[Exploration] L'Archipel d'Ori

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Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours






Rapport d’Expédition du 31ème jour de la Dixième Lune au Soir :

 
Objectif : Explorations de la montagne des Ailes du Monde et rencontre avec les Puntaris
 
Participants :Ruuj, Lenore Riverhood, Revna Mordin, Aiko Tekiya, Cremium Solarium, Dorian Belmont, Sofia Olsen, Kiyona Eliro’ne, Diana Evans, Aline Taka, Balian Dunval.
 

Nous approchâmes à la nuit tombée des ailes du monde, échangeant quelques temps avec Pataemai, avant de nous approcher des Ailes du Monde. Un sommet unique très élevé, dont la cime se perdait dans les nuages. Nous entrâmes dans une caverne dont l’entrée était marquée par la sculpture de deux mains liées à l’image du salut universel dans cet île. Au cœur de ses mains liées, une figuration de l’artefact nommé l’œil d’Ori.
Nous entrâmes dans une vaste caverne plongée dans l’obscurité où nous fîmes la rencontre de Puntari, une vieille dame un de ses yeux aveugles, l’autre bleu. Celle-ci nous invita à monter longuement à ses côtés sur un escalier suspendu montant haut vers la cime. La pluie rendant glissant la montée.[/justify]


 




Nous finîmes par atteindre le sommet pour contempler les étendues environnantes, comme suspendu dans les cieux, surmontant une mer de nuages. Alors commença les explications que nous venions chercher. Je vous les mets ici pèle mêle.
 
Géographie :
Tout d’abord nous fut décrit les îles apparaissant dans les ombres du soleil couchant.
A l’Est se trouvait Hurali, jaune et désertique.
Au Nord Est Vaanama, très sombre et lointain.
Au Centre Arulei, tout aussi morte.
A l’Ouest Piharii, verte et couverte d’une végétation luxuriante.
 
Histoire et culture (pèle mêle) :
Sur Ahulei se trouvait autrefois le palais de la royauté et un grand village. L’île désormais est morte, ainsi que celles qui l’entourent. Seul Piharii profitant des bienfaits de l’île.

Désormais, l’archipel a besoin d’un héritier en ligne direct de l’ancienne monarchie pour être restauré. Bien qu’il soit difficile de dire si ceux-ci existent encore. Demeure néanmoins la question que le dernier roi mourût sans que son épouse n’eût donné d’enfants. La régence confiée à un cousin ne fut acceptée des autres îles, menant à la guerre civile.
Le sage, dirigeant aujourd’hui de l’île de Puhei était autrefois un conseillé personnel de la lignée royale. Tache qui semble être devenu ou qui était déjà héréditaire. Il est à noter qu’avant la guerre civile, le peuple de l’archipel tenait des registres, civilisations de l’écrit, ils notaient l’Histoire sous forme d’anales, leurs lois et autres écrits. Malheureusement, la plus grande partie a certainement brulé pendant la guerre. Qui remonte à environ un siècle.

Aujourd’hui encore, la situation géopolitique de l’île semble instable. Si Puhei a fait vent de la prophétie qui annonçait le retour de la monarchie, la plupart des îles en rejette l’idée. Piharii détient une armée grande et puissante, ainsi qu’une flotte chargée de protéger l’archipel. D’où certainement sa victoire lors de la guerre civile.

Le peuple de Vaanama sont les descendants d’Apophis, le grand serpent, devant s’assurer que rien ne menace la couronne. Le peuple d’Hurali sont les enfants d’Apedemak, le grand tigre, chargés de protéger les hauts lieux de cultes et les points d’observations de l’île. C’est deux peuples étaient certainement les protecteurs des terres et de la tradition. Le peuple de Piharii, les enfants de Manea, le grand léviathan, était des marins, chargés de protéger les mers de l’archipel, et les enfants d’Ori, les Ahulein, assuraient l’harmonie entre les peuples.
 
Le lien des peuples de l’archipel et de la magie : tous les peuples possèdent des mages. Ori est en effet un dragon d'eau, mais plus précisément, en tant que dragon, il combine les eaux et le ciel. Le vent, l'orage, et la pluie obéissaient à ses commandements. La lignée royale portait par moments de bons mages, par d'autres de grands souverains. Mais l'affinité avec l'eau n'était pas limitée à eux. A vrai dire, le vent apparaissait plus souvent, comme bon nombre des nôtres.

Culte: Le culte d'Ori est rendu à travers des prières et des rituels, ainsi que des cérémonies menées par les différents oracles. De plus, durant l'année se tient différentes festivités en son nom. 


Ruuj

Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours

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Par Lenore:[/font]

C'était au petit matin, après deux longs soleils de recherches, d'analyses, de questionnements, et surtout, de voyage, que les membres de la Rose des Vents retournaient à bord de l'Elysée afin de prendre le chemin de la "maison". Tout autour de l'aéronef, plusieurs habitants de l'île de Tuhei étaient venus voir le décollage de l'imposant oiseau de ferqui avait amené ceux qu'ils étaient persuadé d'être les envoyés de la prophétie d'Ori. Qu'en était-il pour les membres de la Rose ? Les avis étaient mitigés. Certains souhaitaient aider, d'autres ne regardaient que la mission, et les restants ne s'exprimaient pas. Après tout, la décision finale reviendrai à la directrice de la compagnie. Alors que l'Elysée, porté par le ronronnement de son moteur, commençait à s'envoler, les Ahuleiens crièrent leurs aurevoirs, en agitant les bras, le sourire aux lèvres, persuadé que ces envoyés venu les sauver reviendrait. S'il était bien un point sur lequel les enfants du dragon avait raison, c'était ceci. Ils reviendraient. Du sommet de sa montagne, l'oracle Puntari observait ce décollage pourtant bien trop éloigné pour que sa vue hasardeuse ne puisse l'observer. Pourtant, son regard le fixait avec une certaine intensité. Et, outrepassant la barrière de la répartit et de l'assurance de cette trop vieille pour une simple hyuroise, elle étira un sourire qui se virent bercer de quelques rares larmes d'espoir.

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Ailleurs, dans l'archipel d'Ori, quelques messagers couraient de-ci de-là. L'un arpentait un long couloir peint de bleu et aux nombreux tableaux somptueux où les fénêtres offraient une lumière naturelle resplendissante, avant d'entrer dans une large salle sublime, dont l'architecture était des plus travaillées, rappelant la mer où que l'on regarde. Cette dernière présentait en son fond une étendue d'eau, aussi clair que de l'eau de roche, permettant de distinguer sans mal le fond aux nombreuses mosaïques représentant un grand léviathan. Au centre de cette étendue d'eau, un trône sur une plateforme, reliée au reste de la salle par un pont. Aux côtés de ce trône, une jeune femme à la droite, et un vieil homme à la gauche. Et sur le trône, un homme, la barbe grisante et le regard sévère.

Un autre messager arpentait une série de petits couloirs dont les murs étaient peints de rouge et de noir, des torches illuminaient à peine l'intérieur si bien que les moins habitués se perdraient aisément dans cette série d'embranchement. Arrivant devant une porte, il ouvrit cette dernière. De l'autre côté, une salle, aussi sombre que les couloirs, où chaque ombre semblait être une personne, ou inversement. Au fond de la salle, trois trône, tous reliés les uns aux autres par la sculpture d'un serpent, dont la tête venait s'arrêter au dessus du trône centrale. Sur les sièges, trois femmes. Celle de droite avait un regard acéré et froid, celle de gauche était bien plus douce et bienveillante, tandis que celle au centre semblait des plus condescendantes et supérieures.

Le dernier message était accompagné par deux hommes larges d'épaules, portant une armure semi-complète, une lance, un bouclier, et une épée à leur ceinture. La marche était rapide, militaire, au milieu d'un couloir jaune, dont les fenêtres ressemblant plus à des interstices laissaient entrer la lumière du jour. Une lourde porte fut ouverte à l'arrivée du messager, donnant sur une salle ressemblant plus à un lieu de stratégie militaire qu'à une salle du trône, où se trouvait au centre une large table de pierre. Derrière cette table, un siège à la forme d'un grand tigre, les accoudoirs étant les pattes de la large bête. Sur ce siège, un homme à la peau tannée, portant une peau de bête, son aura guerrière imposant humilité et respect.

Bien que séparés par terre et mer de plusieurs kiloyalms, les trois messagers annoncèrent à leur suzerain, d'une phrase commune, la nouvelle qui fut accueilli par sourire intérêt par certains, dédains et colère pour d'autres.

"L'oiseau de fer a été apperçu à Tuhei !"
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours
Par Lenore:




A quelques heures de la réunion, Brienne semble avoir glissé une version plus à jour sur les îles d'Ori. On peut y voir apparaître le nom des îles encore inexplorées et une petite correction sur l'île de Tuhei. Il semblerait que cela se profile bien. Quelle destination prendont-ils au final ?[/font][/size][/color][/i]
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours
Par Anaelle de Lacourteil:



Les membres du pôle logistique sont sur le qui-vive. Tout est organisé selon les besoins et d'après les retours de la première expédition. Soigneusement rationnalisés, les vivres et les équipements n'excéderont pas la charge soulignée par les ingénieurs et pilotes de l'Elysée. Rien n'est laissé au hasard et lorsqu'Anaëlle ne s'entraîne pas ni ne sert sa maîtresse, elle alloue tout son temps aux préparatifs.

Elle ne manquera pas de demander conseils et quelques mains fortes à ceux s'étant proposés pour assurer les tâches logistiques. Il y avait tout un camp à préparer, des commandes à passer et une gestion financière à couvrir. Le retour ne sera pas en reste ni oublié, si bien que plusieurs esprits se joignirent pour concevoir quelques moyens de rentabilisation du voyage.

Manifestement, l'Élysée pourrait embarquer pour son vol retour quelques plantes et objets de valeur. Tout a été, en tout cas, préparé pour.
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours
Par Dorian Belmont:

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Un vent marin soufflait la chevelure flavescente de l'ishgardais, chassant ses mèches dorées par-delà les pointes de ses oreilles. Une main au-dessus de son front, la paume tournée vers le ciel, il se protégeait aussi bien des bourrasques que des rayons d'un soleil septentrional. Devant lui, un enclos retenait d'imposants bestiaux, ainsi élevés pour leur lait. Des buffles dans toute leur écrasante supériorité physique, ici apprivoisés et exploités avec respect. Dorian était venu chercher le plus important cadeau prévu pour le peuple de Tuhei : la progéniture de ces animaux laitiers, un mâle et deux femelles de seulement quelques mois pour faciliter leur transport.

Peu importe combien il pouvait forcer la raison à dominer dans son esprit, cette île avait laissé un souvenir auquel il lui était bien difficile de rester indifférent, comme un arrière goût qui refuse de disparaître. Ces gens partageaient avec lui des valeurs fondamentales qu'il n'espérait plus trouver chez d'autres êtres humains. Tuhei résonnait avec son âme, et même si l'aspect primitif lui était peu coutumier, tout le reste lui donnait l'étrange sentiment d'avoir trouvé un nouveau foyer.

Il avait croisé les regards émerveillés des enfants du village, ceux-là même qui s'exaltaient en choeur avec leurs parents lors de l'arrivée des "sauveurs". Dorian n'avait-il pas toujours rêvé d'être un héros ? Perdu en cours de chemin, il avait endossé le rôle ironique d'un chevalier noir pour purifier la Sainte Cité, suite à la plus douloureuse des désillusions. L'archipel ne serait-il pas une nouvelle chance ? L'occasion de faire le bien, sans agir masqué, sans prendre aucun détour.

Il avait cessé de rêver, quand, à l'autre bout du monde, des milliers d'autres vies rêvaient qu'il soit leur héros.

Qu'il était bon de voir tant d'espoir dans leurs yeux. De voir, dans un peuple qui pourtant lui était étranger, plus de soutien qu'il en faut pour motiver un régiment. Ils avaient bien mérité de goûter au lait de bufflonne, ne serait-ce que pour avoir rappelé au chevalier en ces temps propices à la plus viscérale des angoisses pourquoi il combattait.[/font][/size][/color][/justify]
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours
Par Lenore:

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"Piharii n'a pas l'air si mal...
- Et cela nous permettra de connaître un peu plus cette histoire avant de nous jeter dedans."

La destination de la prochaine île avait été choisie.
BientĂ´t, ils partiraient de nouveau pour Tuhei.
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours
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Par Lenore:

Le toit blanc du Coerthas écrasait les silhouettes engaillardies pour lutter contre le froid, toutes rassemblées ce matin-là derrière la passerelle, patientant en frissonnant parfois alors que l'équipage supervisé par Aline terminait les derniers préparatifs avant le décollage. Devant eux, des cargaisons de dernière minute étaient transportées jusque sur le pont par des employés de l'aérodrome. Ils auront pu apercevoir trois buffles adolescents être acheminés sur la planche sans qu'ils ne bronchent, ainsi qu'une cage où dormait un petit ourson, assommé par le climat. Puis enfin une d'épices et de divers aliments, avant qu'on ne leur fasse signe de monter à bord.

Une fine pellicule de neige recouvrait les planches neuves, bien rapidement chassée par les pas de tout ce beau monde qui se disperse. Cette fois, Paselle avait la paix, en profitant pour venir faire la connaissance de Karasu, de Chanthiver et aussi de Baan, échangeant avec eux sur l'objectif de cette expédition, présentant son propre rôle de cartographe avant de faire plus ample connaissance. Baan cependant ne tarda pas à se détacher de la conversation. Prévoyant, il avait préparé des boissons chaudes pour les plus frileux du voyage, allant distribuer quelques tasses fumantes partout sur le bâtiment. Une fois les mains vides, on aura pu l'apercevoir rejoindre la navigatrice aux yeux vairons, toujours aussi extatique malgré les vents glaçants. Les oreilles de Ruuj en étaient d'ailleurs balayées, le visage sérieux, les deux mains jointes autour d'un thé dont les vapeurs venaient humidifier son museau alors qu'elle trouvait un peu de chaleur auprès de la faune à bord, échangeant quelques mots avec un Dorian frigorifié, celui-ci riant en claquant des dents. Non loin, un petit groupe s'était rassemblé autour de l'Ordonnatrice. Anaëlle, le chevalier Dunval, Sofia, Revna, Diana et bien sûr Victor, qui avait cette fois préféré venir pour assurer la sécurité de sa moitié, réchauffant les coeurs et égayant la conversation avec son habituel franc-parler.

Le vol s'était une nouvelle fois effectué sans complications. Ceux qui avaient déjà vécu le précédent auront même pu se surprendre à s'ennuyer, à l'exception de Mako. On ne guérit pas si facilement du mal de l'air, et les membres de la Rose auront du se relayer pour apporter leur soutien au lunaire recroquevillé. Un geste qu'Aiko se privera bien consciemment de faire, préférant encore s'essayer à manipuler le gréement. Au bout de quelques heures, le ciel avait complètement changé de couleur. L'Elysée ne fendait plus un seul nuage, et ceux qui avaient le courage de regarder par-delà le bastingage pouvaient observer le spectacle étourdissant d'un horizon d'azur et de cyan qui se mélangent harmonieusement. Un panorama qui déborde de leur champ de vision, trop grand pour eux, dont la beauté n'était même pas saisissable dans son intégralité. De quoi hypnotiser les plus romantiques sur les dernières minutes du trajet.

Finalement, à l'approche de Tuhei, tous auront pu remarquer que leur retour n'était cette fois-ci pas passé inaperçu. La plage était pleine de couleurs, couverte de Ahuleiens qui se mirent à danser, leurs chants exotiques s'élevant jusqu'aux oreilles de leurs visiteurs.

Une fois amarrés, les exclamations de joie fusaient vers la coque, tout ce peuple acclamant "l'oiseau de fer", ou "les sauveurs de la Rose", bénissant leur chère prophétie. Aussitôt descendus, ils étaient accueillis par Pateamai et son frère Temoo, Ce qui restait de leur campement précédent avait été couvert de diverses décorations, les tentes avaient été peintes et un petit autel de pierres leur servait à laisser quelques offrandes sous forme de nourriture végétale. Après un moment d'euphorie, l'ordre fut donné aux villageois de retourner sur leurs pas, tandis que Temoo et quelques hommes restèrent pour aider à décharger l'aéronef et installer un campement plus sophistiqué. Revna, par exemple, s'élança dans la conception d'un laboratoire de fortune, bien décidé à être le plus performant possible en matière d'alchimie. Il fut d'ailleurs aidé par B'rume, celle-ci ayant planifié avec lui lors du voyage ce dont il aurait besoin. Alors qu'elle s'occupait de décharger, lui, installait tout. Le pôle diplomatique ne perdit également pas une seconde. Les cinq membres suivirent Pateamai jusqu'au village. La fille du sage tournait avec émerveillement autour de ces nouveaux animaux apportés par la Rose, les buffles escortés par Mako'ta, Kiyona et Sophia, tandis que Karasu portait la cage du petit ourson et que Dorian transportait la caisse pleine d'aliments.

Toute cette journée serait alors dédiée à l'amélioration du campement et à la préparation de la prochaine destination, la plus grande des îles de l'archipel, celle sur laquelle trône un Roi qui semble ne pas rougir de vivre au détriment des autres peuples...
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours


Par Anaelle de Lacourteil:


La chaleur d'une soirée

Il y avait ces grands moments, d'épopée et de voyage, où les cœurs à l'unisson vibraient sur le vaisseau commun de la fortune. Il y avait ces grandes histoires dantesques débutant par une exploration lointaine. Il y avait ici l'envie de défier l'horizon. L'Élysée sommeillait depuis quelques heures et on ne vit aucun des ingénieurs sur la plage à monter le camp, bien trop concentrés à vérifier les turbines, les machines et les engrenages de cette grande machine. Les équipes furent efficaces et permirent à la Rose des Vents de rapidement prendre place sur l'île de Tuhei.

Tuhei, tout commença sur l'île de Tuhei. Comme ils étaient forts et comme ils étaient beaux. Ils sentaient bons le sable chaud. À leur venue prophétique, les autochtones psalmodiaient tous extatiques. Et autour d'un grand feu flamboyant, les aventuriers profitèrent gaiement. Car cette soirée, la première d'une longue série, laissa libre quartier aux membres et un certain nombre vaqua ensemble à se rencontrer et approfondir leurs connaissances de chacun.

Il fut bon, ce soir-là, de s'épancher sur biens des sujets et maintes opportunités furent saisies dans la bonne humeur et la bonne entente. Discussions, jeux de table et confessions s'alternèrent et offrirent quelques précieux moments. Revna quitta tôt le groupe pour rejoindre son atelier d'alchimie de fortune, laissant dernière une partie de « Saboteur » où les joueurs s'exaltèrent et mirent à profit toute leur malice et leur génie. Assurément, l'Idiot de Belmont ne manqua pas de se faire connaître. Qui en aurait douté, après tout ?
Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours




Retour d’Expédition sur l’Île de Piharii du 5ème jour de la Onzième Lune :
 
Objectif : Établir un premier contact avec les habitants de l’île et repérer le Sud de celle-ci.
Participants :
Lenore Riverhood, Orogonemir Chanthiver, Karasu Fuyu, Dorian Belmont, Revna Mordin, Kiyona Eliro’ne, Aline Taka, Aiko Tekiya, Anaelle Lacourteil, B’rume Gelbrouillard, Baan Aerwynn, Sophia Yuureibana, Ruuj.
 
Rapport :
Nous débarquâmes au Sud de l’île près de la situation suspectée du village le plus occidental. Le terrain se révéla particulièrement accidentée. Les terres tranchées de crevasses et de vallées profondes. Quelques plateaux et chaos rocheux marquant le paysage.
Ces collines se trouvent recouverte d’une vaste forêt clairsemée et très éclairée. Celle-ci donne presque l’impression d’une forêt jardin, les arbres peu élevés et jeunes. Certainement la forêt se trouve tout entière exploitée par les habitants de l’île.
L’éther ambiant semble calme, presque doux et apaisant. Une sensation agréable qui se retrouve dans le paysage. Après une étude plus approfondie, celui-ci semble comme béni, apaisé par une source extérieure, certainement l’œil d’Ori.
Les traces humaines elles sont très discrètes, des chemins peu marqués et dissimulés, comme si le maintient de la beauté de l’île était l’une des priorités du peuple que l’habite.





Notre premier contact avec habitants de Piharii fut rude. Orgonemir et Sophia parti en éclaireur furent abattu par de mystérieux agresseurs, des sentinelles, armés d’arc et de sarbacanes visiblement aux dards empoisonnés de paralysant. Nous tentâmes de négocier, mais c’est Dorian, en mentionnant nos hôtes de Tuheï qui débloqua la situation. Si les sentinelles nous accusaient d’abimer la forêt du don Ori, elle mentionna également que ces arbres étaient précieux, ne devant être traité et récolté qu’avec respect.
La femme nommée Tui nous expliquant que nul étranger n’avait foulé cette terre depuis des siècles. Nous recevant bien mal. Cette île se révélant être liée au Leviathan. Les habitants de l’île, ou du moins les gardiens semblent particulièrement méfiant des étrangers, les craignant liés à Hurali ou Vanaama, signe de la dureté de la guerre de succession, certainement. Vanaama tenant visiblement une réputation de mensonge.
Finalement nous fut offert de rejoindre le village le plus proche, Mahui, jusqu’à attendre le retour de Piharii, désignant la capitale et le roi de l’île, s’il s’agit bien d’un roi.


Ruuj

Lyssie Il y a 10 mois et 4 jours


Par B'rume:





Observation des chantiers navals

Le village où nous avez été emmenés par les locaux possède un chantier naval, ou du moins quelque choe qui y ressemble, et il semble qu'ils construisent des navires de guerre, aussi grand que ceux en Nocsea, a deux étages, voiles triangulaires et armés de harpons, a part les cannons, tout colle, reste à savoir si ils serviront à la défense face à haruli et vaanama, que Piharii semble "craindre" d'une certaine façon, ou s'ils iront directement éliminer la menace avant qu'elle n'agissent...

Pour avis personnel : Piharii semble être tomer dans la paranoïa, avoir récupéré l'oeil pour leur propre intérêt ne doit pas les rendre si fièr que ça, de ce que l'on sait, l'oeil entre les mains des royaux rend toute l'archipel prospère, je soupçonne que Piharii souhaite diriger l'archipel par un moyen détourner, ce qui collerait a leur surprotection de leur ile.





B'rume

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