterrains, recouvert de cristaux pour lui servir d'armure. Et pourtant notre plan était toujours aussi simple, l'attirer en dehors pour libérer le chemin.
Le combat s'est alors engagé, directement sous les premiers coups d'Aïko qui s'est servi de son nouvel équipement aérien pour se projeter sur lui, tournoyant autour du titan cristallisé pour lui sectionner tout ce qu'elle pouvait atteindre avant de s'éloigner de lui à nouveau.
De leur côté, Alice s'évertuait à améliorer notre force de frappe tandis qu'Anaëlle plongeait sa vision d'enquêtrice dans l'éther pour en déterminer les points faibles. De mon côté afin de réduire la vision de notre ennemi, j'ai lancé quelques sortilèges pour lui occire un de ses yeux rougeoyant. Et après cet engagement fulgurant nous avons commencé à parcourir les couloirs pour en sortir, l'attirer dehors pour libérer les lieux.
- Et ton sort était si pathétique qu'il a pu quand même viser Aïko en s'arrachant un de ses doigts et des piliers pour s'en servir de lance et lui briser le dos, t'es vraiment trop douée quand tu veux taper dans l'oeil des gens.
- Tais-toi..
La taille du Titan, son poids, lorsqu'il se mit à bouger pour tenter de nous rattraper en se lançant à notre poursuite, les piliers qu'il saisissait à chaque fois pour nous attaquer avaient considérablement affaibli la structure même du souterrain, prêt à s'écrouler nous avons pressé le pas davantage quand soudainement, un bruit strident s'est fait entendre, provenant de la tour comme un appel, il n'a pas hésité une seule seconde à nous lâcher et a commencé à creuser vers la surface pour la rejoindre. Les capacités d'Anaëlle nous ont permis de connaître ses points faibles, ses articulations recouvertes de chairs au lieu de son cristal était un bon endroit où frapper, aussi nous avons concentré nos efforts sur ces parties là, et pendant qu'il creusait vers la surface, aidé des symboles d'Alice pour accroître notre force de frappe, nous avions sectionné ses jambes, il fallait désormais l'achever avant qu'il ne rejoigne la bataille des autres groupes et fasse un véritable carnage.
Les grappins nous ont grandement aidé à rejoindre la surface dans le trou béant qu'il avait réussi à faire, faisant s'effondrer une partie du tunnel dans lequel nous étions, Aïko, Marius et moi-même nous nous sommes accrochés à lui pour suivre ses mouvements et continuer à l'assaillir, tandis qu'Alice poursuivait l'incantation de ces symboles pour nous aider à l'abattre, Anaëlle elle, s'était propulsée sur la cime d'un arbre pour dominer la bataille que nous menions et avait déjà établi un plan, le pont sur lequel se dirigeait le Titan, il fallait le détruire pour le mettre hors d'état de nuire, le plonger dans le vide et les eaux glacées était notre meilleure chance.
- Tu vas en faire un roman ou t'as bientôt fini, j'm'emmerde, laisse ça aux autres ils feront ça mieux que toi, tu ferai mieux de t'entraîner pour être aussi agile qu'Aïko, elle a su utiliser les grappins efficacement, elle. Toi, t'as juste copié ce qu'elle faisait en moins bien, elle a commencé à lui couper les jambes, t'as fais pareil, elle lui a sectionné les bras, t'as fais pareil, tu n'as aucune idée de ce que tu fous ici, tu te contentes de suivre comme tu le fais toujours, comme tu l'as toujours fait, t'as pas grandi. T'as même pas eu la présence d'esprit de détruire le pont sur lequel il était, t'as laissé Alice le faire à ta place, si elle n'avait pas été là, Aïko serait morte de ses blessures, et tu n'aurai rien pu faire, t'es nulle.
- Ferme-la.. Je mérite ma place avec eux..
Et c'est ce que nous avons fait, le Titan désormais dépourvu de ses jambes et de ses bras sous les efforts de nos assauts répétés, il était devenu une proie facile, immobilisé sur le pont, et suivant les conseils et les observations d'Anaëlle, Alice a rassemblé toutes ses forces pour tracer autour de ce pont ces symboles destructeurs, le mettant en miettes le poids du Titan a fait le reste et l'a fait s'écrouler en contrebas, nous avions gagné cette bataille, c'en était fini de cette monstruosité. Mais déjà, un autre combat nous attendait et à peine nous nous étions retournés, qu'une horde de subjugués nous fonçait dessus, une autre bataille s'engageait, et celle-ci allait nous prendre notre nuit.
- Et la grande mage Karasu allait une fois de plus rester bien à l'abri derrière ses camarades pendant qu'ils prendraient des coups à sa place, lançant ses petits sortilèges qui font beaucoup de lumière, pour espérer un jour briller autant qu'eux, t'es qu'une planquée, t'es pitoyable, ta g..
- Ta gueule !
[RAPPORT : Le Colossal cristallisé]
L'heure était enfin venue, ce soir cette tour disparaîtrait.
De notre côté, point de bataille à grande échelle, notre escouade formée par le cheminot désormais célèbre dans le campement de Bris-De-Glace, Marius, était chargée d'infiltrer les souterrains de Garlemald une fois de plus. Selon ses dires une créature titanesque occupait les lieux et bouchait l'un des tunnels pouvant servir d'évacuation pour les troupes présentes au sein de la capitale, il était donc de notre devoir de l'attirer ailleurs pour libérer le chemin. C'était un petit groupe, une petite escouade composée donc de Marius, Aïko, Alice, Anaëlle, et de moi même, Karasu.
Avant notre départ pour ces fameux tunnels il nous a..
- A chaque fois qu'on rencontre Marius, il s'agit de souterrains dégueux, t'as vu, je crois qu'il est fan.
- Laisse moi faire mon rapport s'il te plait, c'est important.
- Ouh-la-la, c'est important.
.. Donné un équipement spécial, des grappins, la créature qu'il a aperçu était gigantesque d'après ses dires et nous ne pourrions pas la combattre en restant simplement ancrés au sol, immobiles et à sa merci. La première gâchette de ces engins servirait à envoyer la griffe dans une paroi ou n'importe quoi pouvant nous permettre de nous y accrocher, la seconde elle, servirait à rembobiner le filin pour nous propulser vers la direction à laquelle il y était rattaché. Un mécanisme simple d'apparence mais qui nécessiterait beaucoup d'entraînement pour être efficace avec et se mouvoir à grande vitesse autour des ennemis. Malheureusement pour nous, nous n'avions pas le temps pour nous y familiariser et aussitôt l'équipement perçu par notre escouade nous sommes partis en direction de ces tunnels.
- T'as oublié de dire que tu crevais de trouille avant de partir, et que comme d'hab', tu faisais la grande.
- Si je crève de trouille comme tu le dis si bien, alors toi aussi, tais toi maintenant.
Un endroit encore plus lugubre et désolé que les terres gelées au dessus d'eux, voilà ce qui nous attendait une fois de plus en pénétrant ces souterrains, il faisait sombre et les quelques lumières fonctionnant encore dans ces longs couloirs étaient par moment coupées, nous plongeant dans le noir par intermittence, l'escouade s'avançait prudemment pendant que le cheminot nous menait droit à ce qu'il avait vu rôder quelques jours auparavant, l'heure approchait enfin, l'heure de notre combat qui permettrait aux autres équipes d'évacuer sans risque suite à leurs différentes batailles qui devaient faire rage au dessus de nous. Le silence total aurait régné si il n'était pas interrompu par les bruits de pas qui résonnaient à travers les parois fissurées, et pourtant, plus nous approchions de notre objectif et plus l'odeur devenait insoutenable.
- Ouai, ca sentait la mort et la merde, tu peux le dire, il a bien dû en bouffer quelques uns avant que nous n'arrivions pour tous les sauver, encore trop tard, comme d'hab'. Eh' tu sais que quand tu vas crever ton corps à tendance à se relâcher, ca devait sûrement venir de là cette odeur.
- Je ne crois pas que ce que tu es entrain de lui dire va la rassurer tu sais, elle y pense déjà suffisamment comme ça à longueur de journée, tu devrais lui laisser la paix en ce moment.
- Retourne préparer le thé pour tout le monde et compter les papillons dans la neige toi, on a pas besoin de toi ici gentille fille.
Au détour d'un autre couloir, il était là, plongé dans la semi-obscurité des lieux, ces deux grands yeux rouges perdus dans le noir fixait le vide, la musique se faisait entendre, à l'intérieur même de son corps une musique incessante retentissait dans les lieux, l'hymne garlemaldais qui provenait de ses entrailles, nous en étions sûrs à présent, il s'agissait bien d'un ancien garlemaldais qui s'était transformé, métamorphosé en cette chose immense voûtée dans les souterrains, recouvert de cristaux pour lui servir d'armure. Et pourtant notre plan était toujours aussi simple, l'attirer en dehors pour libérer le chemin.
Le combat s'est alors engagé, directement sous les premiers coups d'Aïko qui s'est servi de son nouvel équipement aérien pour se projeter sur lui, tournoyant autour du titan cristallisé pour lui sectionner tout ce qu'elle pouvait atteindre avant de s'éloigner de lui à nouveau.
De leur côté, Alice s'évertuait à améliorer notre force de frappe tandis qu'Anaëlle plongeait sa vision d'enquêtrice dans l'éther pour en déterminer les points faibles. De mon côté afin de réduire la vision de notre ennemi, j'ai lancé quelques sortilèges pour lui occire un de ses yeux rougeoyant. Et après cet engagement fulgurant nous avons commencé à parcourir les couloirs pour en sortir, l'attirer dehors pour libérer les lieux.
- Et ton sort était si pathétique qu'il a pu quand même viser Aïko en s'arrachant un de ses doigts et des piliers pour s'en servir de lance et lui briser le dos, t'es vraiment trop douée quand tu veux taper dans l'oeil des gens.
- Tais-toi..
La taille du Titan, son poids, lorsqu'il se mit à bouger pour tenter de nous rattraper en se lançant à notre poursuite, les piliers qu'il saisissait à chaque fois pour nous attaquer avaient considérablement affaibli la structure même du souterrain, prêt à s'écrouler nous avons pressé le pas davantage quand soudainement, un bruit strident s'est fait entendre, provenant de la tour comme un appel, il n'a pas hésité une seule seconde à nous lâcher et a commencé à creuser vers la surface pour la rejoindre. Les capacités d'Anaëlle nous ont permis de connaître ses points faibles, ses articulations recouvertes de chairs au lieu de son cristal était un bon endroit où frapper, aussi nous avons concentré nos efforts sur ces parties là, et pendant qu'il creusait vers la surface, aidé des symboles d'Alice pour accroître notre force de frappe, nous avions sectionné ses jambes, il fallait désormais l'achever avant qu'il ne rejoigne la bataille des autres groupes et fasse un véritable carnage.
Les grappins nous ont grandement aidé à rejoindre la surface dans le trou béant qu'il avait réussi à faire, faisant s'effondrer une partie du tunnel dans lequel nous étions, Aïko, Marius et moi-même nous nous sommes accrochés à lui pour suivre ses mouvements et continuer à l'assaillir, tandis qu'Alice poursuivait l'incantation de ces symboles pour nous aider à l'abattre, Anaëlle elle, s'était propulsée sur la cime d'un arbre pour dominer la bataille que nous menions et avait déjà établi un plan, le pont sur lequel se dirigeait le Titan, il fallait le détruire pour le mettre hors d'état de nuire, le plonger dans le vide et les eaux glacées était notre meilleure chance.
- Tu vas en faire un roman ou t'as bientôt fini, j'm'emmerde, laisse ça aux autres ils feront ça mieux que toi, tu ferai mieux de t'entraîner pour être aussi agile qu'Aïko, elle a su utiliser les grappins efficacement, elle. Toi, t'as juste copié ce qu'elle faisait en moins bien, elle a commencé à lui couper les jambes, t'as fais pareil, elle lui a sectionné les bras, t'as fais pareil, tu n'as aucune idée de ce que tu fous ici, tu te contentes de suivre comme tu le fais toujours, comme tu l'as toujours fait, t'as pas grandi. T'as même pas eu la présence d'esprit de détruire le pont sur lequel il était, t'as laissé Alice le faire à ta place, si elle n'avait pas été là, Aïko serait morte de ses blessures, et tu n'aurai rien pu faire, t'es nulle.
- Ferme-la.. Je mérite ma place avec eux..
Et c'est ce que nous avons fait, le Titan désormais dépourvu de ses jambes et de ses bras sous les efforts de nos assauts répétés, il était devenu une proie facile, immobilisé sur le pont, et suivant les conseils et les observations d'Anaëlle, Alice a rassemblé toutes ses forces pour tracer autour de ce pont ces symboles destructeurs, le mettant en miettes le poids du Titan a fait le reste et l'a fait s'écrouler en contrebas, nous avions gagné cette bataille, c'en était fini de cette monstruosité. Mais déjà, un autre combat nous attendait et à peine nous nous étions retournés, qu'une horde de subjugués nous fonçait dessus, une autre bataille s'engageait, et celle-ci allait nous prendre notre nuit.
- Et la grande mage Karasu allait une fois de plus rester bien à l'abri derrière ses camarades pendant qu'ils prendraient des coups à sa place, lançant ses petits sortilèges qui font beaucoup de lumière, pour espérer un jour briller autant qu'eux, t'es qu'une planquée, t'es pitoyable, ta g..
- Ta gueule !
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aline Taka: [/color]
Blessée une nouvelle fois, une balle perdue s'est logée dans son épaule droite, Aline était mal en point. Vagabondant entre les décombres et les cratères, elle cherchant un abri pour pouvoir se soigner en paix, loin du vacarme créé par les explosions et les cris.
Elle trouva son bonheur au sein d'un bâtiment défoncé par des tirs de mortier. Peut-être était-ce autrefois une maison qui logeait en son sein la douce chaleur d'un foyer. Désormais il ne restait plus qu'une carcasse de ferraille et de brique, sur laquelle venaient se reposer des flocons noirs, mélange de glace et de cendres qui venait pousser leur dernier souffle.
Elle lâcha au sol son masque. Autrefois aussi blanc que la neige aux alentours du camp, il était désormais rouge écarlate, taché par son propre sang. Et se laissa glisser le long du seul mur encore debout, poussant un soupir de soulagement. En un clin d'œil, sa vie entière défilait sous ses yeux.
La fuite d'Ala Mhigo alors qu'elle venait tout juste de naître. Sa jeunesse passée sur les quais de Limsa Lominsa. Son service au Maelstrom, là ou elle connut sa première famille. Son travail au sein des Forges de Garlond, où elle s'éveilla à son talent. Cette lettre tachée de ses larmes venant lui annoncer la nouvelle qui mettrait le destin en marche. Et enfin ses aventures passées au sein de l'Ordre Riversthern, maintenant la Rose des vents, sa dernière famille en date qu'elle cherchait à protéger par tout les moyens.
Sa dernière vision fût celle d'une jeune Miqo'te dans un orphelinat de Thavnair, les yeux emplis de larmes mais qui continuait de sourire malgré les aléas, cette jeune enfant auquel elle fit une promesse, celle de revenir vivante.
Serrant son cristal de Sage qu'elle reçut des mains de Paselle lors de leur voyage d'Ori dans le creux de sa main, elle leva les yeux pour observer la Tour de Babil à travers le plafond éventré, cette lance de fer noir qui semblait percer les cieux afin de toucher l'astre lunaire. Cette vision lui donnait le même effet qu'elle a eu lorsqu'elle vit la clepsydre pour la première fois, un sentiment étrange et puissant, signe que la fin d'un chapitre s'écrivait en ce moment même à l'intérieur.
Il existe des évènements qui restent malgré tout les efforts de l'homme pour oublier, gravés dans l'âme même. Cette vision n'y fit pas exception.
Elle se souviendrait à jamais de cette nuit de sang et de conflits, de larmes et de désespoir.
Cette nuit ou la mort même la manqua de peu.
Blessée une nouvelle fois, une balle perdue s'est logée dans son épaule droite, Aline était mal en point. Vagabondant entre les décombres et les cratères, elle cherchant un abri pour pouvoir se soigner en paix, loin du vacarme créé par les explosions et les cris.
Elle trouva son bonheur au sein d'un bâtiment défoncé par des tirs de mortier. Peut-être était-ce autrefois une maison qui logeait en son sein la douce chaleur d'un foyer. Désormais il ne restait plus qu'une carcasse de ferraille et de brique, sur laquelle venaient se reposer des flocons noirs, mélange de glace et de cendres qui venait pousser leur dernier souffle.
Elle lâcha au sol son masque. Autrefois aussi blanc que la neige aux alentours du camp, il était désormais rouge écarlate, taché par son propre sang. Et se laissa glisser le long du seul mur encore debout, poussant un soupir de soulagement. En un clin d'œil, sa vie entière défilait sous ses yeux.
La fuite d'Ala Mhigo alors qu'elle venait tout juste de naître. Sa jeunesse passée sur les quais de Limsa Lominsa. Son service au Maelstrom, là ou elle connut sa première famille. Son travail au sein des Forges de Garlond, où elle s'éveilla à son talent. Cette lettre tachée de ses larmes venant lui annoncer la nouvelle qui mettrait le destin en marche. Et enfin ses aventures passées au sein de l'Ordre Riversthern, maintenant la Rose des vents, sa dernière famille en date qu'elle cherchait à protéger par tout les moyens.
Sa dernière vision fût celle d'une jeune Miqo'te dans un orphelinat de Thavnair, les yeux emplis de larmes mais qui continuait de sourire malgré les aléas, cette jeune enfant auquel elle fit une promesse, celle de revenir vivante.
Serrant son cristal de Sage qu'elle reçut des mains de Paselle lors de leur voyage d'Ori dans le creux de sa main, elle leva les yeux pour observer la Tour de Babil à travers le plafond éventré, cette lance de fer noir qui semblait percer les cieux afin de toucher l'astre lunaire. Cette vision lui donnait le même effet qu'elle a eu lorsqu'elle vit la clepsydre pour la première fois, un sentiment étrange et puissant, signe que la fin d'un chapitre s'écrivait en ce moment même à l'intérieur.
Il existe des évènements qui restent malgré tout les efforts de l'homme pour oublier, gravés dans l'âme même. Cette vision n'y fit pas exception.
Elle se souviendrait à jamais de cette nuit de sang et de conflits, de larmes et de désespoir.
Cette nuit ou la mort même la manqua de peu.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Dorian:
Un homme contemple, avachi au-dessus de son bureau, l'ironie de sa dernière mission. Sauvages, barbares, peuple d'arriérés disait-il. Alors pourquoi avait-il été si impuissant, à leurs côtés ? Qu'avait-il apporté à cette mission que les éorzéens n'auraient pas pu résoudre d'eux-mêmes ?
Toute sa vie, il a méprisé ce qui ne servait pas sous l'emblème de sa patrie, tous les peuples vénérant des divinités infâmes et trompeuses. Garlemald était la promesse d'un grand avenir, le fer de lance d'une culture plus saine et organisée, le parangon d'une justice ferme. Alors pourquoi entendait-il parler de légions s'entretuant, allant jusqu'à viser les civils ? Pourquoi est-ce sous le joug de ces "envahisseurs" australs qu'il a pu trouver la liberté et la sécurité pour les siens ? Il en vint presque à regretter le traitement donné à ces membres de la Rose des Vents.
"Gloire à Garlemald..."
Murmure-t-il en tordant son visage de dépit, la lèvre supérieure retroussée, le nez froncé, secouant la tête. Il se revoit traîné sur la neige par le géant de cristal, les mains vainement agrippées au lance-grappin dont la griffe avait atteint le dos de la créature. Incapable de le freiner, ni même de le frapper.
"Pathétique."
Crachant cette conclusion avec amertume, il passe une main sur son visage désabusé. La réussite de la mission, son alliance avec les aventuriers, tout cela se traduisait par encore plus de mépris dans le regard de ceux qu'il avait guidé jusque-là. Héra était passée d'une adorable jeune fille sensible à un pantin de tristesse et de colère. Ses yeux fustigeaient Marius à la moindre occasion, cherchant à rappeler l'homme à ce passé misérable duquel il souhaite s'extirper. En tant que chef, il n'a pas le luxe de s'arrêter, de savourer la douleur de ses plaies ou de pleurer ses échecs. Il doit avancer coûte que coûte, défricher les chemins pour assumer seul les responsabilités des grandes décisions. L'une d'entre elles se présentait, aujourd'hui.
Un homme contemple, avachi au-dessus de son bureau, l'ironie de sa dernière mission. Sauvages, barbares, peuple d'arriérés disait-il. Alors pourquoi avait-il été si impuissant, à leurs côtés ? Qu'avait-il apporté à cette mission que les éorzéens n'auraient pas pu résoudre d'eux-mêmes ?
Toute sa vie, il a méprisé ce qui ne servait pas sous l'emblème de sa patrie, tous les peuples vénérant des divinités infâmes et trompeuses. Garlemald était la promesse d'un grand avenir, le fer de lance d'une culture plus saine et organisée, le parangon d'une justice ferme. Alors pourquoi entendait-il parler de légions s'entretuant, allant jusqu'à viser les civils ? Pourquoi est-ce sous le joug de ces "envahisseurs" australs qu'il a pu trouver la liberté et la sécurité pour les siens ? Il en vint presque à regretter le traitement donné à ces membres de la Rose des Vents.
"Gloire à Garlemald..."
Murmure-t-il en tordant son visage de dépit, la lèvre supérieure retroussée, le nez froncé, secouant la tête. Il se revoit traîné sur la neige par le géant de cristal, les mains vainement agrippées au lance-grappin dont la griffe avait atteint le dos de la créature. Incapable de le freiner, ni même de le frapper.
"Pathétique."
Crachant cette conclusion avec amertume, il passe une main sur son visage désabusé. La réussite de la mission, son alliance avec les aventuriers, tout cela se traduisait par encore plus de mépris dans le regard de ceux qu'il avait guidé jusque-là. Héra était passée d'une adorable jeune fille sensible à un pantin de tristesse et de colère. Ses yeux fustigeaient Marius à la moindre occasion, cherchant à rappeler l'homme à ce passé misérable duquel il souhaite s'extirper. En tant que chef, il n'a pas le luxe de s'arrêter, de savourer la douleur de ses plaies ou de pleurer ses échecs. Il doit avancer coûte que coûte, défricher les chemins pour assumer seul les responsabilités des grandes décisions. L'une d'entre elles se présentait, aujourd'hui.
Et son choix était fait.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
A quelques heures du retour des membres de la Rose des Vents, l'Ordonnatrice était penchée sur la carte du monde, la mine basse, songeuse. Elle était bien seule sans sa dame de compagnie ni son mari partis au front, mais jusqu'à peu, elle avait encore son gardien qui n'était lui-même plus là aujourd'hui. Ne restait qu'elle, cette grande carte du monde et un thé vert que Mako'ta lui avait préalablement fait avant de la laisser dans ses pensées.
Elle avait ruminé toute la nuit, peinant à trouver le sommeil, revoyant la même scène en boucle. Céleste, sa voix et Revna. Elle le revoyait lutter contre la volonté qu'on lui imposait et elle revoyait lui hurler dessus comme pour reprendre le dessus, en vain. Ce qui lui semblait le plus invraisemblable, c'était son immunité face à la Vérité Noire. Elle l'avait d'abord expérimenté dans cette tour en Orient face à Luna-Nyx, soit l'incarnation de la Vérité Noire elle-même. Quoi qu'elle pouvait entendre comme "rumeur", rien ne l'affectait, elle était immunisée et pouvait agir de son libre arbitre. Lenore releva sa main droite, scrutant les plis de son gant. Ils avaient beau avoir débusqué celle qui se faisait passer pour "Elle", ils avaient beau avoir vaincu Luna-Nyx et ils avaient beau avoir mis la main sur le Pacte de la Vérité, une grande partie de ce mystère restait sans réponse. Ils n'avaient toujours pas mis un pied sur l'Île des Songes, ni pénétré la Terre Sempiternelle. Mais cela devrait attendre, ses pensées se focalisèrent sur Revna qui s'était sacrifié pour elle.
Une main à son oreille, elle contacta aussitôt les siens, la voix ferme et sombre.
"A tous les membres de la Rose, je vous remercie des rapports que vous m'envoyez à chaque instant. Je les lis avec beaucoup d'attention et j'ai l'honneur de vous apprendre que toutes les tours ont disparu du jour au lendemain suite à ce rayon sur la Lune."
Elle laissa quelques longues secondes passées, avant de poursuivre.
"Mais notre victoire repose encore sur le visage de notre ennemi. J'attends votre retour pour vous exposer les faits devant vous. Puisse Halone vous garder."
A quelques heures du retour des membres de la Rose des Vents, l'Ordonnatrice était penchée sur la carte du monde, la mine basse, songeuse. Elle était bien seule sans sa dame de compagnie ni son mari partis au front, mais jusqu'à peu, elle avait encore son gardien qui n'était lui-même plus là aujourd'hui. Ne restait qu'elle, cette grande carte du monde et un thé vert que Mako'ta lui avait préalablement fait avant de la laisser dans ses pensées.
Elle avait ruminé toute la nuit, peinant à trouver le sommeil, revoyant la même scène en boucle. Céleste, sa voix et Revna. Elle le revoyait lutter contre la volonté qu'on lui imposait et elle revoyait lui hurler dessus comme pour reprendre le dessus, en vain. Ce qui lui semblait le plus invraisemblable, c'était son immunité face à la Vérité Noire. Elle l'avait d'abord expérimenté dans cette tour en Orient face à Luna-Nyx, soit l'incarnation de la Vérité Noire elle-même. Quoi qu'elle pouvait entendre comme "rumeur", rien ne l'affectait, elle était immunisée et pouvait agir de son libre arbitre. Lenore releva sa main droite, scrutant les plis de son gant. Ils avaient beau avoir débusqué celle qui se faisait passer pour "Elle", ils avaient beau avoir vaincu Luna-Nyx et ils avaient beau avoir mis la main sur le Pacte de la Vérité, une grande partie de ce mystère restait sans réponse. Ils n'avaient toujours pas mis un pied sur l'Île des Songes, ni pénétré la Terre Sempiternelle. Mais cela devrait attendre, ses pensées se focalisèrent sur Revna qui s'était sacrifié pour elle.
Une main à son oreille, elle contacta aussitôt les siens, la voix ferme et sombre.
"A tous les membres de la Rose, je vous remercie des rapports que vous m'envoyez à chaque instant. Je les lis avec beaucoup d'attention et j'ai l'honneur de vous apprendre que toutes les tours ont disparu du jour au lendemain suite à ce rayon sur la Lune."
Elle laissa quelques longues secondes passées, avant de poursuivre.
"Mais notre victoire repose encore sur le visage de notre ennemi. J'attends votre retour pour vous exposer les faits devant vous. Puisse Halone vous garder."
Quand pourrais-je enfin souffler ?
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