[Apocalypse III] La Fin des Temps

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Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par B'rume:

[rapport de Brume, le coin de la page est tachée d'une goûte de sang qu'on a tenté de nettoyer a la vas vite]

Nous nous sommes rendus sur l'île Orcust B via le navire des récupérateur que l'on devait escorter, nous avons décharger le nécessaire et suivis l'itinéraire de l'expédition précédente, tout c'est passé sans encombres jusque là, hormis Q'ra qui avait entendu un son dans une des fissures présente à la séparation des ruines et de la roche naturelle.[/color]

Après avoir laissé le temps au récupérateur de trier l'exadamantium du reste, afin de réduire la charge, nous avons pris la route initiale avec le chargement et c'est a ce moment là que les choses se sont.... corsées.

Des mines ont exploser sous nos pieds, grâce à Mhako, tout le monde eu l'occasion d'évité les dégâts, quelque seconde après, trois gugusses sont sortis de leur cachette, des combinaisons intégrale sur le corps, portant un étrange symbole d'œil, genre de secte.

Nous avons affronter en premier les deux premiers, semblant être des "sbires" du grand con a la cape, ils nous ont peut-être sous estimé car, malgré quelques blessures du côté de Numeria, nous les avons vaincus, 'fin...celui au gantelets a été décapité par le gas a la cape, leur "chef".

Il se trouve qu'il portait un genre de bouclier magique contre les agressions physiques, se fût Mhako qui brisa se bouclier, nous permettant de frapper, après une belle correction il s'éloigna, révélant un corps modifier, déployant six bras, son épée également décomposé en six lames pour chaques bras.

Encore une fois, Mhako fut la carte maîtresse, entravant l'adversaire, permettant à chacun de l'atteindre, a la limite de l'humiliation, il a choisi de "'s'auto-detruire", un ingénieur du convoi c'est précipité vers la chose, pour tenté de la désamorcer, je lui ait donné un coup de mains et ce fut un succès.

Nous avons récupéré quelque Indice avant de reprendre la route et rentrer.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Maelle:

A Garlemald, la gare de Tertium était pleine d'activité : avec l'aide de l'Alliance et la défaite de l'abomination résidant en haut de la tour sombre qui trônait à la place du Palais Impérial, nombreux étaient les autochtones qui avaient accepté la main tendue par l'ancien ennemi. Il fallait se relever et tout reconstruire. L'heure du mépris et de la haine était révolue, le conflit était terminé.

Mais un cri venu du fond de la gare laissait penser qu'un autre se profilait à l'horizon.

-Vous avez fait QUOI ?!

A l'origine de ce hurlement inhabituel, un Garlemaldais. Brun, de grande taille, son regard fustigeait une blonde aux cheveux mi-longs.

-Vous vous rendez compte de ce que ça nous a demandé ?!
-Bien sûr, docteur. Mais...
-Mais quoi ?! Parlez donc !


Numeria n'en menait pas large. Le docteur Marcus était réputé pour être un scientifique passionné et il n'appréciait guère qu'on détruise ses travaux. Avant que la jeune femme ne trouve quoi répondre, l’ingénieur magitek renchérit, d'une voix tonnante.
-Vous savez quel effort ça nous a demandé, de préparer ça ? Vous croyez qu'on a les moyens de produire ce genre de machines en série ?!
-Non, bien sûr. Mais comment pouvais-je anticiper que ce colosse aurait la force de briser du cermet ?

L'ingénieur magitek soupira et se mit à faire les cent pas. Il réfléchissait, posant de temps en temps un regard dépité sur le bouclier brisé suivi d'un autre, lourd de reproches, à sa propriétaire. Numeria le suivait du regard, sans chercher à l'affronter directement : elle ressemblait à une enfant réprimandée par un professeur autoritaire. Quatre ou cinq côtes cassées lui paraissaient préférables à la présente discussion.

-J'imagine que vous allez continuer les combats ?
-Oui, docteur. Ma place est en première ligne, ici comme là-bas.


Marcus soupira de nouveau. Il avait l'impression de discuter avec un ours d'Eblana. Il observa longuement la blonde avant de disparaitre derrière un amas de caisses noires. Il fouilla de longues minutes, entrecoupées de grognements et d'injures sur les brutes incapables de prendre soin du matériel, avant de ressortir, un petit dispositif en main.

-Tenez, prenez ça. dit l'ingénieur en plaçant l'appareil dans les mains gantées de la Garlemaldaise. Il remplacera votre générateur le temps que je puisse réaliser une version améliorée. Pour l'activer, appuyez simplement au-dessus, même vous devriez pouvoir saisir ça. Et pour le reste, trouvez-vous un artisan digne de ce nom en attendant.
-Il fonctionne de la même façon ?
-Affirmatif. Alors ne vous loupez pas, je n'irai pas chercher votre cadavre.
-Merci docteur !


Numeria salua respectueusement le docteur avant de s'éclipser, un sourire satisfait sur le visage. Il possédait un exceptionnel caractère d'almasty, mais elle pouvait compter sur lui.

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De retour à Ul'dah, Numeria regagna sa chambre d'auberge. Après avoir pris soin de verrouiller la porte, elle retira son épais manteau, ses bottes et s'allongea sur le lit. Elle voulait prendre un peu de repos avant de repartir au combat contre l'apocalypse le lendemain.

En y repensant, l'apocalypse lui laissait un arrière-gout amer. L'impression que, quoi qu'elle fasse, ça ne suffise jamais. Là où une brêche était colmatée, les monstres et le désespoir en ouvraient une autre. Quand ce n'était qu'une autre. Des journées et des nuits entières à se battre, à saigner, à ignorer la faim et la fatigue pour sauver ne serait-ce qu'une vie de plus.

Mais elle n'allait pas en faire cas : contrairement à beaucoup de victimes de cette fin du monde, elle n'était pas seule. Elle commençait à apprécier ses nouveaux camarades, malgré des débuts délicats. Il faut dire que depuis son arrivée en Eorzéa, la Garlemaldaise allait de surprise en surprise : diplomatie, magie, tribus locales, histoire, culture... Sans compter les Loporrites et les histoires sur la Lune. L'adaptation était aussi rapide que surprenante et Numeria se souvint avoir serré les dents plus d'une fois, afin de mieux observer les méthodes de ses compagnons de l'autre coté.

Tantôt impressionnée, tantôt consternée, la blonde voyaient les journées se suivre sans se ressembler. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, au fond.

La cérémonie d'enterrement du chevalier Dorian de Belmont ne l'avait pas laissée indifférente non plus. Elle ne connaissait pas l'homme, mais son sacrifice lui paraissait exemplaire. Le chant de l'Ordonnatrice, magnifique, l'avait profondément touchée, bien plus qu'elle ne l'aurait admise sur l'instant. L'Empire aurait-il vraiment interdit ce dernier hommage, s'il avait pris le contrôle du continent ?

Numeria secoua la tête. La réponse était évidente. Au final, même si sa ville natale était en ruines, l'Empire était tombé et c'était mieux ainsi. Les siens pouvaient repartir sur de meilleures bases et construire une nation plus saine. Garlemald brillerait de nouveau, elle en était persuadée. Peut-être y retournerait elle un jour. Peut-être pourrait-elle y vivre à nouveau.

]Mais pour l'instant, sa place n'était pas au déblaiement et à la reconstruction. L'apocalypse continuait à sévir et elle se devait d'être sur le terrain.

Elle espérait que la récolte d'exadamantium se termine bientôt. Si il y avait un moyen d'arrêter cette folie, il fallait le faire avant que les forces vivantes ne plient définitivement face aux vagues d'assauts noires.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:




Ils étaient venus nombreux et comptaient parmi les premiers à assister au grand départ du Ragnarok. A Sharlayan, on acclamait les héros de l'humanité, les larmes coulaient, l'émotion était au rendez-vous et les membres de la Rose des Vents ne furent pas exemptés.

Il faisait beau, le ciel était clair. Au coeur des ovations, le bruit assourdissant du vaisseau sharlayanais grondait et le cri d'Aline attira l'attention de toute la population venue assister à cet événement historique.
"IL EST LA !!"
Ils le virent s'élever dans les cieux, il était grand, trop grand peut-être, mais il incarnait pour beaucoup -si ce n'était pour tous les habitants- l'espoir à son paroxysme. Aux yeux de l'Ordonnatrice, il était pourtant bien plus que ça : ce regain d'espoir devait sa place grâce aux efforts de chaque pays, passant des steppes jusqu'à Garlemald venus prêter main forte à ce dernier effort de guerre. Plus étonnant encore, le rayon lumineux qui jaillit du centre de l'île fit perdre le souffle à la moitié des membres de la compagnie libre, si ce n'était pas tout le monde. De cette lumière virevoltaient les primordiaux de la planète entière qui donnèrent leur énergie au Ragnarok afin qu'il puisse ouvrir une faille et enfin, le voir partir jusqu'aux confins de l'univers.
C'était bouleversant d'assister à un tournant de l'Histoire, mais ils étaient là et avaient fièrement participé à cette action. Désormais, dire qu'ils ne pouvaient compter que sur le Guerrier de la Lumière serait une blague quand dans le monde entier, l'apocalypse sévissait toujours.

Aventuriers et grandes compagnies se serraient les coudes pour chasser monstres et hérésiarques encore sur terre, et il était dans son devoir à la Rose de poursuivre cet effort, pour rétablir l'équilibre.






Le lendemain, tout était plus calme, mais le sourire avait regagné le visage de tous les habitants de la ville, même des plus sceptiques. Les épaules plus légères, on voyait une baisse drastique dans les invocations apocalyptiques. C'était une bonne matinée dans les alentours de l'académie de magie quand la voix d'une élezenne tira des pensées la nouvelle étudiante.
"Madame de Riverhood ! Enfin vous voilà..."
Brienne était essoufflée, mais pire encore, elle dissimula avec peine sa détresse. Lenore ferma son ouvrage et reprit le cristal qu'elle faisait flotter dans sa main - une habitude qu'elle avait prise depuis qu'elle cherchait à devenir une sage.
"Madame Paselle ?
- J'ai des nouvelles du Haut-Roi de l'Archipel d'Ori... Un hérésiarque aurait fait son apparition sur Piharii et on déplore de nombreux morts."

Une sueur-froide passa dans le dos de l'Ordonnatrice qui devait encore plus faire attention à son enfant depuis les derniers événements à l'Archipel. La situation devait être critique pour qu'ils fassent appel à Sharlayan, leurs proches voisins, au lieu de la Rose des Vents. Pour Lenore, il ne fit aucun doute.


C'était là que commencerait leur dernière bataille.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:



Finalement, cette histoire d'hérésiarque sur l'Archipel d'Ori devrait encore attendre. La lune brillait dans le ciel noscéen quand Lenore se tenait au balcon du Repos du Loup, Alexander dormant paisiblement dans ses bras. Elle avait choisi ce cadre plus calme au concert de Misaki qui se produisait à la Rose des Mers, encore perturbée par les révélations qu'elle venait tout juste d'avoir.

Alastor, cet autre homme à ses côtés aux cheveux blancs et ce décor de Mhach. Cette fois-ci, elle avait revisité cette vision avec deux autres personnes en plus d'Anaëlle : Ruuj et Aiko, dont elle ne suspectait pas cette dernière d'être en possession de l'Écho. Ils discutaient du passé d'Alastor, que celui-ci venait d'un monde révolu et cela avait bel et bien confirmé qu'il était un ascien à traverser ainsi les âges et les mondes.
Pourtant, ce n'était pas Alastor qui lui resta en tête ce soir-là, mais bien la voix et le visage de son partenaire à ses côtés. Rien de ses traits lui rappelaient quelque chose, seule sa voix parvenue à ses oreilles lui était familière. Elle l'avait déjà entendu après les apparitions d'Alastor, dont une dans une vision dans une tour...où elle avait débloqué une partie de ses pouvoirs. Celui de contrôler ses visions. Les arrêter, les rembobiner et les jouer à sa guise, elle était désormais loin l'époque où elle était encore victime de ces "hallucinations" qui lui montraient un destin funeste. Bien sûr, cela restait sa fonction principale, mais ces nouvelles visions lui contaient quelque chose de nouveau, comme l'avertissant d'un autre danger...ou lui faire comprendre ce qu'il pourrait se passer par la suite. Il n'y avait rien de plus frustrant que de nager en plein doute, mais s'il fallait une fois de plus passer par là, elle n'hésiterait plus une seule seconde.

Plus leurs recherches avançaient, et plus il était clair pour tout le monde qu'Alastor était un homme du treizième reflet, soit le monde du néant aujourd'hui. Grâce à une autre vision qu'elles avaient partagées, le soleil noir, l'éther penchant vers de l'ombral et cette architecture qu'elles ne reconnaissaient pas ne leur laissèrent aucun doute.
Mais il a fallu qu'il soit l'un des Guerriers de la Lumière...
A y repenser, cela ne faisait qu’amplifier l’incompréhension dans lequel elle baignait depuis. Sous l'impulsion de Ruuj qui avait préconisé d'examiner l'éther d'Alastor, alias Lucifer de son vrai nom, elle s'était attendue à y voir l'âme d'un ascien, comme elles s'y attendaient toutes. Quelle n'était pas leur surprise quand Lenore avait été la seule à voir au travers de l'homme farfelu une âme brillante, aussi brillante que le véritable Guerrier de la Lumière de leur planète bien aimée. Un choc pour l'Ordonnatrice qui, depuis tout ce temps, ne voyait en lui que le mal. Hélas, cette découverte ne fit qu'poser encore plus de questions... Pourquoi semblait-il résigné à attendre la fin des temps sur ces deux planètes, s'il était toujours là aujourd'hui ? Quand est-ce qu'Alastor est né, quand est-ce que Lucifer s'est emmuré ?
Elles avaient discuté, émis leurs premières théories ensemble, qu'il avait volontairement choisi ce chemin pour sauver les siens dans le treizième reflet. En supprimant le monde du néant, il offrait ainsi la paix à ceux qui étaient autrefois ses compagnons, sa famille, son peuple. C'en était que plus troublant encore.

Le vent se leva, arrachant un frisson au petit louveteau qui se réveilla dans les bras de sa mère. Lorsqu'il redressa la tête, il contempla pour la première fois le doute sur le visage de sa mère qui, contre toute attente, ne le laissa plus dans son silence.
"Ma'...Ma'. Ma' ! Pas triste !"
Cela aura eu le don de décrocher à sa mère un sourire bien plus chaleureux à l'attention de son fils. Lenore plaça une main derrière sa tête pour le presser contre sa joue, doucement.
"Maman n'est pas triste. Elle réfléchit.
- Papa ?
- Pas à ton père, non. Au bien et au mal. A l'équilibre."

Rien n'était plus adorable que de lire l'incompréhension sur le visage d'Alexander qui fit à sa mère une moue de colère. A un an et quelques lunes à peine, il savait désormais se faire bien plus vindicatif et autoritaire, droit dans ses bottes. La jeune mère déposa un baiser sur son front avant de rentrer au pavillon, il commençait à faire tard pour lui.

Une fois endormi dans son lit, et cela n'avait pas été si difficile que ça finalement, elle s'était couchée auprès de son époux déjà bien endormi après une longue journée de travail. Collant sa tête contre son torse, elle était bercée au gré de sa respiration paisible comme cherchant un point d'ancrage dans sa vie. Alors que tout se bousculait en elle, une image lui traversa l'esprit.
Le symbole du sablier sur la couverture du livre que tenait l'homme aux cheveux blancs ne lui était pas inconnu. Par-delà les montagnes du Coerthas, dans une petite tour que feu son oncle Harebourg tenait loin des regards indiscrets, il lui semblait avoir vu ce même emblème.


Et à nouveau, elle s'y rendrait pour y percer ses secrets.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Kin:


Une lettre aura été reçue, en cette soirée, par la compagnie libre. Adressée à la vicomtesse Lenore de Riverhood, elle est signée du cachet de la maison pourtant disparue des Frizz.




Dame de Riverhood,

Je vous écrit dans la précipitation. Sur la trace des activités d'Alastor depuis notre dernière rencontré sur l'archipel d'Ori, j'ai découvert la volonté de ce dernier de ramener le monde du néant à achever sa fusion avec le monde primitif. Cependant, la méthode qu'il compte utiliser est dangereuse. Je dois aller aux faits, il cherche à provoquer un cataclysme dangereux en brisant le voile entre néant et monde réel.

Je pars à sa poursuite. La maison de la Torelle commence à peine à se préparer pour intervenir, cependant ils ne seront pas prêts dans les temps et nous manquons de temps nécessaire pour le rattraper. Je vous en conjure, rejoignez-moi là où tout à commencer, à la tour de la Clepsydre.

Amélia de Frizz.
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Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:



Quand Aline les avait déposés proche de la tour de la Clepsydre, celle-ci était encore bien loin à cause du terrible blizzard qui sévissait dans la région. Pourtant, même à une trentaine de yalms, les volutes bleutées au sommet de la Clepsydre ne disaient rien qui vaille, et pour certains, cela leur rappelait la toute dernière bataille pour le Comte Harebourg il y avait de cela un an aujourd'hui.

A l'approche de la tour, la tension était à son comble. On appréhendait ce qui allait se passer et pire encore, à la vue d'autres traces que celles des pas d'Alastor, Lenore présageait déjà le pire : Aiko, Karasu et cette xaela Khadagan avaient bel et bien accompagné cet ascien qui avait le désir fou de créer un énième fléau, à quelques jours de la victoire du Guerrier de la Lumière sur l'apocalypse, afin de libérer ces anciens amis du terrible sort qui les avaient accablé il y a des centaines d'années auparavant.
"Rah, je peux pas lire...
- Oui, moi non plus...
- C'est du Mhachois,
 fit Lenore bien protégée par Revna et Balian vu son état. Suivez-moi, c'est par ici."
Même après sa mort, Harebourg surprenait une fois de plus les anciens membres de l'Ordre Rivesthern. Mais l'était-il réellement ? Cette question, Lenore ne se la posait de nombreuses fois depuis la toute première apparition d'Aphelio qui lui soufflait à l'oreille qu'il était toujours là, mais cela se confirma lorsqu'ils arrivèrent au sommet de la tour et qu'ils virent Alastor essayer d'aspirer l'éther du cristal que son oncle avait longtemps lutté pour le garder avec lui. L'ombre de Karasu, Aiko et Khadagan confirmaient également qu'elles l'avaient suivi, mais là où elles faisaient croire qu'elles étaient bel et bien pour lui étaient en réalité une feinte pour ne pas qu'elles puissent ressentir le courroux de sa colère ; pieds et mains noués, les membres de la Rose assistaient impuissant à ce revirement de situation.

Le plan était simple : ne pas engager le combat, ni déclarer de guerre, il fallait simplement que l'Ordonnatrice tente de résonner celui qui avait depuis longtemps perdu la raison de ses actes, des actes pourtant louables pour un peuple perdu.
Alastor, de son vrai nom Lucifer, confirmait qu'il était rien de moins que l'un des Guerriers de la Lumière du treizième reflet qui s'était vu offrir une "bénédiction" d'un ascien original afin d’exhausser son voeu le plus cher : celui de détruire le monde du néant afin de libérer ceux qui furent son peuple. Aussi honorable que ce geste pouvait être, il n'en demeurait pas moins dangereux pour le monde original qui était donc en proie à la création d'un 8ème fléau. Et lorsque l'Ordonnatrice parlait, Lucifer ne voyait pas moins son ancien camarade, Aphelio Herrebourg, à sa place. Ce fut à cet instant que tout changea, quand la colère noire de Lucifer le changea en sa véritable forme : un démon d'une dizaine de yalms de haut, forçant par la même occasion ses trois boucliers à attaquer à sa place pendant qu'il aspirait d'autant plus l'éther.
On soupçonnait Lucifer être quelqu'un de très puissant, plus que n'importe qui et il fut difficile pour certains de ne pas garder sa position. Balian et Revna jouaient à merveille leur rôle de protecteur, comme pour Numéria qui brilla d'une lumière sans nom quant à la protection de l'équipe entière. Malgré les propos douteux de Sophia, elle gardait elle aussi ses positions et ce ne fut qu'après les premières attaques de Lucifer que l'ordre changea.
"Nous devons gagner du temps, neutralisez-les sans plus de dégâts !"
S'en suivit d'un long combat, épuisant et éreintant pour plus d'un membre qui n'avaient qu'une envie : tuer Lucifer. Or, cet ordre avait été annoncé pour une raison toute particulière, Lenore étant en possession du cristal "de Menphina", soit étant en possession d'Aphelio Herrebourg lui-même. Il lui avait dicté de gagner du temps, sans vraiment lui expliquer pourquoi, mais elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Alors, le combat fit rage. Ruuj mit toute sa force pour entraver Karasu qui n'avait presque plus rien d'humain, qui ressemblait presque à une démone tout droit sortie du néant. Celle-ci avait visiblement des pouvoirs inégalés et puissants qui firent subir d'importants dégâts à ses propres coéquipiers. Aiko, quant à elle, faisait usage de ses capacités secrètes contre sa propre compagnie, essayant tant bien que mal de garder la tête froide. Khadagan, quant à elle, était la plus candide et pensait réellement ne voir que Lucifer dans sa version humaine...
Ce combat était long et épuisant. Pire encore, il fallait faire confiance à une simple intuition. Puis... TOut s'illumina.

Sans crier gare, Lenore s'était mise à prier. Prier pour ce grand cristal à l'allure d'oeuf que son oncle adorait tant. En réponse, une voix se mit à faire le décompte pour un lancement spécial, faisant s'arrêter pendant quelques secondes le combat quand la Rose des Vents était sur le chemin de la défaite.
C'était la voix du "comte" Harebourg lui-même, faisant apparaître sur le sol où ils se tenaient une immense horloge brillante qui remontait doucement le temps. Chaque blessure se refermait, chaque douleur disparaissait, tout ce qui avait été marqué sur le marbre n'était désormais que le passé. Une grande lumière aveugla une bonne partie du groupe... Il était temps. La voix de Iulia, une jeune recrue, parvient jusqu'à l'Ordonnatrice.
"Et maintenant... On fait quoi ?!
- Affaiblissez-le jusqu'à ce qu'il reprenne forme humaine !"






Quand tout cela prit fin, Lucifer demeurait sur le sol, épuisé, à bout. Il était blessé, et plus les secondes passaient, plus il remettait en cause ce pourquoi il s'était battue.
"Qu'ai-je fait...?"
Lenore s'approcha et sans dire mot, elle laissa Aphelio parler à sa place sans qu'aucun mot ne soit entendu. Une...deux..quatre larmes coulèrent alors sur les joues de Lucifer qui avait bien du mal à endiguer ses sanglots.
"Vous vous êtes oublié. Mais bien que votre action soit louable, vous avez causé beaucoup de tort dans notre monde."
Aiko le tenait en joue et il ne fallait plus qu'un mot pour qu'elle égorge cet homme qui avait participé à tant de chaos. Pourtant, elle restait sage, tandis qu'il fallut une dizaine de minutes pour choisir son sort. Rejoindre la mer des étoiles ou le rapatrier dans le monde du néant, pour beaucoup la question n'était pas sujet à débat, hélas, il était difficile pour Lenore de faire un choix. Par colère ou par tristesse, le masque de l'indifférence resta pendant longtemps sur son visage de glace avant que ne s'abatte la sentence la plus douce qu'il pouvait avoir : rejoindre la mer des étoiles.

Alastor, Lucifer, cet homme qui promit par le passé de libérer les siens s'était vu administrer un poison puissant de la part de Revna pour quitter la terre et rejoindre enfin la mer des étoiles après tant d'années. De toutes les histoires qu'ils avaient pu vivre, celle-ci était de loin la plus renversante et la plus poignante au nom de l'Équilibre que la compagnie prônait depuis toujours. Et maintenant qu'ils avaient réglé ce premier problème, il était temps de se tourner vers l'Archipel d'Ori.


Au coeur du territoire de l'Hérésiarque Kaihalulu.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:



"L'aéronef est prêt, madame.
- Reposez-vous, ce sera un grand voyage demain."

Tout était enfin prêt.




Les dernières caisses dans l'Élysée, il va sans dire que la Rose était prête pour son grand voyage demain pour l'Archipel d'Ori. Combattre un Hérésiarque n'avait rien de grisant, ni de palpitant pour les plus terre-à-terre, c'était même quasiment du suicide. Pourtant, ils s'étaient portés garant d'eux, après leur avoir donné la technologie qu'ils avaient, après avoir tout fait pour les remettre sur le droit chemin, celui de l'union et de l'Équilibre entre les îles.

Hélas, ce soir était une toute autre chanson. Dans les hauteurs de la Rose des Vents, loin du brouhaha habituel de la clientèle de l'auberge, Lenore cogitait dans son grand fauteuil, son thé en main. L'Élysée était paré, tout le monde impliqué dans cette affaire l'était tout autant, seule Lenore devait rester en arrière compte-tenu de la situation. C'était frustrant, mais son enfant passait avant tout.
Sans plus tarder, elle porta une main à son oreille.


"L’équipe de repérage, c'est à vous."
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Lenore:

PLAN D'ATTAQUE




Après une longue discussion avec Karasu, voici le plan d'attaque en accord avec le Haut-Roi d'Ori. Vous retrouverez une liste d'objectif ainsi qu'une liste de précautions à prendre avant ce grand combat.

Tout d'abord, au vue de ma condition, je tiens à vous présenter mes excuses. Vous ne pourrez pas me tenir dans vos rangs, et ainsi encore moins vous diriger. C'est pour cette raison que je fais appel à tout le monde à garder un esprit d'équipe et une union comme jamais, puisqu'il s'agit là d'affronter un Hérésiarque, soit un monstre de rang S si nous devions nous calquer à un terme que nous connaissons bien plus.



Plan A





Objectif : Bombarder Kaihalulu depuis l'Élysée.

Aline, notre pilote, fera survoler l'aéronef au dessus de lagon de Tuhei où sera retenue Kaihalulu, prise en tenaille par le dragon Ori qui fera la seule sortie pour elle. Ainsi, Kaihalulu sera dans un niveau de la mer bien plus abordable pour que l'on puisse la voir et ainsi, la toucher par les bombardements. Si vous voyez des tentacules, il faudra à tout prix les mettre hors d'état de nuire : elles constituent visiblement un point faible pour la créature.
Les populations locales auront des balistes sur la terre ferme, elles pourront également touché la créature depuis leur point.


Plan B





Objectif : Terrasser Kaihalulu depuis la terre, en cas de chute.

Si, et seulement si, l'Élysée venait à s'effondrer, ou si vous deviez tomber à terre pour X ou Y raisons, il faut à tout prix épuiser la créature mentalement en l'attaquant sur plusieurs fronts à la fois et surtout, rapidement. Kaihalulu a rasé Piharii en un rien de temps, seulement avec ses tentacules. Si vous vous allez assez vite, vous pourriez vous libérer de ses tentacules et ainsi vous concentrer sur son origine. Mais tout cela résulte à une coordination et une union parfaite : attaquer avant qu'elle ne vous attaque.[/justify]


Annotations


  1. Monsieur de Chanthiver sera le seul à commander ses hommes.
  2. Si le groupe doit se scinder, la Rose restera ensemble et vous devrez coopérer avec Chanthiver pour connaître les agissements des autres.
  3. Kaihalulu pourrait avoir des capacités magiques liées à son ancienne vie. Soit, des poisons ou des illusions. (Information théorique)
  4. Vous partirez à la 21ème cloche, j'ai prévenu le Haut-Roi qu'ils devront opérer tout de suite. Quand vous serez arrivé, vous serez au coeur du combat.
  5. Préparez-vous à subir le courroux de Derek si l'Élysée subit des dégâts trop importants.


Que les Douze vous gardent,
Lenore de Riverhood
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Maelle:

La neige tombait lentement sur Garlemald, décorant les sombres ruines d'un fin manteau blanc. Parmi les fantômes du passé se promenait Numeria. Sa chevelure blonde flottant dans le vent algide de la région, elle parcourait inlassablement les rues.

L'épéiste appréciait la tranquillité régnant autour d'elle. Le calme, le crissement de ses pas dans la neige lui donnaient un sentiment de sérénité. Elle en avait ressenti le besoin, à l'approche de l'affrontement contre l'hérésiarque d'Ori. Elle voulait se détendre, se concentrer avant l'assaut, loin de ses voisins de palier Uldiens.

L'ironie était à son comble : elle, qui ne voulait pas se battre il y a encore vingt ans, serait dans quelques heures sur un nouveau champ de bataille, armes en mains. Luttant de toutes ses forces contre l'une des plus grandes horreurs que l'apocalypse pouvait engendrer.

Numeria s'arrêta un instant, leva la tête et observa les lourds nuages gris. Survivrait-t-elle à ce nouveau combat ? Ou tirerait-t-elle sa révérence au monde des vivants ?

Elle n'appréciait guère cette dernière pensée. Elle avait encore beaucoup de choses à découvrir et à expérimenter. Le monde était à sa portée depuis la chute de l'Empire. Mais face à la puissance d'un hérésiarque, elle ne pouvait se résoudre à se dire que tout irait bien, que tout le monde rentrerait sain et sauf pour siroter un bon chocolat chaud au coin du feu.

Portant de nouveau son regard sur les rues dévastées de sa ville natale, la blonde reprit sa marche pendant plusieurs yalms quand un bruit métallique la tira soudainement de ses pensées. Elle baissa la tête vers l'origine du son : elle venait de heurter du pied un collier, composée d'une chaine noircie et d'un médaillon représentant l’emblème de Garlemald. La protectrice le ramassa et épousseta le symbole d'un geste du pouce. Il était abimé, usé par le temps. Mais l'on pouvait encore deviner les couleurs de son pays.

Ces tons, ces valeurs si chères à ses compatriotes, lui revinrent en tête. Si l'Histoire la présentait comme la porteuse d'un sang maudit, elle était avant tout la fille d'un peuple fier, d'une nation survivante malgré le froid polaire et les difficultés imposées par l'exil de Locus Amoenus. Ses ancêtres avaient dominé les rudes étendues d'Eblana par la discipline et la rigueur, mais surtout par un lien indéfectible entre tous ses membres. Un lien où le sang de chaque vie perdue était honoré pour les générations à venir.

Numeria resserra sa main autour du collier endommagé et ferma les yeux. Elle ne voulait pas mourir, c'était trop tôt. Mais elle avait choisi la voie du combat et elle irait jusqu'au bout. Elle ferait honneur à son peuple.

Rouvrant les yeux, elle tourna alors les talons et s’enfonça rapidement dans l'une des structures en ruines de l'ancienne capitale impériale. Sa potion de courage allait être d'une aide certaine.
Le Chat Il y a 10 mois et 2 jours
Par Mhako:






“Il ne me reste plus qu’une seule caisse, promis…”

Dans un sourire pincé compatissant vers la pilote à la rose chevelure qui l’observait alors d’un regard torve, Mhako apportait ses dernières provisions à bord de l’Elysée à quelques heures du départ. Le matériel médical destiné aux populations locales était déjà bien au chaud dans la cale, ainsi qu’assez de potions de soin et d’éther pour leur offrir un concert de carillons durant le trajet. Se tenir occupée, courir ici et là, tels furent les moyens pour l'élémentaliste de ne pas se laisser aller à la nervosité qui saisissait son esprit depuis quelques jours, entre l’affrontement à venir et son départ pour la mission d’infiltration le lendemain. Il ne lui restait désormais plus qu’une dernière chose à aller chercher, la fameuse poudre qui leur sauva la mise lors de leur attaque sur la Tour de Yanxia. Une poudre qui se trouvait derrière une porte qu’elle n’avait alors que peu envie de passer. Sa trogne passant alors l’entrebâillement pour observer l'intérieur du laboratoire d’alchimie, elle put apercevoir les deux longues oreilles qu’elle souhaitait éviter. N'offrant alors qu'un léger grognement, elle s'engouffra à l'intérieur de la pièce.

Quelques minutes plus tard, la miqo’te ressortit enfin avec une caisse contenant quelques fioles de poudre de lévitation. Pas assez pour tout le monde malheureusement, mais il faudra faire avec. “Ce n’était pas un mal finalement…” Son regard se perdant un instant dans la remembrance de sa dernière conversation, le soudain tintement de plusieurs contenant de verres la fit alors sortir de son hébétude tandis qu’elle rencontrait une lourde armure métallique d’un peu trop près.

« Hé ! Attention où tu marches, Mhako ? héla alors le pavois aux cheveux enneigés qui étirait son habituel sourire.
_ Oh ! Q’ra ! Désolée, je ne t’avais pas vu ! Prête pour le départ ?
Soudainement, l’élémentaliste se voyait alors délesté de son chargement, déjà entre les mains de sa consœur qui lui offrait son rictus le plus narquois.
_ Prête contre un Hérésiarque qui apprécie barboter dans l'eau, en sachant que je dois nager comme une ancre en fin de vie ? Pff - plus que jamais ! offrit alors la protectrice, qui arborait un lourd bouclier dans son dos, une épée à sa ceinture en plus de cette armure qui couvrait entièrement son corps.
_ Si jamais il te vient l’envie de piquer une tête… Promis je ne reste pas loin pour te repêcher. Enfin… Espérons que l’Elysée tienne le coup. »

Comme unique réponse, Q'ra coula alors un long sourire apaisant, porteur d'une douce tendresse, le pouce levé pour lui annoncer fièrement sans un mot que tout se passerait bien. Suivant les pas de cette dernière jusqu'à l'aéronef, Mhako laissa ce geste lui ôter un poids de plus sur son cœur, tout comme les mots de Revna quelques instants plus tôt. Observant alors ses compagnons de la Rose qui s'attroupaient à l'embarcadère, elle se fit cette solennelle promesse.


Sains et saufs, elle les ramènera tous sains et saufs.

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