[Exploration] L'Archipel d'Ori
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=4]Par B'rume :[/size]
[size=3]B'rume aura profiter de Tuhei pour en premier lieu se reposer, le désert n'étant pas son environnement naturel, elle ira ensuite se fondre chez les locaux, discuter de tout et de rien, jouant avec les enfants si ils le souhaitent, participer au hommage rendu à Ori, retrouvant un peu son aspects d'avant Hurali, plus joueuse, moins déprimée.[/size]
[size=3]B'rume aura profiter de Tuhei pour en premier lieu se reposer, le désert n'étant pas son environnement naturel, elle ira ensuite se fondre chez les locaux, discuter de tout et de rien, jouant avec les enfants si ils le souhaitent, participer au hommage rendu à Ori, retrouvant un peu son aspects d'avant Hurali, plus joueuse, moins déprimée.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=4]Par Alice :[/size][/font]
[size=3]Depuis son recrutement la mage Alice avait fait trois choses principalement :
- Se tenir informée des événements en cours via les différents rapport
- Se familiarisée avec les lieux de la Rose
- Préparer son matériel et s'assurée que ses - nombreux - grimoires étaient tous prêt.
C'était une étrange attitude, surtout en étant paisiblement installée dans une table ou au comptoir de la Rose, a sirottée un café bien chaud (sans sucre mais avec un nuage de lait). A passer ses journées en paix elle semblait malgré tout se préparer à la guerre. Une habitude née après 20 passée à explorer des ruines, des lieux vides de présence humaines mais remplit de monstres, de bibliothèques perdues dont les livres cherchaient à vous manger (elle connaissait l'expression être dévorée par un livre mais jamais littéralement !) ou bien des tombeaux dont le "repos éternel" devrait être rembourser.
Vraiment.
Dans tous les cas la brune (aux mèches oclorés actuellement) est comme une horloge. Présente le matin à la Rose, l'après-midi explorant la Coupe, les soirées à s'entraîner et ré-écrire ses grimoires... Et les nuits à finir de se familiarisée des lieux.
D'excitantes journées.[/size]
[size=3]Depuis son recrutement la mage Alice avait fait trois choses principalement :
- Se tenir informée des événements en cours via les différents rapport
- Se familiarisée avec les lieux de la Rose
- Préparer son matériel et s'assurée que ses - nombreux - grimoires étaient tous prêt.
C'était une étrange attitude, surtout en étant paisiblement installée dans une table ou au comptoir de la Rose, a sirottée un café bien chaud (sans sucre mais avec un nuage de lait). A passer ses journées en paix elle semblait malgré tout se préparer à la guerre. Une habitude née après 20 passée à explorer des ruines, des lieux vides de présence humaines mais remplit de monstres, de bibliothèques perdues dont les livres cherchaient à vous manger (elle connaissait l'expression être dévorée par un livre mais jamais littéralement !) ou bien des tombeaux dont le "repos éternel" devrait être rembourser.
Vraiment.
Dans tous les cas la brune (aux mèches oclorés actuellement) est comme une horloge. Présente le matin à la Rose, l'après-midi explorant la Coupe, les soirées à s'entraîner et ré-écrire ses grimoires... Et les nuits à finir de se familiarisée des lieux.
D'excitantes journées.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=4]Par F'nihra :[/size][/font]
[size=2][/size]
[size=2][/size]
[size=3]"En parallèle, je compte faire un aller-retour avec l'équipe de logistique jusqu'à la Rose des Vents afin de refaire les stocks. Nous reviendrons mieux équipés pour le reste du voyage...ainsi que quelques nouvelles têtes."[/size]
[size=3]
Qu'avait dit l'Ordonnatrice sur le pont de son vaisseau pour ceux restés à bon port... Je ne suis pas sûre que ces derniers s'attendaient à voir, ou même à vouloir, cette nouvelle tête: Une jeune miqo'te haute comme trois pommes à qui on ne donnerait certainement pas plus de la vingtaine. Coiffée de mèches hirsutes aux ornements tribaux en couronne sur son minois au teint hâlé marqué de peintures traditionnelles. On aurait presque pu croire que c'était une locale de Tuhei infiltrée sur l’Élysée, c'est dire le spectacle! Peut-être qu'une tribale du désert de Sagolii allait peut-être leur être utile après tout?
Pourtant, F'nihra ne donnait qu'un bien mauvais air une fois sur le pont de l'Elysée et d'autant plus en le voyant décoller. Mince, c'est au moins ça qu'elle a en commun avec Mako! Décidément, les miqo'tes ne sont pas faites pour voler quand on voit les poils de sa queues s'hérisser et ses oreilles se plaquer sur son crâne comme pour se fondre avec sa chevelure de paille, ses pupilles si dilatées par la peur qu'on la croirait lunaire! En tout cas, la voilà bien accrochée au mât, quitte à baptiser ce dernier de quelques traces de griffes.[/size]
[size=2][/size]
[size=3]On pourrait presque se demander ce qu'une tribale (les plus mauvaises langues diraient "sauvage" ) fait ici, perchée sur un mât sur une étrange machine volante toute faite de féraille... Sûrement que la miqo'te commençait à se poser la même question quand les premières nausées lui montèrent à l'estomac. Elle avait rejoint la Rose au travers d'un rituel tribal de son clan, visant à explorer, découvrir le monde des étrangers tout en ayant pour finalité de ramener le coeur arraché d'une puissante créature! Ah ça.. Pour l'exploration et la découverte, elle ne s'attendait sûrement pas à être aussi tôt servie! A peine recrutée par Derek, que l'Ordonnatrice revenait de son voyage et emporta la miqo'te avec elle qui accepta largement. Heureusement que l'adrénaline était présente![/size]
[size=3]
En tout cas, la voilà entrain de s'envoler littéralement vers son premier grand voyage...[/size]
[size=2][/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=4]Par Sofia :[/size][/font]
[size=3]Sofia aura eu un pincement au cœur en quittant Hurali, malgré l'inhospitalité de son désert. Après des débuts houleux avec les locaux, Sofia s'y sera quand même attachée, surtout à un garde, Tamatoa, à qui elle offra son éthéromètre après une discussion dans les mines du Dernier Croc. Elle ne sera pas moins heureuse de retrouver pour un temps l'île de Tuhei, surtout pour se reposer. Elle profitera du retour au camp pour préparer de nouvelles potions afin de remplir les stocks mais aussi pour s'amuser avec les locaux et partager son savoir. Tout comme B'rume, la jeune érudite sera souvent vue auprès des enfants, pour le plus grand bonheur de Pip et toujours supervisée, de près ou de loin, par le chevalier Dunval.[/size]
[size=3]Sofia aura eu un pincement au cœur en quittant Hurali, malgré l'inhospitalité de son désert. Après des débuts houleux avec les locaux, Sofia s'y sera quand même attachée, surtout à un garde, Tamatoa, à qui elle offra son éthéromètre après une discussion dans les mines du Dernier Croc. Elle ne sera pas moins heureuse de retrouver pour un temps l'île de Tuhei, surtout pour se reposer. Elle profitera du retour au camp pour préparer de nouvelles potions afin de remplir les stocks mais aussi pour s'amuser avec les locaux et partager son savoir. Tout comme B'rume, la jeune érudite sera souvent vue auprès des enfants, pour le plus grand bonheur de Pip et toujours supervisée, de près ou de loin, par le chevalier Dunval.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=4]Par Victor :[/size]
[size=3]Le départ d'Hurali aura presque été une bénédiction. Bien qu'h'abitué à l'inhospitalité des terres de ce monde, celles-ci l'auront été tout particulièrement et le tourment continue à vivre dans les pupilles du grand gaillard.
Victor, belliqueux mais bon gars, aura cherché l'homme qu'il aura blessé lors de son entraînement pour essayer d'au moins apaiser les choses qu'il avait provoqué, lever peut-être l'incompréhension par un dialogue honnête. Après tout, il n'avait jamais été question de froisser ou de d'envenimer quoi que ce soit.
Il laissera donc le désert et les cauchemars qui y sommeillent avec un soupir de soulagement et sans même penser à ce qui pourrait bien se passer ensuite. Le gladiateur retrouvera sa femme et un peu de réconfort, quoiqu'elle sera peut-être trop occupée. Ainsi, il se baladera, certainement aux côtés de B'rume dans le village, au gré du vent et de l'envie. [/size]
[size=3]Le départ d'Hurali aura presque été une bénédiction. Bien qu'h'abitué à l'inhospitalité des terres de ce monde, celles-ci l'auront été tout particulièrement et le tourment continue à vivre dans les pupilles du grand gaillard.
Victor, belliqueux mais bon gars, aura cherché l'homme qu'il aura blessé lors de son entraînement pour essayer d'au moins apaiser les choses qu'il avait provoqué, lever peut-être l'incompréhension par un dialogue honnête. Après tout, il n'avait jamais été question de froisser ou de d'envenimer quoi que ce soit.
Il laissera donc le désert et les cauchemars qui y sommeillent avec un soupir de soulagement et sans même penser à ce qui pourrait bien se passer ensuite. Le gladiateur retrouvera sa femme et un peu de réconfort, quoiqu'elle sera peut-être trop occupée. Ainsi, il se baladera, certainement aux côtés de B'rume dans le village, au gré du vent et de l'envie. [/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=4]Par Dorian :[/size][/font]
[size=3]Dans la lame d'un couteau brille le soleil doux de l'île de Tuhei, une figurine en bois subit les assauts de l'acier aiguisé, amincie par les passages incessants du tranchant contre sa peau. Ses formes naissent du travail amateur d'un chevalier accoudé à la rambarde du navire volant, concentré sur son oeuvre. Ses paupières alourdies par un flot de pensées accablantes, il enfonce la pointe de son outil dans le bois pour creuser une pupille, dégageant la pelure d'un souffle. Les traits d'un tigre s'affinent de plus en plus, à mesure qu'il travaille sa sculpture.
Il a refusé de descendre rencontrer le peuple d'Ahulei durant cet arrêt, quand bien même certains indigènes ont pu venir scander le nom de Belmii en contrebas. Leurs voix eurent le même effet que cette lame qui creuse dans le bois, s'insinuant dans l'âme du métis pour délicatement l'éplucher.
Un mélange de honte, de culpabilité et d'impuissance le fait rester là, s'autoflagellant en se privant de profiter de l'hospitalité intarissable de ces hommes et femmes aux regards emplis d'espoir. Entendre leurs encouragements sonne désormais comme des suppliques. L'état d'Hurali l'a mené là, dans cette morosité nostalgique, à s'efforcer de sourire lorsqu'on vient se soucier de lui. Son empathie prête à déborder, cause de son écart face aux généraux, il termine de dessiner dans le bois le visage d'Apedemak.
Un soupir lui échappe, avant qu'il ne détourne son attention vers l'Ordonnatrice, occupée à échanger avec la cartographe Paselle. Leur neutralité, bientôt il ne pourrait plus la supporter. Il fallait qu'il lui en parle. Son corps se tourne, il se galvanise d'une longue inspiration, et entame un pas, puis un deuxième. Soudain, à son approche, il est congelé par la mire de la Vicomtesse, qui d'un seul regard lui fait comprendre qu'il ferait mieux de repenser à ses erreurs, avant d'oser la déranger.
Il se fige et se décompose, hochant approximativement la tête en portant son attention vers le plancher. Refroidi, il dévie sa trajectoire pour aller droit vers la salle commune, où il disparaît pour enfoncer la tête sculptée du grand tigre dans ses bagages. Il s'étend ensuite sur son lit, maudissant d'un air insatisfait le plafond au-dessus de lui. Il devra prendre son mal en patience...[/size]
[size=3]..en espérant ne pas céder.[/size]
[size=3]Dans la lame d'un couteau brille le soleil doux de l'île de Tuhei, une figurine en bois subit les assauts de l'acier aiguisé, amincie par les passages incessants du tranchant contre sa peau. Ses formes naissent du travail amateur d'un chevalier accoudé à la rambarde du navire volant, concentré sur son oeuvre. Ses paupières alourdies par un flot de pensées accablantes, il enfonce la pointe de son outil dans le bois pour creuser une pupille, dégageant la pelure d'un souffle. Les traits d'un tigre s'affinent de plus en plus, à mesure qu'il travaille sa sculpture.
Il a refusé de descendre rencontrer le peuple d'Ahulei durant cet arrêt, quand bien même certains indigènes ont pu venir scander le nom de Belmii en contrebas. Leurs voix eurent le même effet que cette lame qui creuse dans le bois, s'insinuant dans l'âme du métis pour délicatement l'éplucher.
Un mélange de honte, de culpabilité et d'impuissance le fait rester là, s'autoflagellant en se privant de profiter de l'hospitalité intarissable de ces hommes et femmes aux regards emplis d'espoir. Entendre leurs encouragements sonne désormais comme des suppliques. L'état d'Hurali l'a mené là, dans cette morosité nostalgique, à s'efforcer de sourire lorsqu'on vient se soucier de lui. Son empathie prête à déborder, cause de son écart face aux généraux, il termine de dessiner dans le bois le visage d'Apedemak.
Un soupir lui échappe, avant qu'il ne détourne son attention vers l'Ordonnatrice, occupée à échanger avec la cartographe Paselle. Leur neutralité, bientôt il ne pourrait plus la supporter. Il fallait qu'il lui en parle. Son corps se tourne, il se galvanise d'une longue inspiration, et entame un pas, puis un deuxième. Soudain, à son approche, il est congelé par la mire de la Vicomtesse, qui d'un seul regard lui fait comprendre qu'il ferait mieux de repenser à ses erreurs, avant d'oser la déranger.
Il se fige et se décompose, hochant approximativement la tête en portant son attention vers le plancher. Refroidi, il dévie sa trajectoire pour aller droit vers la salle commune, où il disparaît pour enfoncer la tête sculptée du grand tigre dans ses bagages. Il s'étend ensuite sur son lit, maudissant d'un air insatisfait le plafond au-dessus de lui. Il devra prendre son mal en patience...[/size]
[size=3]..en espérant ne pas céder.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=4]Par Balian Dunval :[/size]
[size=3]Balian comme à son habitude sera rester silencieux pendant le voyage, surveillant les alentours de l'Elyssée et du groupe une fois sur place, ne prenant pas la parole si on ne lui demande pas son avis il aura été honteusement enlever par Sofia pour aller à la rencontre des enfants, ceux-ci l'agaçant au plus haut point en lui posant des questions sur son armure ou sa vocation de Chevalier
Bien entendu, il est toujours aussi difficile de savoir à quoi pense vraiment le Paladin, celui-ci ne faisant que briller d'une neutralité totale depuis le début de l'expédition.[/size]
[size=3]Balian comme à son habitude sera rester silencieux pendant le voyage, surveillant les alentours de l'Elyssée et du groupe une fois sur place, ne prenant pas la parole si on ne lui demande pas son avis il aura été honteusement enlever par Sofia pour aller à la rencontre des enfants, ceux-ci l'agaçant au plus haut point en lui posant des questions sur son armure ou sa vocation de Chevalier
Bien entendu, il est toujours aussi difficile de savoir à quoi pense vraiment le Paladin, celui-ci ne faisant que briller d'une neutralité totale depuis le début de l'expédition.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode][/font][/size]
[size=4]Chant des possibles :[/size]
[size=3]Expédition du 22ème jour de la 11ème Lune
Equipe : Orgonemir, Kiyona, Ruuj, Karasu
Objectif : Rentrer en contact avec la divinité Ori
[/size]
[size=3]
Il y a quelques jours, le chevalier-dragon Orgonemir Chanthiver a eu une idée : Et si l'oeil d'Ori, symbole de bienveillance et d'abondance sur les terres était un véritable oeil de dragon ? Et si cela fonctionnait comme nos dragons, sur Eorzéa ? Il a alors demandé directement à la divinité d'Hurali, le tigre noir géant. (voir le rapport de Ruuj.) Ce dernier lui a répondu qu'en effet, il s'agissait bien de l'oeil droit d'Ori lui-même, alors le chevalier-dragon s'est mis en tête de créer un chant de dragon pour invoquer en son sanctuaire, la divinité de l'archipel.
Aidé de Ruuj et d'Anaëlle pour la création de ce poème, Orgonemir le transforma en chant en utilisant la propre langue des dragons, qu'il a étudié, et au 22ème jour de la 11ème Lune, accompagné de Ruuj, Kiyona et moi-même, Karasu. Nous nous sommes mis en marche pour le sanctuaire d'Ori, en Piharii.[/size]
[size=2][/size]
[size=3]Arrivés sur place l'équipe a été confronté à des archers gardant le sanctuaire "Les flèches divines". Comme à notre première arrivée sur l'île, nous nous sommes vus accueilli de flèches plantées au sol devant nos pas pour nous empêcher davantage d'approcher et de pénétrer ce sanctuaire, nous nous sommes annoncés alors comme la Rose des Vents ayant tout droit de passage sur cette île par la bénédiction du roi Omai lui-même, mais cela n'a pas suffit, pas tout de suite du moins. C'est alors qu'une voix familière a commencé à se faire entendre au loin, réprimandant ses propres archers pour leur refus de nous laisser passer. Une voix féminine, celle de Tui la fille du roi et générale des armées sur Piharii. Elle s'est approchée de nous et après l'avoir convaincu que nous avions peut-être la possibilité d'invoquer leur divinité, elle nous laissa passer, elle gardait toutefois en elle, une certaine hésitation, elle ne nous croyait pas mais voulait voir de ses yeux de quoi nous étions capables une fois encore, certainement bercée par l'espoir que nous soyons bel et bien les étrangers de la prophétie, elle nous a laissé faire dans ce sanctuaire. [/size]
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[size=2] [/size]
[size=3]
Nous avons tout de suite senti l'éther bienveillant, bienfaiteur et protecteur du lieu, celui qui recouvre l'île de Piharii dans sa globalité. Cet éther qui purifie tout autour.
Ruuj se mit alors à se concentrer, se mettant à genoux devant cet oeil lévitant au dessus du sol, elle tenta de rentrer en contact avec lui à l'aide de l'Echo. Elle soutenait Orgonemir qui de son côté, en utilisant son éther et ses capacités de chevalier-dragon, se mit alors à entamer son chant :
Maître de l'air et de l'eau, fondateur de la paix en ces terres, nous, voyageurs de l'est et acteur de la prophétie t'invoquons. La clarté de ton jugement est nécessaire pour rétablir l'équilibre mourant.
Nehd y wehs ka y wah, ehsk y ah slumber y ah lehs, an, arrn y Eorzea ka narr oom ah akh in ohl na ! In ohleh y noskh y tohm khei ah slumber khas ah morn sohl.
Chef des cieux et de l'eau, créateur de la paix en ces terres, nous gens d'Eorzea et sauveurs de ce destin t'appelons ! Ton savoir est demander pour apporter encore la paix car elle meurt lentement !
Ton oeuvre depuis les Ailes du Monde dépérit depuis que le silence plane sur Aluhei. Muhoï, désormais oublié. Ceux qui te firent serment, Manea, Apedemak, Apophis s'entre dévorant en ton absence.
In lehs, in kin ten oom hah mahr, oom ah lohs. Muhoï eehl, ah tah in tohm ah loon, Manea, Apedemak, Apophis, ah eehs oom in eehl.
Ta terre, ta famille pourris depuis 100 étés, depuis leurs solitude.Muhoï abandonné, ceux qui ton apporter leurs sang, Manea, Apedemak, Apophis, se dévorent depuis ton abandon.
Dieu Ori, la guerre menace. Votre œil sans porteur se meurt. L'équilibre est rompu, le temps est à la guerre. Votre guidance sacrée est nécessaire. Que toute forme retrouve la sérénité. Venez-nous en aide.
Esh ehd Ori, ah worh haff. In hessnesh eehl oohs ah morn. Ah slumber n end ka haff ah ahim y ah worh. In ohleh afah n noskh. Tah ala nehsk ! Kohm na an toskh ! Khas in sohm ehk morn ah wehs
Dieu Ori, la guerre menace. Votre oeil sans porteur se meurt. La paix est fini et arrive l'âge de la guerre. Votre savoir éternel est demander. Que tout renaisse ! Venez donc nous répondre ! Car votre sommeil tue ce paris !
C'est alors, après ce chant, cette voix résonnante dans le sanctuaire, que l'éther de l'oeil en son centre se mit à être davantage présent, toujours dans cette même atmosphère bienfaitrice et protectrice une voix résonnait désormais dans l'esprit d'Orgonemir, une voix que pris Ruuj à travers l'Echo pour nous la faire partager, une voix jeune, une voix douce à l'accent draconique mais bel et bien humaine, emprunt de tristesse.
"Vanaama vous apportera le savoir ! J'espère que vous pourrez nous trouver après cela. S'il vous plaît ..."
Cette voix, cette atmosphère que tous entendaient à présent à travers les mots de Ruuj ont fait céder les Flèches Divines, les faisant fondre en larmes à genoux devant cet oeil qui éblouissait de sa lumière l'ensemble du sanctuaire, baignant de son éther protecteur les lieux. L'espoir et les sentiments qu'ils ont retrouvés à ce moment précis les ont désarmé, y compris Tui qui comme l'ensemble des gardiens du sanctuaire, s'est retrouvée à genoux, les larmes perlant sur son visage à mesure que l'éther reprenait sa forme originelle, sa présence originelle, mettant fin à cette "invocation".
Une fois l'émotion de ce moment plus maîtrisée, plus contrôlée Tui se redressa devant nous en nous remerciant de leur avoir donné de nouveau cet espoir, elle ne put s'empêcher bien sur de parler de la prophétie une fois encore à cet instant précis. C'est alors que je lui ai demandé un service : D'en parler à son roi, de lui conter ce qu'elle avait vu aujourd'hui, et de lui demander d'être apte, et prêt à la réunification de l'archipel si celle-ci était possible. Nous avons ensuite fait demi-tour et simplement quitté les lieux ainsi.
Cette mission nous a beaucoup appris, et il y a fort à parier que nous apprendrons davantage de choses à ce propos à Vanaama, la voix à l'accent draconique ayant parlé de cette île, je crois que nous aurons nos réponses là-bas. La terre de savoir.
"Nous trouver", sont-ils plusieurs, sont ils sur Vanaama, sont-ils ailleurs ? Ils sont vivants en tout cas, et cette mission nous l'a appris.[/size]
[size=3]
Karasu Fuyu[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=2][/size]
[/font]
[size=3]Une fois n'étais pas coutume l'écriture était... Tremblante. Difficile d'écrire en usant de mains aussi abimés que les siennes. Faisant cliquetter ses griffes les unes contre les autres la soigneuse réfléchira aux événéments et, surtout, a tout ce qu'elle n'avait pas dis. Elle avait hésitée pendant un moment à rajouter les curieux événements entre les membres d'hier. Dorian. Orogonémir. Anaelle. Lenore... Mais avait finalement voter de ne rien en faire.
La Rose n'était pas des aventuriers étrangers. C'était une Compagnie liés.
Chez les aventuriers il était nécessaire, en croisant ou travaillant avec des aventuriers problématiques, d'en faire mention lors des rapports. Ne serait-ce que pour prévenir la guilde et les autres aventuriers à venir des "risques" de travailler avec telle ou telle personne. Néanmoins ici ? C'était inutile. Le groupe se connaissait déjà et en avait déjà parler.
Cette affaire ne concernait de fait que Lenore. Anaelle. Orogonémir. Dorian. Elle se contenterais d'observée de loin pour s'assurée que tout aille bien.[/size]
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[size=4]Un chant un peu strident :[/size]
[size=3]"Promenade" daté au 23ème jour de la 11ème lune
Membres présent : Lenore de Riverhood, Anaelle Lacourteil, Ruuj, Revna Mordin, "Kara'", Orgonémir Chanthiver, "Aiko", Dorian Belmont, Kiyona Eliro'ne, Nouvelle recrue F'nhira, Nouvelle recrue, Alice Clarke - Rejoint en cours par Aline
Objectifs : Les Chevalier Chanthiver souhaitait retenter son chant de dragon au coeur de la forêt et à la Porte des Dieux
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[size=3]
Durant une soirée de discussion au camp sur l'île de Tuhei la discussion à tourner entre Chevalier Chanthiver et Dame Anaelle embriguant l'Eminence de Riverhood. Le Chevalier Chanthiver souhaitait partir en simple "promenade" - chacun semblant certains de l'absence de danger durant le voyage en forêt - jusqu'au coeur de la forêt et à la "Porte des Dieux" en espérant reproduire le résultat accomplit mentionné par le rapport de Kara'.
Ainsi notre, curieusement large, groupe s'est donc diriger de la forêt après s'être apréter en conséquences.
Entrant dans la forêt notre groupe à commencer à se séparer. Le Chevalier Chanthiver nous laissant le loisir d'observer la forêt tandis qu'il partait seul au coeur de la forêt pour commencer son chant. Décision qui fut accepter par tout le monde qui ont put - moi la première - découvrir ou redécouvrir la faune et flore locale que Dame Lacourteil à prit soin de dessiner dans son carnet. Des espèces animales, végétales et... Entre les deux aussi.[/size]
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[size=3]Malheureusement c'est aussi le moment de nos premiers ennuis.
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[size=3]
Comme tous les membres vétérans du groupe le savaient et s'y attendaient il n'y avait que peu, voir aucuns, risques de combat. Malheureusement Demoiselle Nihra a, pour une raison ou une autre, décidée de tenter de chasser ou asticoter les singes vivants dans les arbres. Un d'entre eux, outré ou se sentant en danger, a décider de "contre-attaquer".
Je n'ai put que observer "l'attaque" brièvement mais d'après les commentaires voici ce qu'il se serait passer : Le singe aurait rassembler de l'ether autour de sa voix, gorge, et aurait crier "dans" l'ether. Causant de forte vibrations en plus d'un son strident s'attaquant directement à nos oreilles. Grâce à la promptes intervention de Dame Ruuj les dégâts furent grandement mitigés pour ceux en danger. Malheureusement les deux nouvelles recrues - Alice Clarke et F'nhira - ont été touchées par le son strident de l'animal et on eut les tympans endommagés. Forçant à les soigner durant le trajet par Alice Clarke.
Après cet unfortuné incident le groupe a décidé de poursuivre son chemin jusqu'au coeur de la forêt pour rejoindre le Chevalier Chanthiver qui venait de finir son premier chant et revenait, pour résumé, bredouilles. Il avait beau chanter et s'harmonisé il n'y avait "rien" qui lui répondait.
Ne restait alors plus qu'à observer la Porte des Dieux et recommencer.
Avant de poursuivre il fut noté que Monsieur Dorian et Dame Lacourteil étaient restés en arrière. Préférant rassembler le groupe entier avant de poursuivre, son Eminence de Riverhood a envoyer le Chevalier Chanthiver les chercher. Ses aptitudes de déplacement lier à son statut de chevalier-dragon rendant cette tache idéale pour l'agile combattant. Et aussitôt il partit en sautant à laisser le groupe bavasser.
Jusqu'au second incident.
J'ai mentionner plus tôt dans ce rapport que Mademoiselle Nihra avait chassée un singe dans les arbres. Il semblerait que, au coeur de la forêt, elle ait décidée de retenter l'expérience. Elle a disparut peu de temps être arrivée dans le Coeur et n'est revenu qu'après que nous ayons tous entendus un horrible bruit strident bien plus... Condenser que le premier. Quelques instants après Mademoiselle Nihra déboulait des bois pour venir auprès d'Alice Clarke afin de faire soignée - encore - ses oreilles et tympans meurtries par les cris. Heureusement cette fois ci les choses n'ont pas escaladé et ce fut plus de peur que de mal.
En route pour la Porte des Dieux !
Le reste du trajet se fit plus ou moins en silence. Chacuns occupés par ses propres idées et pensées. Mais une fois arrivés à la Porte des Dieux tout le groupe s'est alors mis à sa tache.
Dame Ruuj a immédiatement chercher à s'harmonisée avec l'ether ambiant pour... L'Entendre serait un terme adapté. Le comprendre, le "voir" dans toute sa gloire. Mademoiselle Aline, de son coté, a décidée d'explorer les piliers cherchant de potentiels mécanismes activables manuellement sans grand succès malheureusement. De même Alice Clarke à aussi analysée l'ether ambiant et locale.
Laissant alors le Chevalier Chanthiver commencer son chant.
Comme décris dans le rapport de Kara', le chevalier Chanthiver s'est mis à chanter tout en s'harmonisant avec l'ether ambiant - ruinant d'avantage sa gorge a noter. Et comme dans le Coeur ce dernier n'eut alors aucun résultats.
Que cela soit le Coeur ou la Porte aucun de ces deux lieux n'ont donner signe de réagir au chant du dragon.
Une fois la satisfaction du groupe satisfaite nous avons alors tous décidés de rentrer à notre rythme au sein du camp principal. Ceux fatigués partant se coucher.
Il est dommage que cette promenade n'ait pas donner de résultats satisfaisant ou espérer mais nous avons put découvrir plusieurs choses intéressantes malgré tout. Et même si cela n'a pas permis d'activer quoi que ce soit le fait que ni le Coeur, ni la Porte n'ait donner de réactions permet de développer de nouvelles théories.
NB 1 : J'aimerais, pour ceux le souhaitant, encore examiner les oreilles de ceux toucher par le cri du singe. Je ne doute en aucun cas des excellents soins prodigués par Dame Ruuj, néanmoins ceux sentant avoir encore des réactions sont le bienvenue pour se faire examinés.
NB 2 : Il est assez déplorable de ma part d'être tombée si vite face au cri de un seul singe. Je tiens alors à présenter mes excuses au groupe. Certes dans cette situation il y avait peu de risques et danger mais dans d'autres cas cela aurait été une honte de ma part.
NB 3 : Le Chevalier Chanthiver doit absolument reposer sa gorge et voix pendant au moins une journée entière. Ne devant utiliser que le strict minimum pour échanger. Malgré tout ses talents il n'est pas un dragon et utiliser leur langue endommage toujours plus ses cordes vocales au risques de les abimer sans pouvoir les restaurer.
Observations : Comme Dame Ruuj l'a confirmée et "vue", l'ether au sein de la Porte des Dieux serait compable à un énorme "noeud" d'ether entrelacer. Pulsant doucement et "vivant" quand on le sent. Tout noeud se forme de manière différente et la plupart semble se contenir pour ne pas "exploser". Néanmoins de ma faible observation il ne me semble pas que cela soit le cas dans cette présente situation.[/size]
Alice Clarke
[size=3]Une fois n'étais pas coutume l'écriture était... Tremblante. Difficile d'écrire en usant de mains aussi abimés que les siennes. Faisant cliquetter ses griffes les unes contre les autres la soigneuse réfléchira aux événéments et, surtout, a tout ce qu'elle n'avait pas dis. Elle avait hésitée pendant un moment à rajouter les curieux événements entre les membres d'hier. Dorian. Orogonémir. Anaelle. Lenore... Mais avait finalement voter de ne rien en faire.
La Rose n'était pas des aventuriers étrangers. C'était une Compagnie liés.
Chez les aventuriers il était nécessaire, en croisant ou travaillant avec des aventuriers problématiques, d'en faire mention lors des rapports. Ne serait-ce que pour prévenir la guilde et les autres aventuriers à venir des "risques" de travailler avec telle ou telle personne. Néanmoins ici ? C'était inutile. Le groupe se connaissait déjà et en avait déjà parler.
Cette affaire ne concernait de fait que Lenore. Anaelle. Orogonémir. Dorian. Elle se contenterais d'observée de loin pour s'assurée que tout aille bien.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]Par Lenore:[/font][/size]
[font=Lucida Sans Unicode]
[size=3]"Je l'ai vu de mes propres yeux !"[/size][/font]
[size=3][/size]
[size=3]Alors que les membres de la compagnie se préparaient afin d'entamer la dernière étape de leur voyage, c'est une Pateamai surexcité et un Temoo peinant à la rattraper, qui accoureront dans leur direction, pénétrant dans le campement sous les hurlements de la jeune femme.
"Piharii a envoyé des négociations de paix aux représentants des îles !!!"[/size]
[font=Lucida Sans Unicode]
[size=3]"Je l'ai vu de mes propres yeux !"[/size][/font]
[size=3]
La salle du trône, remplit de plusieurs administrateurs et personnalités de l'île, résonnait encore des paroles de Tui, fille la plus jeune du Roi Omai. Ce dernier se trouvait sur son trône, à ses côtés son héritière conservait son regard sur sa soeur. Devant Tui, Niuhu l'interrogeait quant aux informations qu'elle et les flèches divines apportaient.
"Je vous en prie, princesse Tui. Rééxpliquez, calmement, ce que vous avez vu."
Tui prit une grande inspiration, lente, afin de calmer et contrôler ses émotions, tandis que tous les regards étaient braqués sur elle. Puis elle redressa sa posture, son torse s'élevant et s'abaissant au rythme de sa respiration qui se voulait malgré l'émotion lente, et porta son regard sur Niuhu, dans lequel brillait une sincérité à toute épreuve.
"Les étrangers sont revenus au sanctuaire. Ils souhaitaient "échanger" avec l'oeil d'Ori; bien que ce dernier n'ai jamais répondu. Je leur ai affirmé que bien que je pouvais les laisser essayer, il y avait peu de chances qu'eux, des étrangers à nos terres, nos coutumes, se voient gratifier de plus que nous en un siècle. Pourtant, cet homme armuré tel un dragon ... Il s'est mit à chanter dans une langue qui m'était inconnue. Une langue guturale, profonde, il appelait cela le draconique.
- Et à cet instant, lorsqu'il a chanté, vous avez dit que l'artéfact a réagit. Qu'entendez-vous par-là princesse Tui ?
- L'oeil s'est mit à briller. Sa lueur était blanche, elle n'était pas aveuglante. Elle était belle. L'éther qui a remplit les lieux ... Je n'avais jamais rien vu de tel.
- Vous avez dit que les voyageurs ont entendu sa voix également ?
- En effet. Ils ont dit qu'une voix, jeune, leur avait parlé. Une voix qui leur réclamait de trouver un secret à Vanaama puis de "les" trouver.
- Les trouver ? Qui donc ?
- Je l'ignore ... Ils ont supposé qu'il s'agissait d'Ori et de sa descendance, ou alors d'héritiers potentiels."
Des murmures se mirent à parcourir la foule, alors que personne ne savait comment réagir à la nouvelle. Pourtant, la jeune princesse s'était toujours dévouée corps et âmes à la protection de son île. Et plus que jamais, la lueur bleutée de ses yeux brillaient, plus encore que celle de son père et sa soeur. Un détail qui ne leur avait pas échappé. Alors, Omai se leva, et descendit les escaliers de son trône, suivit par sa première fille. Le silence s'installa. Tui resta droite, tentant toujours tant bien que mal de contrôler sa respiration, et lorsque son père arriva à sa hauteur, la dépassant d'une tête, il l'observa droit dans les yeux. L'échange dura plusieurs longues secondes. Finalement, la voix du roi de Piharii retentit.
"Princesse Taia, je vous ordonne de préparer une rencontre au sommet des ailes du monde. Niuhu, en l'absence de lien entre les linkperles des dirigeants des trois peuples depuis la fin de la grande guerre, reprenez contact avec les oracles d'Hurali, de Vanaama, et de Tuhei. Communiquez-leur l'invitation de Piharii à négocier la paix et la réunification de l'archipel. Quant à vous, princesse Tui, préparez-vous si nécessaire à vous rendre sur Ahulei, à la demande des envoyés de la prophétie."
Les murmures reprirent de plus bel. A vrai dire, il ne s'agissait plus de murmure, mais d'expressions à voix haute. De la surprise, de la crainte évidemment, mais également de l'espoir. Le récit de la jeune princesse n'avait pas été sans saisir le coeur de plus d'un Pihariien dans cette salle. Et après des décennies de méfiance, de paranoïa même, peut être les navires de Piharii pourrait enfin dépasser la grande muraille ? La parole du roi Omai faisait en temps normal office de loi et de ligne de conduite. Elle faisait aujourd'hui office d'espoir et d'encouragement. Comment les autres îles répondraient-elles ... ?[/size]
La salle du trône, remplit de plusieurs administrateurs et personnalités de l'île, résonnait encore des paroles de Tui, fille la plus jeune du Roi Omai. Ce dernier se trouvait sur son trône, à ses côtés son héritière conservait son regard sur sa soeur. Devant Tui, Niuhu l'interrogeait quant aux informations qu'elle et les flèches divines apportaient.
"Je vous en prie, princesse Tui. Rééxpliquez, calmement, ce que vous avez vu."
Tui prit une grande inspiration, lente, afin de calmer et contrôler ses émotions, tandis que tous les regards étaient braqués sur elle. Puis elle redressa sa posture, son torse s'élevant et s'abaissant au rythme de sa respiration qui se voulait malgré l'émotion lente, et porta son regard sur Niuhu, dans lequel brillait une sincérité à toute épreuve.
"Les étrangers sont revenus au sanctuaire. Ils souhaitaient "échanger" avec l'oeil d'Ori; bien que ce dernier n'ai jamais répondu. Je leur ai affirmé que bien que je pouvais les laisser essayer, il y avait peu de chances qu'eux, des étrangers à nos terres, nos coutumes, se voient gratifier de plus que nous en un siècle. Pourtant, cet homme armuré tel un dragon ... Il s'est mit à chanter dans une langue qui m'était inconnue. Une langue guturale, profonde, il appelait cela le draconique.
- Et à cet instant, lorsqu'il a chanté, vous avez dit que l'artéfact a réagit. Qu'entendez-vous par-là princesse Tui ?
- L'oeil s'est mit à briller. Sa lueur était blanche, elle n'était pas aveuglante. Elle était belle. L'éther qui a remplit les lieux ... Je n'avais jamais rien vu de tel.
- Vous avez dit que les voyageurs ont entendu sa voix également ?
- En effet. Ils ont dit qu'une voix, jeune, leur avait parlé. Une voix qui leur réclamait de trouver un secret à Vanaama puis de "les" trouver.
- Les trouver ? Qui donc ?
- Je l'ignore ... Ils ont supposé qu'il s'agissait d'Ori et de sa descendance, ou alors d'héritiers potentiels."
Des murmures se mirent à parcourir la foule, alors que personne ne savait comment réagir à la nouvelle. Pourtant, la jeune princesse s'était toujours dévouée corps et âmes à la protection de son île. Et plus que jamais, la lueur bleutée de ses yeux brillaient, plus encore que celle de son père et sa soeur. Un détail qui ne leur avait pas échappé. Alors, Omai se leva, et descendit les escaliers de son trône, suivit par sa première fille. Le silence s'installa. Tui resta droite, tentant toujours tant bien que mal de contrôler sa respiration, et lorsque son père arriva à sa hauteur, la dépassant d'une tête, il l'observa droit dans les yeux. L'échange dura plusieurs longues secondes. Finalement, la voix du roi de Piharii retentit.
"Princesse Taia, je vous ordonne de préparer une rencontre au sommet des ailes du monde. Niuhu, en l'absence de lien entre les linkperles des dirigeants des trois peuples depuis la fin de la grande guerre, reprenez contact avec les oracles d'Hurali, de Vanaama, et de Tuhei. Communiquez-leur l'invitation de Piharii à négocier la paix et la réunification de l'archipel. Quant à vous, princesse Tui, préparez-vous si nécessaire à vous rendre sur Ahulei, à la demande des envoyés de la prophétie."
Les murmures reprirent de plus bel. A vrai dire, il ne s'agissait plus de murmure, mais d'expressions à voix haute. De la surprise, de la crainte évidemment, mais également de l'espoir. Le récit de la jeune princesse n'avait pas été sans saisir le coeur de plus d'un Pihariien dans cette salle. Et après des décennies de méfiance, de paranoïa même, peut être les navires de Piharii pourrait enfin dépasser la grande muraille ? La parole du roi Omai faisait en temps normal office de loi et de ligne de conduite. Elle faisait aujourd'hui office d'espoir et d'encouragement. Comment les autres îles répondraient-elles ... ?[/size]
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[size=3]Alors que les membres de la compagnie se préparaient afin d'entamer la dernière étape de leur voyage, c'est une Pateamai surexcité et un Temoo peinant à la rattraper, qui accoureront dans leur direction, pénétrant dans le campement sous les hurlements de la jeune femme.
"Piharii a envoyé des négociations de paix aux représentants des îles !!!"[/size]