[Exploration] L'Archipel d'Ori
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
Expédition de reconnaissance de Hurali du 12ème jour du 11ème mois
Objectif : Repérer l’île de Hurali.
Membres : Aiko Tekiyaki, Ruuj, B’rume Gelbrouillard, Kiyona Eliro’ne, Dorian Belmont, Victor Evans, Lenore de Riverhood, Yuan Reth, Sofia Olsen, Balian Dunval, Karasu Fuyu.
Rapport
L’île de Hurali s’offrit à notre regard après un bref voyage, nous touchions le sol au Sud d’un vaste désert s’étendant à perte de vue. L'oasis que nous cherchions visiblement n'existait plus. Depuis l’une des dunes dominant le paysage, nous pouvions tout juste néanmoins percevoir ce que nous soupçonnions être une oasis, mais tout au plus se devinait quelques branchages desséchés et nul eau visible.
Ces lieux néanmoins demeurait largement marqué par l’éther de feu, sous la chaleur accablante du soleil.
Nous cessâmes de progresser après une certaine distance, demoiselle Karasu remarquant des vibrations s’approchant de nous venu de l’Ouest. Après quelques temps, nous approchant de la source, nous pensions à l’abri d’un amoncellement de rochers, nous viles le sable se soulever à l’horizon. Je réalisais que la chose accélérait alors que nous usions de l’éther pour lancer quelques sortilèges de protection. Mes mots pour faire cesser l’usage de la magie malheureusement restèrent inaudible, peut être de toute façon aurait il été trop tard pour le détourner.
Le sable s’ouvrit pour laisser la tête d’un immense ver surgir du sable. Nous nous écartâmes, mais malheureusement, Dorian poussant dame Riverhood de la trajectoire fut prit dans sa gueule, de même que Yuan et Revna. Voyant la bête s’éloigner nous nous cramponnâmes à son dos immense pour tenter d’aider nos compagnons emportés.
La tache se révéla difficile, la bête immense et puissante. Sa progression agitée de soubresauts. Rapidement, j’attachais une corde à ma taille et la lançais à dame Riverhood et Karasu pour nous assurer avant de tenter de porter secours à Dorian. Victor, Sophia et Kiyona peinant davantage à s’accrocher se trouvant à la limite du sable soulevé par le vers géant.
Un soubresaut finit par me précipiter dans la gueule à mon tour alors que la corde me déstabilisait, poussant Lenore de l’autre côté dans le vide, entrainant dans sa chute Kara’ et Sofia. Victor et Balian semble-t-il sautèrent pour leur prêter assistance. De notre côté, je me retrouvais bien mal en point, terrassée par la douleur alors que deux crocs de la gueule du vers me transperçaient de part en part. De l’autre côté, Dorian aidé de ceux encore sur le dos parvint à sortir, prêtant immédiatement l’aide aux autres. Yuan, maintenu par un croc traversant l’un de ses bras s’acharnait à blesser la créature de l’intérieur en tirant dans sa gueule. Je brisais pour ma part les crocs avec l’aide de Revna. Avant que Dorian m’aide à me hisser hors de la gueule. Préférant ne pas retirer ceux-ci pour ne pas me vider complétement de mon sang malgré la douleur. Revna lui fut hissé par la chaine de B’rume avec l’aide d’Aiko dont la force une fois encore fut d’un grand secours. Néanmoins, le ver était de plus en plus agité de soubresaut, certainement furieux de notre résistance et nos maigres attaques. Yuan alors pour ne pas finir englouti accepta d’abandonner sa prothèse avant d’être remonté par le groupe encore en état.
Ce sauvetage fut in extremis, car quelques instants plus tard, le ver plongeait dans les profondeurs du désert. Nous restions seuls dans un désert infini, les autres membres du groupe tombé du ver invisible. Je me soignais rapidement alors qu’un débat s’ouvrait. Revenir sur nos pas pour trouver les autres semblait difficile aux vues de l’état du groupe, en particulier du miens. Après un moment, nous avisâmes de rester sur place, attendant le secours de l’aéronef.
Nous attendîmes presque une journée, nous abritant de la chaleur torride qui ne diminuait que peu à la nuit tombée. Attendant à l’ombre des dunes. Revna préparant un feu alchimique pour attirer l’aéronef si celui-ci venait en vue. Chose qui arriva en fin de matinée.
Malheureusement, l’approche de l’aéronef, et certainement ces cristaux éthériques actif attirèrent un nouveau ver. Nous embarquâmes rapidement, pour ma part avec l’aide d’Orgonemir. Avant que sous les ordres d’Anaelle et le pilotage d’Aline, Aiko et B’rume, restées jusqu’au dernier instant au sol n’échappe au ver. Accrochés aux cordes, le navire s’envolant pour les mettre hors de portée.
Après quelques soins, nous avisâmes de la situation, décidant de partir vers le Nord Est, le long de notre trajet pour retrouver les autres membres du groupe. C’est sur cette route que nous aperçûmes un groupe de cavalier monté sur des créatures ailées. Ceux-ci nous entourèrent. Dorian empruntant l’un de mes crocs de ver pour montrer sa force. C’était un pari risqué, soit nous montrions notre force à ces hommes, soit nous avions commis un tabou en nous attaquant à une créature peut être sacré.
Il est à noter que les guerriers d’Hurali se placèrent avec une grande expertise autours de notre navire pour limiter nos déplacements, nous gardant sous pression. Heureusement, le chef des guerriers nous engageât d’un geste à nous suivre jusqu’à une oasis où nous nous posâmes.
Le chef, tout vêtu de turban rouge vint à notre rencontre. Dorian engagea avec brio les échanges. Nous voyant accorder le droit de demeurer en ces lieux et y monter notre camp en attendant de rencontrer leur chef. De plus, les autres membres du groupe étaient entre leur main, et n’allait pas tarder à nous être ramenés. A noter que notre courage, bien que folie d’affronter le sable avait au moins gagné une part de leur respect. En particulier Dorian et moi portant un croc sur nous.
Il est à noter un petit incident. Sophia demanda des garanties, ce qui fut mal prit par le chef des guerriers du désert. En un instant, une vingtaine de guerrier surgit du sable autours de nous où ils étaient enterrés, brandissant leurs lames et criant « Hurali ! Hurali » plusieurs minutes.
Cela dénote une culture martiale et une grande maîtrise du désert et des tactiques de harcèlement. L’esprit de corps de ces combattants semble de plus très fort.
Nous pensâmes nos blessures et nos fatigues les temps suivants. En profitant pour nous baigner et nous hydrater dans le lac de l’oasis. Quelques temps plus tard, les guerriers du désert nous ramenèrent le second groupe avant de repartir. J’entreprenais immédiatement des soins avec l’aide d’Anaelle, Dorian et Orgonemir. Les corps de Balian, Lenore, Karasu, Sofia et Victor largement brulés par le soleil, sans parler d’une déshydratation avancée.
[color][size][font]
Certainement devrons nous être mieux préparés pour affronter le désert à l’avenir.
Ruuj
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
Par Revna Mordin:
Une nouvelle destination, une nouvelle direction. L'heure était maintenant venu d'entrer dans des terres plus hostiles. Le Veena n'avait pas caché attendre surtout de pied ferme Vaanama, pour les connaissances qu'il pourrait y puiser. Hurali n'était pas ce qui enchantait de mieux l'alchimiste, qui malgré sa nature Veena, était plutôt résistant à la chaleur, pouvant remercier ses origines Thavnairoises, mais malgré tout la génétique jouant son rôle, le scientifique n'était pas bien plus résistant que le reste de ses pairs accablés par cette chaleur irradiante et harcelante malgré bien que les terres brûlantes de Thavnair étaient l'habituel pour l'apothicaire, le désert ne l'était pas pour la cause. Sa tenue de cuir de combattant apothicaire était devenue difficile à porter, et il pouvait remercier ses solutions cryogéniques circulant dans ses lames que pour l'aider à se refroidir.
Les premières heures dans ce désert, n'auront pas pu être des plus productives, l'exploration coupée nette par l'arrivé d'un annélide gigantesque, qui aura attaqué le groupe, venant aussitôt faire retentir les instincts de survie de chacun. Le combattant apothicaire aux grandes oreilles, aura plusieurs fois pointé du doigt les mauvais échanges d'informations, surtout lorsque le groupe décida de s'approcher du danger plutôt que de s'en éloigner, il n'aura pas eu le temps d'ordonner une direction opposée que le groupe décida de se ruer sur un rocher, bien évidemment, la mauvaise gestion de l'arrivée des informations de la part de son groupe valait également pour lui, lorsqu'il n'assimila pas la captation éthérée annoncée par sa consœur viera.
Mais l'instinct parlant avant tout, le Veena se sentait déjà attaqué part la venue de ce ver, il était pour lui désormais inutile d'essayer de se cacher, il fallait se défendre, et alors que le Veena usa autant de son éther que de son adrénaline pour dresser une barrière de glace, celle-ci se fit aussitôt balayer malgré le fait que cette protection accompagnait d'autres boucliers incantés par le groupe, mettant en valeur le gigantisme du monstre dans toute son horreur. Il était bien trop gros que pour être affronté avec des armes traditionnelles, et pas même l'union de son poison du Serpentaire, ni de la Pandémie cumulé n'aurait pu être une dose létale pour une telle bestiole. Son attention se tourna donc aussitôt vers l'Ordonnatrice, prêt à la protéger au péril de sa vie, qui part sa position se fit protéger par Dorian plus rapidement que le Viera, son attention et ses reflexes mis à vifs, il porta son attention vers une autre personne à protéger pour réduire les dégats, mais ce temps de réflexion eut raison du Viera qui fut emporter par le ver avec Dorian et un Hyurois plutôt discret au vue du fait que ce n'est que maintenant que le Viera ne remarque sa présence dans cette expédition.
Dans la gueule du ver, il fallait désormais se battre pour sa propre survie et celles des autres, le ver avançait à une allure des plus surnaturelle malgré la taille du mastodonte, et ce n'était pas le sable fouettant son visage qui allait atténuer cette sensation de vitesse.
Par chance le viera n'était pas blessé, uniquement sa tenue fut prise par les dents du monstre au même titre que ses deux accompagnants capturés, qui ne pouvaient plus désormais que compter sur les autres pour être sauvés.
La situation dans les secousses se stabilisant, le Viera put finalement maintenir un certain équilibre pour agir, constatant que les autres s'évertuaient pour sauver Dorian et que le hyurois répondant au nom de "Yuan" décida de tirer dans la gueule du ver, l'alchimiste se concentra sur sa libération, brisant la dent qui le retenait pour ensuite porter son attention sur sa consœur qui entre-temps avait chuté dans la gueule de la créature.
En ces moments difficiles, il est désormais obligatoire de compter sur la confiance des autres, et constatant la dévotion de Dorian pour sauver Ruuj, l'apothicaire osa sectionner la dent qui retenait la Rava par le ventre grâce à sa magie apothicaire en prenant soin de laisser cette dernière dans sa plaie afin d'en limiter l'hémorragie, la Viera libéré, le Veena se concentra désormais sur sa propre survie et sa propre remontée, comptant désormais sur le hyur pour sauver sa consoeur, l'alchimiste fut aidé par B'rume grace à sa chaîne qui se présenta au meilleur moment, dont l'action commune parvena à empêcher Aiko de tomber dans la gueule du monstre à son tour, grâce à l'arme métallique de la miqo'te permettant une prise très ferme à l'alchimiste pour qu'il puisse empêcher la Raenne de tomber à son tour vers ce gouffre de la mort. Le groupe, une fois stabilisé, et les autres sauvés, il était désormais le moment de s'enfuir du dos de ce monstre.[/font][/size][/color]
Le soleil était accablant, brûlant, exténuant un véritable astre meurtrier divin, et la survie était pénible surtout lorsque même l'eau octroyée par les gourdes aux éclats d'eau n'arrivaient pas à enlever l'amertume de cette défaite qui était saupoudré d'une acidité répugnante à cause de la crainte d'être séparé du reste du groupe et de l'Ordonnatrice. Il n'y avait rien que l'on puisse faire... Hormis juste survivre, et attendre, le groupe aura décidé de rester à l'endroit de chute, espérant que le sillon dans le sable causé par le ver soit une piste parfaite pour être retrouvés, il n'était même plus question de partir à la recherche du groupe, il fallait panser nos blessés, et bien que le Viera lui n'avait pas subit beaucoup de blessure, c'est son usage de l'éther et la fatigue accentuée par l'adrénaline qui l'accablait.
Les heures semblaient interminables, et il fallait faire des sacrifices, de son côté, le Viera se débarrassa des fioles d'usages "mineurs" ainsi que les armes superflues, les rangées d'aiguilles, les dagues de secours, les lames métalliques de projections les sphères à lancer... Il ne portait plus que le strict nécessaire, et ses potions de soins autant que ses potions cryogéniques se firent utilisées à rude épreuve durant ces longues heures sous le soleil accablant au profit de lui et du groupe en particulier pour Ruuj, qu'il fallait impérativement préserver, des suites de sa blessure, malgré sa fierté jouant pour refuser la main tendue, le groupe pourra remercier l'esprit d'unité inspiré par Dorian pour calmer les esprits et solliciter l'entraide sans qu'elle ne soit perçue comme mal placée.
Après de longues et interminables heures de supplices sous un soleil de plombs, l'Elysée finit par montrer le bout de sa proue, il était désormais l'heure de faire le dernier sacrifice, brûler sa tenue d'apothicaire faites de cuirs et de divers matériaux assez rares et précieux, mais de part leurs natures chimiques, octroyèrent une fumée noire et épaisse pour offrir un signal efficace, qui fut amplifié par les appels de lumières de la Raenne, une dernière rencontre avec le ver se fit, mais par l'esprit d'équipe de l'équipe de sauvetage, le groupe fut finalement sauvé pour se retrouver sur le pont de l'Elysée.
Cependant, une nouvelle glaçante fut annoncée une fois sur le pont : ils étaient les premiers sauvés, il fallait donc impérativement retrouver l'Ordonnatrice, ainsi que le reste du groupe, les valeurs de la Rose des Vents étaient en jeu et il était hors de question de faillir à cette tâche. Le groupe venait certes d'être à peine récupéré et en avait entamé des soins, il était impossible pour eux de tenir compte des ordres d'aller se reposer. L'adrénaline se relança dans le corps des Hommes pour les galvaniser et les pousser à trouver la trace de leurs camarades.
Alors que le plan de secours était élaboré, le groupe n'aura pas eu le temps de souffler, qu'une nouvelle menace pointa le bout de son nez. Les natifs de ces terres, il était désormais encore moins question de se reposer, le Veena parta vers ses quartiers de l'Aéronef afin de recharger sa ceinture alchimique et reprendre des armes, ainsi qu'en avalant une première drogue de combat pour stabiliser son état et camoufler sa faiblesse actuelle, le viera était prêt pour se battre, même si au fond, il lui aurait été inutile de tenir un affrontement trop violent et ça il le savait, ce qui lui fit germer une question impérative, à laquelle il n'avait jamais réussit à répondre avec les années ;
"Valait-il mieux se concentrer sur ses propres compétences et protéger les autres en se reposant sur les ressources que l'on sait sûr ? Ou accepter d'arrêter de protéger les autres et de les laisser agir à leurs guises ?"
Son regard pensif se posa sur Dorian qui était désormais à ses yeux le pilier de ce groupe dans cette situation, il fallait impérativement un diplomate et non un combattant, d'autant plus que demander l'aide de natifs ayant domptés les airs était une ressource qu'il ne fallait surtout pas ignorer et qui se retrouverait vite salutaire dans leurs objectifs de sauver le groupe.
L'écho de la voix de sa maîtresse résonna dans l'esprit du Viera, il ne devait pas protéger elle en priorité comme convenu avec cette dernière, il devait protéger et honorer sa mémoire et donc la Rose des Vents, il se devait donc d'offrir sa lame à ce Hyurois pour suivre ses actions. Il appuya, comme la majorité du groupe d'ailleurs, de laisser la directive au diplomate pour attirer la sympathie de ce peuple du désert et dieu que cette décision fut finalement la meilleure à prendre, au final le peuple accepta le Hyurois comme allié et cela permis à la Rose de recevoir un repos bien mérité.[/font][/size][/color]
Il n'était cependant pas question de se complaire dans le repos et la tranquillité, la situation restait au fond inchangé : Il fallait toujours sauver le groupe, le viera ne se concentra que sur une seule chose dans cette oasis : se reposer pour repartir de plus belle à la recherche du groupe, le Veena n'avait donc désormais pas le cœur à la détente, il repartit sur l'Elysée aussitôt qu'il était lavé, pour préparer son armement et se reposer afin de récupérer des forces en vue d'être opérationnel pour les prochains événements, bien qu'ils ne pouvaient plus faire grand-chose hormis attendre le retour des natifs.
Trouver sa maîtresse et le reste du groupe était désormais son objectif principal.
Une nouvelle destination, une nouvelle direction. L'heure était maintenant venu d'entrer dans des terres plus hostiles. Le Veena n'avait pas caché attendre surtout de pied ferme Vaanama, pour les connaissances qu'il pourrait y puiser. Hurali n'était pas ce qui enchantait de mieux l'alchimiste, qui malgré sa nature Veena, était plutôt résistant à la chaleur, pouvant remercier ses origines Thavnairoises, mais malgré tout la génétique jouant son rôle, le scientifique n'était pas bien plus résistant que le reste de ses pairs accablés par cette chaleur irradiante et harcelante malgré bien que les terres brûlantes de Thavnair étaient l'habituel pour l'apothicaire, le désert ne l'était pas pour la cause. Sa tenue de cuir de combattant apothicaire était devenue difficile à porter, et il pouvait remercier ses solutions cryogéniques circulant dans ses lames que pour l'aider à se refroidir.
Les premières heures dans ce désert, n'auront pas pu être des plus productives, l'exploration coupée nette par l'arrivé d'un annélide gigantesque, qui aura attaqué le groupe, venant aussitôt faire retentir les instincts de survie de chacun. Le combattant apothicaire aux grandes oreilles, aura plusieurs fois pointé du doigt les mauvais échanges d'informations, surtout lorsque le groupe décida de s'approcher du danger plutôt que de s'en éloigner, il n'aura pas eu le temps d'ordonner une direction opposée que le groupe décida de se ruer sur un rocher, bien évidemment, la mauvaise gestion de l'arrivée des informations de la part de son groupe valait également pour lui, lorsqu'il n'assimila pas la captation éthérée annoncée par sa consœur viera.
Mais l'instinct parlant avant tout, le Veena se sentait déjà attaqué part la venue de ce ver, il était pour lui désormais inutile d'essayer de se cacher, il fallait se défendre, et alors que le Veena usa autant de son éther que de son adrénaline pour dresser une barrière de glace, celle-ci se fit aussitôt balayer malgré le fait que cette protection accompagnait d'autres boucliers incantés par le groupe, mettant en valeur le gigantisme du monstre dans toute son horreur. Il était bien trop gros que pour être affronté avec des armes traditionnelles, et pas même l'union de son poison du Serpentaire, ni de la Pandémie cumulé n'aurait pu être une dose létale pour une telle bestiole. Son attention se tourna donc aussitôt vers l'Ordonnatrice, prêt à la protéger au péril de sa vie, qui part sa position se fit protéger par Dorian plus rapidement que le Viera, son attention et ses reflexes mis à vifs, il porta son attention vers une autre personne à protéger pour réduire les dégats, mais ce temps de réflexion eut raison du Viera qui fut emporter par le ver avec Dorian et un Hyurois plutôt discret au vue du fait que ce n'est que maintenant que le Viera ne remarque sa présence dans cette expédition.
Dans la gueule du ver, il fallait désormais se battre pour sa propre survie et celles des autres, le ver avançait à une allure des plus surnaturelle malgré la taille du mastodonte, et ce n'était pas le sable fouettant son visage qui allait atténuer cette sensation de vitesse.
Par chance le viera n'était pas blessé, uniquement sa tenue fut prise par les dents du monstre au même titre que ses deux accompagnants capturés, qui ne pouvaient plus désormais que compter sur les autres pour être sauvés.
La situation dans les secousses se stabilisant, le Viera put finalement maintenir un certain équilibre pour agir, constatant que les autres s'évertuaient pour sauver Dorian et que le hyurois répondant au nom de "Yuan" décida de tirer dans la gueule du ver, l'alchimiste se concentra sur sa libération, brisant la dent qui le retenait pour ensuite porter son attention sur sa consœur qui entre-temps avait chuté dans la gueule de la créature.
En ces moments difficiles, il est désormais obligatoire de compter sur la confiance des autres, et constatant la dévotion de Dorian pour sauver Ruuj, l'apothicaire osa sectionner la dent qui retenait la Rava par le ventre grâce à sa magie apothicaire en prenant soin de laisser cette dernière dans sa plaie afin d'en limiter l'hémorragie, la Viera libéré, le Veena se concentra désormais sur sa propre survie et sa propre remontée, comptant désormais sur le hyur pour sauver sa consoeur, l'alchimiste fut aidé par B'rume grace à sa chaîne qui se présenta au meilleur moment, dont l'action commune parvena à empêcher Aiko de tomber dans la gueule du monstre à son tour, grâce à l'arme métallique de la miqo'te permettant une prise très ferme à l'alchimiste pour qu'il puisse empêcher la Raenne de tomber à son tour vers ce gouffre de la mort. Le groupe, une fois stabilisé, et les autres sauvés, il était désormais le moment de s'enfuir du dos de ce monstre.[/font][/size][/color]
Le soleil était accablant, brûlant, exténuant un véritable astre meurtrier divin, et la survie était pénible surtout lorsque même l'eau octroyée par les gourdes aux éclats d'eau n'arrivaient pas à enlever l'amertume de cette défaite qui était saupoudré d'une acidité répugnante à cause de la crainte d'être séparé du reste du groupe et de l'Ordonnatrice. Il n'y avait rien que l'on puisse faire... Hormis juste survivre, et attendre, le groupe aura décidé de rester à l'endroit de chute, espérant que le sillon dans le sable causé par le ver soit une piste parfaite pour être retrouvés, il n'était même plus question de partir à la recherche du groupe, il fallait panser nos blessés, et bien que le Viera lui n'avait pas subit beaucoup de blessure, c'est son usage de l'éther et la fatigue accentuée par l'adrénaline qui l'accablait.
Les heures semblaient interminables, et il fallait faire des sacrifices, de son côté, le Viera se débarrassa des fioles d'usages "mineurs" ainsi que les armes superflues, les rangées d'aiguilles, les dagues de secours, les lames métalliques de projections les sphères à lancer... Il ne portait plus que le strict nécessaire, et ses potions de soins autant que ses potions cryogéniques se firent utilisées à rude épreuve durant ces longues heures sous le soleil accablant au profit de lui et du groupe en particulier pour Ruuj, qu'il fallait impérativement préserver, des suites de sa blessure, malgré sa fierté jouant pour refuser la main tendue, le groupe pourra remercier l'esprit d'unité inspiré par Dorian pour calmer les esprits et solliciter l'entraide sans qu'elle ne soit perçue comme mal placée.
Après de longues et interminables heures de supplices sous un soleil de plombs, l'Elysée finit par montrer le bout de sa proue, il était désormais l'heure de faire le dernier sacrifice, brûler sa tenue d'apothicaire faites de cuirs et de divers matériaux assez rares et précieux, mais de part leurs natures chimiques, octroyèrent une fumée noire et épaisse pour offrir un signal efficace, qui fut amplifié par les appels de lumières de la Raenne, une dernière rencontre avec le ver se fit, mais par l'esprit d'équipe de l'équipe de sauvetage, le groupe fut finalement sauvé pour se retrouver sur le pont de l'Elysée.
Cependant, une nouvelle glaçante fut annoncée une fois sur le pont : ils étaient les premiers sauvés, il fallait donc impérativement retrouver l'Ordonnatrice, ainsi que le reste du groupe, les valeurs de la Rose des Vents étaient en jeu et il était hors de question de faillir à cette tâche. Le groupe venait certes d'être à peine récupéré et en avait entamé des soins, il était impossible pour eux de tenir compte des ordres d'aller se reposer. L'adrénaline se relança dans le corps des Hommes pour les galvaniser et les pousser à trouver la trace de leurs camarades.
Alors que le plan de secours était élaboré, le groupe n'aura pas eu le temps de souffler, qu'une nouvelle menace pointa le bout de son nez. Les natifs de ces terres, il était désormais encore moins question de se reposer, le Veena parta vers ses quartiers de l'Aéronef afin de recharger sa ceinture alchimique et reprendre des armes, ainsi qu'en avalant une première drogue de combat pour stabiliser son état et camoufler sa faiblesse actuelle, le viera était prêt pour se battre, même si au fond, il lui aurait été inutile de tenir un affrontement trop violent et ça il le savait, ce qui lui fit germer une question impérative, à laquelle il n'avait jamais réussit à répondre avec les années ;
"Valait-il mieux se concentrer sur ses propres compétences et protéger les autres en se reposant sur les ressources que l'on sait sûr ? Ou accepter d'arrêter de protéger les autres et de les laisser agir à leurs guises ?"
Son regard pensif se posa sur Dorian qui était désormais à ses yeux le pilier de ce groupe dans cette situation, il fallait impérativement un diplomate et non un combattant, d'autant plus que demander l'aide de natifs ayant domptés les airs était une ressource qu'il ne fallait surtout pas ignorer et qui se retrouverait vite salutaire dans leurs objectifs de sauver le groupe.
L'écho de la voix de sa maîtresse résonna dans l'esprit du Viera, il ne devait pas protéger elle en priorité comme convenu avec cette dernière, il devait protéger et honorer sa mémoire et donc la Rose des Vents, il se devait donc d'offrir sa lame à ce Hyurois pour suivre ses actions. Il appuya, comme la majorité du groupe d'ailleurs, de laisser la directive au diplomate pour attirer la sympathie de ce peuple du désert et dieu que cette décision fut finalement la meilleure à prendre, au final le peuple accepta le Hyurois comme allié et cela permis à la Rose de recevoir un repos bien mérité.[/font][/size][/color]
Il n'était cependant pas question de se complaire dans le repos et la tranquillité, la situation restait au fond inchangé : Il fallait toujours sauver le groupe, le viera ne se concentra que sur une seule chose dans cette oasis : se reposer pour repartir de plus belle à la recherche du groupe, le Veena n'avait donc désormais pas le cœur à la détente, il repartit sur l'Elysée aussitôt qu'il était lavé, pour préparer son armement et se reposer afin de récupérer des forces en vue d'être opérationnel pour les prochains événements, bien qu'ils ne pouvaient plus faire grand-chose hormis attendre le retour des natifs.
Trouver sa maîtresse et le reste du groupe était désormais son objectif principal.
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]Par Dorian :[/font][/size]
Le cri de ralliement huralien résonnait encore dans l'esprit des premiers à avoir atteint l'oasis, mêlé aux grondements caverneux de l'immense invertébré qui avait séparé leur groupe. Tout, dans ce désert, souhaitait leur mort. Du soleil dont on ne pouvait jamais se protéger jusqu'à ces monstrueux vers des sables, ils n'avaient certainement pas anticipé que la nature, ici, serait un danger bien plus imminent que l'homme.
Comme à chaque fois qu'ils pouvaient enfin s'asseoir pour se poser des questions, le nombre de celles-ci avait doublé. Cet oasis n'était qu'une escale non désirée mais amplement nécessaire, et la suite s'annoncerait très certainement houleuse. Maintenant redevables envers le peuple d'Hurali pour avoir ramené le groupe naufragé de la Vicomtesse au sein de ce refuge naturel, les négociations pour poursuivre l'exploration de l'île seraient en faveur des indigènes. D'autant plus qu'en l'état, la Rose n'avait pas seulement besoin d'un droit de passage ; elle avait cruellement besoin de ne plus prendre de tels risques.
Mais s'ils n'avaient pas atteint le bout de l'enfer qu'ils s'efforçaient de traverser, ils pouvaient au moins profiter momentanément d'un coin de paradis. Immergés dans une eau rafraîchissante et potable, les membres de la Rose hydrataient leurs corps usés par les rayons de l'astre. Les brûlures étaient traitées, les blessures soignées, et les esprits s'apaisaient dans les échanges chaleureux qui accompagnèrent toute cette journée de repos. Lorsque le redoutable dernier éclat du soleil commençait à mourir derrière une haute dune qui bordait l'horizon, un feu de camp fut allumé, réchauffant l'oasis bien que la nuit désertique, à Hurali, contrastait beaucoup avec celle du Thanalan. Là où dans le désert de Sagolii les nuits sont horriblement glaciales, ici, elles ne perdaient qu'une dizaine de degrés tout au plus, rappelant le déséquilibre éthéré dont l'île souffrait. Réunis autour de l'hypnotique danse des flammes, l'ambiance était à la camaraderie, Dame Paselle s'intégrant en venant servir une lichée de vin sharlayanais à tout ceux qui n'auraient pas peur de boire un peu d'alcool. Ce soir, ils pouvaient oublier temporairement l'archipel avant de rejoindre leurs couches dans l'arche salvatrice qu'était l'Elysée.
Demain, l'oasis ne serait plus qu'un souvenir.
Le cri de ralliement huralien résonnait encore dans l'esprit des premiers à avoir atteint l'oasis, mêlé aux grondements caverneux de l'immense invertébré qui avait séparé leur groupe. Tout, dans ce désert, souhaitait leur mort. Du soleil dont on ne pouvait jamais se protéger jusqu'à ces monstrueux vers des sables, ils n'avaient certainement pas anticipé que la nature, ici, serait un danger bien plus imminent que l'homme.
Comme à chaque fois qu'ils pouvaient enfin s'asseoir pour se poser des questions, le nombre de celles-ci avait doublé. Cet oasis n'était qu'une escale non désirée mais amplement nécessaire, et la suite s'annoncerait très certainement houleuse. Maintenant redevables envers le peuple d'Hurali pour avoir ramené le groupe naufragé de la Vicomtesse au sein de ce refuge naturel, les négociations pour poursuivre l'exploration de l'île seraient en faveur des indigènes. D'autant plus qu'en l'état, la Rose n'avait pas seulement besoin d'un droit de passage ; elle avait cruellement besoin de ne plus prendre de tels risques.
Mais s'ils n'avaient pas atteint le bout de l'enfer qu'ils s'efforçaient de traverser, ils pouvaient au moins profiter momentanément d'un coin de paradis. Immergés dans une eau rafraîchissante et potable, les membres de la Rose hydrataient leurs corps usés par les rayons de l'astre. Les brûlures étaient traitées, les blessures soignées, et les esprits s'apaisaient dans les échanges chaleureux qui accompagnèrent toute cette journée de repos. Lorsque le redoutable dernier éclat du soleil commençait à mourir derrière une haute dune qui bordait l'horizon, un feu de camp fut allumé, réchauffant l'oasis bien que la nuit désertique, à Hurali, contrastait beaucoup avec celle du Thanalan. Là où dans le désert de Sagolii les nuits sont horriblement glaciales, ici, elles ne perdaient qu'une dizaine de degrés tout au plus, rappelant le déséquilibre éthéré dont l'île souffrait. Réunis autour de l'hypnotique danse des flammes, l'ambiance était à la camaraderie, Dame Paselle s'intégrant en venant servir une lichée de vin sharlayanais à tout ceux qui n'auraient pas peur de boire un peu d'alcool. Ce soir, ils pouvaient oublier temporairement l'archipel avant de rejoindre leurs couches dans l'arche salvatrice qu'était l'Elysée.
Demain, l'oasis ne serait plus qu'un souvenir.
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode][/font][/size]
[size=4]Expédition du 16 ème jour de la 11ème Lune : [/size]
[size=3]Objectif : Objectif, rencontrer les locaux.
Participants : Orgonemir Chanthiver, Mako’ta Gendhalam, Aiko Tekiya, Revna Mordin, Lenore Riverhood, Anaelle Lacourteil, Karasu Fuyu, Ruuj, Yuan Reth, Sofia Olsen, Kiyona Eliro’ne.[/size]
[size=3]Après nos préparations, nous attendions à l’aube du second jour à la lisière de l’oasis lorsque les cieux se piquetèrent de silhouette lointaine, les oiseaux des hommes d’Hurali. Ceux-ci après s’être posé nous annoncèrent nous mener auprès de leur chef, à la condition que nous chevauchions yeux bandés. Demande que nous acceptèrent.
Il nous fallut plus d’une cloche pour rejoindre notre objectif. Une oasis, île de fraicheur dans le désert, où se dressait une vaste et élégante cité mais nous nous posèrent sur un plateau au-delà où nombre de guerriers s’entrainaient avec une grande expertise. Au centre, trois hommes se trouvaient en cercle, nous attendant.[/size]
[size=3]Au centre du cercle, non pas un mais trois hommes. Ces derniers, robustes, la peau sombre, nous faisant face face. Celui à droite est le moins épais des trois, recouvert d'une tenue surtout faites de tissu et de cuivre. Celui à gauche doté d’une musculature épaisse, son torse visible et portant la fourrure de tigres en tant qu'ornements au niveau de sa ceinture. Et celui du centre a la peau la plus sombre. Son regard sévère, attentif porté sur nous, une large plaque de métal sur ses épaules.[/size]
[size=3]L’homme au centre dit se nommer Taaroa. Général d'Hurali et fureur d'Apedemak.[/size]
[size=3]Derrière lui Murihao, le maître des rodeurs tout vêtu de cuivre et d’étoffe[/size]
[size=3]et enfin Teihotu, maître des bâtisseurs.
[/size]
[size=3]Le premier, nous annonçant alors que si nous voulions des réponses, des savoirs, nous devrions les gagner. Annonçant que tout ce qui demeurait des savoirs de ces terres étaient gardés dans les murs de la cité.
Pour prix de leur savoir, ils demandaient l’orge. Une ressource produite par les vers, de celles qu’il est dangereux de récupérer au cœur du désert de Kili. Mais une ressource nécessaire à ce peuple, dont la récupération dangereuse, mettait au défi l’honneur et le courage des guerriers.
L’orge, sorte de grains orangés comme le soleil couchant servant à nourrir les cultures dans ces terres arides et âpres. Cette orge se révélant chargé de l’éther de la terre.
Objectifs futurs : recueillir des informations sur qu'est-ce que l'orge, pourquoi l'éther est aussi dense et déséquilibré, pourquoi n'y a-t-il plus qu'une oasis, y a-t-il des ruines, un lieu de culte ? Quelle était sa place dans l'archipel. Comment vivaient-ils avant la guerre. Qui est Apedemak ? A-t-il un lieu saint, un sanctuaire ? Quelle est la culture, la vie des Huraliens ? Existait il d'autres oasis ? Quelle est leur culture ? Leur Histoire[/size]
[size=3]? [/size]
[size=3]Ruuj[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]Par Lenore :[/size][/font]
[size=2][/size]
[size=3]"Prouvez votre valeur en nous rapportant cet orge."
La Rose des Vents est mise à l'épreuve et libre d'une petite balade dans la ville pendant deux jours.[/size]
[size=2][/size]
[size=3]"Prouvez votre valeur en nous rapportant cet orge."
La Rose des Vents est mise à l'épreuve et libre d'une petite balade dans la ville pendant deux jours.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]Par Derek:[/size][/font]
[size=3]Les secrets autour d'Hurali, aussi nombreux que ceux de Piharii, se dévoilent petit à petit aux membres de l'expédition de la Rose des Vents. Qu'il s'agisse du fonctionnement de la terre, de la faune et de la flore, du climat, des peuples, ou de l'histoire en elle même, les morceaux du puzzle qui offrira l'accès à Sharlayan s'assemblent petit à petit les uns aux autres. Mais une chose est certaine, le passé est plus que jamais présent sur l'archipel d'Ori. Les quelques uns restés sur Tuhei avec Diana afin de gérer et classer les informations trouvées, continuait de profiter de la douceur de la vie à Tuhei, alors que leurs camarades subissaient la dangerosité du désert. Cependant, au sommet des peuples d'Hurali, les regards des dirigeants se tournaient par moments vers le centre. Le roi de Piharii, le général d'Hurali, le sage de Tuhei, les dirigeants de Vanaama ... L'espace d'un instant, leur regard se perdit vers la terre morte d'Ahulei, observant le passé qui ne cessait de faire peser la blessure qu'ils n'avaient su refermer. L'espoir pourrait-il renaître ? Ou seraient-ils condamné à ne pas pouvoir trouver cet espoir en un héritier qui s'effaçait aux yeux des abandonnés d'Ori ?[/size]
[size=3]Les secrets autour d'Hurali, aussi nombreux que ceux de Piharii, se dévoilent petit à petit aux membres de l'expédition de la Rose des Vents. Qu'il s'agisse du fonctionnement de la terre, de la faune et de la flore, du climat, des peuples, ou de l'histoire en elle même, les morceaux du puzzle qui offrira l'accès à Sharlayan s'assemblent petit à petit les uns aux autres. Mais une chose est certaine, le passé est plus que jamais présent sur l'archipel d'Ori. Les quelques uns restés sur Tuhei avec Diana afin de gérer et classer les informations trouvées, continuait de profiter de la douceur de la vie à Tuhei, alors que leurs camarades subissaient la dangerosité du désert. Cependant, au sommet des peuples d'Hurali, les regards des dirigeants se tournaient par moments vers le centre. Le roi de Piharii, le général d'Hurali, le sage de Tuhei, les dirigeants de Vanaama ... L'espace d'un instant, leur regard se perdit vers la terre morte d'Ahulei, observant le passé qui ne cessait de faire peser la blessure qu'ils n'avaient su refermer. L'espoir pourrait-il renaître ? Ou seraient-ils condamné à ne pas pouvoir trouver cet espoir en un héritier qui s'effaçait aux yeux des abandonnés d'Ori ?[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=4]Expédition du 19ème jour de la 11ème Lune[/size][/font]
[size=3][font=Lucida Sans Unicode]Objectif :[/font][font=Lucida Sans Unicode] Récupération de l'orge pour "Prouver votre valeur" [/font]
[/size]
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]
Après la rencontre du général d'Hurali : Taaora, ce dernier nous avait demandé de récupérer l'orge produite et laissée dans le sillon des géants ver des sables. Cette même orge, cette ressource rare qui leur servait pour la base de leurs cultures mais également pour prouver leur force lorsqu'ils la ramenaient. C'est dans ce second objectif qu'il nous fût demandé de la récupérer, prouver notre force et notre valeur aux yeux des guerriers constituant ce peuple fier nous permettrait d'accéder à leurs connaissances sans encombre et repartir avec ce qu'on était venu chercher dans ces lieux également.
Nous avons profité de ces deux ou trois jours offerts dans la cité pour préparer notre plan, cette fois-ci nous irons préparés face au danger. C'est alors que certains d'entre-nous se sont rassemblés pendant cette préparation au sein de la cité perdue dans le désert et avons commencé à réfléchir à une stratégie, chacun apportant ses idées pour parfaire le plan ou du moins en éloigner certaines zones d'ombre afin de diminuer les risques.
Je vais faire ici un rappel de ce plan que nous avons utilisé ce soir-là.[/size][/font]
[size=2][font=Lucida Sans Unicode][/font][/size]
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]La Rose a été divisée en deux équipes afin d'augmenter les chances de récolte peu importe où irait l'attention du ver à ce moment.
La première équipe constituée d'Orgonemir et de Sophia ainsi que de son faucon était une équipe rapide et mobile, son objectif était d'attirer l'attention du ver en posant les appareils provoquant des impulsions éthérées à même le sable confectionnés par Ruuj. Ces appareils attirant l'attention du ver sur eux à travers le chemin qu'il lui faisait prendre à mesure qu'ils s'éloignaient de la seconde équipe.
La seconde équipe à bord de l'Elysée était là dans un premier temps pour la récupération de l'orge, balançant cordes et filets par dessus bord pour draguer le sillage laissé par le ver lors de sa poursuite, ramener la ressource à bord et la tamiser afin de séparer le sable de ce que nous voulons.
Orgonemir pu après un certain temps commencer à distancer le ver, sa première impulsion sur le sable si proche de l'Elysée provoqua un déséquilibre de celui-ci en vol et fît basculer certains de la seconde équipe restés à bord, par dessus bord, la plupart d'entre-nous réussissant à s'accrocher à la rambarde, c'est Kiyona qui tomba à même le sable, fort heureusement contactée par perle à ce moment précis Sophia à bord de son faucon pu faire demi-tour pour aller la récupérer et la sécuriser de nouveau auprès de la seconde équipe avant d'aller porter assistance à Orgonemir, lui offrant protection depuis les airs si le ver venait à se ramener proche de lui.
Orgonemir continuait à distancer le ver et l'amener loin de l'Elysée alors que ce dernier commença la récolte de cette ressource, baissant son altitude pour que les filets touchent sol. Ce fut une réussite de ce côté là et ainsi le navire ne tarda pas à remonter de nouveau dans les airs hors de portée de ce ver qui à présent commençait à se rapprocher dangereusement du chevalier-dragon.
Sophia tenta une première récupération sans succès tandis que le ver se rapprochait davantage, et voyant le risque encouru par le chevalier la seconde équipe se mit à faire chauffer les moteurs du vaisseau pour attirer l'attention du monstre dévoreur afin de l'éloigner de sa cible première. Afin de maximiser nos chances de provoquer son inimitié envers le navire, nous avons commencé à utiliser notre éther, dans le but d'augmenter notre signature magique à ses yeux et lui offrir un bien meilleur repas. Ainsi libéré de cette pression dévorante Orgonemir a pu enfin se faire sécuriser par Sophia et son faucon, puis retourner à bord avant que l'Elysée ne prenne davantage de hauteur pour s'en aller désormais, chargé à bloc de cette précieuse ressource, cette ressource qui nous apporterait force et honneur auprès du peuple de Hurali.
L'Elysée se dirigeait maintenant sans tarder vers le lieu du rendez-vous avec le général avec non pas un seul sachet d'orge, mais bel et bien trois petits sacs remplis, leur montrant ainsi notre potentiel.[/size][/font]
[size=2][font=Lucida Sans Unicode][/font][/size]
[font=Lucida Sans Unicode]
[size=3]La discussion nouvelle avec le général et le maître rôdeur ainsi que le maître bâtisseur commença par des félicitations quant à l'accomplissement de notre épreuve, seul lui s'avança vers notre groupe pour prendre la parole.
Cette discussion fût particulière et mouvementée par moment, le général Taaroa nous a bel et bien donné accès à l'entiérêté de son territoire pour nos recherches ainsi que nos explorations malgré l'affront qui a été fait en duel plus tôt ces jours-ci, il ne s'épilogua pas dessus à notre grande surprise et ne fît qu'un commentaire rapide sur cet accident, certainement la quantité d'orge ramenée par la stratégie employée lui a fermé les yeux sur cet élément qui aurait pu coûter cher au groupe.
D'importantes choses sont à noter sur cette entrevue ainsi vais-je les énumérer ici.
1 : Hurali semble en désespoir profond vis à vis de leur terre, ils semblent bien que fiers guerriers avoir abandonné l'idée de sauver ce qui peut être sauvé, et considère désormais leur terre comme condamnée à disparaître.
2 : Le général nous a fait part de l'emploi d'un métal noir avec plus de précisions, ce métal unique à leur territoire se récolte dans des mines présentes dans le désert et a des propriétés contre l'éther, en effet il semble que ce métal puisse trancher la magie comme si la matière était physique, pouvant annuler et contrer les sorts ennemis ainsi ce métal pourrait s'avérer être une arme puissante. Mais le général a bien sûr refusé qu'on puisse en emporter avec nous, seule l'étude de ce métal sur place serait autorisée.
3 : Le général nous a marqué, sur la carte de madame Riverhood des emplacements importants pour poursuivre nos recherches en premier lieu. Un lieu de culte, un temple. Les mines où ils récoltent ce métal précieux. Et un lieu nommé Oeil du tigre, une tour d'après ses dires.
4 : Suite à cette discussion, lors de la prochaine réunion et surtout avant la prochaine île, Vaanama, il faudra mettre au clair certaines choses pour les sessions diplomatiques ainsi me permettrai-je de prendre la parole.
En effet, l'entretien avec le général s'est vu mouvementé et interrompu à la vue d'erreurs de comportement en ces moments, la prochaine île ne nous pardonnera pas ces écarts, aussi faut-il clarifier la situation.[/size][/font]
[size=3]
[font=Lucida Sans Unicode]Objectif futur :[/font][font=Lucida Sans Unicode] Explorer les lieux indiqués par le général et en apprendre plus sur ce métal unique, cette information pourrait s'avérer utile pour la suite et une connaissance à ne pas négliger.[/font][/size]
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]Karasu Fuyu, Pôle Diplomatique.[/size][/font]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode][/font][/size]
[size=4]Expédition au temple du Salut d’Apedemak du 20ème jour de la 11ème Lune.:[/size]
[size=2] [/size]
[size=3]Participants : Lenore Riverhood, Anaelle de Lacourteil, Dorian Belmont, Karasu Fuyu, Orgonemir Chanthiver, Mako’ta Gendhalam, Ruuj.
Objectif : Explorer le temple du Salut d’Apedemak, et rencontrer son gardien.
[/size]
[size=3]
Notre approche du temple fut longue, surplombant le désert de Kili jusqu’à la lisière du désert jusque là où il se retrouve percé de crocs de pierres. Le temple se dressait là, vaste bâtisse surplombant le désert. Orné de nombreuses statues à la gloire d’Apedemak, le grand tigre. Le sable dissimulant une partie des bas-reliefs malgré qu’il ne soit abandonné. Plus surprenant, lors de notre approche, fut perçu une perturbation importante dans l’éther.
Lorsque nous entrâmes, dans le temple, Dorian manqua d’être subjugué par le dieu Apedemak. Prenant alors la tête, nous entrâmes. Profitant de la protection que m’offrait l’écho. Là ce tenait un homme, un vieillard au visage buriné par le temps et les éléments. Priant entre deux grandes statues de lion, face à face et front contre front, dont les deux têtes formaient une arche, une porte.[/size]
[size=2]
[/size]
[size=3]Tunania : grand prêtre du Tigre Apedemak, et gardien du savoir d’Hurali.[/size]
[size=3] [/size]
[size=3]
L’homme semblait à moitié fou, mais ses révélations étaient troublantes, l’éther en ces lieux dévorés par une divinité incarnée, rassemblant ses forces pour les combats à venir. Rodant parfois dans le désert, y dévorant l’éther subsistant.
La divinité incarnée serait présente depuis une fourchette de moins d’un siècle à trois d’entre eux.
Partout dans le temple, des fresques représentaient un grand tigre noir, de 10 fois la tailles des hommes l’entourant. Son regard ambré. Divinité que le prêtre présenta plus puissant que toute l’armée d’Hurali réunit.
Sur certaine fresque, on le voit accompagné des autres animaux de l’archipel, le serpent, le dragon serpentin, le Léviathan. Souvent le voir on se battre contre le serpent et le léviathan. Parfois rugissant si fort que l’île en devient un désert.
Sous la demande du prêtre, nous acceptâmes de le rencontrer. Dorian et Orgonemir, légèrement sous son emprise durent se placer de part et d’autre de la porte au lion, avant d’être à moitié englouti par des sables mouvants. La divinité alors s’incarna face à nous dans un vent puissant, me laissant contempler quelques visions, celles d’Apedemak, celle d’Hurali verdoyante et couverte de nombreuses cités oasis.[/size]
[size=3] [/size]
[size=2][/size]
[size=3]Le dieu était bien un primordial, se nourrissant sans cesse de l’éther de ces terres, néanmoins sa présence n’ayant rien néfaste, semblable aux récits que l’on porte de Ramuh.
Note : Sous l’effet du primordial, j’ai eu de nombreuses visions du passé. Que je vous joins ici.
Hurali, vertueuse et heureuse avec ses oasis... Puis soudainement, l'eau n'est plus vivante, alors qu'elle vibrait de la même essence de Piharii. Non... Les Huraliens s'élèvent du sable et partent avec une armée entière jusqu'à Ahulei...
Une autre scène. Ahulei, terre de la guerre. Apedemak est avec eux, il vole dans les cieux, comme s'il courait sur un fil invisible... Et se bat contre les autres animaux célestes. Les Huraliens, eux, se mêlent à la grande guerre générale. Tuerie, massacre.
Une dernière scène. Hurali, terre des oasis...n'en a plus qu'une. Apedemak parcourt les vallées d'Hurali pour se nourri de tout éther, laissant les siens s'abriter vers la dernière oasis. Il rugit, il n'est pas content du tout. Il apporte la même colère que les Huraliens d'avoir perdu la guerre... Ce sont eux qui se sont retiré de la guerre quand ils ont vu que Piharii avait gagné. Dès lors... Ils n'ont pensé qu'à eux.
S’y ajoute d’autres visions du passé, partagées avec Anaelle. Si celle-ci est difficile à conter. Je me vis transportée dans plusieurs corps dans chacune de ses visions. J’étais un Huralien ou d'un Huralienne à chaque fois. Tout d'abord, je vécu le couronnement d'un certain "Muhoi", l'héritier du roi Thong. Les Huraliens l'acclament, le bercent d'ovations. Cependant... Dans une autre vision, je vois qu'un palais prend feu, des cris et des pleurs se font entendre. Le roi Muhoi et sa famille meurent dans un incendie dont elle ne connait pas l'origine.
Somdej, un cousin éloigné dans la lignée des Grands Rois, est mis sur le trône. Sa position est discutée parmi la cour d'Hurali... C'est un cousin, on ne sait pas si la lignée restera fiable. Un an plus tard : Des épidémies commencent à naître sur l'île de Hurali. Le dirigeant de Hurali crie à la punition divine, pensant le roi Somdej indigne de l’artéfact. La grande guerre éclate afin de récupérer l’artéfact et récupérer la protection divine contre les maladies.
La même année, les épidémies cessent à Hurali.
Un an plus tard, Hurali sait que Vaanama s'est retiré de la guerre, à cause d'une épidémie sur leur terre, plus violente que les autres...
Puis, un an plus tard encore, la guerre se termine par la victoire de Pihari sur Hurali et Ahulei. Les Huraliens reviennent sur leur terre, dévasté et épuisé. Il n'y a plus de roi d'Ori et s'enferment, se mettent à l'écart des autres îles pour survivre. Ils s'en remettent à Apedemak qui gagnent en puissance et ce dernier parcourt les terres huraliennes pour dévorer l'éther et s'y approvisionner si jamais la guerre devait revenir.[/size]
[size=3]Ruuj[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]Par Sofia Olsen :[/font][/size]
[font=Lucida Sans Unicode][size=2][/size]
[/font]
[font=Lucida Sans Unicode][size=2][/size]
[/font]
[size=4]Rapport sur la visite des mines d’Hurali « Le Dernier Croc » :[/size]
[size=3]♦ Agents présents: Ruuj, Revna Mordin, B’rume Gelbrouillard, Sofia Olsen.
♦ Objectif : Cartographier et explorer les mines d’Hurali.
[/size]
[size=3]
Notre petit groupe s’est rendu au pied de la montagne nous ayant été indiquée par Taaroa, le Général d’Hurali et fureur d’Apedemak. De nombreux ouvriers et gardes s’y trouvaient, les premiers faisant de nombreux allers-retours entre les différentes mines. C’est un des gardes sortant de la mine qui nous accompagna pour « visiter » la mine. Semblable aux mines Eorzéennes, exceptant les systèmes automatisés, les galeries étaient remplies d’échafaudages, d’ouvriers et de lampes. Malgré l’équilibre de l’éther en ces lieux, pas le moindre signe de végétation quelconque comme des champignons, l’humidité n’est pas présente dans ces mines.
Après quelques minutes et de nombreux tournants et embranchements, nous sommes arrivés dans un cul-de-sac, où des ouvriers travaillent sur le métal si caractéristique d’Hurali, l’acier noir : Un métal d’une couleur sombre, ressemblant à de l’obsidienne, absorbant même la lumière.
Tandis que Revna entamait ses recherches alchimiques, que Ruuj observait les techniques et l’appareillage des mineurs, B’rume et moi observions le métal déjà récolté dans un chariot. Ce dernier est travaillé et récolté d’une façon assez complexe. Étant si solide, les mineurs sont obligés d’utiliser dans une premier temps des plaques chauffées dans un bac de braise avant de l’apposer sur le gisement. Une fois le gisement chauffé, ils peuvent fragiliser le filon grâce à des frappes solides pour former des fissures dans le métal. Le processus est long tant le métal est solide. D’après les dires du garde, le raffinage est encore plus long, mais nous n’avons pas obtenu plus d’informations.
Les mineurs s’aident également de la magie de feu pour raccourcir le temps de récolte mais malheureusement, les mages sont assez rares à Hurali. Ils sont plus souvent appelés à récupérer l’orge.
[Nota Bene : Pour récolter l’orge, les Huraliens étudient préalablement les déplacements des vers et définissent des zones de grand passage. Des équipes sont envoyées dans ces zones pour récolter l’orge pendant que les mages restent pour attirer l’attention des vers à un autre endroit pendant la récolte. Nous avons donc usé d’une méthode assez similaire.]
Ruuj voulut aider à la récolte, proposant sa magie de feu. Pour en user, les mineurs percent des creux dans la roche autour du gisement à traiter. Les mages du feu y propulsent des flammes pour fragiliser l’acier. Dans un même temps, les mineurs attaquent le minerai pour le fissurer puis plus précisément, ils élargissent les fissures pour récolter. Ce processus reste long mais moins que la première méthode.
B’rume aborda le sujet des cristaux de feu, cherchant à savoir s’il y en avait sur l’île. Les Huraliens, eux, les appellent « pierres de flamme ». Le garde nous expliqua que, comme les autres cristaux, leur utilisation est encore en cours de recherche. Les Huraliens savent utiliser leur propre éther mais pour ce qui est des corps extérieurs (les cristaux), ils cherchent encore des moyens d’en faire usage sans dépendre des mages et sans risque.
Je lui ai donc demandé s’ils avaient besoin d’une sorte d’appareil permettant d’extraire l’essence même de ces cristaux pour les utiliser mais mes mots n’ont pas été compris. Je lui ai donc expliqué ce qu’était une machine, un dispositif, un appareil, en lui présentant mon éthéromètre. Je lui ai expliqué son principe de fonctionnement et comment l’utiliser, lui proposant même de l’essayer ce qu’il ne refusa clairement pas. J’ai cru avoir affaire, l’espace de quelques instants, à un enfant découvrant son nouveau jouet. L’éthéromètre a attiré l’attention de beaucoup des mineurs, certains se moquant du garde, d’autres semblant curieux concernant l’appareil. J’ai laissé un moment le garde découvrir l’usage de l’appareil pour assister Revna dans ses recherches.
Revna avait effectué une dissolution de la poudre de l’acier noir qu’il avait réussi à récupérer et isolé les éléments éthérés. Après analyse éthérée du soluté, j’ai pu conclure ces points :
• L’éther étant accroché aux fragments d’acier noir est un éther parfaitement neutre. Fait rare étant donné que l’éther neutre est habituellement présent dans les êtres vivants et la magie. Ce métal est exceptionnel.
• Je pourrai aisément séparer l’éther de cette pierre, grâce à un procédé éthéré attentif et long avant de le stocker dans des catalyseurs que Revna aura préparé.
• Il sera possible de répliquer l’éther de ce métal, mais mes connaissances se limitent à ce procédé, comment l’ancrer, de façon fusionnel à un autre métal, est hors de mes compétences. J’en discuterai avec Diana Evans pour voir si elle en connaît plus à ce sujet. Il faudra potentiellement trouver une personne avec des compétences en forge éthérée.
Après cette analyse, je suis retournée près du garde nous ayant accompagné. Ce dernier me rendant l’éthéromètre après avoir fini de le tester. Il le trouva très intéressant et pouvoir voir ce que les mages peuvent observer lui a beaucoup plus. Je lui ai expliqué mon attachement à cet éthéromètre, que c’est le premier que j’ai jamais eu depuis mon arrivée à la Rose des Vents (l’Ordre Riversthern jadis). N’utilisant plus que très rarement cet éthéromètre et, voyant le sourire qui est né sur le visage du garde après son utilisation, je lui ai alors proposé de le garder. Mes seules conditions étaient qu’il en prenne bien soin et qu’il le partage avec les autres qui semblent si curieux. Le garde se dirigea alors vers l’un des chariots et prit un morceau d’acier noir, de la taille d’un de mes poings avant de me le tendre. Tels étaient ces mots : « Mon peuple ne peut accepter sans offrir en retour. »[/size]
[size=3] [/size]
[size=3]J’ai accepté son présent, non sans lui demander son nom avant afin de le remercier comme il se doit. Ainsi, j’ai remercié chaleureusement Tamatoa avant de rejoindre la surface avec le reste du groupe.[/size]
[size=3] [/size]
[size=3]Sofia Olsen.
Agent de la Rose des Vents.[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 1 jour
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]Par Lenore :[/size][/font]
[font=Lucida Sans Unicode]
[size=3]Se dessinaient sous leurs yeux les dernières courbes désertiques de Hurali. L'air des cieux, loin de celle étouffante de cette île rongée par la colère et la rage de leur dieu Apedemak, paraissait être salvateur pour bon nombre d'entre eux, à commencer par Mako'ta qui se plaignait depuis leur arrivée à Hurali de la qualité de l'air et de la domination du soleil, omniprésente et dangereuse.
Malgré les difficultés rencontrées, ils auront beaucoup appris sur l'Histoire de l'archipel ainsi que la culture des guerriers de Hurali. Dorian et Orgonémir se souviendront de leur rencontre avec un véritable dieu, aussi appelé primordial bien que sa puissance de subjugation soit très faible. De leurs côtés, Anaëlle et Ruuj auront pris conscience de leur position de "prêtresses", un pouvoir à ne pas sous-estimer en ces lieux. Loin des Oracles, elles auront été la parole des dieux, l'espace d'un voyage sur les terres d'Apedemak. Qui sait ce qu'elles pourraient faire plus tard ?
Vaanama n'était plus qu'à quelques jours de voyage désormais, mais les réserves commencèrent à manquer. Le céruléum et les cristaux d'éther avaient été mis à rude épreuve sur la dernière île explorée et ne demeurait aujourd'hui que les dernières ressources encore inexploîtées. Le vent se leva et derrière une mèche, le regard de Lenore, dur et inflexible, perçait l'horizon sous le regard attentif des siens.
"Nous repartons pour notre campement à Tuhei. Je veux que vous vous reposiez et que vous puissiez voir les derniers ajustements sur vos rapports et sur la carte. En parallèle, je compte faire un aller-retour avec l'équipe de logistique jusqu'à la Rose des Vents afin de refaire les stocks. Nous reviendrons mieux équipés pour le reste du voyage...ainsi que quelques nouvelles têtes."
Tous se regardaient les uns les autres, à la fois curieux et étonnés. La Rose des Vents aurait encore de nouvelles recrues à son actif, malgré le voyage ? Certains souriaient de savoir la Rose aussi reconnue aujourd'hui. D'un simple regard, Lenore dissipa les quelques chuchotements distraits.
"Ceux qui souhaitent arrêter l'aventure ici peuvent venir avec nous et attendre notre retour dans une semaine. Sinon, Diana supervisera le reste du groupe ici."
Et sans plus tarder, ils reprirent possession de leur campement une fois arrivés de nouveau à Tuhei. C'était comme une deuxième maison ici, loin du monde, c'était l'endroit où ils se sentaient de loin le plus en sécurité. Comme à leur habitude, Pateamai et Temoo les accueillirent avec une partie du village, avec toujours plus de fleurs et toujours plus de présents. "Un peuple aussi chaleureux ne devrait pas subir une aussi grande tragédie" pensaient certains, à raison peut-être. Depuis que de nouveaux noms étaient apparus dans cette histoire, comme celle du Roi Thong et du Roi Muhoi, la curiosité s'était éveillée en eux comme une braise allumait un feu.
Brienne demeurait bien silencieuse depuis qu'ils étaient revenus à leur campement. Elle s'isolait de plus en plus avec l'Ordonnatrice pour parler de longs moments, l'on supposait qu'elles discutaient de Sharlayan et du temps qui pressait, on la voyait montrer sa montre à gousset de temps en temps. La cartographie avançait bien à l'allure que leur petite épopée avançait et quand elles ne discutèrent pas, Brienne était souvent vue avec Diana ou Aline qui s'était étrangement rapprochée de l'élezenne depuis leur venue à l'archipel d'Ori.
Bientôt, ils reprendraient leur route pour l'Île des Secrets, domaine des mensonges et des masques...[/justify]
[size=2][/size]
[/size][/font]
[font=Lucida Sans Unicode]
[size=3]Se dessinaient sous leurs yeux les dernières courbes désertiques de Hurali. L'air des cieux, loin de celle étouffante de cette île rongée par la colère et la rage de leur dieu Apedemak, paraissait être salvateur pour bon nombre d'entre eux, à commencer par Mako'ta qui se plaignait depuis leur arrivée à Hurali de la qualité de l'air et de la domination du soleil, omniprésente et dangereuse.
Malgré les difficultés rencontrées, ils auront beaucoup appris sur l'Histoire de l'archipel ainsi que la culture des guerriers de Hurali. Dorian et Orgonémir se souviendront de leur rencontre avec un véritable dieu, aussi appelé primordial bien que sa puissance de subjugation soit très faible. De leurs côtés, Anaëlle et Ruuj auront pris conscience de leur position de "prêtresses", un pouvoir à ne pas sous-estimer en ces lieux. Loin des Oracles, elles auront été la parole des dieux, l'espace d'un voyage sur les terres d'Apedemak. Qui sait ce qu'elles pourraient faire plus tard ?
Vaanama n'était plus qu'à quelques jours de voyage désormais, mais les réserves commencèrent à manquer. Le céruléum et les cristaux d'éther avaient été mis à rude épreuve sur la dernière île explorée et ne demeurait aujourd'hui que les dernières ressources encore inexploîtées. Le vent se leva et derrière une mèche, le regard de Lenore, dur et inflexible, perçait l'horizon sous le regard attentif des siens.
"Nous repartons pour notre campement à Tuhei. Je veux que vous vous reposiez et que vous puissiez voir les derniers ajustements sur vos rapports et sur la carte. En parallèle, je compte faire un aller-retour avec l'équipe de logistique jusqu'à la Rose des Vents afin de refaire les stocks. Nous reviendrons mieux équipés pour le reste du voyage...ainsi que quelques nouvelles têtes."
Tous se regardaient les uns les autres, à la fois curieux et étonnés. La Rose des Vents aurait encore de nouvelles recrues à son actif, malgré le voyage ? Certains souriaient de savoir la Rose aussi reconnue aujourd'hui. D'un simple regard, Lenore dissipa les quelques chuchotements distraits.
"Ceux qui souhaitent arrêter l'aventure ici peuvent venir avec nous et attendre notre retour dans une semaine. Sinon, Diana supervisera le reste du groupe ici."
Et sans plus tarder, ils reprirent possession de leur campement une fois arrivés de nouveau à Tuhei. C'était comme une deuxième maison ici, loin du monde, c'était l'endroit où ils se sentaient de loin le plus en sécurité. Comme à leur habitude, Pateamai et Temoo les accueillirent avec une partie du village, avec toujours plus de fleurs et toujours plus de présents. "Un peuple aussi chaleureux ne devrait pas subir une aussi grande tragédie" pensaient certains, à raison peut-être. Depuis que de nouveaux noms étaient apparus dans cette histoire, comme celle du Roi Thong et du Roi Muhoi, la curiosité s'était éveillée en eux comme une braise allumait un feu.
Brienne demeurait bien silencieuse depuis qu'ils étaient revenus à leur campement. Elle s'isolait de plus en plus avec l'Ordonnatrice pour parler de longs moments, l'on supposait qu'elles discutaient de Sharlayan et du temps qui pressait, on la voyait montrer sa montre à gousset de temps en temps. La cartographie avançait bien à l'allure que leur petite épopée avançait et quand elles ne discutèrent pas, Brienne était souvent vue avec Diana ou Aline qui s'était étrangement rapprochée de l'élezenne depuis leur venue à l'archipel d'Ori.
Bientôt, ils reprendraient leur route pour l'Île des Secrets, domaine des mensonges et des masques...[/justify]
[size=2][/size]
[/size][/font]
[font=Lucida Sans Unicode][size=3]
[size=4]Carte de l'Archipel d'Ori, aujourd'hui[/size][/size][/font]
[size=4]Carte de l'Archipel d'Ori, aujourd'hui[/size][/size][/font]