[Apocalypse III] La Fin des Temps
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
Appelés à rejoindre une fois de plus le front garlemaldais, ce n'était pas pour lutter contre des subjugués ou contre les garlemaldais à proprement parlé cette fois-ci, mais bien contre ces fichus créatures de l'apocalypse qui jonchaient la neige des terres du nord. Comme l'avait dit l'Ordonnatrice, le ciel était aussi rouge que celui de Thavnair, de quoi inquiéter la délégation restée sur place.
Sur place, le combat faisait déjà rage. On entendait les cris de guerre des braves combattants, les hurlements des bêtes et les pleurs de ceux qu'on avait perdu. Trois officiers les attendaient pour les mener respectivement à trois missions différentes - la délégation d'Ilsabard était prise au dépourvu et toujours aucune nouvelle du Guerrier de la Lumière. Que pouvait-il bien faire ? Qu'importe, ils devaient réagir en vitesse s'ils souhaitaient endiguer le plus possible les dommages causés par l'apocalypse, à commencer par sauver les civils coincés dans la grande capitale en ruines. La neige avait beau avoir cessé de recouvrir les toits de l'empire, elle ne demeurait pas moins froide pour les plus frileux d'entre eux. Deux viéras à la peau sombre continuaient leur épopée auprès de la Rose des Vents, invités bien plus tôt que prévus à passer le cap et rejoindre Eorzéa. Ils aidaient comme ils pouvaient, aux côtés de combattants aguerris pour certains.
C'était une guerre sans merci, la même qu'ils avaient tous mené à la capitale à l'exception qu'aujourd'hui, ce n'était plus contre les tours, ni même contre les garlemaldais qu'ils se battaient, mais bien avec eux, main dans la main. Les temps avaient bel et bien changé.
Le lendemain matin, tout le monde pensait ses plaies. Ils avaient réussi, pour les trois équipes, à ramener les civils à Bris-de-Glace sains et saufs, mais hors de question de baisser sa garde. Tout le monde voyait l'horrible progression de ce ciel rouge et on entendait souvent parler des dégâts que faisaient les hérésiarques dans le monde. Pire encore dans le camp lorsque les Sharlayanais étaient enfin parvenus à se montrer au camp. Voyant de leurs propres yeux les déboires de l'apocalypse, c'était comme s'ils avaient eu la révélation des membres de la Rose des Vents : le temps pressait et il fallait absolument acheminer les réfugiés en lieu sûr.
Sharlayan était la prochaine destination. Dans un même temps, les partisans de la Rose des Vents repartirent au quartier général, exténués. C'est une victoire bien amère, mais jusqu'à quand cela pourrait durer ?
Appelés à rejoindre une fois de plus le front garlemaldais, ce n'était pas pour lutter contre des subjugués ou contre les garlemaldais à proprement parlé cette fois-ci, mais bien contre ces fichus créatures de l'apocalypse qui jonchaient la neige des terres du nord. Comme l'avait dit l'Ordonnatrice, le ciel était aussi rouge que celui de Thavnair, de quoi inquiéter la délégation restée sur place.
Sur place, le combat faisait déjà rage. On entendait les cris de guerre des braves combattants, les hurlements des bêtes et les pleurs de ceux qu'on avait perdu. Trois officiers les attendaient pour les mener respectivement à trois missions différentes - la délégation d'Ilsabard était prise au dépourvu et toujours aucune nouvelle du Guerrier de la Lumière. Que pouvait-il bien faire ? Qu'importe, ils devaient réagir en vitesse s'ils souhaitaient endiguer le plus possible les dommages causés par l'apocalypse, à commencer par sauver les civils coincés dans la grande capitale en ruines. La neige avait beau avoir cessé de recouvrir les toits de l'empire, elle ne demeurait pas moins froide pour les plus frileux d'entre eux. Deux viéras à la peau sombre continuaient leur épopée auprès de la Rose des Vents, invités bien plus tôt que prévus à passer le cap et rejoindre Eorzéa. Ils aidaient comme ils pouvaient, aux côtés de combattants aguerris pour certains.
C'était une guerre sans merci, la même qu'ils avaient tous mené à la capitale à l'exception qu'aujourd'hui, ce n'était plus contre les tours, ni même contre les garlemaldais qu'ils se battaient, mais bien avec eux, main dans la main. Les temps avaient bel et bien changé.
Le lendemain matin, tout le monde pensait ses plaies. Ils avaient réussi, pour les trois équipes, à ramener les civils à Bris-de-Glace sains et saufs, mais hors de question de baisser sa garde. Tout le monde voyait l'horrible progression de ce ciel rouge et on entendait souvent parler des dégâts que faisaient les hérésiarques dans le monde. Pire encore dans le camp lorsque les Sharlayanais étaient enfin parvenus à se montrer au camp. Voyant de leurs propres yeux les déboires de l'apocalypse, c'était comme s'ils avaient eu la révélation des membres de la Rose des Vents : le temps pressait et il fallait absolument acheminer les réfugiés en lieu sûr.
Sharlayan était la prochaine destination. Dans un même temps, les partisans de la Rose des Vents repartirent au quartier général, exténués. C'est une victoire bien amère, mais jusqu'à quand cela pourrait durer ?
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Maelle:
Lunaire. Au propre comme au figuré.
C'est de cette façon que Numeria avait envie de résumer sa soirée en rentrant aux Sables Mouvants.
D'abord, un Loporrite, sorte de Viera miniature et à l'énergie inépuisable, leur avait rendu visite à la Rose des Vents quelques heures plus tôt. La Garlemaldaise n'aurait su dire ce qui la surprit le plus : qu'il dise venir de la lune ou que Aïko soit prise d'un amour aussi immédiat qu'inconditionnel pour cette peluche vivante.
Mais la petite créature pleine de poils n'était pas qu'une n-ième curiosité. Elle était surtout porteuse d'un message de Sharlayan : la compagnie était demandée sur place.
C'est guidés par Speedingway - ainsi prétendait-il s'appeler - que les aventuriers arrivèrent à un parc arboré où une scientifique aux longs cheveux blonds les attendait. Une dénommée Diana, que Numeria rencontrait pour la première fois mais qui semblait familière à tous les autres.
Elle leur indiqua de prendre place sur des bancs de pierre avant de leur détailler les raisons de cette convocation. Le discours de Diana semblait sortir tout droit d'un conte pour enfants : une menace, dissimulée on ne sait où, manipulerait une puissance inconnue contre la planète et l'élite Eorzéenne avait besoin d'un vaisseau spatial ? C'était du délire.
Mais Numeria avait eu vent de la réputation des scientifiques de l'île : ils ne semblaient pas du genre à faire déplacer des compagnies entières pour des blagues d'aussi mauvais gout. Aussi porta-t-elle toute son attention sur les explications de Diana.
Ce qui n'arrangea rien : peu habitué aux détails techniques ou éthériques, l'esprit de Numeria n'avait retenu que "exadamantium", "vaisseau spatial", "ruines allagoises" et "aide". Elle ignorait aussi ce qu'était l'exadamantium, ainsi que son utilité au sein de la structure construite par les Sharlayanais, ce qui ne l'aidait pas à y voir plus clair dans tout ce charabia scientifique.
Mais si des exilés, autrefois si fiers et renfermés, demandaient à présent de l'aide, c'est qu'il y avait une bonne raison. Ca, la blonde l'avait compris. Et ca lui suffisait amplement. Elle laisserait la compréhension des détails aux intéressés.
Lunaire. Au propre comme au figuré.
C'est de cette façon que Numeria avait envie de résumer sa soirée en rentrant aux Sables Mouvants.
D'abord, un Loporrite, sorte de Viera miniature et à l'énergie inépuisable, leur avait rendu visite à la Rose des Vents quelques heures plus tôt. La Garlemaldaise n'aurait su dire ce qui la surprit le plus : qu'il dise venir de la lune ou que Aïko soit prise d'un amour aussi immédiat qu'inconditionnel pour cette peluche vivante.
Mais la petite créature pleine de poils n'était pas qu'une n-ième curiosité. Elle était surtout porteuse d'un message de Sharlayan : la compagnie était demandée sur place.
C'est guidés par Speedingway - ainsi prétendait-il s'appeler - que les aventuriers arrivèrent à un parc arboré où une scientifique aux longs cheveux blonds les attendait. Une dénommée Diana, que Numeria rencontrait pour la première fois mais qui semblait familière à tous les autres.
Elle leur indiqua de prendre place sur des bancs de pierre avant de leur détailler les raisons de cette convocation. Le discours de Diana semblait sortir tout droit d'un conte pour enfants : une menace, dissimulée on ne sait où, manipulerait une puissance inconnue contre la planète et l'élite Eorzéenne avait besoin d'un vaisseau spatial ? C'était du délire.
Mais Numeria avait eu vent de la réputation des scientifiques de l'île : ils ne semblaient pas du genre à faire déplacer des compagnies entières pour des blagues d'aussi mauvais gout. Aussi porta-t-elle toute son attention sur les explications de Diana.
Ce qui n'arrangea rien : peu habitué aux détails techniques ou éthériques, l'esprit de Numeria n'avait retenu que "exadamantium", "vaisseau spatial", "ruines allagoises" et "aide". Elle ignorait aussi ce qu'était l'exadamantium, ainsi que son utilité au sein de la structure construite par les Sharlayanais, ce qui ne l'aidait pas à y voir plus clair dans tout ce charabia scientifique.
Mais si des exilés, autrefois si fiers et renfermés, demandaient à présent de l'aide, c'est qu'il y avait une bonne raison. Ca, la blonde l'avait compris. Et ca lui suffisait amplement. Elle laisserait la compréhension des détails aux intéressés.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
De tous les scénarios possibles, celui au sujet d'une tribu de lapins -appelés les loporites- créés par Hydaelyn depuis des millénaires qui habiteraient sur la Lune était de loin le plus loufoque et le plus improbable qui soit. C'était de là que venait Speedingway, le petit loporite qui ne tenait jamais en place venu jusqu'à la Rose des Vents pour leur délivrer un message de la plus haute importance : ils étaient attendus à Sharlayan pour une annonce spéciale de la part de la chercheuse Evans. Beaucoup voyaient dans ce loporite une peluche vivante bien trop mignonne pour être réelle et ce n'était pas Aiko qui dirait le contraire quant au coup de foudre qu'elle avait eu pour cette nouvelle découverte. Quand ce n'était pas Aiko, c'était les autres qui se demandaient depuis quand une sous-race de viéras pouvait vivre sur la Lune....
Le plus fou dans cette histoire n'était pas que des lapins millénaires qui détenaient les connaissances technologiques les plus poussées arpentaient désormais le sol terrestre, mais bien que Sharlayan avait mis en place un vaisseau spatial, initialement prévu pour le Grand Exode, qui avait pour objectif d'aller jusqu'au confins de l'univers pour éliminer la menace qui agissait sur leur planète.
On avait dû retenir Aline de tomber à l'annonce d'un vaisseau de ses rêves, on avait dû claquer Revna pour qu'il accepte la vérité. A dire vrai, tout le monde avait du mal à croire qu'une telle chose pouvait arriver, et pourtant...
Diana leur expliqua, avec des mots simples, quelle était l'origine de leur malheur. Le Dynamis, plus connu des membres de la Rose des Vents sous le nom d'Akasha, était cette force céleste immuable et intouchable qui répondait à leurs émotions à chaque instant. Quand l'éther était trop faible, le dynamis pouvait se matérialiser physiquement et répondre aux sentiments les plus profonds de ceux qui en avaient le besoin. Ces explications répondaient aux questions qu'ils s'étaient posés à leur retour de Thavnair ; qu'est-ce qui causaient les transformations, pourquoi l'éther des bêtes une fois terrassées ne rejoignaient pas la mer des étoiles ou encore ce qui se manifestait en volutes noirs lorsque le désespoir atteignait son paroxysme. Cela avait de quoi apaiser l'anxiété du groupe qui n'avait eu de cesse d'être confronté à d'horribles choses inexplicables jusque là.
Hélas, ils étaient loin de faire parti de l'élite qui monteraient dans le vaisseau pour arrêter l'apocalypse. Ils avaient pourtant l'essence combattive, une volonté de fer de mettre un terme à ces semaines de malheur, mais ce droit, une fois de plus, était destiné ni plus ni moins qu'au fameux Guerrier de la Lumière et ses acolytes. Il fallait alors se reposer une fois de plus sur lui, bien que cette fois-ci, cette histoire avait une dimension inter-stellaire.
Non, eux étaient destinés à accomplir une toute autre mission et pas moins importante que celle du Guerrier de la Lumière. D'après Diana, le Ragnarok -le nom du vaisseau- manquait cruellement d'exadamantium, ce combustible seulement trouvable dans d'anciennes ruines allagoises. D'abord tous pris au dépourvu, car il fallait tout de même savoir où en trouver, Diana leur avait également expliqué que son esprit n'était plus sous l'emprise d'un quelconque sort sharlayanais la dispensant de ses souvenirs. Ainsi, l'Île des Songes refit surface dans la conversation, cette île qu'ils avaient longtemps cherché sans jamais la trouver. Elle abritait justement une de ces ruines, c'est pour cette raison qu'elle avait été réquisitionné par les Sharlayanais, au détriment du pacte.
Alors, ils allaient devoir se préparer pour la suite. L'Elysée allait leur permettre d'atteindre l'île en seulement quelques heures, mais personne ne partait en croisière ou en vacances. Ce n'était pas sur l'Archipel d'Ori -qui pourtant était bel et bien paradisiaque- mais bien un voyage...pour sauver leur planète, de son vrai nom Aetherys !
De tous les scénarios possibles, celui au sujet d'une tribu de lapins -appelés les loporites- créés par Hydaelyn depuis des millénaires qui habiteraient sur la Lune était de loin le plus loufoque et le plus improbable qui soit. C'était de là que venait Speedingway, le petit loporite qui ne tenait jamais en place venu jusqu'à la Rose des Vents pour leur délivrer un message de la plus haute importance : ils étaient attendus à Sharlayan pour une annonce spéciale de la part de la chercheuse Evans. Beaucoup voyaient dans ce loporite une peluche vivante bien trop mignonne pour être réelle et ce n'était pas Aiko qui dirait le contraire quant au coup de foudre qu'elle avait eu pour cette nouvelle découverte. Quand ce n'était pas Aiko, c'était les autres qui se demandaient depuis quand une sous-race de viéras pouvait vivre sur la Lune....
Le plus fou dans cette histoire n'était pas que des lapins millénaires qui détenaient les connaissances technologiques les plus poussées arpentaient désormais le sol terrestre, mais bien que Sharlayan avait mis en place un vaisseau spatial, initialement prévu pour le Grand Exode, qui avait pour objectif d'aller jusqu'au confins de l'univers pour éliminer la menace qui agissait sur leur planète.
On avait dû retenir Aline de tomber à l'annonce d'un vaisseau de ses rêves, on avait dû claquer Revna pour qu'il accepte la vérité. A dire vrai, tout le monde avait du mal à croire qu'une telle chose pouvait arriver, et pourtant...
Diana leur expliqua, avec des mots simples, quelle était l'origine de leur malheur. Le Dynamis, plus connu des membres de la Rose des Vents sous le nom d'Akasha, était cette force céleste immuable et intouchable qui répondait à leurs émotions à chaque instant. Quand l'éther était trop faible, le dynamis pouvait se matérialiser physiquement et répondre aux sentiments les plus profonds de ceux qui en avaient le besoin. Ces explications répondaient aux questions qu'ils s'étaient posés à leur retour de Thavnair ; qu'est-ce qui causaient les transformations, pourquoi l'éther des bêtes une fois terrassées ne rejoignaient pas la mer des étoiles ou encore ce qui se manifestait en volutes noirs lorsque le désespoir atteignait son paroxysme. Cela avait de quoi apaiser l'anxiété du groupe qui n'avait eu de cesse d'être confronté à d'horribles choses inexplicables jusque là.
Hélas, ils étaient loin de faire parti de l'élite qui monteraient dans le vaisseau pour arrêter l'apocalypse. Ils avaient pourtant l'essence combattive, une volonté de fer de mettre un terme à ces semaines de malheur, mais ce droit, une fois de plus, était destiné ni plus ni moins qu'au fameux Guerrier de la Lumière et ses acolytes. Il fallait alors se reposer une fois de plus sur lui, bien que cette fois-ci, cette histoire avait une dimension inter-stellaire.
Non, eux étaient destinés à accomplir une toute autre mission et pas moins importante que celle du Guerrier de la Lumière. D'après Diana, le Ragnarok -le nom du vaisseau- manquait cruellement d'exadamantium, ce combustible seulement trouvable dans d'anciennes ruines allagoises. D'abord tous pris au dépourvu, car il fallait tout de même savoir où en trouver, Diana leur avait également expliqué que son esprit n'était plus sous l'emprise d'un quelconque sort sharlayanais la dispensant de ses souvenirs. Ainsi, l'Île des Songes refit surface dans la conversation, cette île qu'ils avaient longtemps cherché sans jamais la trouver. Elle abritait justement une de ces ruines, c'est pour cette raison qu'elle avait été réquisitionné par les Sharlayanais, au détriment du pacte.
Alors, ils allaient devoir se préparer pour la suite. L'Elysée allait leur permettre d'atteindre l'île en seulement quelques heures, mais personne ne partait en croisière ou en vacances. Ce n'était pas sur l'Archipel d'Ori -qui pourtant était bel et bien paradisiaque- mais bien un voyage...pour sauver leur planète, de son vrai nom Aetherys !
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
[color=#1a0000]Par Kin:
Le cercle centrale était un lieu où seul les chercheurs les plus émérites, sélectionnés sur le volet, et leurs assistants, avaient accès. Le dernier circuit du Labyrinthos avant le Thaumazein, ce dôme renfermant le plus grand secret de Sharlayan, et peut être même l'une des merveilles du monde moderne. Pour la première fois de sa vie, Diana, passa les portes du Logistikon Alpha pour mettre les pieds dans ce circuit qui lui était interdit. Elle se sentait minuscule, et savait qu'elle n'était normalement pas à sa place. Si bien qu'elle s'arrêta. Derrière elle, Speedingway suivait en marchant avec ces mouvements tremblements et cette énergie qui laissaient penser qu'à tout moment il allait exploser. Également, le trio était accompagné de deux glaneurs qui tiraient un chariot sur lequel se trouvaient plusieurs objets lourds, recouverts d'une bâche. Brienne continuait d'avancer, le pas gracieux, mais reporta son regard par dessus son épaule en remarquant que son assistante du moment s'était arrêtée.
"Et bien, madame Evans ? Quelque chose ne va pas ?
- Je ne pense pas avoir le droit d'accéder à ce lieu, madame Paselle.
- Tous les travaux concernant le Ragnarok se tiennent ici. Et je vous l'ai dit, je vous ai obtenu une autorisation d'accès justement dans ce cadre."
Diana prit une grande inspiration, sans réellement parvenir à se convaincre qu'elle pouvait poser un pied sur ce sol. Celui-là même où certains chercheurs avaient fait le choix d'habiter afin de pouvoir mêler famille, secret et travail. Sûrement ne se sentait-elle pas légitime de s'y engouffrer. Brienne étira un léger sourire, et revint quelques pas en arrière afin d'aller face à l'indécise.
"Le Ragnarok a besoin de son système de bouclier modulable. De notre bouclier. Je suis peut être celle à la tête de ce petit projet, mais vous m'avez aidé tout du long et avez apporté des équations et résolu des problématiques très importantes. Ce serait bête de vous arrêter si proche de votre tatouage, non ?"
Diana redressa son regard sur Brienne dans un geste sec et soudaine. Sa bouche était entrouverte, les yeux écarquillés, brillants même, alors que par ces simples mots, elle perdait pied. A ses côtés Speedingway tirait la jambe de Diana pour la faire avancer, des petits "gnnnnh" se faisaient entendre par moments, alors qu'il n'avait qu'une hâte, retourner travailler à toute vitesse et partager son savoir autant que possible. Au dessus des hauteurs que les oreilles de ce petit être lunaire pouvaient atteindre, Diana observait Brienne sans réellement croire à ce qu'elle venait d'entendre, tandis que cette dernière présentait un sourire calme et amical.
"Vous parlez de ...
- Ce tatouage là, oui. Je vous ai fait une promesse. Je pense que participer au développement d'un tel bouclier peut être considéré comme un apport non négligeable à votre spécialité. Vous ne trouvez pas ?
- Je ... mais ... enfin ...
- Gnnnnh, je crois que les mots que vous cherchez madame Evans c'est ouiiii allons travailleeeer !"
Diana rabaissa son regard sur le Loporite qui tirait sur sa jambe de toutes ses forces, à savoir pas grand chose. Puis de nouveau sur Brienne. Et finalement, sur le terrain du cercle centrale qui s'étendait devant elle. Les yeux rouges, il n'était pourtant pas encore temps pour les émotions. Le pari prit par le conseil était grand ... et les chercheurs et glaneurs de la cité du savoir devaient tout faire pour le remporter. Elle hocha alors du chef, vers celle devenue sa supérieure depuis quelques temps maintenant, étirant malgré des larmes retenues un large sourire.
"Vous avez raison, il n'y a pas de temps à perdre. Je vous suis.
- Là je vous retrouve ma chère."
Le cercle centrale était un lieu où seul les chercheurs les plus émérites, sélectionnés sur le volet, et leurs assistants, avaient accès. Le dernier circuit du Labyrinthos avant le Thaumazein, ce dôme renfermant le plus grand secret de Sharlayan, et peut être même l'une des merveilles du monde moderne. Pour la première fois de sa vie, Diana, passa les portes du Logistikon Alpha pour mettre les pieds dans ce circuit qui lui était interdit. Elle se sentait minuscule, et savait qu'elle n'était normalement pas à sa place. Si bien qu'elle s'arrêta. Derrière elle, Speedingway suivait en marchant avec ces mouvements tremblements et cette énergie qui laissaient penser qu'à tout moment il allait exploser. Également, le trio était accompagné de deux glaneurs qui tiraient un chariot sur lequel se trouvaient plusieurs objets lourds, recouverts d'une bâche. Brienne continuait d'avancer, le pas gracieux, mais reporta son regard par dessus son épaule en remarquant que son assistante du moment s'était arrêtée.
"Et bien, madame Evans ? Quelque chose ne va pas ?
- Je ne pense pas avoir le droit d'accéder à ce lieu, madame Paselle.
- Tous les travaux concernant le Ragnarok se tiennent ici. Et je vous l'ai dit, je vous ai obtenu une autorisation d'accès justement dans ce cadre."
Diana prit une grande inspiration, sans réellement parvenir à se convaincre qu'elle pouvait poser un pied sur ce sol. Celui-là même où certains chercheurs avaient fait le choix d'habiter afin de pouvoir mêler famille, secret et travail. Sûrement ne se sentait-elle pas légitime de s'y engouffrer. Brienne étira un léger sourire, et revint quelques pas en arrière afin d'aller face à l'indécise.
"Le Ragnarok a besoin de son système de bouclier modulable. De notre bouclier. Je suis peut être celle à la tête de ce petit projet, mais vous m'avez aidé tout du long et avez apporté des équations et résolu des problématiques très importantes. Ce serait bête de vous arrêter si proche de votre tatouage, non ?"
Diana redressa son regard sur Brienne dans un geste sec et soudaine. Sa bouche était entrouverte, les yeux écarquillés, brillants même, alors que par ces simples mots, elle perdait pied. A ses côtés Speedingway tirait la jambe de Diana pour la faire avancer, des petits "gnnnnh" se faisaient entendre par moments, alors qu'il n'avait qu'une hâte, retourner travailler à toute vitesse et partager son savoir autant que possible. Au dessus des hauteurs que les oreilles de ce petit être lunaire pouvaient atteindre, Diana observait Brienne sans réellement croire à ce qu'elle venait d'entendre, tandis que cette dernière présentait un sourire calme et amical.
"Vous parlez de ...
- Ce tatouage là, oui. Je vous ai fait une promesse. Je pense que participer au développement d'un tel bouclier peut être considéré comme un apport non négligeable à votre spécialité. Vous ne trouvez pas ?
- Je ... mais ... enfin ...
- Gnnnnh, je crois que les mots que vous cherchez madame Evans c'est ouiiii allons travailleeeer !"
Diana rabaissa son regard sur le Loporite qui tirait sur sa jambe de toutes ses forces, à savoir pas grand chose. Puis de nouveau sur Brienne. Et finalement, sur le terrain du cercle centrale qui s'étendait devant elle. Les yeux rouges, il n'était pourtant pas encore temps pour les émotions. Le pari prit par le conseil était grand ... et les chercheurs et glaneurs de la cité du savoir devaient tout faire pour le remporter. Elle hocha alors du chef, vers celle devenue sa supérieure depuis quelques temps maintenant, étirant malgré des larmes retenues un large sourire.
"Vous avez raison, il n'y a pas de temps à perdre. Je vous suis.
- Là je vous retrouve ma chère."
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Revna:
Un homme, portant des fioles de combats, une faux alchimique, se relevait lentement depuis la neige, une terrible douleur le prenait dans la poitrine, comme si une main tentait d'atteindre son cœur battant pour le faire taire à jamais, et face à lui un monstre de l'apocalypse qui disparaît dans un dernier soupir
Et pour contribuer au macabre de ces transformations, ils leur restaient quelques brides résiduelles d'éther mémoriel, juste pour rappeler que sous ces apparences morbides se cachaient bel et bien un fond d'humain.
Combien de ses compatriotes, le Veena a-t-il dû abattre ? En réponse à ce "maman", l'homme, qui n'est autre que Revna, crachait une gerbe de sang sur le sol, en se retrouvant forcé de s'injecter dans l'urgence une dose de ses potions de soins et d'anti-douleur.
Obligé de se doper avec ses breuvages de combats pour désormais pouvoir se redresser et tenir sur ses jambes le temps que les potions curatives fassent effet, pas le temps pour le repos, car l'enfer n'attend pas. Il tourna le visage pour regarder par-dessus son épaule, ce qu'il voyait était, d'autres gardes de l'Ost Rayonnant tout aussi fatigués et blessés que lui et derrière eux des civils qui avaient tenté de fuir le cortège suite à l'effet de panique lorsque les monstres ont attaqué.
Pourquoi fallait-il que l'enfer s'acharne à ce point sur le peuple Thavnairois ? Quel est la justice là-dedans? Pourquoi son pays, dont il était si fier, qui l'avait vu naitre.. Pourquoi devait-il à ce point souffrir des affres du désespoir? Quoiqu'il en soit il ne servait à rien de se lamenter, il fallait agir, et au final, un départ vers la gare abandonnée semblait être au cœur du blizzard un bon abri.
Une fois à l'abri du vent, mais guère du froid... À l'abri du regard des monstres, mais pas de la menace, les Thavnairois reprenaient leurs forces à l'intérieur d'une gare des limes. Les soldats de l'Ost Rayonnant commençaient à sécuriser les accès le temps que le champ de vision n'offre un avenir plus prometteur pour retourner en un lieu plus sécurisé. Un petit moment de répit au cœur de l'enfer était donc octroyé et le Viera actuellement sous l'effet de ses drogues de combats posa son dos contre le mur, sans être capable de s'asseoir, les jambes étant si anxieuses qu'elles en devenaient douloureuses.
[Une petite voix au chœur de l'obscurité résonna face au Viera, une petite fille tenait une peluche d'Opo-po, regardait le viera avec un air inquiet. Les civils avaient peur, et les enfants y compris. Dans les moments si difficiles, les plus forts doivent se sacrifier pour les plus faibles, mais on oublie bien souvent que ceux qui sont appelés "faibles" sont la force des autres, et sont ce qui les poussent à continuer. Bon nombre de civils viennent voir les soldats, leur parler, voulant impérativement se sentir utile et tenter de contribuer à la survie du groupe pour leurs compagnons d'infortune.
Sa voix résonnait doucement, malgré le corps recouvert de son propre sang et celui de ses victimes, le Veena se redressait pour ne plus être affolé contre ce mur, offrant un léger sourire à la petite Hyuroise, qui opinait doucement du chef en sa direction, mais aussitôt fait, il invita la jeune enfant à retourner auprès de ses parents, dont le regard brillait de fierté devant la générosité de leur fille en ces temps difficiles. Au fond, c'était peut-être ce regard-là, qui manquait à l'alchimiste.
"Je vais partir en éclaireur dehors et nettoyer le périmètre." S'annonça le Viera pour quitter la gare. Il était inutile de se reposer plus que de raison, mais alors que le Viera pensait tomber sur des monstres... Il tomba sur le monstre... Sa mère.
Confrontation:
C'était si soudain que le Viera se retrouva sourd le temps d'un instant, le vent n'était plus froid, le temps semblait en suspension. Que faisait-elle ici..? Comment était-elle arrivée ici ? Elle ne pouvait guère être là pour lui.. Comment aurait-elle pu savoir qu'il était ici? Le regard ne s'échangea qu'un instant, qu'aussitôt les muses qui l'accompagnaient, prirent leurs armes, alors que sa mère étirait un sourire, le veena ne restait pas en reste, non pour prendre son arme, mais une fiole, qu'il se dépêcha d'avaler face à eux...
Rien ne pouvait échapper aux sens aiguisés d'Halya Mordin alchimiste émérite, et surtout celle qui avait tout appris à son fils, la fiole ingurgitée était un poison, dont la fiole vide tombait dans la neige. Et le veena posa sa main sur sa poitrine.
Écarquillant les yeux, la matriarche baissait la main pour faire signe aux muses de retourner auprès d'elle... Etait-ce, ce genre de pied d'égalité qu'il fallait pour pouvoir converser avec elle..?
La Veena soupire, essuyant la rage de son fils en levant une main légère vers les muses qui l'accompagnaient, comme pour faire signe de les laisser parler seul à seul. Et aussitôt, elles s'exécutèrent pour laisser ces retrouvailles mère et fils. Ils parlèrent sans que personne ne puisse les entendre et alors que les cris des monstres de l'apocalypse continuaient à se multiplier, lentement la discussion se transforma en une prise d'armes.
Et le viera se rua vers sa mère, l'arme à la main, prêt à la tuer. Qu'ont-ils pu bien se dire pour arriver à cet extrême... Quoique non, il était logique que cela se finisse ainsi, mais la différence de puissance était bien trop grande, surtout avec l'état actuel de l'apothicaire, qui se fit aussitôt transpercé le flanc, dans son ancienne blessure, par le bras de la matriarche qui s'est grandement allongé jusqu'à prendre l'apparence d'une lame à une vitesse bien trop excessive pour être interceptée dans cet effet de surprise.
Tombant à genoux, Revna tendait le visage vers le ciel qui offrait en réponse ; des flocons qui prenaient peu à peu la couleur du sang et des larmes qui coulaient sur ses joues... Lentement, la matriarche avançât vers lui, prêt à l'achever et le faire quitter ce monde. Désormais, l'amour dans son regard s'était transformé en une claire indifférence. Ce Veena n'était plus son fils.
La vie allait le quitter comme ça, achevé par celle qui lui avait donné la vie, pourtant, l'alchimiste attendait sa fin avec un sourire aux lèvres, comme s'il était satisfait, et doucement une voix gorgée de larmes finît par s'échapper de ses lèvres comme si ces paroles n'étaient que des pensées dites à voix haute.
"Licette.. Clochette... Caramel... Choupeta... Fugach... Didi... Zamiel... Kotor... Choupidoc... Belmi... Papao... Linette...Oisillon... Rubelle... Branchette... Nanaelle... Dede... Chef... Victoire... Lexou..."
Alors qu'il se redressait lentement en faisant face à sa mère, le sang qui s'échappait du corps du Viera commençait à prendre une couleur noirâtre, les veines devinrent apparentes dans une teinte non-naturelle... Aussitôt, sa mère recula d'un large saut vers l'arrière, grinçant des dents, mais sans perdre sa confiance en elle. Qu'importe ce qu'il ferrait, elle savait que ses compétences alchimiques étaient telles, qu'elle saurait toutes les contourner, plissant le regard de perplexité malgré tout à la vue de ce Viera qui murmurait des noms incompréhensibles.
Une grande aura éthérée échappait du corps du Veena, prêt à se battre jusqu'à mourir, alors qu'une attaque se prépara, mais hormis un grand bruit sourd commençant à retentir dans son dos, rien ne se produit. Sa ceinture alchimique, remplie de fioles commençait lentement à scintiller d'une aura malsaine, prêt à transcender ses limites, l'apothicaire préparait une puissante attaque, qui ne semblait pas venir, comme s'il attendait qu'elle attaque la première.
Le bruit sourd se transforma en brouhaha d'une ruée de l'enfer autour du Viera mâle et brutalement s'annonça l'arrivé d'une foule de monstres de l'apocalypse, attiré par cet aura éthérée qui ne cessait de croitre telle un phare dans la nuit ou une provocation, ou un délicieux appât.
La matriarche pesta en comprenant son plan.. Les muses étaient derrière elle, restées non loin. Elle ne pouvait pas se contenter de partir pour s'enfuir. Et alors que le Viera utilisa cette puissance accumulée non pour se battre, mais pour fuir et disparaître du champ de vision des monstres. Le savoir Vaanamien l'avait sauvé. La mère de ce Viera fut forcée de se protéger avec un bouclier pour contenir les monstres qui avaient désormais décidé de prendre pour cibles, elle et ses muses.
Fuyant au plus loin pour retourner à la gare. Le Viera se tenait le buste en tentant toujours de freiner le poison qu'il avait avalé, luttant contre sa conscience pour ne pas s'évanouir. Car s'il venait à s'assoupir, il perdrait le contrôle sur le breuvage qui pourrait alors contaminer tout son organisme, il fallait partir au plus vite. Et en arrivant à la gare, les soldats de l'Ost Rayonnant prirent d'abord les armes en voyant le Viera, recouvert de son sang noir et de son air affaiblit, le visage parsemé de larmes. Allait-il se transformer..? Ou alors ces larmes étaient des larmes de joie et d'émotions ?
Des premiers mots s'échappèrent de ses lèvres pour signaler son état aux gardes qui pouvaient l'abattre en quelques instants : "Partons... On doit se sauver... Nous et nos frères, maintenant qu'il y a moins de monstres"
Quelques instants après, des gardes arrivèrent après leurs propres tours d'éclairage, il semblerait que la voie fût libre pour partir et tenter une fuite vers le camp de Bris de Glace, en annonçant que les monstres ont été attirés par une source d'éther.
Il n'y avait désormais qu'un seul objectif : Survivre. Car des personnes l'attendaient.
L'apocalypse frappait inlassablement un monde désormais meurtri par le désespoir. Là où on pouvait penser que la rédemption et le pardon menaient aux émotions positives, elles forcent toujours par passer dans une forme de tristesse profonde. Un monde où la véritable rédemption est désormais impossible, à cause, de l'épée de Damoclès sur la tête de chacun qui s'évertuerait à être trop sincère sur ses émotions. Un monde où accepter d'être humain, c'était devenir un monstre et perdre son humanité au profit de contribuer à cette terreur inextinguible. Comme si en réalité, l'unique et seule vérité absolue de l'homme, était le désespoir, voici ce qu'offrait l'Apocalypse.
Un homme, portant des fioles de combats, une faux alchimique, se relevait lentement depuis la neige, une terrible douleur le prenait dans la poitrine, comme si une main tentait d'atteindre son cœur battant pour le faire taire à jamais, et face à lui un monstre de l'apocalypse qui disparaît dans un dernier soupir
"Ma....man..."
Et pour contribuer au macabre de ces transformations, ils leur restaient quelques brides résiduelles d'éther mémoriel, juste pour rappeler que sous ces apparences morbides se cachaient bel et bien un fond d'humain.
Combien de ses compatriotes, le Veena a-t-il dû abattre ? En réponse à ce "maman", l'homme, qui n'est autre que Revna, crachait une gerbe de sang sur le sol, en se retrouvant forcé de s'injecter dans l'urgence une dose de ses potions de soins et d'anti-douleur.
Obligé de se doper avec ses breuvages de combats pour désormais pouvoir se redresser et tenir sur ses jambes le temps que les potions curatives fassent effet, pas le temps pour le repos, car l'enfer n'attend pas. Il tourna le visage pour regarder par-dessus son épaule, ce qu'il voyait était, d'autres gardes de l'Ost Rayonnant tout aussi fatigués et blessés que lui et derrière eux des civils qui avaient tenté de fuir le cortège suite à l'effet de panique lorsque les monstres ont attaqué.
Pourquoi fallait-il que l'enfer s'acharne à ce point sur le peuple Thavnairois ? Quel est la justice là-dedans? Pourquoi son pays, dont il était si fier, qui l'avait vu naitre.. Pourquoi devait-il à ce point souffrir des affres du désespoir? Quoiqu'il en soit il ne servait à rien de se lamenter, il fallait agir, et au final, un départ vers la gare abandonnée semblait être au cœur du blizzard un bon abri.
Une fois à l'abri du vent, mais guère du froid... À l'abri du regard des monstres, mais pas de la menace, les Thavnairois reprenaient leurs forces à l'intérieur d'une gare des limes. Les soldats de l'Ost Rayonnant commençaient à sécuriser les accès le temps que le champ de vision n'offre un avenir plus prometteur pour retourner en un lieu plus sécurisé. Un petit moment de répit au cœur de l'enfer était donc octroyé et le Viera actuellement sous l'effet de ses drogues de combats posa son dos contre le mur, sans être capable de s'asseoir, les jambes étant si anxieuses qu'elles en devenaient douloureuses.
"Il ne faut pas pleurer, monsieur....."
[Une petite voix au chœur de l'obscurité résonna face au Viera, une petite fille tenait une peluche d'Opo-po, regardait le viera avec un air inquiet. Les civils avaient peur, et les enfants y compris. Dans les moments si difficiles, les plus forts doivent se sacrifier pour les plus faibles, mais on oublie bien souvent que ceux qui sont appelés "faibles" sont la force des autres, et sont ce qui les poussent à continuer. Bon nombre de civils viennent voir les soldats, leur parler, voulant impérativement se sentir utile et tenter de contribuer à la survie du groupe pour leurs compagnons d'infortune.
"C'est.. Une très jolie peluche que tu as là... Tu voudras bien en offrir aux soldats quand on sera rentré chez nous..?"
Sa voix résonnait doucement, malgré le corps recouvert de son propre sang et celui de ses victimes, le Veena se redressait pour ne plus être affolé contre ce mur, offrant un léger sourire à la petite Hyuroise, qui opinait doucement du chef en sa direction, mais aussitôt fait, il invita la jeune enfant à retourner auprès de ses parents, dont le regard brillait de fierté devant la générosité de leur fille en ces temps difficiles. Au fond, c'était peut-être ce regard-là, qui manquait à l'alchimiste.
"Je vais partir en éclaireur dehors et nettoyer le périmètre." S'annonça le Viera pour quitter la gare. Il était inutile de se reposer plus que de raison, mais alors que le Viera pensait tomber sur des monstres... Il tomba sur le monstre... Sa mère.
Confrontation:
C'était si soudain que le Viera se retrouva sourd le temps d'un instant, le vent n'était plus froid, le temps semblait en suspension. Que faisait-elle ici..? Comment était-elle arrivée ici ? Elle ne pouvait guère être là pour lui.. Comment aurait-elle pu savoir qu'il était ici? Le regard ne s'échangea qu'un instant, qu'aussitôt les muses qui l'accompagnaient, prirent leurs armes, alors que sa mère étirait un sourire, le veena ne restait pas en reste, non pour prendre son arme, mais une fiole, qu'il se dépêcha d'avaler face à eux...
"STOP ! Pourquoi avales-tu ça..?"
Rien ne pouvait échapper aux sens aiguisés d'Halya Mordin alchimiste émérite, et surtout celle qui avait tout appris à son fils, la fiole ingurgitée était un poison, dont la fiole vide tombait dans la neige. Et le veena posa sa main sur sa poitrine.
"Il n'y a rien de plus honteux pour un alchimiste que de mourir d'un empoisonnement, mais je préfère encore mourir dans la honte, que de vivre avec un sentiment similaire à tes côtés."
Écarquillant les yeux, la matriarche baissait la main pour faire signe aux muses de retourner auprès d'elle... Etait-ce, ce genre de pied d'égalité qu'il fallait pour pouvoir converser avec elle..?
"Comme tu le sais très bien, le cristal d'apothicaire permet de contrôler à sa guise les breuvages produits par l'alchimiste. Je peux freiner les effets de mon propre poison, et tu n'as aucun contrôle dessus. Dans cinq heures, si je ne suis pas rentré à mon laboratoire, je mourrai. Ou alors... je peux toujours suppurer la mixture pour mettre fin à mes jours en quelques secondes. Tu ne m'auras pas en vie."
"Cesse ton discours aux semblants héroïques, jeune homme. J'ai très bien deviné ce que tu as fait. Une potion bactériologique pour du chantage, vraiment ? C'est ça le cadeau que tu fais à ta pauvre mère après tout ce temps où elle s'est inquiétée pour toi, ou elle s'est inquiétée..."
"Cesse ton discours aux semblants héroïques, jeune homme. J'ai très bien deviné ce que tu as fait. Une potion bactériologique pour du chantage, vraiment ? C'est ça le cadeau que tu fais à ta pauvre mère après tout ce temps où elle s'est inquiétée pour toi, ou elle s'est inquiétée..."
"... Pour son projet ?" Coupa l'alchimiste, avant de reprendre "Tu n'en a rien à faire de ma vie, la seule chose qui te tient à cœur est Sahale Mordin et le premier "Revna". Tu bafoues les valeurs des Thavnairois pour satisfaire ton égoïsme. La famille Mordin n'est rien d'autres qu'une grande scène de théâtre dont tu as manipulé l'acte final pour tenter de trouver une finalité plus plaisante à ton histoire. Certes, bon nombre de la famille était rongé par la cupidité, mais beaucoup étaient des personnes justes qui croyaient encore aux valeurs qui ont été celles fondées à sa conception. Et tu as tué tout le monde, juste pour tes propres valeurs, en quoi sont-elles plus justes?!"
La Veena soupire, essuyant la rage de son fils en levant une main légère vers les muses qui l'accompagnaient, comme pour faire signe de les laisser parler seul à seul. Et aussitôt, elles s'exécutèrent pour laisser ces retrouvailles mère et fils. Ils parlèrent sans que personne ne puisse les entendre et alors que les cris des monstres de l'apocalypse continuaient à se multiplier, lentement la discussion se transforma en une prise d'armes.
Et le viera se rua vers sa mère, l'arme à la main, prêt à la tuer. Qu'ont-ils pu bien se dire pour arriver à cet extrême... Quoique non, il était logique que cela se finisse ainsi, mais la différence de puissance était bien trop grande, surtout avec l'état actuel de l'apothicaire, qui se fit aussitôt transpercé le flanc, dans son ancienne blessure, par le bras de la matriarche qui s'est grandement allongé jusqu'à prendre l'apparence d'une lame à une vitesse bien trop excessive pour être interceptée dans cet effet de surprise.
"Je n'ai jamais eu besoin de toi pour mon projet en réalité. Je voulais juste. Une descendance digne à mon héritage. Tu me fais juste prendre conscience que ce monde, corrompu par la violence, est capable de changer même les rêveurs comme toi. Ou peut-être, t'ai-je mal éduqué..?"
Tombant à genoux, Revna tendait le visage vers le ciel qui offrait en réponse ; des flocons qui prenaient peu à peu la couleur du sang et des larmes qui coulaient sur ses joues... Lentement, la matriarche avançât vers lui, prêt à l'achever et le faire quitter ce monde. Désormais, l'amour dans son regard s'était transformé en une claire indifférence. Ce Veena n'était plus son fils.
La vie allait le quitter comme ça, achevé par celle qui lui avait donné la vie, pourtant, l'alchimiste attendait sa fin avec un sourire aux lèvres, comme s'il était satisfait, et doucement une voix gorgée de larmes finît par s'échapper de ses lèvres comme si ces paroles n'étaient que des pensées dites à voix haute.
"Licette.. Clochette... Caramel... Choupeta... Fugach... Didi... Zamiel... Kotor... Choupidoc... Belmi... Papao... Linette...Oisillon... Rubelle... Branchette... Nanaelle... Dede... Chef... Victoire... Lexou..."
Alors qu'il se redressait lentement en faisant face à sa mère, le sang qui s'échappait du corps du Viera commençait à prendre une couleur noirâtre, les veines devinrent apparentes dans une teinte non-naturelle... Aussitôt, sa mère recula d'un large saut vers l'arrière, grinçant des dents, mais sans perdre sa confiance en elle. Qu'importe ce qu'il ferrait, elle savait que ses compétences alchimiques étaient telles, qu'elle saurait toutes les contourner, plissant le regard de perplexité malgré tout à la vue de ce Viera qui murmurait des noms incompréhensibles.
"J'ai promis... Que leurs mémoires... seraient.... immortelles...."
Une grande aura éthérée échappait du corps du Veena, prêt à se battre jusqu'à mourir, alors qu'une attaque se prépara, mais hormis un grand bruit sourd commençant à retentir dans son dos, rien ne se produit. Sa ceinture alchimique, remplie de fioles commençait lentement à scintiller d'une aura malsaine, prêt à transcender ses limites, l'apothicaire préparait une puissante attaque, qui ne semblait pas venir, comme s'il attendait qu'elle attaque la première.
Le bruit sourd se transforma en brouhaha d'une ruée de l'enfer autour du Viera mâle et brutalement s'annonça l'arrivé d'une foule de monstres de l'apocalypse, attiré par cet aura éthérée qui ne cessait de croitre telle un phare dans la nuit ou une provocation, ou un délicieux appât.
La matriarche pesta en comprenant son plan.. Les muses étaient derrière elle, restées non loin. Elle ne pouvait pas se contenter de partir pour s'enfuir. Et alors que le Viera utilisa cette puissance accumulée non pour se battre, mais pour fuir et disparaître du champ de vision des monstres. Le savoir Vaanamien l'avait sauvé. La mère de ce Viera fut forcée de se protéger avec un bouclier pour contenir les monstres qui avaient désormais décidé de prendre pour cibles, elle et ses muses.
"Enfant ingrat... Tu me le paieras... Ma douceur m'a trahie... Comment cette Rose des vents a-t-elle pu te corrompre à ce point ?"
Fuyant au plus loin pour retourner à la gare. Le Viera se tenait le buste en tentant toujours de freiner le poison qu'il avait avalé, luttant contre sa conscience pour ne pas s'évanouir. Car s'il venait à s'assoupir, il perdrait le contrôle sur le breuvage qui pourrait alors contaminer tout son organisme, il fallait partir au plus vite. Et en arrivant à la gare, les soldats de l'Ost Rayonnant prirent d'abord les armes en voyant le Viera, recouvert de son sang noir et de son air affaiblit, le visage parsemé de larmes. Allait-il se transformer..? Ou alors ces larmes étaient des larmes de joie et d'émotions ?
Des premiers mots s'échappèrent de ses lèvres pour signaler son état aux gardes qui pouvaient l'abattre en quelques instants : "Partons... On doit se sauver... Nous et nos frères, maintenant qu'il y a moins de monstres"
Quelques instants après, des gardes arrivèrent après leurs propres tours d'éclairage, il semblerait que la voie fût libre pour partir et tenter une fuite vers le camp de Bris de Glace, en annonçant que les monstres ont été attirés par une source d'éther.
Il n'y avait désormais qu'un seul objectif : Survivre. Car des personnes l'attendaient.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Maelle:
Une feuille, soigneusement pliée en deux, sera remise à M'ily par Numeria dans le milieu de la nuit, avec l'instruction de la remettre à l'Ordonnatrice dans les plus brefs délais.
Numeria Aelia:
Rapport d'expédition.
Le voyage jusqu'à l'île des Songes se fit sans incident. Notre arrivée s'est faite dans un camp où s'affairaient plusieurs glaneurs sharlayanais. L'ambiance était particulièrement mauvaise : l'expédition locale était au point mort depuis longtemps.
Nous avons porté notre attention sur deux Vieras qui se démarquaient du groupe : Venaldin et Lyris, un homme et une jeune fille. Postés à la sortie du camp mis en place par Sharlayan, ils observaient la forêt avec intérêt. Nous avons ainsi appris que cette fameuse forêt, où se trouvaient les ruines sensées abriter de l'exadamantium, était impénétrable : nos hôtes ne pouvaient s'y enfoncer plus de quelques yalms sans faire demi-tour, contre leur gré.
Les bois ne présentaient aucune protection magique. Aucun inconnu ni bête n'avait été aperçu. Seul un pic d'énergie avait été ressenti au sommet d'une montagne. Offrant notre aide, Venaldin et Lyris ont alors accepté de nous servir de guides.
Nous avons pénétré dans la forêt et c'est après quelques minutes de marche que nous avons compris le problème : un éther inconnu tentait d'atteindre l'esprit des membres du groupe. Ceux qui ne parvenaient pas à résister faisait immédiatement demi-tour, comme persuadés d'avoir pris un mauvais chemin.
Après deux assauts du même genre et plusieurs personnes affectées par cette étrange magie, Q'ra s'est tournée vers les membres du groupe envoutés, a sorti ses armes et a frappé son épée contre son bouclier. Cette opération eut un succès innattendu : les flux d'éther s'estompèrent et une fée sortit de sa cachette.
Elle se présenta comme Mélusine, la doyenne des fées du bois des Songes, et visiblement irritée par le fracas métallique des armes de Q'ra. Elle ne se montra cependant pas ouvertement hostile et nous avons pu engager la conversation : c'était elle qui envoutait les aventuriers qui pénétraient dans la forêt, afin de la protéger de gens mal intentionnés.
Assurant de nos intentions pacifiques quant à la forêt et ses habitants, Mélusine accepta de nous servir de guide jusqu'aux ruines que nous recherchions. Elle nous mit aussi en garde de ne pas tenter de gravir la montagne à proximité, celle où le pic d'énergie avait été détecté : une divinité vénérée par les fées locales y résiderait.
Le trajet jusqu'aux ruines, cachées sous les racines d'un arbre, se fit dans le calme. Mélusine nous donna l'autorisation de prélever l'exadamantium, et uniquement ce minerai. Nos guides glaneurs et une partie du groupe s'attelèrent à la tâche et remplirent plusieurs sacs avant que nous ne repartions vers le camp.
Le succès de l'expédition mit du baume au cœur des Sharlayanais. Karasu leur donna quelques conseils pour pouvoir continuer l'extraction de l'exadamantium sans vexer le peuple fée et bloquer de nouveau l'accès à la forêt. Nous avons laissé le minerai aux glaneurs et sommes rentrés en aéronef.
Note : si d'autres expéditions sont à prévoir auprès de ces fées, peut-être envisager la présence d'un descendant des créateurs du Pacte. Selon Mélusine, ça aurait grandement facilité les choses.
Une feuille, soigneusement pliée en deux, sera remise à M'ily par Numeria dans le milieu de la nuit, avec l'instruction de la remettre à l'Ordonnatrice dans les plus brefs délais.
Numeria Aelia:
Rapport d'expédition.
Le voyage jusqu'à l'île des Songes se fit sans incident. Notre arrivée s'est faite dans un camp où s'affairaient plusieurs glaneurs sharlayanais. L'ambiance était particulièrement mauvaise : l'expédition locale était au point mort depuis longtemps.
Nous avons porté notre attention sur deux Vieras qui se démarquaient du groupe : Venaldin et Lyris, un homme et une jeune fille. Postés à la sortie du camp mis en place par Sharlayan, ils observaient la forêt avec intérêt. Nous avons ainsi appris que cette fameuse forêt, où se trouvaient les ruines sensées abriter de l'exadamantium, était impénétrable : nos hôtes ne pouvaient s'y enfoncer plus de quelques yalms sans faire demi-tour, contre leur gré.
Les bois ne présentaient aucune protection magique. Aucun inconnu ni bête n'avait été aperçu. Seul un pic d'énergie avait été ressenti au sommet d'une montagne. Offrant notre aide, Venaldin et Lyris ont alors accepté de nous servir de guides.
Nous avons pénétré dans la forêt et c'est après quelques minutes de marche que nous avons compris le problème : un éther inconnu tentait d'atteindre l'esprit des membres du groupe. Ceux qui ne parvenaient pas à résister faisait immédiatement demi-tour, comme persuadés d'avoir pris un mauvais chemin.
Après deux assauts du même genre et plusieurs personnes affectées par cette étrange magie, Q'ra s'est tournée vers les membres du groupe envoutés, a sorti ses armes et a frappé son épée contre son bouclier. Cette opération eut un succès innattendu : les flux d'éther s'estompèrent et une fée sortit de sa cachette.
Elle se présenta comme Mélusine, la doyenne des fées du bois des Songes, et visiblement irritée par le fracas métallique des armes de Q'ra. Elle ne se montra cependant pas ouvertement hostile et nous avons pu engager la conversation : c'était elle qui envoutait les aventuriers qui pénétraient dans la forêt, afin de la protéger de gens mal intentionnés.
Assurant de nos intentions pacifiques quant à la forêt et ses habitants, Mélusine accepta de nous servir de guide jusqu'aux ruines que nous recherchions. Elle nous mit aussi en garde de ne pas tenter de gravir la montagne à proximité, celle où le pic d'énergie avait été détecté : une divinité vénérée par les fées locales y résiderait.
Le trajet jusqu'aux ruines, cachées sous les racines d'un arbre, se fit dans le calme. Mélusine nous donna l'autorisation de prélever l'exadamantium, et uniquement ce minerai. Nos guides glaneurs et une partie du groupe s'attelèrent à la tâche et remplirent plusieurs sacs avant que nous ne repartions vers le camp.
Le succès de l'expédition mit du baume au cœur des Sharlayanais. Karasu leur donna quelques conseils pour pouvoir continuer l'extraction de l'exadamantium sans vexer le peuple fée et bloquer de nouveau l'accès à la forêt. Nous avons laissé le minerai aux glaneurs et sommes rentrés en aéronef.
[Numeria Aelia.
Note : si d'autres expéditions sont à prévoir auprès de ces fées, peut-être envisager la présence d'un descendant des créateurs du Pacte. Selon Mélusine, ça aurait grandement facilité les choses.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aran:
Tandis qu’une énorme quantité de bateaux affluent vers Sharlayan beaucoup œuvre jour et nuit au bon déroulement de l’opération de récupération des précieux alliages allagois. C’est le cas de Sumire, récente diplômée de l’académie de Sharlayan qui se dévoue corp et âme à s’assurer qu’une partie des matériaux répertoriés par l’alliance Éorzéenne et ses alliés arrivent à bon port. Évidemment elle n’est pas seule à faire cela, toutefois, ses supérieurs lui ont confié une mission bien précise : S’assurer de rester en contact avec certaine des grosses livraisons de fragments de Dalamud à venir et veiller à ce que l'exadamantium soit livré.
L’experte en logistique est dans son bureau, classifiant une tonne de documents quand l’un des messagers de son département entre en trombe dans la pièce.
‘’ Mademoiselle Kinoshita, nous avons un problème. ‘’
La Raen relève ses yeux vers l’individu qui vient d’entrer dans son domaine, elle hausse un sourcil, affichant un visage d’incompréhension. Elle fait signe au messager de s’exprimer en posant son crayon devant elle, entrecroisant ses mains l’une dans l’autre.
‘’ C’est à propos de la livraison du cratère Orcust B, sur l’île de-… ‘’
‘’ Que s’est-il passé ?! ‘’ Le coupe-elle.
La scientifique s’est redressée en entendant la mention même du nom du cratère, elle toise maintenant le pauvre messager d’un regard sévère.‘’ Nous avons perdu tout contact avec le bateau qui devait faire la livraison, de plus, les chasseurs de trésors qui avaient étés envoyés là-bas ne répondent plus à l’appel. ‘’
Le messager termine sa phrase, observant sa supérieure, devant-lui qui semble vraiment en colère. Il quittera la pièce alors qu’un subordonné plus qualifié entre directement après, l’élézen baisse le regard, ayant tout entendu de la discussion. C’est la voix de la demoiselle derrière le bureau qui le ramène à lui.
‘’ Envoyez une délégation sur le champ, quelqu’un, payez n’importe qui... Les matériaux présents dans ce cratère sont essentiels. Cette île n’est pas supposée être un danger et ces gens avaient de quoi se défendre contre les systèmes de sécurités allagois. Ou bien ils ont essayé de nous voler les alliages, ou bien il leur est arrivé quelque chose, je veux un rapport complet sur la situation dès demain. ‘’
Sumire toise sérieusement l’homme devant-lui avant de se lever et de saisir sa pile de documents.
‘’ On va s’assurer que cela ne se reproduise pas. Donnez-moi le registre des compagnies libres ayant donné leur accord pour aider à la récolte.‘’
Tandis qu’une énorme quantité de bateaux affluent vers Sharlayan beaucoup œuvre jour et nuit au bon déroulement de l’opération de récupération des précieux alliages allagois. C’est le cas de Sumire, récente diplômée de l’académie de Sharlayan qui se dévoue corp et âme à s’assurer qu’une partie des matériaux répertoriés par l’alliance Éorzéenne et ses alliés arrivent à bon port. Évidemment elle n’est pas seule à faire cela, toutefois, ses supérieurs lui ont confié une mission bien précise : S’assurer de rester en contact avec certaine des grosses livraisons de fragments de Dalamud à venir et veiller à ce que l'exadamantium soit livré.
L’experte en logistique est dans son bureau, classifiant une tonne de documents quand l’un des messagers de son département entre en trombe dans la pièce.
‘’ Mademoiselle Kinoshita, nous avons un problème. ‘’
La Raen relève ses yeux vers l’individu qui vient d’entrer dans son domaine, elle hausse un sourcil, affichant un visage d’incompréhension. Elle fait signe au messager de s’exprimer en posant son crayon devant elle, entrecroisant ses mains l’une dans l’autre.
‘’ C’est à propos de la livraison du cratère Orcust B, sur l’île de-… ‘’
‘’ Que s’est-il passé ?! ‘’ Le coupe-elle.
La scientifique s’est redressée en entendant la mention même du nom du cratère, elle toise maintenant le pauvre messager d’un regard sévère.‘’ Nous avons perdu tout contact avec le bateau qui devait faire la livraison, de plus, les chasseurs de trésors qui avaient étés envoyés là-bas ne répondent plus à l’appel. ‘’
Le messager termine sa phrase, observant sa supérieure, devant-lui qui semble vraiment en colère. Il quittera la pièce alors qu’un subordonné plus qualifié entre directement après, l’élézen baisse le regard, ayant tout entendu de la discussion. C’est la voix de la demoiselle derrière le bureau qui le ramène à lui.
‘’ Envoyez une délégation sur le champ, quelqu’un, payez n’importe qui... Les matériaux présents dans ce cratère sont essentiels. Cette île n’est pas supposée être un danger et ces gens avaient de quoi se défendre contre les systèmes de sécurités allagois. Ou bien ils ont essayé de nous voler les alliages, ou bien il leur est arrivé quelque chose, je veux un rapport complet sur la situation dès demain. ‘’
Sumire toise sérieusement l’homme devant-lui avant de se lever et de saisir sa pile de documents.
‘’ On va s’assurer que cela ne se reproduise pas. Donnez-moi le registre des compagnies libres ayant donné leur accord pour aider à la récolte.‘’
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:
Alors que le vent tend à s'adoucir avec l'arrivée du printemps même dans les mers du Nord, le péristyle à Sharlayan peut accueillir les premières trouvailles de la Rose des Vents. Les voyages au sein de la compagnie se multiplient, l'Ordonnatrice malgré son retrait s'assure du bon déroulement des opérations. L'Île des Songes a été particulièrement efficace, désormais la Cité des Sages peut enfin exploiter une partie de l'île sans pour autant s'aventurer dans les terres défendues.
Ce matin, on voyait encore les convois de glaneurs arrivés en file indienne jusqu'à la ville, chargés d'exadamantium. Avec les prochaines missions de ravitaillement à la Rose, nul doute que la compagnie comptera parmi les plus actifs aux yeux des habitants locaux.
Alors que le vent tend à s'adoucir avec l'arrivée du printemps même dans les mers du Nord, le péristyle à Sharlayan peut accueillir les premières trouvailles de la Rose des Vents. Les voyages au sein de la compagnie se multiplient, l'Ordonnatrice malgré son retrait s'assure du bon déroulement des opérations. L'Île des Songes a été particulièrement efficace, désormais la Cité des Sages peut enfin exploiter une partie de l'île sans pour autant s'aventurer dans les terres défendues.
Ce matin, on voyait encore les convois de glaneurs arrivés en file indienne jusqu'à la ville, chargés d'exadamantium. Avec les prochaines missions de ravitaillement à la Rose, nul doute que la compagnie comptera parmi les plus actifs aux yeux des habitants locaux.
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Maelle:
Deux feuilles soigneusement pliées seront remises à la fidèle M'ily en début de matinée par Numeria, la blonde lui demandant de les transmettre à l'Ordonnatrice le plus tôt possible.
Rapport d'expédition sur Orcust B.
Objet : escorte et récupération d'exadamantium.
Notre recrutement sur ce mandat fait suite à l'assassinat d'une équipe de mineurs sur un site d'exadamantium sur l'ile d'Orcust B. Le trajet jusqu'à destination s'est fait sans incidents, par voie navale. Nous avons atteint le site d'extraction par un chemin préalablement sécurisé. Tout s'est déroulé sans accroc, un tri a pu être fait pour alléger les caisses et améliorer le rendement en amont.
Au retour, nous avons emprunté le même chemin qu'à l'aller. Mais nous sommes tombés sur un champ de mines qui n'était pas là quelques heures plus tôt. L'intervention de Mhako a permis de sauver l'équipe tandis qu'elles explosaient. Trois personnes ont ensuite fait leur apparition :
-Sabrak, un assassin rapide et souple.
-Jaz, un colosse fort et endurant.
-Un géant lourdement armé, au nom inconnu.
Ces trois étrangers semblaient être à l'origine de l'assassinat de la précédente équipe. Le géant portait une cape avec un symbole en forme d’œil. Je ne saurais donner plus de détails, je n'y ai pas prêté plus d'attention. Cependant, il a mentionné un "Omniscient" qui aurait prédit notre venue sur le site.
La confrontation étant inévitable, Sabrak et Jaz se sont d'abord lancés à l'assaut, faisant usage d'une technologie similaire à la technologie magitek garlemaldaise, notamment des armes puissantes (le colosse Jaz, usant de poings chargés d'énergie, a brisé en deux assauts mon bouclier, pourtant renforcé de cermet).
Notre intervention a permis de protéger l'équipe de mineurs et mettre en échec nos adversaires. L'assassin rapidement liquidé et devant l'incapacité du colosse à franchir nos lignes, le géant, chef de nos trois opposants, a décapité Jaz d'un seul coup d'épée avant de se lancer à l'attaque.
Champ de protection bloquant les assauts physiques, dispositif de combat à six bras, une énorme épée à six manches séparable en autant de lames, notre ultime opposant ressemblait presque à une machine vivante. Nous sommes cependant parvenus à le défaire et, dans une dernière tentative de nous abattre, il activa un système d'auto-destruction, sûrement implanté dans son armure.
Heureusement, les compétences de B'rume et de l'ingénieur local, Cyrus, ont permis d'éviter la catastrophe.
Résumé : équipe escortée saine et sauve, exadamantium récupéré.
Je me permets cependant d'attirer votre attention sur deux points, qui me préoccupent :
-Notre ennemi aux multiples bras, dans ses derniers instants, faisait mention de "versets" : "nous ne perdons pas, nous ne mourrons pas. Nous évoluons, devant plus forts. Il n'y a aucune défaite.". Considérant également leur intérêt pour le site et les moyens déployés, je doute que nous soyons tombés sur de vulgaires pillards. A voir si nous n'avons pas mis le doigt dans un engrenage.
-Après le combat, j'ai été fouiller les restes de l'armure quand j'ai aperçu une araignée sortir de sous les morceaux de métal avant de se réfugier rapidement dans une cavité de la grotte. Au vu de l'intensité des combats et des explosions de mines dans la zone, voir une araignée ici m'a beaucoup surprise. J'espère cependant qu'il ne s'agit que de fatigue apocalyptique de ma part et non d'une forme de magie qui aurait permis à notre opposant de fuir.
Rapport d'expédition dans le Thanalan.
Objet : récupération d'exadamantium auprès d'une tribu locale, les Dawa.
Cette expédition fait suite à un premier mandat quand à la récupération du métal demandé par les Sharlayanais : un groupe de lalafells encapuchonnés aurait dérobé l'exadamantium sur le site, usant de machines ferroviaires pour le transporter.
L'équipe réunie à la gare de Roncenoire, nous avons enquêté en ville puis dans un bar local plus au sud, le Coffre et le Cercueil. Nous avons appris que nos cibles se trouvaient dans le nord de la région. Nous avons donc emprunté cette direction pour tomber sur la tribu des Dawa : des petits êtres au langage exotique.
Après plusieurs minutes de discussions, nous sommes parvenus à un accord : l'exadamantium serait à nous si nous retrouvions une pièce motrice de leur machine, le module T-XIV, qui leur avait été volée. Un glaneur qui discutait avec un Dawa près du camp nous a indiqué la présence d'un groupe rival de "lalafells encapuchonnés", dans une mine plus au sud, qui tiraient à vue sur les intrus.
Nous avons rejoint l'entrée de la mine. Aiko est alors partie en éclaireur jusqu'au camp de Dawas, signalant la présence de pièges sur le chemin. Des mines sonores, émettant un bruit strident et douloureux pour les oreilles à l'activation.
Quand nous avons rejoint Aiko après son rapport, les Dawas étaient endormis et solidement attachés. La fouille du camp Dawa du sud n'a révélé la présence que de plans et annotations diverses. Aucune trace du module T-XIV. Mais la présence d'une machine ferroviaire comparable à celle utilisée par les Dawas du nord laissait penser que l'objet de notre recherche se trouvait sur la machine.
Malheureusement, celle-ci était lancée à pleine vitesse. L'intervention de plusieurs membres de l'équipe permit de la ralentir pour tenter de sauter dessus. Ce fut un succès en demi-teinte : Aiko, Ruuj et Karasu réussirent, Asa et moi échouâmes.
Nous avons alors fait usage des documents trouvés plus tôt pour aider nos camarades à arrêter la machine Dawa. L'objectif fut atteint, le module put être récupéré intact et l'échange fut couronné de succès. Les Dawas du sud, quand à eux, ont été laissés à la décision des Immortels.
Résumé : exadamantium récupéré.
Deux feuilles soigneusement pliées seront remises à la fidèle M'ily en début de matinée par Numeria, la blonde lui demandant de les transmettre à l'Ordonnatrice le plus tôt possible.
Rapport d'expédition sur Orcust B.
Objet : escorte et récupération d'exadamantium.
Notre recrutement sur ce mandat fait suite à l'assassinat d'une équipe de mineurs sur un site d'exadamantium sur l'ile d'Orcust B. Le trajet jusqu'à destination s'est fait sans incidents, par voie navale. Nous avons atteint le site d'extraction par un chemin préalablement sécurisé. Tout s'est déroulé sans accroc, un tri a pu être fait pour alléger les caisses et améliorer le rendement en amont.
Au retour, nous avons emprunté le même chemin qu'à l'aller. Mais nous sommes tombés sur un champ de mines qui n'était pas là quelques heures plus tôt. L'intervention de Mhako a permis de sauver l'équipe tandis qu'elles explosaient. Trois personnes ont ensuite fait leur apparition :
-Sabrak, un assassin rapide et souple.
-Jaz, un colosse fort et endurant.
-Un géant lourdement armé, au nom inconnu.
Ces trois étrangers semblaient être à l'origine de l'assassinat de la précédente équipe. Le géant portait une cape avec un symbole en forme d’œil. Je ne saurais donner plus de détails, je n'y ai pas prêté plus d'attention. Cependant, il a mentionné un "Omniscient" qui aurait prédit notre venue sur le site.
La confrontation étant inévitable, Sabrak et Jaz se sont d'abord lancés à l'assaut, faisant usage d'une technologie similaire à la technologie magitek garlemaldaise, notamment des armes puissantes (le colosse Jaz, usant de poings chargés d'énergie, a brisé en deux assauts mon bouclier, pourtant renforcé de cermet).
Notre intervention a permis de protéger l'équipe de mineurs et mettre en échec nos adversaires. L'assassin rapidement liquidé et devant l'incapacité du colosse à franchir nos lignes, le géant, chef de nos trois opposants, a décapité Jaz d'un seul coup d'épée avant de se lancer à l'attaque.
Champ de protection bloquant les assauts physiques, dispositif de combat à six bras, une énorme épée à six manches séparable en autant de lames, notre ultime opposant ressemblait presque à une machine vivante. Nous sommes cependant parvenus à le défaire et, dans une dernière tentative de nous abattre, il activa un système d'auto-destruction, sûrement implanté dans son armure.
Heureusement, les compétences de B'rume et de l'ingénieur local, Cyrus, ont permis d'éviter la catastrophe.
Résumé : équipe escortée saine et sauve, exadamantium récupéré.
Je me permets cependant d'attirer votre attention sur deux points, qui me préoccupent :
-Notre ennemi aux multiples bras, dans ses derniers instants, faisait mention de "versets" : "nous ne perdons pas, nous ne mourrons pas. Nous évoluons, devant plus forts. Il n'y a aucune défaite.". Considérant également leur intérêt pour le site et les moyens déployés, je doute que nous soyons tombés sur de vulgaires pillards. A voir si nous n'avons pas mis le doigt dans un engrenage.
-Après le combat, j'ai été fouiller les restes de l'armure quand j'ai aperçu une araignée sortir de sous les morceaux de métal avant de se réfugier rapidement dans une cavité de la grotte. Au vu de l'intensité des combats et des explosions de mines dans la zone, voir une araignée ici m'a beaucoup surprise. J'espère cependant qu'il ne s'agit que de fatigue apocalyptique de ma part et non d'une forme de magie qui aurait permis à notre opposant de fuir.
Numeria Aelia.
Rapport d'expédition dans le Thanalan.
Objet : récupération d'exadamantium auprès d'une tribu locale, les Dawa.
Cette expédition fait suite à un premier mandat quand à la récupération du métal demandé par les Sharlayanais : un groupe de lalafells encapuchonnés aurait dérobé l'exadamantium sur le site, usant de machines ferroviaires pour le transporter.
L'équipe réunie à la gare de Roncenoire, nous avons enquêté en ville puis dans un bar local plus au sud, le Coffre et le Cercueil. Nous avons appris que nos cibles se trouvaient dans le nord de la région. Nous avons donc emprunté cette direction pour tomber sur la tribu des Dawa : des petits êtres au langage exotique.
Après plusieurs minutes de discussions, nous sommes parvenus à un accord : l'exadamantium serait à nous si nous retrouvions une pièce motrice de leur machine, le module T-XIV, qui leur avait été volée. Un glaneur qui discutait avec un Dawa près du camp nous a indiqué la présence d'un groupe rival de "lalafells encapuchonnés", dans une mine plus au sud, qui tiraient à vue sur les intrus.
Nous avons rejoint l'entrée de la mine. Aiko est alors partie en éclaireur jusqu'au camp de Dawas, signalant la présence de pièges sur le chemin. Des mines sonores, émettant un bruit strident et douloureux pour les oreilles à l'activation.
Quand nous avons rejoint Aiko après son rapport, les Dawas étaient endormis et solidement attachés. La fouille du camp Dawa du sud n'a révélé la présence que de plans et annotations diverses. Aucune trace du module T-XIV. Mais la présence d'une machine ferroviaire comparable à celle utilisée par les Dawas du nord laissait penser que l'objet de notre recherche se trouvait sur la machine.
Malheureusement, celle-ci était lancée à pleine vitesse. L'intervention de plusieurs membres de l'équipe permit de la ralentir pour tenter de sauter dessus. Ce fut un succès en demi-teinte : Aiko, Ruuj et Karasu réussirent, Asa et moi échouâmes.
Nous avons alors fait usage des documents trouvés plus tôt pour aider nos camarades à arrêter la machine Dawa. L'objectif fut atteint, le module put être récupéré intact et l'échange fut couronné de succès. Les Dawas du sud, quand à eux, ont été laissés à la décision des Immortels.
Résumé : exadamantium récupéré.
Numeria Aelia
Le Chat
Il y a 10 mois et 2 jours
Par Aline:
Le sol aux dalles de pierre défoncés était recouvert de gravas, les couloirs étaient constamment surveillés par des créatures, semblables à des araignées mécaniques, et les sirènes inondait le complexe avec leur puissante lumière écarlate, signe que les alarmes ont été déclenchées.
- Vous en êtes ou la ?! C'est pas que ça urrrge mais un peu quand même !!
- Il nous en reste encore 26% de l'exadamantium à récupérer, Aline ! Tu tient le coup ?
- A ton avis ?
Les bruits de pas résonnaient dans le couloir de maintenance, une silhouette prise dans une course folle tandis que derrière elle des bruits de pas bien plus lourds faisait trembler ses tympans, un immense colosse de fer Allagois était à ses trousses. Aline pensait que c'était une bonne idée de jouer l'appât au début, mais maintenant elle se disait que y'aller seule n'était vraiment pas le meilleur plan.
BOOM !! Un tir de laser passe tout juste au dessus de sa tête et vient toucher le plafond de roche. D'énormes blocs de pierre commencent à se décrocher dans un nuage de poussière. Dans son dos, ses nouliths se mettent à vibrer d'énergie dans un éclat bleu azur, contrastant avec l'agressive lumière rouge qui emplissait le couloir. Et brusquement, l'énergie lumineuse accumulée est relâchée d'un seul coup, propulsant la Miqo'te dans un spectaculaire vol plané en avant. Le geste se révéla salvateur, car une seconde trop tard et elle finissait ensevelie dans un tombeau de gravas.
- Ha ! Ca lui fera les pieds à ce lourdaud collant !
- Aline, tu nous reçois ? On vient de terminer ! On remballe et on te récupère au point de rendez-vous 36B !
Aline soupire en raccrochant sa linkperle, le point de rendez-vous choisi n'est pas le plus proche, mais elle va devoir faire avec. Plus vite cet exadamantium sera à Sharlayan, mieux se sera pour tout le monde. Derrière elle, l'ébouli explose pour laisser place au géant de fer avec un bras en moins, arraché par l'éboulement. Elle aurait préférée que ce soit une jambe.
- Tenez vous prêts à décoller, je vous ramène un copain...
Le sol aux dalles de pierre défoncés était recouvert de gravas, les couloirs étaient constamment surveillés par des créatures, semblables à des araignées mécaniques, et les sirènes inondait le complexe avec leur puissante lumière écarlate, signe que les alarmes ont été déclenchées.
On ne l'appelle pas le Continent Défendu pour rien.
- Vous en êtes ou la ?! C'est pas que ça urrrge mais un peu quand même !!
- Il nous en reste encore 26% de l'exadamantium à récupérer, Aline ! Tu tient le coup ?
- A ton avis ?
Les bruits de pas résonnaient dans le couloir de maintenance, une silhouette prise dans une course folle tandis que derrière elle des bruits de pas bien plus lourds faisait trembler ses tympans, un immense colosse de fer Allagois était à ses trousses. Aline pensait que c'était une bonne idée de jouer l'appât au début, mais maintenant elle se disait que y'aller seule n'était vraiment pas le meilleur plan.
BOOM !! Un tir de laser passe tout juste au dessus de sa tête et vient toucher le plafond de roche. D'énormes blocs de pierre commencent à se décrocher dans un nuage de poussière. Dans son dos, ses nouliths se mettent à vibrer d'énergie dans un éclat bleu azur, contrastant avec l'agressive lumière rouge qui emplissait le couloir. Et brusquement, l'énergie lumineuse accumulée est relâchée d'un seul coup, propulsant la Miqo'te dans un spectaculaire vol plané en avant. Le geste se révéla salvateur, car une seconde trop tard et elle finissait ensevelie dans un tombeau de gravas.
- Ha ! Ca lui fera les pieds à ce lourdaud collant !
- Aline, tu nous reçois ? On vient de terminer ! On remballe et on te récupère au point de rendez-vous 36B !
Aline soupire en raccrochant sa linkperle, le point de rendez-vous choisi n'est pas le plus proche, mais elle va devoir faire avec. Plus vite cet exadamantium sera à Sharlayan, mieux se sera pour tout le monde. Derrière elle, l'ébouli explose pour laisser place au géant de fer avec un bras en moins, arraché par l'éboulement. Elle aurait préférée que ce soit une jambe.
- Tenez vous prêts à décoller, je vous ramène un copain...
...Il va falloir accélérer la cadence.
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