[Apocalypse III] La Fin des Temps
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Les premiers signes de l'apocalypse étaient là, mais alors qu'ils festoyaient la chute de l'Empire, cet ennemi jusqu'alors considéré comme le plus grand fléau du monde, les membres de la Rose des Vents se voient vite rattraper par l'inévitable. L'enlèvement d'Aline avaient précipité la compagnie au cœur de la catastrophe, à Thavnair même. Il fallait réfléchir vite et mettre à l'abri les plus faibles, et c'était d'autant plus vrai pour l'Ordonnatrice qui n'avaient pas encore accueilli son deuxième enfant...
Pour ce troisième chapitre, les héros de la Rose des Vents prennent les armes pour tenter de survivre, aider et comprendre ce qui a véritablement poussé ce phénomène sans précédent à se produire. Entre sang et larmes, ils s'étaient tous mis d'accord : ce monde méritait qu'ils se battent pour lui.
Pour ce troisième chapitre, les héros de la Rose des Vents prennent les armes pour tenter de survivre, aider et comprendre ce qui a véritablement poussé ce phénomène sans précédent à se produire. Entre sang et larmes, ils s'étaient tous mis d'accord : ce monde méritait qu'ils se battent pour lui.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
A la Rose des Vents, la vie avait repris son cours. Dès le matin, l’ambiance chaleureuse prisée par les clients se couplaient aux conversations des aventuriers qui allaient et venaient dans l’auberge. Victor le premier, il appréciait retrouver ses clients autour de bonnes chopes de bière quand ce n’était pas Sofia, bien plus sombre depuis son retour, qui s’occupait des clients. Dans les hauteurs de la Rose, on entendait parfois les rires de Mhako qui s’entretenaient avec deux clients en passe d’être recrutés à la compagnie, on entendait également les pas militaires et martiaux d’autres membres de la compagnie qui revinrent de leurs entraînements dans l’aile annexe de l’établissement. Ce fameux grappin acquis lors de leurs voyages à Garlemald, aussi appelé par certains "équipements tridimentionnels", demandait une rigueur singulière tant sa maniabilité était particulièrement difficile.
Pourtant, parmi tous ces bruits, il en était un que l’on entendait plus depuis quelques soleils. L’espace ingénierie n’avait plus vu la présence d’Aline depuis son départ pour Thavnair. Elle allait pourtant simplement rendre visite à l’orphelinat Minduruva, une petite miqo’te orpheline là-bas l’attendait. A la moindre tentative d’appel linkperle, celle-ci grésillait, rendant impossible le moindre contact avec la cheffe ingénieure. Quelque chose était en train de se passer…
Lenore enfila son grand manteau en fourrure et quitta son bureau, suivie par une Anaëlle à la mine bien plus radieuse depuis que sa Maîtresse paraissait moins distante avec elle. Elles venaient tout juste d’une discussion avec Derek, en plein entretien avec des actionnaires de la compagnie. Sous peu, celle-ci sera réquisitionnée au terme d’une mission d’escorte au pays des Matangas.
"Je vais rejoindre Thavnair dans la soirée, tu viendras avec moi. Appelle une petite équipe, pas toute la Rose, ce n’est peut-être qu’une simple broutille.
- Bien, Maîtresse. Et Revna ?"
Elle sentait encore sa petite jalousie dans le ton de sa voix. Légère, innocente, elle n’était pas bien menaçante mais marquait sur le visage de sa suivante une petite moue qu’elle s’efforça à contenir. Sérieuse, Lenore coula un regard vers elle sans que le froid de son regard ne l’atteigne.
"Il devra veiller sur Alexander en attendant notre retour."
Elles fermèrent la porte des longs couloirs de l'établissement pour rejoindre le coeur de la taverne. Juste avant de partir, un partenariat l'attendait à point nommé.
Pourtant, parmi tous ces bruits, il en était un que l’on entendait plus depuis quelques soleils. L’espace ingénierie n’avait plus vu la présence d’Aline depuis son départ pour Thavnair. Elle allait pourtant simplement rendre visite à l’orphelinat Minduruva, une petite miqo’te orpheline là-bas l’attendait. A la moindre tentative d’appel linkperle, celle-ci grésillait, rendant impossible le moindre contact avec la cheffe ingénieure. Quelque chose était en train de se passer…
Lenore enfila son grand manteau en fourrure et quitta son bureau, suivie par une Anaëlle à la mine bien plus radieuse depuis que sa Maîtresse paraissait moins distante avec elle. Elles venaient tout juste d’une discussion avec Derek, en plein entretien avec des actionnaires de la compagnie. Sous peu, celle-ci sera réquisitionnée au terme d’une mission d’escorte au pays des Matangas.
"Je vais rejoindre Thavnair dans la soirée, tu viendras avec moi. Appelle une petite équipe, pas toute la Rose, ce n’est peut-être qu’une simple broutille.
- Bien, Maîtresse. Et Revna ?"
Elle sentait encore sa petite jalousie dans le ton de sa voix. Légère, innocente, elle n’était pas bien menaçante mais marquait sur le visage de sa suivante une petite moue qu’elle s’efforça à contenir. Sérieuse, Lenore coula un regard vers elle sans que le froid de son regard ne l’atteigne.
"Il devra veiller sur Alexander en attendant notre retour."
Elles fermèrent la porte des longs couloirs de l'établissement pour rejoindre le coeur de la taverne. Juste avant de partir, un partenariat l'attendait à point nommé.
"Courage, Aline. On arrive."
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Leur petite virée à Thavnair n’avait été que les prémices, une mise en bouche de ce qu’ils allaient traverser ce jour-là. Aline retrouvée sous l’influence d’une substance obscure, ils étaient parvenus à la récupérer et mettre hors d’état de nuire tous leurs opposants. Tous, sauf Halya Mordin, la matriarche Yama, qui tenait ce grand orphelinat. On ignorait encore ce pourquoi elle tenait tant à faire avec ces enfants et pourtant, tout le monde savait qu’elle était loin d’être la bienveillante mère qu’elle aimait tant montrer.
Les enfants qu’elle avait amené avec elle étaient portés disparus et il leur faudrait retrouver leur trace pour le bien des enfants que la Rose avait ramené avec elle. Karasu et Ruuj les premières concernées, elles s’étaient liées à ces petits bouts d’avenir qui n’attendaient qu’une famille et de l’amour.
En parallèle, une autre fine équipe se préparait en amont pour l’escorte d’un des actionnaires de la compagnie. Importants, le second de la compagnie avait mis l’accent sur le gain, aussi financier que dans son influence apportée, pouvait apporter à la Rose. Dans celle-ci, par ailleurs, régnait une étrange atmosphère… Depuis la dernière soirée dans la taverne, rares étaient ceux qui pouvaient encore voir l’Ordonnatrice, cloîtrée dans son bureau. Éclairée à la seule lumière de ses bougies, elle avait délaissé toutes les missives auxquelles elle devait répondre au profit d’un bon lait miel devant son balcon. De là, elle pouvait observer ces regards naïfs aller et venir dans son établissement. Songeuse, elle toucha distraitement son alliance.
Il n’était plus question de tenir ce secret plus longtemps. Elle devait faire part de sa vision aux siens.
Les enfants qu’elle avait amené avec elle étaient portés disparus et il leur faudrait retrouver leur trace pour le bien des enfants que la Rose avait ramené avec elle. Karasu et Ruuj les premières concernées, elles s’étaient liées à ces petits bouts d’avenir qui n’attendaient qu’une famille et de l’amour.
En parallèle, une autre fine équipe se préparait en amont pour l’escorte d’un des actionnaires de la compagnie. Importants, le second de la compagnie avait mis l’accent sur le gain, aussi financier que dans son influence apportée, pouvait apporter à la Rose. Dans celle-ci, par ailleurs, régnait une étrange atmosphère… Depuis la dernière soirée dans la taverne, rares étaient ceux qui pouvaient encore voir l’Ordonnatrice, cloîtrée dans son bureau. Éclairée à la seule lumière de ses bougies, elle avait délaissé toutes les missives auxquelles elle devait répondre au profit d’un bon lait miel devant son balcon. De là, elle pouvait observer ces regards naïfs aller et venir dans son établissement. Songeuse, elle toucha distraitement son alliance.
Il n’était plus question de tenir ce secret plus longtemps. Elle devait faire part de sa vision aux siens.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Quelques instants, la Rava se senti en suspend, comme piégée entre deux eaux. La fureur des combats l'entourait sur la place plongée en plein chaos sous un ciel rouge sang. Les quelques personnes qu'elle avait tirée de la torpeur et du désespoir par ses mots fuyaient en sens inverse, leurs yeux brillants de peur, et de la lueur de salut que leur arrivée venait d'offrir alors qu'elle marchait vers les créatures monstrueuses qui étaient apparues quelques heures plus tôt... Alors qu'Alice vivait encore.
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Son esprit vagabonda quelques instants, confus malgré l'attitude décidée qu'elle avait essayée d'adopter durant leur fuite. Tout s'était enchaîné si vite dans ce qui aurait du être une simple mission d'escorte de routine . La peur, la tension, les communications se coupant. Puis le ciel devenu rouge, déchirant le ciel. La confusion bientôt. Puis les transformations... Des gens se changeant en monstres, en créatures hideuses, énormes, mi hommes, mi animaux, leurs bras, leurs bouches apparaissant en des lieux illogiques, comme pour donner vie à leurs plus grandes peurs. La fuite vers l'éthérite, et le chaos total. D'autres avaient eut la même idées, et en quelques secondes, tout n'était plus que chaos. Un petit effectif de l'Ost Rayonnant était débordé et massacré, les civils fuyaient, d'autres se retrouvaient dévorés vifs... Quant aux créatures, elles semblaient impossible à un magicien. Morte, pire que ça, un vide dans l'éther, une aberration qui ne pouvaient pas exister. Elle avait été la première à reprendre ses esprits. Érigeant un mur de terre d'un sort autours des créatures pour faire gagner quelques secondes aux survivants avant de demander à Anaelle de trouver un point de sortie ou de défense.
Puis ça avait été la fuite, éperdue, confuse. La nécessité de refuser le combat, de sauver les gens de Yedlhimad pour sauver les siens. Elle se détestait pour ça, abandonner, encore. Des combats brefs, sa lame fauchant pour libérer ses compagnons, des corps démembrés. Puis la fuite encore, la fatigue. La chute d'Alice... Et les créatures fondant du ciel sur Ophelia et Alice. Cette dernière poussant la mage noir, avant de disparaître sous les monstres. L'hésitation, le désir de lui porter secours alors que les cieux se chargeaient de l'ombre de centaines de monstres tentaculaires mais déjà trop tard. Elle s'entendit dire à Ophelia, des mots comme prononcés par une autre personne. "Tu vas faire quoi ? Te sacrifier aussi et rendre son sacrifice vain ?". Elle courait à nouveau, derrière Anaelle, traînant la mage noire, luttant pour obéir à ses propres mots, Aiko disparaissant déjà dans les jungles. Puis les cris d'agonies alors que leur compagne se faisait dévorer vivante... Et l'explosion emportant tout, vaporisant les lieux derrière eux. Alice n'était plus, fauchée en un instant, brutal, ils venaient de perdre un compagnon d'arme, et risquaient de tout perdre encore.
Puis la fuite encore, dans la jungle, jusqu'à trouver quelques survivants. Radz-at-Han tenait toujours, un havre d'où s'organiser et organiser la contre attaque. Des combats à la porte de la cité après la jungle, Anaelle, Aiko, Ophelia laissant libre court à leur vengeance, balayant les monstres, donnant encore un peu de temps.
Quelques mots, les souffrances de ses compagnons. Elle devait continuer de faire bonne figure, pour eux, malgré la douleur... Et pourtant, dans cet interlude de paix, comme suspendu, elle sentait les noires pensées s'insinuer en elle. Le désir d'agir aussi, de ne pas penser dans l'action. De se battre, pour sa nation, pour ce qu'elle pouvait encore sauver, pour les siens.
Puis des cris encore, venu du palais du satrape. Une course éperdue encore dans ce monde en folie, et le chaos.
Puis ça avait été la fuite, éperdue, confuse. La nécessité de refuser le combat, de sauver les gens de Yedlhimad pour sauver les siens. Elle se détestait pour ça, abandonner, encore. Des combats brefs, sa lame fauchant pour libérer ses compagnons, des corps démembrés. Puis la fuite encore, la fatigue. La chute d'Alice... Et les créatures fondant du ciel sur Ophelia et Alice. Cette dernière poussant la mage noir, avant de disparaître sous les monstres. L'hésitation, le désir de lui porter secours alors que les cieux se chargeaient de l'ombre de centaines de monstres tentaculaires mais déjà trop tard. Elle s'entendit dire à Ophelia, des mots comme prononcés par une autre personne. "Tu vas faire quoi ? Te sacrifier aussi et rendre son sacrifice vain ?". Elle courait à nouveau, derrière Anaelle, traînant la mage noire, luttant pour obéir à ses propres mots, Aiko disparaissant déjà dans les jungles. Puis les cris d'agonies alors que leur compagne se faisait dévorer vivante... Et l'explosion emportant tout, vaporisant les lieux derrière eux. Alice n'était plus, fauchée en un instant, brutal, ils venaient de perdre un compagnon d'arme, et risquaient de tout perdre encore.
Puis la fuite encore, dans la jungle, jusqu'à trouver quelques survivants. Radz-at-Han tenait toujours, un havre d'où s'organiser et organiser la contre attaque. Des combats à la porte de la cité après la jungle, Anaelle, Aiko, Ophelia laissant libre court à leur vengeance, balayant les monstres, donnant encore un peu de temps.
Quelques mots, les souffrances de ses compagnons. Elle devait continuer de faire bonne figure, pour eux, malgré la douleur... Et pourtant, dans cet interlude de paix, comme suspendu, elle sentait les noires pensées s'insinuer en elle. Le désir d'agir aussi, de ne pas penser dans l'action. De se battre, pour sa nation, pour ce qu'elle pouvait encore sauver, pour les siens.
Puis des cris encore, venu du palais du satrape. Une course éperdue encore dans ce monde en folie, et le chaos.
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Ses pas s'accélèrent, les grelots dans sa chevelure tintant follement à ses oreilles, et les règles du combat reprirent leurs droits chassant ses pensées. Elle plongeât dans l'affrontement, sa lame fauchant les monstres.
Autours d'elle, les vents soufflaient, fauchant davantage de monstres, dans cette danse, belle et meurtrière. L'espace se dégageait autours d'elle. Permettant aux quelques soldats de l'Ost Rayonnant de se regrouper, tirant de leur détresse les civils prostrées, comme un étendard. Elle se battrait, jusqu'à la mort s'il le fallait.
Autours d'elle, les vents soufflaient, fauchant davantage de monstres, dans cette danse, belle et meurtrière. L'espace se dégageait autours d'elle. Permettant aux quelques soldats de l'Ost Rayonnant de se regrouper, tirant de leur détresse les civils prostrées, comme un étendard. Elle se battrait, jusqu'à la mort s'il le fallait.
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Elle n'était pas morte. Pas cette fois, encore une fois. Sa lame fumante, ses vêtements poisseux d'un sang noir alors que le calme s'installait, dans cette torpeur qui suit les affrontements les plus durs. Les hommes errants hébétés autours d'elle. Les corps jonchant le sol. Quelques officiers tentant de remettre un peu d'ordre dans le chaos.
Elle retrouvait les siens, Anaelle, Aiko, Ophelia...
Quelques mots échangés, emportés. La Rava brûlant de retourner au combat. Anaelle s'y opposant.
"N'y va pas. J'ai besoin de toi avec moi". Elle finit par céder.
Elle retrouvait les siens, Anaelle, Aiko, Ophelia...
Quelques mots échangés, emportés. La Rava brûlant de retourner au combat. Anaelle s'y opposant.
"N'y va pas. J'ai besoin de toi avec moi". Elle finit par céder.
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Ses pas la ramenait en arrière, vers le bâtiment où il pourrait trouver un peu de repos, rejoindre ses compagnons partis avant elle. Laissant Aiko et Karasu discuter encore un peu, tenter de trouver un sens à tout cela. Elle était soulagée de la survit de cette dernière.
Mais ce soulagement demeurait amer de ces nouvelles. Seule, dans une ruelle silencieuse, elle senti quelques larmes glisser sur ses joues. Dorian était parti... Comme ça, sans qu'elle ne soit là. Elle n'avait pu tenir son serment de le protéger. Il n'avait pas tenu sa promesse de vivre pour Anaelle... Son poing s'écrasa contre un mur. Malgré tout ses efforts, encore une fois, elle n'avait pas eut la force de protéger ceux qui lui étaient cher, si inutile. Elle prit un instant pour essuyer ses larmes, barbouillant un peu plus son visage de sang. Elle devait être forte, faire bonne figure pour soutenir les siens. C'était son devoir. Elle reprit sa marche.
Mais au fond demeurait la pensée. Elle avait perdue un ami, encore.
Mais ce soulagement demeurait amer de ces nouvelles. Seule, dans une ruelle silencieuse, elle senti quelques larmes glisser sur ses joues. Dorian était parti... Comme ça, sans qu'elle ne soit là. Elle n'avait pu tenir son serment de le protéger. Il n'avait pas tenu sa promesse de vivre pour Anaelle... Son poing s'écrasa contre un mur. Malgré tout ses efforts, encore une fois, elle n'avait pas eut la force de protéger ceux qui lui étaient cher, si inutile. Elle prit un instant pour essuyer ses larmes, barbouillant un peu plus son visage de sang. Elle devait être forte, faire bonne figure pour soutenir les siens. C'était son devoir. Elle reprit sa marche.
Mais au fond demeurait la pensée. Elle avait perdue un ami, encore.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Anaelle:
De banale à transformation horrifique, la soirée prit une tournure apocalyptique. De terre et de sang, de ciel et de feu, Anaëlle fit face à très exactement la vision que les entrailles d'Hydaelyn lui infligea quelques jours plus tôt. Elle en avait parlé aux membres de la Rose des Vents et avait condamné Dorian à vivre pour deux.
Mais si sa prémonition avait été terrible, elle ne fut rien en comparaison des faits. A'riah fut belle et bien escortée mais il ne s'agissait plus de politique ni de plaisance. Il était question de survie. Yedhlimad brûla et fut le théâtre méphistophélique de forces abominables. Tout autour, le monde se métamorphosait sous un ciel de flammes. La souffrance et le désespoir hurlait de mille voix. Carnage cruel pour une simple soirée, civils et gardes de l'Ost Rayonnant tombèrent sous l'ignominie de ces créatures dont le nombre croissait.
Il fallait fuir. Il fallait survivre. Et le groupuscle prit la direction des terres. Bons samaritains, ils s'arrêtèrent à leur dépens pour assister quelques personnes là. Et quelle ne fut pas leur erreur. La laideur de ces engences cauchemardesques les prit par surprise et trois d'entre eux furent rapidement saisis. Les crocs d'un monstre tentaculaire et infâme manqua de disloquer le corps d'Anaëlle et de l'écimer. Sa survie ne tint qu'aux protections magiques de ses alliés. Elle pensa à cet idiot qu'elle aimait tant. Lui, n'aurait pas fui. Aiko dut priver froidement le bras d'Alice, dont le sang eut suffi à graisser l'entrave de son assassin pour s'en extraire de justesse.
De justesse, leur volonté de penser aux autres plus qu'à leur propre survie ne leur permit de s'enfuir que de justesse. Les cieux explosaient sous les météorites et la danse épouvantable de ces milliers de créatures tentaculifères grouillant à tout va. Ils prirent leurs jambes à leur cou. La tension était palpable et beaucoup succombèrent à la détresse. Mais qui ne fut pas pris d'effroi lorsque les grognements affreux de ces bêtes résonnèrent à l'unisson derrière eux. Plusieurs yalms plus loin, Alice chuta. Elle était désormais acculée, entourée d'une dizaine de ces atrocités.
Ils hésitèrent, ils étaient prêts à sacrifier leur propre vie pour aider un camarade, comme ils l'avaient toujours fait. Aiko et Ruuj attendaient qu'Anaëlle agisse. Un sort de mage bleu, des grappins, en immobilisant toutes ces créatures, peut-être que ... !
« JE VOUS ORDONNNE DE VIVRE ! »
Elle était en pleurs, son ordre fut hurlé de toutes ses trippes. Anaëlle fit un choix qui la marquera à jamais. La vie de tout son groupe contre celle d'une amie. Elle portait désormais ce poids, cette responsabilité sur la conscience. Alors, Ophelia fut emportée sur les épaules d'Aiko et le groupe prit la fuite vers la jungle, laissant derrière eux Alice Clarke, médecin de la Rose des vents qui, dans un dernier baroud d'honneur, emportant ces inommables créations dans une colonne de feu.
L'exécration saisit leur cœur mais il n'était pas possible de flancher. Se réfugier, il fallait trouver lieu où survivre à l'apocalypse. La canopée verdoyante n'eut pas suffi à les protéger de l'hideur de cette soirée. Pourtant, au dessus de la jungle, la férocité d'un grand dragon faisait front. Et un semblant d'espoir naquit dans le regard d'un garde qui trouva le groupe à quelques pas du temple. Un instant plus tard, ils partirent ensemble pour le nord. Radz-at-Han tenait et faisait face à cette tempête meurtrière !
On dit qu'il n'y a pas de repos pour le guerrier. Mais l'étaient-ils bien, au fond? Guerriers malgré eux, ils étaient enquêteurs, protecteurs, bons samaritains. Personne n'était véritablement prêt à faire face. Malgré tout, ils se devraient de vivre pour honorer le sacrifice de leur alliée. Le corps d'Alice leur fut rendu par Alastor pour une ultime commémoration avant que son corps ne se désagrège et rejoigne la mer des étoiles. Anaëlle n'eut pas le cœur à parler et rengaillardir ses compagnons, les épauler. La tristesse d'Ophélia, elle la partageait dans un silence parfait.
Malheureusement, le poids du monde semblait peser lourdement sur leurs épaules et leur deuil devait attendre. Car au dehors, hannois, gardes et aventuriers s'unirent aux côtés des héritiers de la septième aube quand tous se stupéfèrent en remarquant qu'au sein même de la cité, leurs proches et voisins se transformaient.
Ce n'était que le commencement. Mais au moins, Anaëlle put être soulagée d'une pensée. Son fiancé échappa à tout ceci. Dorian était bien loin d'ici, n'est-ce pas... ?
De banale à transformation horrifique, la soirée prit une tournure apocalyptique. De terre et de sang, de ciel et de feu, Anaëlle fit face à très exactement la vision que les entrailles d'Hydaelyn lui infligea quelques jours plus tôt. Elle en avait parlé aux membres de la Rose des Vents et avait condamné Dorian à vivre pour deux.
Mais si sa prémonition avait été terrible, elle ne fut rien en comparaison des faits. A'riah fut belle et bien escortée mais il ne s'agissait plus de politique ni de plaisance. Il était question de survie. Yedhlimad brûla et fut le théâtre méphistophélique de forces abominables. Tout autour, le monde se métamorphosait sous un ciel de flammes. La souffrance et le désespoir hurlait de mille voix. Carnage cruel pour une simple soirée, civils et gardes de l'Ost Rayonnant tombèrent sous l'ignominie de ces créatures dont le nombre croissait.
Il fallait fuir. Il fallait survivre. Et le groupuscle prit la direction des terres. Bons samaritains, ils s'arrêtèrent à leur dépens pour assister quelques personnes là. Et quelle ne fut pas leur erreur. La laideur de ces engences cauchemardesques les prit par surprise et trois d'entre eux furent rapidement saisis. Les crocs d'un monstre tentaculaire et infâme manqua de disloquer le corps d'Anaëlle et de l'écimer. Sa survie ne tint qu'aux protections magiques de ses alliés. Elle pensa à cet idiot qu'elle aimait tant. Lui, n'aurait pas fui. Aiko dut priver froidement le bras d'Alice, dont le sang eut suffi à graisser l'entrave de son assassin pour s'en extraire de justesse.
De justesse, leur volonté de penser aux autres plus qu'à leur propre survie ne leur permit de s'enfuir que de justesse. Les cieux explosaient sous les météorites et la danse épouvantable de ces milliers de créatures tentaculifères grouillant à tout va. Ils prirent leurs jambes à leur cou. La tension était palpable et beaucoup succombèrent à la détresse. Mais qui ne fut pas pris d'effroi lorsque les grognements affreux de ces bêtes résonnèrent à l'unisson derrière eux. Plusieurs yalms plus loin, Alice chuta. Elle était désormais acculée, entourée d'une dizaine de ces atrocités.
Ils hésitèrent, ils étaient prêts à sacrifier leur propre vie pour aider un camarade, comme ils l'avaient toujours fait. Aiko et Ruuj attendaient qu'Anaëlle agisse. Un sort de mage bleu, des grappins, en immobilisant toutes ces créatures, peut-être que ... !
« JE VOUS ORDONNNE DE VIVRE ! »
Elle était en pleurs, son ordre fut hurlé de toutes ses trippes. Anaëlle fit un choix qui la marquera à jamais. La vie de tout son groupe contre celle d'une amie. Elle portait désormais ce poids, cette responsabilité sur la conscience. Alors, Ophelia fut emportée sur les épaules d'Aiko et le groupe prit la fuite vers la jungle, laissant derrière eux Alice Clarke, médecin de la Rose des vents qui, dans un dernier baroud d'honneur, emportant ces inommables créations dans une colonne de feu.
L'exécration saisit leur cœur mais il n'était pas possible de flancher. Se réfugier, il fallait trouver lieu où survivre à l'apocalypse. La canopée verdoyante n'eut pas suffi à les protéger de l'hideur de cette soirée. Pourtant, au dessus de la jungle, la férocité d'un grand dragon faisait front. Et un semblant d'espoir naquit dans le regard d'un garde qui trouva le groupe à quelques pas du temple. Un instant plus tard, ils partirent ensemble pour le nord. Radz-at-Han tenait et faisait face à cette tempête meurtrière !
On dit qu'il n'y a pas de repos pour le guerrier. Mais l'étaient-ils bien, au fond? Guerriers malgré eux, ils étaient enquêteurs, protecteurs, bons samaritains. Personne n'était véritablement prêt à faire face. Malgré tout, ils se devraient de vivre pour honorer le sacrifice de leur alliée. Le corps d'Alice leur fut rendu par Alastor pour une ultime commémoration avant que son corps ne se désagrège et rejoigne la mer des étoiles. Anaëlle n'eut pas le cœur à parler et rengaillardir ses compagnons, les épauler. La tristesse d'Ophélia, elle la partageait dans un silence parfait.
Malheureusement, le poids du monde semblait peser lourdement sur leurs épaules et leur deuil devait attendre. Car au dehors, hannois, gardes et aventuriers s'unirent aux côtés des héritiers de la septième aube quand tous se stupéfèrent en remarquant qu'au sein même de la cité, leurs proches et voisins se transformaient.
Ce n'était que le commencement. Mais au moins, Anaëlle put être soulagée d'une pensée. Son fiancé échappa à tout ceci. Dorian était bien loin d'ici, n'est-ce pas... ?
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Revna:
Pensées d'un soldat mort au combat :
Depuis combien de temps, je me bats..? Depuis combien de temps, suis-je un soldat..? Depuis combien de temps, est-ce que je ne t'ai plus revu ? Père...
Mon nom est Hassanivali Deepali, fier soldat de l'Ost Rayonnant. J'en ai vu des missions, j'en ai vu des massacres, et les nombreuses cicatrices sur mon corps, ne viendront jamais me contredire. L'on dit que lorsqu'on voit le moment de sa mort, on a le temps de voir sa vie défiler devant ses yeux. Et je pense que c'est vrai. Je me revois le petit, jeune marmot qui veut suivre l'exemple de son père, puis adolescent, qui apprend à me battre avec ce Viera. Ai-je des regrets ? Oui… Mais est-ce que je pars avec ces derniers ? Non, je les laisserais derrière moi. Mon regard se baissa lentement alors que je ressens le souffle de mon âme qui quitte lentement mon corps, cette main hideuse et déformée de monstre qui me transperce le ventre, envoyant la gerbe de sang sur le visage de mon ami, un ami que j'ai tenu à protéger. Je parlais, alors qu'aucun son ne sortait de mes lèvres, est-ce qu'il m'entend..? Est-ce qu'il sait, que je n'ai jamais douté de lui ? Il est mon frère d'armes, il est un ami.
Alors que les soldats de l'Ost Rayonnant cherchèrent à tout prix à retrouver la trace d'une petite fille du nom de S'ohko. Les histoires de l'orphelinat Mordin auront marqué ce coin de la région, sans parler de la tuerie de masse qu'il y a eue sur la presqu'île Mordin. Lorsque les gardes eurent vent de la possibilité d'avoir une enfant perdue dans les bois, ils n'attendirent pas leurs restes et cherchèrent après elle. Touchés par l'histoire, quelques villageois auront décidé même d'aider les soldats de l'Ost Rayonnant.
N'y avait-il pas pire timing que ça ? Alors que certains criaient après le nom de la petite fille, d'autres jouets furent trouvés durant les recherches, témoignant de la trace d'autres enfants venant de l'orphelinat sans compter les traces qui en annonçaient un grand nombre. Et alors que les cris pour assister les recherches se multiplièrent, le ciel s'embrasa, en guise de réponse. L'apocalypse était aux portes de Thavnair, et n'avait guère la patience que les gens s'y préparent et encore moins s'en préservent. Une vague de désespoir déferla sur la forêt et soudainement... Tout les gardes de l'Ost Rayonnant qui étaient par le passé un enfant de l'orphelinat de Minduruva, tous les adultes inquiets, tous les héritiers survivants de la famille Mordin, tous sans exception poussèrent de nombreux cris de désespoir, cumulé aux bruits des chaires tranchées et mâchés que subissaient leurs compatriotes. Des monstres sortis de nuls parts, tuaient inlassablement les Thavnairois, autant gardes que civils. Dans une vitesse si ahurissante que cela en devenait irréel. Les cris des condamnés qui ne cessaient de hurler l'arrêt de ce cauchemar sans fin, et le salut de leurs âmes ne parvinrent même pas à gagner quelques minutes de répits. L'apocalypse était inarrêtable et plongeait l'île de Thavnair dans le deuil.
Un premier groupe de la Rose des Vents arriva sur place, et dès leurs arrivés, le port portant si bien animé, et coloré, n'avait plus rien de ce qu'il était. Si la disparition de la Tour de l'apocalypse avait bel et bien offert quelques lueurs d'espoir, la lumière d'un salut quelconque s'éteignait en quelques instants au même titre que le soleil, pourtant si clément de ce pays, était disparu, dissimulé par un ciel à la couleur du sang et du feu.
Ils firent la rencontre d'un soldat, "Hassan", dit Revna. Un responsable de troupe de l'Ost Rayonnant chargé de retrouver les enfants, mais désormais sa mission était de sauver les enfants ainsi que tous les civils qui s'y étaient évertué à sauver les enfants, sans compter l'effet de masses de civils qui ont tenté de rejoindre Radz-at-han au plus vite en coupant par la forêt. Le garde était visiblement un ami du veena, et bien que les retrouvailles étaient censées être chaleureuses, elles ne laissaient place qu'à l'amertume. Etant l'un des principaux suspects des affaires de la famille Mordin, il ne pouvait pas malgré la situation laisser le viera partir, mais il le connaissait, il savait très bien ce que valait le veena, autant au combat, qu'au cœur. Il révéla une partie du passé de l'alchimiste qui fut visiblement, par le passé, un soldat de l'Ost Rayonnant, et bien que Revna était toujours jeune en apparence, ce garde lui, n'avait que les rides pour exprimer son âge. Il prenait un risque inconsidéré en ne le mettant pas aux fers, et le força à rester avec lui.
La mission de l'Ost Rayonnant accompagné de Revna était simple : Empêcher les monstres de continuer à entrer dans la forêt, pendant que des groupes d'éclaireurs, eux, se chargèrent de sauver ce qu'il était encore possible de sauver. Et ce fut la mission de la Rose des Vents, comme d'autres groupes d'aventuriers volontaires. Revna et son groupe n'eurent le temps que d'un regard, et d'un échange pour se galvaniser, alors que le ciel commençait à se remplir de bêtes en pullulant inlassablement ce ciel enflammé. D'un cri comme un seul homme, le viera et les gardes s'élancèrent sur ces monstres, et dans la direction opposée, le groupe mené et protégé par Dorian qui décida de pénétrer les enfers.
Était-il possible de sauver tout le monde ? Il est inutile de répondre à cette question, tant la réponse est évidente. Auraient-ils pu mieux faire ? Indéniablement, malgré les cinq vies enfantines sauvées et celle d'une femme qui cherchait éperdument sa fille, il en restait d'autres, des dizaines, des vingtaines, d'enfants qui eux n'avaient pas eu cette chance de salut. Et alors que le groupe récupérait des enfants, d'autres cris et d'autres vies s'éteignaient autour d'eux. Voilà la cruauté de l'apocalypse, la peine à tous les endroits, à votre portée, sous vos yeux, mais en étant désarmé par votre impuissance. Des familles déchirés, des morts honteuses et sans honneur, voilà ce qui attendait ceux qui jouaient les héros.
Le groupe retrouva à un moment, près de l'une des sorties de la forêt, le groupe des soldats de l'Ost Rayonnant dans un piteux éta. Face à trois monstres à la force titanesque, le groupe entier était décimé, pourtant constitué d'une vingtaine d'hommes en pleine force de l'âge. Il ne restait plus que deux hommes debout, Revna et Hassan. Par chance, Karasu, décida de rester pour appuyer le combat des deux hommes contre ces monstres massifs. Mais ne put empêcher le sacrifice d'Hassan pour sauver visiblement ce qui était un ami et un ancien frère d'armes. La mort commençait à venir à bout du groupe de la Rose des Vents, la force avait atteint ses limites. Il ne reste plus grand-chose des personnes présentes et survivantes, portés par une seule énergie, le courage. La raenne fut de nouveau le salut de l'alchimiste qui commençait à perdre espoir, a genoux entouré des monstres et des soldats morts, trempant dans une mare de sang…
Pensées d'un Apothicaire:
Pourquoi, il faut que cela finisse ainsi ? Tant de mes amis sont morts, tant des personnes que je devais protéger ont finit par mourir autant pour leurs erreurs, que pour avoir été rattrapé par la cruauté du temps qui ne cesse de s'écouler sans être freiné. Je prie le ciel, moi, scientifique et qui ne voit que le progrès dans l'alchimie, je deviens de plus en plus pieux et cherche le réconfort de mes dieux, alors que malgré le climat de mon pays, et l'adrénaline qui coule dans mes veines, le froid s'empare de mon être et je repense à tous les surnoms que je connais... Vont-ils disparaître avec moi ? Se souviendra-t-on d'eux ? Est-ce qu'on se souviendra de moi et de mes rêves ? N'aurais-je donc été que l'engeance d'un monstre qui se cachait sous l'apparence d'une femme douce ? Malgré ma longue vie, qu'ai-je accompli ? Hormis le fait d'avoir été tout ce que j'ai toujours été jusqu'à maintenant, un homme seul, qui n'a que pour seule famille, l'alchimie.. Seule point commun que je partage avec cette femme que désormais je hais plus que tout.. Par pitié, qu'elle n'ai rien à avoir avec cette histoire, sinon cela reviendrait à partager le sang d'un démon.
Hassan.. Tu es si chanceux, pourquoi as-tu choisi de me protéger ? J'aurais tellement pu, enfin pouvoir... Me reposer et oublier.
Une voix féminine me frappa en plein visage, alors que de longues voluptés noirâtres m'englobaient le visage, cette voix.. Rubelle..? Elle respire encore. Et je respire encore. Soudainement, un mal de tête vient s'abattre sur moi, je vois, une immense lumière, celle de cette Raenne qui m'ordonne de ne pas abandonner ? Je vois... Des souvenirs ? À qui est-ce qu'ils appartiennent ? Une voix sortit de la brume vient à mes oreilles sans que je ne puisse mettre d'images sur ces pensées.
Je ne peux pas abandonner. Je ne peux pas succomber à l'égoïsme de choisir la mort pour cesser de me battre. Je ne dois plus douter, je ne suis pas seul.. je ne le suis plus.
Alors que le veena se releva, aidé par cette amie, il se tenait la tête, prit par une violente migraine, comme s'il revenait d'un autre monde, après un dernier regard sur son compagnon d'arme, et ce qu'il en restait de la garnison de l'Ost Rayonnant, il décida de quitter les lieux avec Rubelle pour rejoindre le groupe.
Et l'effroi continua à nouveau, en constata la mort de l'un de leurs plus précieux amis et collègues. La mort d'un bouclier vivant. D'abord au loin, nous avions assisté à la chute de l'un des nombreux météores qui ravageaient la forêt, ce dernier arrêté par un dôme de lumière, une lumière qui semblait être un salut, un répit pour tous les condamnés de cette forêt que même les dieux avaient abandonnés et en s'approchant, les aventuriers purent constater l'épicentre de cette lumière : un soldat qui avait tant subit, qui avait temps reçu... Et tant protéger. Il était le salut du groupe. Il était le sacrifice, et le sacrifié pour un répit lors de cette apocalypse. Sous ce ciel de feu, un homme emplit de courage et de détermination fini par rendre son dernier souffle, pourtant avec un sourire sur les lèvres.
La douleur était immense, mais il était impossible de pouvoir rentrer plus longtemps, il fallait partir ou son sacrifice aurait été vain, la fuite fut permises grâce à l'intervention de la mage rouge et de la miqo'te moniale, qui fit barrage à l'avancer des monstres pour couvrir la seule chose qui restait à couvrir : la fuite.
Et alors que les mains avides de la mort venaient lentement récupérer leur dut en entrainant avec elles le cadavre du chevalier protecteur. Un cri déchirant perça le ciel ; Je ne vous ai jamais haïs."
Arrivés à Radz-At-Han, un répit fut offert aux membres de la Rose, qui n'avait que le désespoir et le chagrin pour seul masque. Cinq enfants étaient saufs, et la miqo'te du nom de S'ohko était dans les bras de sa nouvelle mère, la caudale enroulée autour de son bras.Il semblerait... Que même à la capitale, la situation soit un désastre. Une vague de civils auraient fui la ville pour retourner dans la forêt, porté par un vent de panique. Mais alors que les aventuriers de la Rose qui sortaient à peine de cet enfer étaient recroquevillés sur eux-mêmes, ils ne purent même pas faire autre chose que faire abstraction du monde qui les entourait. Les heures s'enchaînèrent, autant par nécessité de se reposer, que de finir par ravaler sa peine. Les aventuriers ont besoin de se reposer, de panser leurs plaies, la capitale est devenue un refuge, et les nouvelles se répandaient aussi vite que l'apocalypse était arrivée : Le satrape est mort.
Mais au cœur de cet enfer, de grandes ailes viennent couvrir Radz-At-Han et son peuple, un nouveau satrape est là, un satrape qui l'a en réalité, toujours été. Un refuge au cœur de cette apocalypse voit le jour sous la protection des grandes ailes draconiques de Vrtra.
Pensées d'un soldat mort au combat :
Depuis combien de temps, je me bats..? Depuis combien de temps, suis-je un soldat..? Depuis combien de temps, est-ce que je ne t'ai plus revu ? Père...
Mon nom est Hassanivali Deepali, fier soldat de l'Ost Rayonnant. J'en ai vu des missions, j'en ai vu des massacres, et les nombreuses cicatrices sur mon corps, ne viendront jamais me contredire. L'on dit que lorsqu'on voit le moment de sa mort, on a le temps de voir sa vie défiler devant ses yeux. Et je pense que c'est vrai. Je me revois le petit, jeune marmot qui veut suivre l'exemple de son père, puis adolescent, qui apprend à me battre avec ce Viera. Ai-je des regrets ? Oui… Mais est-ce que je pars avec ces derniers ? Non, je les laisserais derrière moi. Mon regard se baissa lentement alors que je ressens le souffle de mon âme qui quitte lentement mon corps, cette main hideuse et déformée de monstre qui me transperce le ventre, envoyant la gerbe de sang sur le visage de mon ami, un ami que j'ai tenu à protéger. Je parlais, alors qu'aucun son ne sortait de mes lèvres, est-ce qu'il m'entend..? Est-ce qu'il sait, que je n'ai jamais douté de lui ? Il est mon frère d'armes, il est un ami.
Alors que les soldats de l'Ost Rayonnant cherchèrent à tout prix à retrouver la trace d'une petite fille du nom de S'ohko. Les histoires de l'orphelinat Mordin auront marqué ce coin de la région, sans parler de la tuerie de masse qu'il y a eue sur la presqu'île Mordin. Lorsque les gardes eurent vent de la possibilité d'avoir une enfant perdue dans les bois, ils n'attendirent pas leurs restes et cherchèrent après elle. Touchés par l'histoire, quelques villageois auront décidé même d'aider les soldats de l'Ost Rayonnant.
N'y avait-il pas pire timing que ça ? Alors que certains criaient après le nom de la petite fille, d'autres jouets furent trouvés durant les recherches, témoignant de la trace d'autres enfants venant de l'orphelinat sans compter les traces qui en annonçaient un grand nombre. Et alors que les cris pour assister les recherches se multiplièrent, le ciel s'embrasa, en guise de réponse. L'apocalypse était aux portes de Thavnair, et n'avait guère la patience que les gens s'y préparent et encore moins s'en préservent. Une vague de désespoir déferla sur la forêt et soudainement... Tout les gardes de l'Ost Rayonnant qui étaient par le passé un enfant de l'orphelinat de Minduruva, tous les adultes inquiets, tous les héritiers survivants de la famille Mordin, tous sans exception poussèrent de nombreux cris de désespoir, cumulé aux bruits des chaires tranchées et mâchés que subissaient leurs compatriotes. Des monstres sortis de nuls parts, tuaient inlassablement les Thavnairois, autant gardes que civils. Dans une vitesse si ahurissante que cela en devenait irréel. Les cris des condamnés qui ne cessaient de hurler l'arrêt de ce cauchemar sans fin, et le salut de leurs âmes ne parvinrent même pas à gagner quelques minutes de répits. L'apocalypse était inarrêtable et plongeait l'île de Thavnair dans le deuil.
Un premier groupe de la Rose des Vents arriva sur place, et dès leurs arrivés, le port portant si bien animé, et coloré, n'avait plus rien de ce qu'il était. Si la disparition de la Tour de l'apocalypse avait bel et bien offert quelques lueurs d'espoir, la lumière d'un salut quelconque s'éteignait en quelques instants au même titre que le soleil, pourtant si clément de ce pays, était disparu, dissimulé par un ciel à la couleur du sang et du feu.
Ils firent la rencontre d'un soldat, "Hassan", dit Revna. Un responsable de troupe de l'Ost Rayonnant chargé de retrouver les enfants, mais désormais sa mission était de sauver les enfants ainsi que tous les civils qui s'y étaient évertué à sauver les enfants, sans compter l'effet de masses de civils qui ont tenté de rejoindre Radz-at-han au plus vite en coupant par la forêt. Le garde était visiblement un ami du veena, et bien que les retrouvailles étaient censées être chaleureuses, elles ne laissaient place qu'à l'amertume. Etant l'un des principaux suspects des affaires de la famille Mordin, il ne pouvait pas malgré la situation laisser le viera partir, mais il le connaissait, il savait très bien ce que valait le veena, autant au combat, qu'au cœur. Il révéla une partie du passé de l'alchimiste qui fut visiblement, par le passé, un soldat de l'Ost Rayonnant, et bien que Revna était toujours jeune en apparence, ce garde lui, n'avait que les rides pour exprimer son âge. Il prenait un risque inconsidéré en ne le mettant pas aux fers, et le força à rester avec lui.
La mission de l'Ost Rayonnant accompagné de Revna était simple : Empêcher les monstres de continuer à entrer dans la forêt, pendant que des groupes d'éclaireurs, eux, se chargèrent de sauver ce qu'il était encore possible de sauver. Et ce fut la mission de la Rose des Vents, comme d'autres groupes d'aventuriers volontaires. Revna et son groupe n'eurent le temps que d'un regard, et d'un échange pour se galvaniser, alors que le ciel commençait à se remplir de bêtes en pullulant inlassablement ce ciel enflammé. D'un cri comme un seul homme, le viera et les gardes s'élancèrent sur ces monstres, et dans la direction opposée, le groupe mené et protégé par Dorian qui décida de pénétrer les enfers.
Était-il possible de sauver tout le monde ? Il est inutile de répondre à cette question, tant la réponse est évidente. Auraient-ils pu mieux faire ? Indéniablement, malgré les cinq vies enfantines sauvées et celle d'une femme qui cherchait éperdument sa fille, il en restait d'autres, des dizaines, des vingtaines, d'enfants qui eux n'avaient pas eu cette chance de salut. Et alors que le groupe récupérait des enfants, d'autres cris et d'autres vies s'éteignaient autour d'eux. Voilà la cruauté de l'apocalypse, la peine à tous les endroits, à votre portée, sous vos yeux, mais en étant désarmé par votre impuissance. Des familles déchirés, des morts honteuses et sans honneur, voilà ce qui attendait ceux qui jouaient les héros.
Le groupe retrouva à un moment, près de l'une des sorties de la forêt, le groupe des soldats de l'Ost Rayonnant dans un piteux éta. Face à trois monstres à la force titanesque, le groupe entier était décimé, pourtant constitué d'une vingtaine d'hommes en pleine force de l'âge. Il ne restait plus que deux hommes debout, Revna et Hassan. Par chance, Karasu, décida de rester pour appuyer le combat des deux hommes contre ces monstres massifs. Mais ne put empêcher le sacrifice d'Hassan pour sauver visiblement ce qui était un ami et un ancien frère d'armes. La mort commençait à venir à bout du groupe de la Rose des Vents, la force avait atteint ses limites. Il ne reste plus grand-chose des personnes présentes et survivantes, portés par une seule énergie, le courage. La raenne fut de nouveau le salut de l'alchimiste qui commençait à perdre espoir, a genoux entouré des monstres et des soldats morts, trempant dans une mare de sang…
Pensées d'un Apothicaire:
Pourquoi, il faut que cela finisse ainsi ? Tant de mes amis sont morts, tant des personnes que je devais protéger ont finit par mourir autant pour leurs erreurs, que pour avoir été rattrapé par la cruauté du temps qui ne cesse de s'écouler sans être freiné. Je prie le ciel, moi, scientifique et qui ne voit que le progrès dans l'alchimie, je deviens de plus en plus pieux et cherche le réconfort de mes dieux, alors que malgré le climat de mon pays, et l'adrénaline qui coule dans mes veines, le froid s'empare de mon être et je repense à tous les surnoms que je connais... Vont-ils disparaître avec moi ? Se souviendra-t-on d'eux ? Est-ce qu'on se souviendra de moi et de mes rêves ? N'aurais-je donc été que l'engeance d'un monstre qui se cachait sous l'apparence d'une femme douce ? Malgré ma longue vie, qu'ai-je accompli ? Hormis le fait d'avoir été tout ce que j'ai toujours été jusqu'à maintenant, un homme seul, qui n'a que pour seule famille, l'alchimie.. Seule point commun que je partage avec cette femme que désormais je hais plus que tout.. Par pitié, qu'elle n'ai rien à avoir avec cette histoire, sinon cela reviendrait à partager le sang d'un démon.
Hassan.. Tu es si chanceux, pourquoi as-tu choisi de me protéger ? J'aurais tellement pu, enfin pouvoir... Me reposer et oublier.
"Tu dois continuer pour ceux qui restent ! "
Une voix féminine me frappa en plein visage, alors que de longues voluptés noirâtres m'englobaient le visage, cette voix.. Rubelle..? Elle respire encore. Et je respire encore. Soudainement, un mal de tête vient s'abattre sur moi, je vois, une immense lumière, celle de cette Raenne qui m'ordonne de ne pas abandonner ? Je vois... Des souvenirs ? À qui est-ce qu'ils appartiennent ? Une voix sortit de la brume vient à mes oreilles sans que je ne puisse mettre d'images sur ces pensées.
"~~Grace à ce traitement, Victoria se portera bien... !~~"
Je ne peux pas abandonner. Je ne peux pas succomber à l'égoïsme de choisir la mort pour cesser de me battre. Je ne dois plus douter, je ne suis pas seul.. je ne le suis plus.
Alors que le veena se releva, aidé par cette amie, il se tenait la tête, prit par une violente migraine, comme s'il revenait d'un autre monde, après un dernier regard sur son compagnon d'arme, et ce qu'il en restait de la garnison de l'Ost Rayonnant, il décida de quitter les lieux avec Rubelle pour rejoindre le groupe.
Et l'effroi continua à nouveau, en constata la mort de l'un de leurs plus précieux amis et collègues. La mort d'un bouclier vivant. D'abord au loin, nous avions assisté à la chute de l'un des nombreux météores qui ravageaient la forêt, ce dernier arrêté par un dôme de lumière, une lumière qui semblait être un salut, un répit pour tous les condamnés de cette forêt que même les dieux avaient abandonnés et en s'approchant, les aventuriers purent constater l'épicentre de cette lumière : un soldat qui avait tant subit, qui avait temps reçu... Et tant protéger. Il était le salut du groupe. Il était le sacrifice, et le sacrifié pour un répit lors de cette apocalypse. Sous ce ciel de feu, un homme emplit de courage et de détermination fini par rendre son dernier souffle, pourtant avec un sourire sur les lèvres.
La douleur était immense, mais il était impossible de pouvoir rentrer plus longtemps, il fallait partir ou son sacrifice aurait été vain, la fuite fut permises grâce à l'intervention de la mage rouge et de la miqo'te moniale, qui fit barrage à l'avancer des monstres pour couvrir la seule chose qui restait à couvrir : la fuite.
Et alors que les mains avides de la mort venaient lentement récupérer leur dut en entrainant avec elles le cadavre du chevalier protecteur. Un cri déchirant perça le ciel ; Je ne vous ai jamais haïs."
Arrivés à Radz-At-Han, un répit fut offert aux membres de la Rose, qui n'avait que le désespoir et le chagrin pour seul masque. Cinq enfants étaient saufs, et la miqo'te du nom de S'ohko était dans les bras de sa nouvelle mère, la caudale enroulée autour de son bras.Il semblerait... Que même à la capitale, la situation soit un désastre. Une vague de civils auraient fui la ville pour retourner dans la forêt, porté par un vent de panique. Mais alors que les aventuriers de la Rose qui sortaient à peine de cet enfer étaient recroquevillés sur eux-mêmes, ils ne purent même pas faire autre chose que faire abstraction du monde qui les entourait. Les heures s'enchaînèrent, autant par nécessité de se reposer, que de finir par ravaler sa peine. Les aventuriers ont besoin de se reposer, de panser leurs plaies, la capitale est devenue un refuge, et les nouvelles se répandaient aussi vite que l'apocalypse était arrivée : Le satrape est mort.
Mais au cœur de cet enfer, de grandes ailes viennent couvrir Radz-At-Han et son peuple, un nouveau satrape est là, un satrape qui l'a en réalité, toujours été. Un refuge au cœur de cette apocalypse voit le jour sous la protection des grandes ailes draconiques de Vrtra.
Loué soit le satrape.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Kin:[/size]
Diana arpentait les couloirs des Rostres, accompagnées par l'un des membres du conseil. Ou plutôt, c'était elle qui l'accompagnait. Mais elle marchait avec un regard vide. Il y a encore peu, elle se trouvait chez elle, alors qu'on lui annonçait la plus absurde et terrifiante des nouvelles, la quasi-destruction de l'île de soie et d'épices. La nouvelle n'avait pas tardé à rejoindre Sharlayan qui, en qualité d'alliés et amis du peuple de Thavnair, avaient décidés d'accélérer une partie de leur plan. Les révélations sur l'abri sur la Lune avait été confiés à plusieurs chercheurs de la cité du savoir, dont la dévouée Evans. C'est dans une salle que Diana fut invitée à entrer, où se trouvaient d'autres chercheurs comme elle. Étrangement, tous ceux présent dans cette salle avaient un point commun, une expérience du terrain. Puis le membre du conseil réclama l'attention des différents présents.
"Ne perdons pas de temps je vous prie. Messire Fourchenault va se rendre à Thavnair afin de proposer à son gouvernement de prendre en charge les survivants et les acheminer directement vers la Lune. D'ici là, vous devrez tous vous préparer afin de vous rendre à Thavnair et organiser leur évacuation. Vous disposez de cinq soleils."
L'assemblée fut prise de murmures, et des premières mains se levèrent. Certains demandèrent des informations sur la situation, la réponse était sans appel. D'autres demandèrent si l'ensemble des effectifs affiliés à cette mission étaient présents, hélas la réponse était "oui". Cinq soleil, c'était tout ce que ces Sharlayanais avaient pour se préparer avant de se jeter dans les enfers de l'apocalypse.
Derek se tenait la tête à son bureau. Au sol, plus loin trônait sa perle qu'il avait jeté dans, un excès de rage après que l'un de ses contacts au gouvernement d'Ul'dah l'avait prévenu de la situation qui avait éclaté à Thavnair. Il serrait les dents, ses yeux rougis par la crainte. Pourquoi Thavnair ? Et pourquoi maintenant ? Pourquoi à cet exact instant ? De tous les moments où l'apocalypse aurait pu frapper, il avait fallut que ce soit à cet instant précis, lorsque plus de la moitié de la compagnie s'y trouvait. Lorsque son épouse s'y trouvait. Aucun lieu n'était donc sûr ?
Il se redressa brusquement, repoussant sa chaise en arrière, et se diriger vers le mur le plus proche pour y abattre son poing avec rage. Il le frappa, encore, et encore, et encore, jusqu'à en faire saigner ses phalanges, chaque coup essayant de dissiper sa rage et sa peur pour voir clair, mais cela lui était impossible. Il était tout simplement terrorisé.
Tout avait commencé dans le calme. Une mission simple d'escorte pour les membres de la compagnie, qui les avait mené dans le village de Yedlihmad au même titre que l'autre groupe. Il avait simplement fallu cligner des yeux pour que le ciel s'enflamme et que la terre ne hurle son agonie de concert avec les habitants touchés par cette aura sombre. Ils avaient dû fuir. Fuir pour leurs vies, sans se retourner, sans même savoir si leurs compagnons survivraient au massacre du village.
Les monstres étaient nombreux, si nombreux en si peu de temps. Sauver une pauvre fille manqua presque de leur coûter la vie. Le ciel devint rapidement le terrain de jeu de nombreuses autres créatures, par centaines, par milliers mêmes, qui dévoraient toutes cibles à porté. Hélas ... Alice fut l'une de ces proies. Dans un geste salvateur, la jeune femme sacrifia son bien le plus chère, sa vie, afin de préserver celle de sa camarade Ophélia.
Les cris de peurs, puis de douleurs, étaient terrifiants. Mais une cascade de flammes vint abréger les souffrances de la pauvre demoiselle, ne laissant derrière que les cendres de ces créatures maudites et rien d'autre. Un répit de très courte durée et une chance de fuite pour le groupe au coût incommensurable.
Mais l'espoir persistait toujours dans le cœur vaillant des habitants. Comme une main tendue par les Douze, la nouvelle du front commun de Radz-at-Han parvint jusqu'aux esprits d'Anaelle, Ruuj, Aiko et Ophélia. Enfin une destination qui offrait ses chances de survies. Aux pieds de la cité, l'Ost Rayonnant se débattaient avec fureur afin de préserver la protection des murs de la cité. Et une fois passez derrière les murs, les membres de la Rose des Vents purent enfin souffler, et offrir leurs dernières prières au corps de leur amie décédée, étrangement ramené par un personnage qui ne semblait pas avoir sa place ici.
Alastor était perché au sommet des ruines d'un temple Thavnairois. Il observait, sans un sourire, les vagues de créatures volantes déferler sur ces terres si soudainement maudites. Il observait avec agacement, colère même, les résultats du plan de ce détestable Fandaniel. Cet énergumène qu'il avait toujours méprisé, à présent il le détestait, même dans la mort. Il avait fait ce qu'il avait à faire, il avait répondu à la raison même de sa présence. A l'exception de ce chevalier blanc. Il faut bien des morts pour rédiger de belles histoires. Agacé, il se retourna, afin de constater de lui-même le carnage de flammes qu'il avait provoqué à l'encontre des créatures qui l'avaient assaillit à peine avait-il récupéré le corps de la pauvre Alice.
Et pourtant, cette victoire n'était que de courte durée. De nouveau, quelques créatures assoiffée de sang perlèrent du ciel dans la direction du baron du marché noir afin de le dévorer au même titre que le reste du monde. Un soupir échappa aux lèvres d'Alastor, avant qu'il ne relève son regard vers ses encore nouveaux assaillants. Un masque d'éther rouge à la symbolique étrange se forma au niveau de son visage alors qu'il offrit un regard plein de condescendance vers ces monstres.
"A cause de vous, je n'ai pu accomplir qu'une demande sur deux. Vous me répugnez."
Diana arpentait les couloirs des Rostres, accompagnées par l'un des membres du conseil. Ou plutôt, c'était elle qui l'accompagnait. Mais elle marchait avec un regard vide. Il y a encore peu, elle se trouvait chez elle, alors qu'on lui annonçait la plus absurde et terrifiante des nouvelles, la quasi-destruction de l'île de soie et d'épices. La nouvelle n'avait pas tardé à rejoindre Sharlayan qui, en qualité d'alliés et amis du peuple de Thavnair, avaient décidés d'accélérer une partie de leur plan. Les révélations sur l'abri sur la Lune avait été confiés à plusieurs chercheurs de la cité du savoir, dont la dévouée Evans. C'est dans une salle que Diana fut invitée à entrer, où se trouvaient d'autres chercheurs comme elle. Étrangement, tous ceux présent dans cette salle avaient un point commun, une expérience du terrain. Puis le membre du conseil réclama l'attention des différents présents.
"Ne perdons pas de temps je vous prie. Messire Fourchenault va se rendre à Thavnair afin de proposer à son gouvernement de prendre en charge les survivants et les acheminer directement vers la Lune. D'ici là, vous devrez tous vous préparer afin de vous rendre à Thavnair et organiser leur évacuation. Vous disposez de cinq soleils."
L'assemblée fut prise de murmures, et des premières mains se levèrent. Certains demandèrent des informations sur la situation, la réponse était sans appel. D'autres demandèrent si l'ensemble des effectifs affiliés à cette mission étaient présents, hélas la réponse était "oui". Cinq soleil, c'était tout ce que ces Sharlayanais avaient pour se préparer avant de se jeter dans les enfers de l'apocalypse.
Derek se tenait la tête à son bureau. Au sol, plus loin trônait sa perle qu'il avait jeté dans, un excès de rage après que l'un de ses contacts au gouvernement d'Ul'dah l'avait prévenu de la situation qui avait éclaté à Thavnair. Il serrait les dents, ses yeux rougis par la crainte. Pourquoi Thavnair ? Et pourquoi maintenant ? Pourquoi à cet exact instant ? De tous les moments où l'apocalypse aurait pu frapper, il avait fallut que ce soit à cet instant précis, lorsque plus de la moitié de la compagnie s'y trouvait. Lorsque son épouse s'y trouvait. Aucun lieu n'était donc sûr ?
Il se redressa brusquement, repoussant sa chaise en arrière, et se diriger vers le mur le plus proche pour y abattre son poing avec rage. Il le frappa, encore, et encore, et encore, jusqu'à en faire saigner ses phalanges, chaque coup essayant de dissiper sa rage et sa peur pour voir clair, mais cela lui était impossible. Il était tout simplement terrorisé.
Tout avait commencé dans le calme. Une mission simple d'escorte pour les membres de la compagnie, qui les avait mené dans le village de Yedlihmad au même titre que l'autre groupe. Il avait simplement fallu cligner des yeux pour que le ciel s'enflamme et que la terre ne hurle son agonie de concert avec les habitants touchés par cette aura sombre. Ils avaient dû fuir. Fuir pour leurs vies, sans se retourner, sans même savoir si leurs compagnons survivraient au massacre du village.
Les monstres étaient nombreux, si nombreux en si peu de temps. Sauver une pauvre fille manqua presque de leur coûter la vie. Le ciel devint rapidement le terrain de jeu de nombreuses autres créatures, par centaines, par milliers mêmes, qui dévoraient toutes cibles à porté. Hélas ... Alice fut l'une de ces proies. Dans un geste salvateur, la jeune femme sacrifia son bien le plus chère, sa vie, afin de préserver celle de sa camarade Ophélia.
Les cris de peurs, puis de douleurs, étaient terrifiants. Mais une cascade de flammes vint abréger les souffrances de la pauvre demoiselle, ne laissant derrière que les cendres de ces créatures maudites et rien d'autre. Un répit de très courte durée et une chance de fuite pour le groupe au coût incommensurable.
Mais l'espoir persistait toujours dans le cœur vaillant des habitants. Comme une main tendue par les Douze, la nouvelle du front commun de Radz-at-Han parvint jusqu'aux esprits d'Anaelle, Ruuj, Aiko et Ophélia. Enfin une destination qui offrait ses chances de survies. Aux pieds de la cité, l'Ost Rayonnant se débattaient avec fureur afin de préserver la protection des murs de la cité. Et une fois passez derrière les murs, les membres de la Rose des Vents purent enfin souffler, et offrir leurs dernières prières au corps de leur amie décédée, étrangement ramené par un personnage qui ne semblait pas avoir sa place ici.
Alastor était perché au sommet des ruines d'un temple Thavnairois. Il observait, sans un sourire, les vagues de créatures volantes déferler sur ces terres si soudainement maudites. Il observait avec agacement, colère même, les résultats du plan de ce détestable Fandaniel. Cet énergumène qu'il avait toujours méprisé, à présent il le détestait, même dans la mort. Il avait fait ce qu'il avait à faire, il avait répondu à la raison même de sa présence. A l'exception de ce chevalier blanc. Il faut bien des morts pour rédiger de belles histoires. Agacé, il se retourna, afin de constater de lui-même le carnage de flammes qu'il avait provoqué à l'encontre des créatures qui l'avaient assaillit à peine avait-il récupéré le corps de la pauvre Alice.
Et pourtant, cette victoire n'était que de courte durée. De nouveau, quelques créatures assoiffée de sang perlèrent du ciel dans la direction du baron du marché noir afin de le dévorer au même titre que le reste du monde. Un soupir échappa aux lèvres d'Alastor, avant qu'il ne relève son regard vers ses encore nouveaux assaillants. Un masque d'éther rouge à la symbolique étrange se forma au niveau de son visage alors qu'il offrit un regard plein de condescendance vers ces monstres.
"A cause de vous, je n'ai pu accomplir qu'une demande sur deux. Vous me répugnez."
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Ophelia:
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir ...
L'Apocalypse, ce concept qui semblait lointain encore ce matin... La mission était censée être facile, faire de la figuration , Je m'étais même fait jolie, pour une fois. Et tout est parti en couilles, je n'ai pas d'autre mots.
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir ...
Les monstres partout, les familles qui s'entre-dévorent, leur ether qui disparaît pour le laisser qu'un vide. et puis la panique, la peur constante, le désir presque instinctif de protéger tout le monde, la cliente ? pas plus qu'un autre, j'essaie de faire ce que je peux et ....
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir...
Plus loin le ciel devient noir, le rouge de la fin des temps est caché par des milliers de créatures monstrueuses et tentaculaires. On cours, de toutes nos forces, Alice trébuche à cause du rythme soutenu, elle doit souffrir tellement de sa main coupée, encore une fois... je l'aide à se relever et ... elles nous encerclent déjà , impossible de rejoindre les autres, Aiko à l'air de faire un effort ? elle tente de les attirer... sans succès ? Je lui tiens la main encore valide et lui répète :
-Ne t'inquiète pas Alice, on va s'en sortir ...
Elle me regarde, toujours aussi neutre, et son visage s'éloigne, si vite, je n'arrive pas à la tenir, je suis propulsait vers les autres, je hurle, me débats, hors de question , non , je ne veux pas qu'elle fasse ça, non pas encore une fois. Arrêtez de mourir pour moi, la paix dans son regard alors qu'elle enserre son livre, que je réfléchis aussi vite que la peur me le permet, trop tard, je ne peux pas la rejoindre, les monstres fondent sur elle, puis ... Ce ... Alastor apparaît, ou je crois que c'est lui ? une colonne de flammes, de la magie noire, elle aura moins souffert que prévu, non , j'aurais dû prendre sa place, à quoi ça sers d'être si puissante s'ils continuent de mourir ? les soigner ? Qu'est-ce que ça va changer d'être capable de soigner des bobos s'ils meurent dévorés vivants, brulés vifs, écartelés ou que sais-je comme horreur ?
[/font][/size][/color]
Ne t'inquiète pas Alice ... C'est déjà fini...
Je n'en peux plus, Tout le reste de la soirée jusqu'à Radz-at-han, n'est qu'une bouillie d'émotions mélangées et incompréhensibles. je respire enfin, Alastor nous exhibe le corps d'Alice, plus de doutes possible, elle est morte et comme Inelis se dissipe tant elle à consommé son Ether, mon cœur me fait si mal que j'aimerai l'arracher et le jeter dans une benne, me débarrasser de tout ça, mais non, je n'en fais rien, tout ce que je souhaite c'est que ça ne se reproduise plus, je ne pourrais pas encaisser quelqu'un qui me plait, ou à qui je tiens qui meurs pour me sauver moi...
Ne t'inquiète pas Ophélia, tu va t'en sortir. Ils vont tous s'en sortir, jusqu'à la fin des temps, peu importe à quel point elle est proche.
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir ...
L'Apocalypse, ce concept qui semblait lointain encore ce matin... La mission était censée être facile, faire de la figuration , Je m'étais même fait jolie, pour une fois. Et tout est parti en couilles, je n'ai pas d'autre mots.
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir ...
Les monstres partout, les familles qui s'entre-dévorent, leur ether qui disparaît pour le laisser qu'un vide. et puis la panique, la peur constante, le désir presque instinctif de protéger tout le monde, la cliente ? pas plus qu'un autre, j'essaie de faire ce que je peux et ....
Ne t'inquiète pas Alice on va s'en sortir...
Plus loin le ciel devient noir, le rouge de la fin des temps est caché par des milliers de créatures monstrueuses et tentaculaires. On cours, de toutes nos forces, Alice trébuche à cause du rythme soutenu, elle doit souffrir tellement de sa main coupée, encore une fois... je l'aide à se relever et ... elles nous encerclent déjà , impossible de rejoindre les autres, Aiko à l'air de faire un effort ? elle tente de les attirer... sans succès ? Je lui tiens la main encore valide et lui répète :
-Ne t'inquiète pas Alice, on va s'en sortir ...
Elle me regarde, toujours aussi neutre, et son visage s'éloigne, si vite, je n'arrive pas à la tenir, je suis propulsait vers les autres, je hurle, me débats, hors de question , non , je ne veux pas qu'elle fasse ça, non pas encore une fois. Arrêtez de mourir pour moi, la paix dans son regard alors qu'elle enserre son livre, que je réfléchis aussi vite que la peur me le permet, trop tard, je ne peux pas la rejoindre, les monstres fondent sur elle, puis ... Ce ... Alastor apparaît, ou je crois que c'est lui ? une colonne de flammes, de la magie noire, elle aura moins souffert que prévu, non , j'aurais dû prendre sa place, à quoi ça sers d'être si puissante s'ils continuent de mourir ? les soigner ? Qu'est-ce que ça va changer d'être capable de soigner des bobos s'ils meurent dévorés vivants, brulés vifs, écartelés ou que sais-je comme horreur ?
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Ne t'inquiète pas Alice ... C'est déjà fini...
Je n'en peux plus, Tout le reste de la soirée jusqu'à Radz-at-han, n'est qu'une bouillie d'émotions mélangées et incompréhensibles. je respire enfin, Alastor nous exhibe le corps d'Alice, plus de doutes possible, elle est morte et comme Inelis se dissipe tant elle à consommé son Ether, mon cœur me fait si mal que j'aimerai l'arracher et le jeter dans une benne, me débarrasser de tout ça, mais non, je n'en fais rien, tout ce que je souhaite c'est que ça ne se reproduise plus, je ne pourrais pas encaisser quelqu'un qui me plait, ou à qui je tiens qui meurs pour me sauver moi...
Ne t'inquiète pas Ophélia, tu va t'en sortir. Ils vont tous s'en sortir, jusqu'à la fin des temps, peu importe à quel point elle est proche.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
Le lendemain avait été difficile, pour ne pas dire insurmontable. A Radz-at-Han, on pansait les plaies des guerriers, on bandait les amputés et on se reposait, mais parmi toutes ces blessures il en était certaines qui jamais ne pourraient partir avec un simple bandage. Lenore le savait bien, depuis son réveil elle s'était écartée du groupe et arpentait, seule la plupart du temps quand Revna n'était pas là pour la surveiller au loin, les allées marchands de la capitale thavnairoise.
Rien, pas un mot, pas un seul regard. Elle regardait les tapisseries sans jamais vraiment les regarder, elle sentait les épices sans jamais les savourer et, bien pire encore, elle observait la soie et le satin tant reconnu du pays sans jamais s'extasier.
Pire encore, il avait fallu l'endormir de force lorsqu'Aiko lui arracha le bras qu'elle tenait depuis son réveil, enroulé dans une serviette. Elle ne l'avait jamais quitté, sans qu'elle se rende compte qu'il pouvait apporter son lot de maladies, mais pouvait-on seulement lui en vouloir de se raccrocher à la seule chose qu'elle pouvait de lui ? Dans une chambre à Radz-at-Han, on discutait des événements à venir, certains prenaient les décisions pour l'Ordonnatrice, d'autres disaient d'attendre. Le chaos règnait, résultant des fruits de l'apocalypse.
Le lendemain avait été difficile, pour ne pas dire insurmontable. A Radz-at-Han, on pansait les plaies des guerriers, on bandait les amputés et on se reposait, mais parmi toutes ces blessures il en était certaines qui jamais ne pourraient partir avec un simple bandage. Lenore le savait bien, depuis son réveil elle s'était écartée du groupe et arpentait, seule la plupart du temps quand Revna n'était pas là pour la surveiller au loin, les allées marchands de la capitale thavnairoise.
Rien, pas un mot, pas un seul regard. Elle regardait les tapisseries sans jamais vraiment les regarder, elle sentait les épices sans jamais les savourer et, bien pire encore, elle observait la soie et le satin tant reconnu du pays sans jamais s'extasier.
Pire encore, il avait fallu l'endormir de force lorsqu'Aiko lui arracha le bras qu'elle tenait depuis son réveil, enroulé dans une serviette. Elle ne l'avait jamais quitté, sans qu'elle se rende compte qu'il pouvait apporter son lot de maladies, mais pouvait-on seulement lui en vouloir de se raccrocher à la seule chose qu'elle pouvait de lui ? Dans une chambre à Radz-at-Han, on discutait des événements à venir, certains prenaient les décisions pour l'Ordonnatrice, d'autres disaient d'attendre. Le chaos règnait, résultant des fruits de l'apocalypse.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aline:
Limsa Lominsa - An 1566 - 7ème ère Ombrale
Une jeune Miqo'te tout juste âgée de neuf hivers se tenait debout, au bord d'un quai de Limsa Lominsa. Son regard se perdait dans le bleu de l'océan qui s'étendait à l'infini devant elle. Et sa chevelure d'un rose vif contrastait avec un ciel rougeoyant, surplombant le soleil qui se couchait à l'horizon.
Depuis quelques lunes déjà, elle passait ses soirées à attendre sur les quais un signe, un quelconque espoir de revoir ceux qui l'ont mise au monde, et que le destin lui arracha brutalement, lors de l'invasion Garlemaldaise d'Ala Mhigo.
Allons Aline, ce n'est pas raisonnable de rester dehors à une heure pareille ! Rentre à l'intérieur avec les autres, c'est bientôt l'heure du souper !
A l'appel de son nom, la jeune fille tourna les talons et suiva la surveillante de l'orphelinat qui était venue la chercher, une Lalafelle en tablier. Mais non sans lui poser une unique question, une qui lui brulait les lèvres depuis toujours.
Tu pense qu'ils vont rentrer à la maison ?
Radz-at-Han - De nos jours - 7ème ère Astrale
Maman ?
Aline ouvrit lentement les yeux à ces mots, ses oreilles s'agitèrent l'espace d'une seconde.
Devant elle se tenait une petite Miqo'te à la frimousse brune, attachée en deux couettes distinctes. Ses grands yeux ambrés la fixant avec une attention particulière, tout en peinant à les garder ouverts.
Mmh, Encore un cauchemar ?
...Moui.
D'un geste, Aline se rapprocha de sa protégée, la serrant dans ses bras pour la réconforter. Si il y'a encore quelques lunes, on lui aurait raconté qu'elle deviendrait maman, elle aurait éclaté de rire. Mais la voilà désormais, serrant une petite encore traumatisée par les évènements de la veille.
Le rôle d'une mère ne s'improvise pas, cela demande du temps. Et du temps, c'était justement ce qui lui faisait défaut lorsque elle serrait S'ohpo dans ses bras qui pleurait à chaudes larmes, enveloppée d'une brume noire et opaque.
A cet instant, elle pris l'ultime décision, celle qui changerait le destin d'une enfant, et le sien avec à jamais.
Reste avec moi ! Je serait ta nouvelle maman, mais je t'en prie, ne part pas toi aussi !
Sentant le souffle chaud de la fillette qui somnolait de nouveau, Aline ferma les yeux. Tant de chemin parcouru depuis son arrivée à la Rose, tant de rencontres, de rires, de peines, de souffrance aussi. Elle repense à la tirade salvatrice de Karasu, qui sans elle aurait succombée au désespoir. Elle repense au sacrifice de Dorian, son ultime refus face à un destin funeste qui s'acharnait sur lui.
Elle qui n'avait jamais connu sa propre mère, voilà qu'elle devait en assumer le rôle auprès de cette petite. Mais au fond d'elle, elle savait que c'était la meilleure chose à faire. Voir cette enfant mourir devant ces yeux l'aurait fait sûrement basculer, elle aurait rejoint cette cohorte infernale et difforme qui hante encore les forêts de Thavnair, elle se serait retournée contre ses amis et alliés. Et ça elle n'osait l'imaginer.
Sentant le sommeil lentement la gagner, elle murmura ces mots à l'oreille de S'ohko, assoupie dans ses bras.
Limsa Lominsa - An 1566 - 7ème ère Ombrale
Une jeune Miqo'te tout juste âgée de neuf hivers se tenait debout, au bord d'un quai de Limsa Lominsa. Son regard se perdait dans le bleu de l'océan qui s'étendait à l'infini devant elle. Et sa chevelure d'un rose vif contrastait avec un ciel rougeoyant, surplombant le soleil qui se couchait à l'horizon.
Depuis quelques lunes déjà, elle passait ses soirées à attendre sur les quais un signe, un quelconque espoir de revoir ceux qui l'ont mise au monde, et que le destin lui arracha brutalement, lors de l'invasion Garlemaldaise d'Ala Mhigo.
Allons Aline, ce n'est pas raisonnable de rester dehors à une heure pareille ! Rentre à l'intérieur avec les autres, c'est bientôt l'heure du souper !
A l'appel de son nom, la jeune fille tourna les talons et suiva la surveillante de l'orphelinat qui était venue la chercher, une Lalafelle en tablier. Mais non sans lui poser une unique question, une qui lui brulait les lèvres depuis toujours.
Tu pense qu'ils vont rentrer à la maison ?
Radz-at-Han - De nos jours - 7ème ère Astrale
Maman ?
Aline ouvrit lentement les yeux à ces mots, ses oreilles s'agitèrent l'espace d'une seconde.
Devant elle se tenait une petite Miqo'te à la frimousse brune, attachée en deux couettes distinctes. Ses grands yeux ambrés la fixant avec une attention particulière, tout en peinant à les garder ouverts.
Mmh, Encore un cauchemar ?
...Moui.
D'un geste, Aline se rapprocha de sa protégée, la serrant dans ses bras pour la réconforter. Si il y'a encore quelques lunes, on lui aurait raconté qu'elle deviendrait maman, elle aurait éclaté de rire. Mais la voilà désormais, serrant une petite encore traumatisée par les évènements de la veille.
Le rôle d'une mère ne s'improvise pas, cela demande du temps. Et du temps, c'était justement ce qui lui faisait défaut lorsque elle serrait S'ohpo dans ses bras qui pleurait à chaudes larmes, enveloppée d'une brume noire et opaque.
A cet instant, elle pris l'ultime décision, celle qui changerait le destin d'une enfant, et le sien avec à jamais.
Reste avec moi ! Je serait ta nouvelle maman, mais je t'en prie, ne part pas toi aussi !
Sentant le souffle chaud de la fillette qui somnolait de nouveau, Aline ferma les yeux. Tant de chemin parcouru depuis son arrivée à la Rose, tant de rencontres, de rires, de peines, de souffrance aussi. Elle repense à la tirade salvatrice de Karasu, qui sans elle aurait succombée au désespoir. Elle repense au sacrifice de Dorian, son ultime refus face à un destin funeste qui s'acharnait sur lui.
Elle qui n'avait jamais connu sa propre mère, voilà qu'elle devait en assumer le rôle auprès de cette petite. Mais au fond d'elle, elle savait que c'était la meilleure chose à faire. Voir cette enfant mourir devant ces yeux l'aurait fait sûrement basculer, elle aurait rejoint cette cohorte infernale et difforme qui hante encore les forêts de Thavnair, elle se serait retournée contre ses amis et alliés. Et ça elle n'osait l'imaginer.
Sentant le sommeil lentement la gagner, elle murmura ces mots à l'oreille de S'ohko, assoupie dans ses bras.
Je te le promets, on rentrera à la maison
Ensemble.
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