[Exploration] L'Archipel d'Ori
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Addendum sur l'arrivée à Mahui (Dissimulé et secret):
Nous finîmes par arriver à Mahui. Comme attendu, l’activité semble surtout tournée à la construction. Usant du bois forêts pour construire leurs navires, en particulier de guerre. Le village lui-même est plein d’activité, construit sur une succession d’îlots. Les tenues des habitants semblent marquer une tenue plus riche et couvrante que ceux de Tuhei. De quoi les protéger de la morsure du soleil.
Les maisons elles même usent de charpente rappelant les navires, typiques des bords de mer. Si tout y est fait de bois, il est à noter la prépondérance du bleu déclinés en nombreuses nuances. Peut-être en rapport avec le Leviathan, la divinité locale. Les navires sont également de bonnes qualités, n’ayant tout au plus qu’une dizaine d’années sur les standards lymséens malgré des formes différentes. Néanmoins il est à noter que nul canon n’est visible remplacés par des balistes.
Ruuj
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]Baan:[/font][/size]
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]
[/font][/size]
Le vent soufflait, la nuit tombait, l'odeur salée de la mer et le bruit des vagues, le calme de la mort, le silence cérémonial qui pesait sur la falaise était religieux et pourtant... Tout n'était pas si silencieux à l'arrière de sa tête. Accroupi devant cette stèle, malgré son manque d'attention, ça ne lui avait pas échappé... Les esprits, les morts qui parlent, et si c'était vrai ? Et s'il y avait une chance ? Un dernier espoir ?
La tête basse, le brun sentait un regard pesé sur lui, des yeux dont-il se passerait bien. Le Chevalier Dragon l'avait à l'oeil, d'un côté, cela voulait dire que son petit manège marchait bien et il ne pouvait pas s'en plaindre.
Le Filou se surpris à briser le silence du lieu, murmurant tout bas, perdu dans l'Espoir avant d'être rapidement rappelé à la réalité, et alors que le vent fut sa seule réponse, ce sont les hurlements silencieux qui rappelleront cette fois son échec.
Ravalant sa fierté, resserrant le garrot de sa hargne, un rire pour relever son idiotie, un dernier regard coulé en direction de son échec avant de tourner le dos une nouvelle fois à un amer espoir.
Les mains derrières la tête, les émeraudes pour observer la voie lactée en recherche de quelque chose, perdant son regard dans l'infinie, les paroles de ses compagnons se mêlant aux échos du passé, en retrait, silencieux, jusqu'à en revenir indubitablement à la même conclusion.
C'est bien le Propre de l'Homme, que d'Espéré pour ne pas faire face à la Réalité.
[size=2][font=Lucida Sans Unicode]
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Le vent soufflait, la nuit tombait, l'odeur salée de la mer et le bruit des vagues, le calme de la mort, le silence cérémonial qui pesait sur la falaise était religieux et pourtant... Tout n'était pas si silencieux à l'arrière de sa tête. Accroupi devant cette stèle, malgré son manque d'attention, ça ne lui avait pas échappé... Les esprits, les morts qui parlent, et si c'était vrai ? Et s'il y avait une chance ? Un dernier espoir ?
La tête basse, le brun sentait un regard pesé sur lui, des yeux dont-il se passerait bien. Le Chevalier Dragon l'avait à l'oeil, d'un côté, cela voulait dire que son petit manège marchait bien et il ne pouvait pas s'en plaindre.
Le Filou se surpris à briser le silence du lieu, murmurant tout bas, perdu dans l'Espoir avant d'être rapidement rappelé à la réalité, et alors que le vent fut sa seule réponse, ce sont les hurlements silencieux qui rappelleront cette fois son échec.
Ravalant sa fierté, resserrant le garrot de sa hargne, un rire pour relever son idiotie, un dernier regard coulé en direction de son échec avant de tourner le dos une nouvelle fois à un amer espoir.
Les mains derrières la tête, les émeraudes pour observer la voie lactée en recherche de quelque chose, perdant son regard dans l'infinie, les paroles de ses compagnons se mêlant aux échos du passé, en retrait, silencieux, jusqu'à en revenir indubitablement à la même conclusion.
C'est bien le Propre de l'Homme, que d'Espéré pour ne pas faire face à la Réalité.
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Jardin de l'Azur
Rapport d'exploration du 09/11
Membres présents : Victor Evans , Sofia Olsen , Balian Dunval , Aline Taka[/font][/size][/color]
Ce Jardin de l'Azur serait apparemment un lieu de culte important pour Piharri.
Un imposant rocher blanc immaculé recouvert de mousse provenant des Ailes du Monde trône au centre de la clairrière. Il serait un présent offert par le premier Grand Roi au Roi de Piharri, afin que l’île puisse conserver un lien avec le domaine d'Ori. L'eau présente autour représente le domaine de Manea, créant ainsi un lien éternel entre Ori et Manea. elles pourraient aussi selon les dires purifier l’âme, et elle font partie intégrante d'un rituel de passage à l'age adulte que les Piharrien appellent "la Nage".
Les dieux de l'archipel seraient également intervenus lors de la Grande Guerre de succession. Piharii ayant appelé Manea afin d'abattre sa colère sur les îles rivales. Tandis que Apedamak, le dieu d'Hurali auraient été aperçu sur les champs de bataille, sans confirmation. Et enfin personne n'aurait vu Apophis, le dieu de Vaanama, mais certains lieux auraient été ravagés par son poison, selon des témoignages.
Quand à Ori, il ne se serait jamais montré pour protéger Ahulei.
La raison de Piharri pour avoir récupéré l'artefact serait en gros : "Mieux vaut qu'une île en bénéficie qu’aucune". Un acte dont ils sont peu fiers selon les dires des gardes. De plus, il est probablement vrai que si ils n'avaient pas récupéré l'artefact, une autre tribu s'en serait chargée. D’où l'importance de retrouver un(e) héritier(e) de sang royal.
Note : Il n'y à pas de poissons non plus dans ces eaux, pêcheurs en herbe s'abstenir.
Aline Taka
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Rapport sur la visite du Jardin d’Azur :
♦ Agents présents: Balian Dunval, Victor Evans, Aline Taka, Sofia Olsen.
♦ Objectif : Explorer et récolter des informations sur le Jardin d’Azur.
Après trois jours de marche, notre groupe est arrivé dans la soirée au lieu-dit « Jardin d’Azur », accompagné de trois soldats du village de Mahui. Nous sommes passés par des forêts bleutées et violacées, de grandes plaines et étendues avant de longer une petite rivière non répertoriée sur nos cartes. Cette dernière nous a mené à un large point d’eau peu profond entouré de roches, au centre d’une forêt.
Un énorme rocher blanc trônait au centre du point d’eau. La mousse (commune à celle trouvée en Eorzéa) le recouvrait ci et là. Les soldats nous ont expliqué que cette pierre vient directement des Ailes du Monde, que c’était un présent fait par le Grand Roi au Roi de Piharii pour que l’île puisse conserver un lien avec le domaine d’Ori. L’eau, elle, représente le domaine de Manea. Les deux éléments créent ainsi un lien éternel entre Manea et Ori.
D’après les dires des soldats, les « eaux sacrées de Manea » apportent purification à l’âme. J’ai dans un premier temps voulu en récupérer quelques échantillons, tout en demandant l’autorisation aux soldats, qui n’ont pas su me dire si ce geste aurait été pris pour un sacrilège. Respectant leur choix, j’ai commencé à observer les environs mais ne trouvant rien de probant, nous avons décidé, Balian et moi, de nous rendre derrière le rocher afin de goûter directement l’eau. Les vertus purifiantes se sont aussitôt vues avérées : Cette eau était si fraîche, j’ai immédiatement senti mon éther se purifier et s’apaiser. Il est même quasiment certains que cette eau pourrait soigner certaines altérations physiques. Malgré l’interdiction, nous avons rempli deux gourdes de cette eau, en toute discrétion, afin de tester cette théorie.
Les vertus de ces eaux sacrées peuvent s’expliquer assez aisément : Aprés une étude éthérée du terrain, il s’est avéré que ce lieu est empreint d’une forte concentration d’éther d’eau avec de nombreux flux éthérés qui le rejoignent. Le Jardin d’Azur se trouve tout bonnement sur un nœud éthéré, il n’est donc pas surprenant qu’il ait été choisi comme lieu de culte.
Le seul élément restant sans explication rationnel est la façon dont ce rocher a atterri ici. Concernant le mythe autour de ce dernier, je vous renvoie vers le rapport d’Aline Taka.
Sofia Olsen.
Agent de la Rose des Vents.
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
[size=5]Expédition dans le Nord de l’île du 9ème jour de la 11ème Lune :[/size]
Objectif : Reconnaitre ce qui semble un sanctuaire au Nord de l’île.
Participants : Ruuj, Lenore Riverhood, Revna Mordin, Anaelle Lacourteil et Luther Brillame.
Notre équipée vers le Nord nous prit quelques jours. Nous remontâmes la côte Ouest de l’ïle pendant quatre avant d’aborder la côte par un petit village côtier. La côte occidentale protégée tout le long par une imposante barrière de coraille, semblable à celles que l’on trouve dans les îles du Sud selon les récits des voyageurs. Celle-ci protégé les côtes des assauts des tempêtes, et n’est certainement traversable que par quelques rares passes.
Une fois mis pied à terre, nous nous enfonçâmes dans un bois aussi luxuriant et beau que ceux du sud de l’île, peut être plus beau encore. Avant d’arriver au bord d’un lac où se dressait une île accidentée, bien qu’il soit difficile de savoir à une telle distance s’il s’agissait d’une forme naturelle ou une construction de l’homme.
Ces lieux furent par notre escorte désignée comme un sanctuaire voué à Ori, le lieu où reposait son œil. Lieu chargé de l’éther de l’eau. Désigné comme l’un des trois grands lieux de cette île avec le sanctuaire de Manea et la capitale. Quelque chose d’étrange demeure en ces lieux. Comme si le nœud était artificiel. Plus étonnant encore, peu d’esprits n’occupent ces lieux, seul l’éther, abondant et dense. A peine quelques élémentaires liés à l’eau et à l’air, plus rares encore.
L’œil certainement en ces lieux surplombe tout. Couvrant visiblement le reste de l’île de son influence, comme un manteau.
L’îlot centrale est surprenant par sa grande beauté, assez grand, une de ses faces est marquée d’une grande structure rocheuse couverte de cascade et d’eau mêlée à une profusion de végétation.
L’équilibre des éléments autours de l’œil semble curieux. Presque parfait, et certainement fruit des interactions de l’œil.
Les lieux ainsi se font idylliques, air frais, et brise caressant les arbres et les pousses, l’eau abondante et le grondement étouffé des cascades noyant les sens. Parmi elle se dessine une lumière mi-blanche, mi bleu.
L’œil lui-même semble une sphère lumineuse et inégale flottant au-dessus du vide, des cercles d’eau tournoyant autours d’elle tantôt d’eau, tantôt de vent.
]
L’artefact lui-même semble étreint de magie neutre, équilibrant ombre et lumière. Semblant curieusement purifier les éléments environnants de toute imperfection. La magie émanant de lui-même, en étant la source. Certainement ainsi fait il de Piharii un paradis.
D’une certaine façon, il rappelle certains artefacts comme tupsimati, le baton de Louisoix Leveilleur.
Tentant de le toucher, de m’harmoniser, je l’ai senti me sonder. Comme une main tendue, avant qu’il ne refuse ma présence, se repliant sur lui-même, comme un refus.
Un dernier incident marqué notre visite en ces lieux, après quelques mots, le soldat nous accompagnant frappa Revna. Expliquant que nous ne savions ce que son peuple avait fait pour éviter la guerre. Et mentionnant des épidémies ayant frapper l’archipel après que l’un des cousins du dernier roi d’Aluhei arrive en place.
Légende de la création de l’artefact :
Tout le monde le sait. Il fut créé par Ori lui-même, le soleil où Manea, Apedemak et Apophis ployèrent le genou face à lui. Il l'offrit à son élu, le premier Grand Roi, afin que l'archipel soit à jamais unie sous les bienfaits de ce dernier. Le symbole d'une union aussi bien divine qu'humaine.
Note et réflexions personnelles :
Les Gardes font état d’une surveillance renforcée ces derniers temps, pour protéger l’île. En particulier de Vanaama.
Il est à noter que les Pihariiens semblent relativement matérialiste, bien que peu ouvert sur leurs cultes, rares sont les animaux qui portent une part de sacré, fussent-ils proches par leurs caractéristiques de leurs divinités. Néanmoins, ceux-ci semblent avoir un grand respect de la nature, comme un ensemble dont il ne serait qu’une part, plus que surplombant comme cela peut se rencontrer parmi de nombreux peuples humains.
[size=2]Ruuj[/size]
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Par Dorian:
Rapport de l'audience avec le Roi Omai:
♦ Effectif : Aiko Tekiya, Karasu Fuyu, Sophia Yuureibana, Dorian Belmont
♦ Objectif : Conserver le droit de libre-circulation sur l'île de Piharii et convaincre son souverain sur les intentions de notre venue.
D'abord, il nous a fallu trois jours à compter de Mahui pour atteindre le port intérieur de la capitale. Je soupçonne qu'ils aient emprunté de longs détours pour brouiller cette information.
Sur place, nous avons pu observer la différence démesurée en matière de fortifications entre Piharii et son île vassale. En leur cité majeure, les habitants de Piharii ont érigé chaque structure avec de la pierre, bien qu'ils aient conservé leur architecture traditionnelle. Partout sur la baie mouillaient des navires de nombreux navires de pêche, et il paraissait presque surréaliste que cette civilisation soit restée si longtemps à la limite de l'inconnue pour nous, continentaux. Plus tard, nous avons également pu observer une immense barrière de corail qui semble tenir à l'écart tout ce qui pourrait approcher de par les côtes Est.
En marchant dans leurs rues, nous n'avions plus affaire à l'inhospitalité des villageois de Mahui. Ceux-là étaient plus calmes, mais vaquaient aussi rapidement à leurs occupations après s'être écartés pour libérer le passage à Tui. Ils portaient tous des vêtements légers, propices à une vie maritime, tout en respectant ce qui ressemblait à un certain code vestimentaire. Une sorte de mode, à base de breloques, dorures, paternes et décorations diverses.
Une fois face au palais, nous avons une fois de plus pu être impressionnés par le raffinement des Pihariiens. Lui aussi intégralement en briques, il dominait souverainement le paysage en s'érigeant devant nous dans sa majestueuse forme pyramidale. Il était évidemment décoré de peintures et de dessins, bien que tout cela n'était pas neuf. Selon les dires de Tui, le palais aurait survécu au roi d'antan, et serait aujourd'hui encore "presque intact". Après quoi elle nous a invité à rentrer dans ce fameux "palais des eaux", nous affirmant que le nom s'expliquerait bien rapidement sous nos yeux.
Elle n'avait pas tort. À l'intérieur, nos pas n'étaient pas seuls à résonner sur les dalles peintes des couloirs. Partout, on pouvait entendre le ruissellement de cascades, de fontaines. La caresse délicate de quelques bains. Une vision plutôt féérique, qui occupa aisément notre curiosité jusqu'à-ce que l'escorte de Tui ne pousse les portes de la salle du trône. Un grand espace s'ouvrait alors à nous, suffisamment ouvert pour accueillir au moins cent personnes. Au centre, une nouvelle pyramide portait un trône qui vomissait ses marches dorées sur le sol. Le Roi était là, accompagné de ce qu'il décrit comme le représentant du culte de Manea, ainsi que sa fille Taia, bientôt jointe par Tui, seconde fille du Roi.
Après de brèves présentations de chaque personne présente dans cette salle du trône, nous avons pu commencer à réexpliquer les raisons de notre présence. Explicitant la situation quant à l'apocalypse, nous avons affirmé au roi que le savoir obtenu sur l'archipel serait échangé contre un potentiel moyen de participer au salut de ce monde. Naturellement, de telles affirmations l'ont mis sur la défensive, et il se devait ensuite de trouver une raison de nous croire, le doute était désormais installé.
Il comprenait aisément nos raisons, jusqu'à les qualifier de "logiques". Lorsque finalement le sujet en arrivait aux tours de l'apocalypse, tous furent décontenancés, et le souverain changea de sujet pour nous questionner au sujet de la prophétie. Comme le veut la Dame de Riverhood, nous avons affirmé que nous ne prenions aucun parti à ce sujet, avant de retourner la question au roi. Sa fille Taia s'avançait alors pour nous répondre que le Roi Omai et ses ancêtres les plus récents s'accordent à dire que la prophétie de Puntari serait une excuse façonnée pour réconforter son peuple et leur instiguer de l'espoir. Suite à cela, nous avons demandé à Omai ce qu'il ferait si un héritier légitime au sang de la lignée éteinte refaisait surface. Il semblerait qu'il ne s'opposerait pas à rendre l'Oeil, si de telles conditions apparaissaient, mais n'a visiblement aucun espoir quant à ce que cela puisse arriver.
La conversation revenait alors sur les tours, et après les avoir décrites, il nous fit suffisamment confiance pour nous confirmer l'apparition d'une tour à l'Ouest de l'Archipel, aperçue par une flotte Pihariienne à l'horizon. Il dit qu'elle n'est pas "proche".
Suite à cela, l'audience arrivait à sa fin, et le Roi nous accorda ce que nous étions venus négocier : Le droit de continuer de documenter l'île. Aussi, il ajouta qu'Hurali et Vanaama pourraient s'avérer plus hostiles encore. Les premiers seraient de féroces guerriers, et les seconds de redoutables espions.
Pour finir, Niuhu le prêtre et Taia la princesse nous ont mépris pour des coursiers. Deux missives nous furent données, la première pour l'oracle Vanaamien à "Mekili", et la seconde pour Temoo, que nous connaissons déjà.
Je profite de ce rapport pour féliciter mon équipe, dont le travail fut formidable. La mission est un succès irréprochable, et je pense qu'il s'agirait désormais d'apporter une caisse de lait de bufflonne jusqu'à la capitale, afin de faire part de nos amitiés au souverain de Piharii.
Le Prince Belmii
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Par Lenore de Riverhood :
De retour sur l'île de Tuhei en fin de matinée, tout juste avant le déjeuner, ils étaient attendus par leurs hôtes sous les éclats de voix et les regards admiratifs. Ils allaient finir par en être habitué, mais c'était tout de même quelque chose d'inédit pour certains, habituel pour d'autres, que de se voir acclamer de la sorte sans même avoir fait quelque chose de particulier.
Les premières heures, tout le monde s'accorda un repos bien mérité. L'île de Tuhei n'était pas bien grande, mais sa richesse faisait le bonheur de la population locale. Ainsi se voyaient-ils encore une fois chouchoutés par les Ahuliens au travers de délicieux mets locaux quand ce n'était pas au travers du déchargement de l'Elysée. La Rose des Vents revenait avec de nombreux souvenirs en tête de Piharii, à commencer par l'accueil peu chaleureux des Pihariiens, aux antipodes des Ahuleiens, comme la présence de murailles de pierre et de la grande barrière de corail qui longeait le littoral, proche de la capitale.
Ils revenaient avec plus de questions qu'ils en avaient au départ. Plus ils continuaient d'avancer, plus l'histoire de l'Archipel d'Ori se complexifiait.
Revna descendit le premier pour s'enfermer aussitôt dans sa tente aux mille instruments alchimiques -sûrement pour faire ses expériences-, B'rume et Kiyona suivirent le mouvement, elles n'en pouvaient plus d'être aussi restreintes à Piharii, elles voulaient de l'action. Dorian retrouva "son" peuple, Aiko était la première à penser qu'ils finiraient par ne plus le voir comme un des leurs, mais bien comme un Ahuleien. Anaëlle joua d'un air de violon qui fit danser le reste du groupe jusqu'à ce que le soleil ne commence à décliner.
"Nous partons rencontrer Pateamai et Temoo. Nous rentrerons avant minuit."
Les mots de l'Ordonnatrice résonnèrent sur tout le campement ; Diana et elle iraient faire un rapport aux chefs de Tuhei et reviendraient avec d'autres informations sur l'île de Hurali. Celle-ci était sur les lèvres de tous les membres, et alliés, de la compagnie. Ils s'en iraient demain matin de nouveau à bord de l'Elysée, mais pour l'heure, il fallait occuper la soirée. Nul doute qu'ils parleraient de leur prochain voyage et de leurs attentes autour du feu de camp, en parallèle de quelques jeux apportés par la dame de compagnie de l'Ordonnatrice afin de ne pas s'ennuyer en son absence.
Prochaine destination : Hurali, île de sables et autrefois, terres aux nombreux oasis. De quoi mettre à l'épreuve les aventuriers qu'ils étaient dans un milieu complètement à l'opposé de Piharii et de Tuhei ; un environnement semblable au désert de Sagolii.
Les premières heures, tout le monde s'accorda un repos bien mérité. L'île de Tuhei n'était pas bien grande, mais sa richesse faisait le bonheur de la population locale. Ainsi se voyaient-ils encore une fois chouchoutés par les Ahuliens au travers de délicieux mets locaux quand ce n'était pas au travers du déchargement de l'Elysée. La Rose des Vents revenait avec de nombreux souvenirs en tête de Piharii, à commencer par l'accueil peu chaleureux des Pihariiens, aux antipodes des Ahuleiens, comme la présence de murailles de pierre et de la grande barrière de corail qui longeait le littoral, proche de la capitale.
Ils revenaient avec plus de questions qu'ils en avaient au départ. Plus ils continuaient d'avancer, plus l'histoire de l'Archipel d'Ori se complexifiait.
Revna descendit le premier pour s'enfermer aussitôt dans sa tente aux mille instruments alchimiques -sûrement pour faire ses expériences-, B'rume et Kiyona suivirent le mouvement, elles n'en pouvaient plus d'être aussi restreintes à Piharii, elles voulaient de l'action. Dorian retrouva "son" peuple, Aiko était la première à penser qu'ils finiraient par ne plus le voir comme un des leurs, mais bien comme un Ahuleien. Anaëlle joua d'un air de violon qui fit danser le reste du groupe jusqu'à ce que le soleil ne commence à décliner.
"Nous partons rencontrer Pateamai et Temoo. Nous rentrerons avant minuit."
Les mots de l'Ordonnatrice résonnèrent sur tout le campement ; Diana et elle iraient faire un rapport aux chefs de Tuhei et reviendraient avec d'autres informations sur l'île de Hurali. Celle-ci était sur les lèvres de tous les membres, et alliés, de la compagnie. Ils s'en iraient demain matin de nouveau à bord de l'Elysée, mais pour l'heure, il fallait occuper la soirée. Nul doute qu'ils parleraient de leur prochain voyage et de leurs attentes autour du feu de camp, en parallèle de quelques jeux apportés par la dame de compagnie de l'Ordonnatrice afin de ne pas s'ennuyer en son absence.
Prochaine destination : Hurali, île de sables et autrefois, terres aux nombreux oasis. De quoi mettre à l'épreuve les aventuriers qu'ils étaient dans un milieu complètement à l'opposé de Piharii et de Tuhei ; un environnement semblable au désert de Sagolii.
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
Par Derek:
Il fait chaud, très chaud. Le soleil décline de plus en plus, alors que la nuit approche. L'appel à l'aide a été passé, mais qui sait combien de temps l'Elysée va-t-il mettre pour retrouver la trace de ses amis ? Après tout , l'île reste grande. Pour le moment, le danger ne semble pas rejoindre le bout de son nez, c'est une nuit calme qui s'annonce pour Dorian, Aiko, Ruuj, Revna, B'rume et Yuan, qui vont pouvoir en profiter pour panser leurs blessures. Pourtant, certains auront par moments cette désagréable sensation d'être observé ... de ne pas être seul. Qu'est-ce qui peut bien se cacher d'autre au milieu de ces terres désertiques ? Et, plus inquiétant encore, comme le peuple le plus puissant militairement de l'archipel parvient il à vivre dans un lieu aussi peu propice à la vie humaine ?
Le temps passe. Le sable porté par le vent recouvre petit à petit les corps assommés de ceux ayant été délogés du prédateur, alors qu'ils essayaient d'aider leurs camarades. C'est finalement quand le soleil sera haut dans le ciel, qui sait combien de temps après, que ces derniers ouvriront de nouveau les yeux. les lèvres sèches, le corps réclamant de l'eau plus que jamais, la faim prenant les estomacs. Bien qu'ils disposent de leurs réserves, les voilà on ne sait où. Et surtout, leurs perles ne semble pas marcher. La situation sera rapidement identifiée comme critique pour ces derniers, au milieu d'un territoire hostile qui leur est inconnu, sans moyen de contacter le reste des membres de la Rose. Cependant, le salut par moment ne vient pas d'où on l'imaginerait arriver. Apedemak sourit à la vaillance de ceux qui traversent ses terres, après tout.[/justify]
Après avoir déposé une bonne partie de l'équipe d'expédition, l'Elysée avait repris les airs afin de laisser le temps à ceux ayant posé pied à terre de trouver la fameuse oasis indiquée sur la carte. Dans les airs, hors de porté des températures bien trop chaudes du désert, l'équipe patientait. Finalement, c'est après quelques heures, alors que le soleil commençait à se diriger vers le sol, que l'appel à la perle de Dorian retentit. Les informations étaient des plus inquiétantes pour ceux restés à bord. L'équipe à tere aurait rencontré un prédateur, et aurait été séparée. A présent, arpentant le désert, l'Elysée cherche le fumigène de ceux qu'il doit retrouver. Après de longues recherches, voilà enfin un morceau du sillage du ver. Et en le remontant, l'équipe restée à bord finiraient par retrouver leurs amis ... n'est-ce pas ?
Il fait chaud, très chaud. Le soleil décline de plus en plus, alors que la nuit approche. L'appel à l'aide a été passé, mais qui sait combien de temps l'Elysée va-t-il mettre pour retrouver la trace de ses amis ? Après tout , l'île reste grande. Pour le moment, le danger ne semble pas rejoindre le bout de son nez, c'est une nuit calme qui s'annonce pour Dorian, Aiko, Ruuj, Revna, B'rume et Yuan, qui vont pouvoir en profiter pour panser leurs blessures. Pourtant, certains auront par moments cette désagréable sensation d'être observé ... de ne pas être seul. Qu'est-ce qui peut bien se cacher d'autre au milieu de ces terres désertiques ? Et, plus inquiétant encore, comme le peuple le plus puissant militairement de l'archipel parvient il à vivre dans un lieu aussi peu propice à la vie humaine ?
Le temps passe. Le sable porté par le vent recouvre petit à petit les corps assommés de ceux ayant été délogés du prédateur, alors qu'ils essayaient d'aider leurs camarades. C'est finalement quand le soleil sera haut dans le ciel, qui sait combien de temps après, que ces derniers ouvriront de nouveau les yeux. les lèvres sèches, le corps réclamant de l'eau plus que jamais, la faim prenant les estomacs. Bien qu'ils disposent de leurs réserves, les voilà on ne sait où. Et surtout, leurs perles ne semble pas marcher. La situation sera rapidement identifiée comme critique pour ces derniers, au milieu d'un territoire hostile qui leur est inconnu, sans moyen de contacter le reste des membres de la Rose. Cependant, le salut par moment ne vient pas d'où on l'imaginerait arriver. Apedemak sourit à la vaillance de ceux qui traversent ses terres, après tout.[/justify]
Lyssie
Il y a 10 mois et 4 jours
ParLenore de Riverhood :
[size=2][/size]
[size=5]"Cessez toute utilisation d'éther !"[/size]
[size=2]"Bienvenue à Hurali" qu'ils disaient...[/size]
[size=2][/size]
[size=5]"...IMPACT !"[/size]
[size=2]..."ça sera marrant" qu'ils disaient.[/size]
[size=2][/size]
[size=5]"Cessez toute utilisation d'éther !"[/size]
[size=2]"Bienvenue à Hurali" qu'ils disaient...[/size]
[size=2][/size]
[size=5]"...IMPACT !"[/size]
[size=2]..."ça sera marrant" qu'ils disaient.[/size]