[Été 2024] Le Cœur de Tlazolt
Marcus
Il y a 4 mois et 2 semaines
Pendant ce temps dans le camps ♪
Après une chasse fort riche en émotion, le tireur se sera occupé de contrôler les viandes récupérées. En conclusion que cela sois la viande de poisson ou celle liée au Gowrow les deux sont COMESTIBLE ! Le tireur aura ainsi pris à cœur la cuisine des deux protéines pour permettre à l'effectif entier d'être en forme pour les prochaines épreuves.
Pour la viande de Gowrow, il aura utilisé nombre de bouteilles de rhum, pour littéralement imbiber les pavés ainsi que le filet de viande. Il aura joué avec des épices comme du piment rouge et origan pour se marier à la marinade ♪ Les pavés seront ainsi transformé en brochette flambé au feu de bois, accompagné de champignon comestible ! Pour les filet il les aura découpées en tranche le tout servit sur un lit de riz à la sauce au curry et lait de coco ♪
Concernant les pavés de poisson, il aura joué sur une cuisson s'approchant du saumon. Flambé à la plancha pour offrir un coté croustillant qui s'accompagnera d'un lit de jus de citron le tout accompagné du riz au curry et lait de coco ♪
Concernant les pavés de poisson, il aura joué sur une cuisson s'approchant du saumon. Flambé à la plancha pour offrir un coté croustillant qui s'accompagnera d'un lit de jus de citron le tout accompagné du riz au curry et lait de coco ♪
Bonne appétit à tous !
Maelle Tailor
Il y a 4 mois et 2 semaines
"Bon. Ecrivons notre rapport à la Commandante."
Maëlle était matinale, aujourd'hui. L'aurore venait à peine de poindre à l'horizon, mais l'Uldienne était d'attaque. Son encrier posé sur un rocher, elle s'apprêtait à gratter le parchemin de sa plume. Une plume neuve, achetée spécialement pour le voyage.
Installée face à la mer, elle avait laissé l'entretien du camp à M'Lanie afin de mieux se plonger dans ses pensées.
Rapport d'expéditions
Expédition de chasse :
Cette expédition fut un succès : la voie d'approvisionnement en nourriture est à présent sécurisée. Le groupe a dû faire face à un grand prédateur, dont la force a causé de nombreuses blessures. Mais aucune perte n'est à déplorer. Nous pouvons à présent ravitailler le navire en viandes et fruits. De plus, je ne doute pas que les bancs de poissons autour de l'ile sauront apporter une alternative entre les mains expertes de nos cuisiniers.
Expédition de bois :
Là encore, un succès : de grands arbres, robustes et épais, ont été identifiés sur les plateaux. Si la présence de serpents ou araignées cachés dans les cimes incite à la prudence quand au choix de l'arbre, nous avons désormais accès à des ressources afin d'aider aux réparations du navire avec des matériaux efficaces. Plusieurs plantes ont aussi été repérées, leurs localisation et étude seront à approfondir, si le temps nous le permet.
Cependant, notre entreprise a été interrompue par l'irruption d'une miqo'te aux cheveux roses, poursuivie par quatre combattants. Ces derniers étaient similaires à ceux qui nous ont attaqués au camp il y a trois soleils : mêmes yeux verts, même blason de Compagnie sur leurs affaires. Nous nous sommes interposés, permettant le sauvetage de la jeune femme et la neutralisation efficace des assaillants.
Cette dernière se nomme M'Lanie. Selon ses dires, la Compagnie Libre "le Chêne et la Crosse", à laquelle elle appartient, se serait arrêtée sur l'ile pour un simple réapprovisionnement, mais la découverte de ruines dans la montagne a attiré leur attention. Certains en seraient revenus avec plusieurs richesses et des bijoux, notamment deux amulettes serties d'une pierre verte. Le lendemain, les deux personnes portant les amulettes, des miqo'tes proches du chef d'expédition, se seraient mises à entendre des voix et des pleurs. La nuit suivante, elles auraient assassiné leur chef et corrompu plusieurs membres du groupe par l'utilisation d'une magie étrange, aux reflets verts.
S'en serait ensuivi un massacre entre les sains et les maudits, poussant M'Lanie à fuir. Elle serait la dernière survivante.
Elle souhaite atteindre l'éthérite la plus proche afin de rentrer chez elle. Il a été décidé qu'elle pourrait demeurer au camp et grimperait à bord du navire, en échange de son aide active à l'entretien du camp. Elle a accepté sans hésiter.
Fin de rapport.
Maëlle Tailor.
L'astromancienne relut son rapport puis rangea son matériel. Il n'était pas des plus littéraires mais les informations de ces derniers jours étaient transmis.
Alors qu'elle se relevait, Maëlle aperçut Ruuj qui s'apprêtait à ses exercices matinaux. La jeune femme se précipita vers le camp pour déposer ses affaires et son rapport, avant de se changer pour rejoindre sa compagne. Même si la chaleur commençait déjà à se faire sentir, la magicienne ne s'abandonnerait pas à l'oisiveté de si bon matin.
Lyssie
Il y a 4 mois et 2 semaines
Les jours passant, les marins pouvaient commencer à retaper le navire grâce aux bois trouvés dans les plateaux. Au camp, il n'était pas un repas sans que l'on goûte aux mets de Marcus, le cuistot attitré de l'expédition désormais. Et maintenant que les réparations du Cerberus étaient en bonne voie, une délégation diplomatique avait été envoyée vers le village repérée tantôt par Ruuj et Lhei. Avec un peu de chance, ils pourraient leur en apprendre plus sur l'étrange malédiction touchant les trois mages de contrôle, et malgré sa grande fatigue, la Commandante avait voulu s'en assurer elle-même.
Après quelques heures de marche et un accueil loin des préjugés qu'ils s'étaient fait en route, ils firent la rencontre de Leawaze, fille de Komuntawe, chef du village de Kuzocal. Ce dernier se trouvait être un vrai oasis parmi la jungle, chaque maison était fabriquée avec des rondins de ceiba, un matériau turalien, et le peuple local était tous vêtus de poncho et turban propre à leur culture. D'étranges hyurois enfantins au chapeau à bec tenaient quelques étals et quelques hrothgars pouvaient être vu partir en direction du nord avec leur canne à pêche. Depuis la maison du chef, on pouvait sentir l'odeur du maïs se mêler à la viande des alpagas, mais rien de ce village de pêcheurs, chasseurs et commerçants ne les intéressait, si ce n'était l'histoire de l'île et de cette malédiction qui tenait la vie de trois des leurs depuis l'attaque sur le camp.
Après quelques heures de marche et un accueil loin des préjugés qu'ils s'étaient fait en route, ils firent la rencontre de Leawaze, fille de Komuntawe, chef du village de Kuzocal. Ce dernier se trouvait être un vrai oasis parmi la jungle, chaque maison était fabriquée avec des rondins de ceiba, un matériau turalien, et le peuple local était tous vêtus de poncho et turban propre à leur culture. D'étranges hyurois enfantins au chapeau à bec tenaient quelques étals et quelques hrothgars pouvaient être vu partir en direction du nord avec leur canne à pêche. Depuis la maison du chef, on pouvait sentir l'odeur du maïs se mêler à la viande des alpagas, mais rien de ce village de pêcheurs, chasseurs et commerçants ne les intéressait, si ce n'était l'histoire de l'île et de cette malédiction qui tenait la vie de trois des leurs depuis l'attaque sur le camp.
"Il y a environ deux cent ans, un mamool ja du nom de Moulaal Ja, était un être puissant. Magicien, il était assoiffée de pouvoir et d'argent. Moulaal Ja a, on ne sait comment, réussi à développer une magie basé sur le contrôle des esprits. Son esprit domine sa victime en écrasant l'éther de cette dernière. Ses premières expériences furent sur des villageois du Yok Tural. Des gens isolés, sans défense. Facilement dominés, Moulaal Ja les faisait travailler sans relâche, jusqu'à épuisement... mortel. Et les dominés ne pouvaient résister. Un soleil, un mage s'est opposé à lui. Moulaal Ja a tenté de le soumettre, mais le mage s'est montré trop fort et a contré son emprise. Moulaal Ja a fui et a travaillé sa magie. Assez pour dominer les esprits les plus forts. Et, comble, les esprits les plus forts devinrent les meilleurs relais de sa puissance. A l'aide d'amulettes renfermant son pouvoir, les mages possédés agissaient comme des... intermédiaires. Mais sa magie avait une faille. Le contrôle des esprits demandait du temps. Et des études de possédés..."partiels"...ont montré qu'ils étaient capables de retourner la magie de Moulaal Ja contre lui. Bien que ca puisse les exposer à d'autres horreurs. Moulaal Ja fut coupables de crimes impardonnables. Il fut exécuté et, par un sortilège, son esprit ne put retourner à la rivière de la vie. Enfermé dans un réceptacle magiquement scellé, il a dû bouillir pendant toutes ces années. Si ces...gens...ont été possédés, je ne vois qu'une explication : ils ont, d'une façon ou d'une autre, libéré Moulaal Ja." |
En l'espace de deux heures seulement, ils eurent une meilleure idée du contexte historique de l'île et de ses enjeux. Mais contre la promesse d'exorciser l'île de tout maléfice, Leawaze ne s'était pas seulement contentée de leur expliquer l'histoire de l'île. Elle leur présenta Leplu, le Pelu Pelu venant de temps à autre sur île pour faire affaire, et Pomélos, le cuistot leur préparant des plats typiques du Tural qui pourrait bien faire de l'ombre à Marcus : pâtes crémeuses à l'alpaga, du chocolat viennois ou encore du "jus anti-gueule de bois" pour ceux qui profitaient trop du mezcal servi un peu plus tôt dans la journée. Itaru n'avait pas tardé à marchander avec Leplu puisqu'il repartit avec un poncho d'un bleu turquoise attrayant. Au moins, ils sauront désormais que les gils n'avaient aucune valeur à leurs yeux contrairement aux pels, de quoi leur faciliter les choses lorsqu'ils arriveraient sur le Nouveau Monde.
Ils repartirent de Kuzocal en fin de journée, la tête remplie d'informations, le ventre plein et laissant derrière eux un "protecteur errant venant du Tural". Pour la Commandante, ce marché fut bien plus qu'un simple marché : outre la levée de la malédiction, la Rose des Vents gagnerait une nouvelle arche à son actif et pourrait bénéficier de nouveaux produits sur sa carte. Quoi de mieux que de faire profiter à Ishgard les mets et les articles du Nouveau Monde ?
Ils repartirent de Kuzocal en fin de journée, la tête remplie d'informations, le ventre plein et laissant derrière eux un "protecteur errant venant du Tural". Pour la Commandante, ce marché fut bien plus qu'un simple marché : outre la levée de la malédiction, la Rose des Vents gagnerait une nouvelle arche à son actif et pourrait bénéficier de nouveaux produits sur sa carte. Quoi de mieux que de faire profiter à Ishgard les mets et les articles du Nouveau Monde ?
NOUVEL ORDRE
Nous savons désormais contre qui nous nous battons : Moulaal Ja, un mamool ja assoiffé de pouvoir et d'argent qui a réussi à développer, il y a deux cent ans, une magie basée sur le contrôle des esprits. Après avoir forcé de nombreuses personnes à travailler pour lui par le biais de cette magie, il a été condamné et exécuté, mais hélas un sortilège a empêché son esprit de retourner à la mère des étoile et l'a enfermé dans un réceptacle scellé dans la montagne qui domine l'île.
Nous allons nous rendre dès ce soir à la montagne et comprendre ce qu'elle recèle comme secret. Prenez bien en compte que les amulettes que portaient nos attaquants étaient des reliques fabriquées par Moulaal Ja pour accroître sa domination par le biais d'intermédiaire. L'amulette que nous avons en notre possession doit impérativement être portée par une personne à la magie non développée, ou très peu.
Commandante de Riverhood
Terminant sa note, le regard de la Commandante se porta vers le village duquel ils venaient de partir. Si la fatigue était à deux doigts de l'achever, ce qu'elle avait vu à Kuzocal était...
"Anaëlle ne doit rien savoir avant le départ."
Marcus
Il y a 4 mois et 2 semaines
Pendant ce temps au camps épisode 2 ♪
Nous voila fixés vers un nouvel objectif, la montagne ! Et qui dit montagne dit énergie, mais aussi escalade. Ainsi, le tireur aura préparé son matériel d'escalade pour le groupe. Harnais, cordage, pioche, point d'accroche, il aura contrôlé tout le matériel pour être sur de sa solidité durant la montée.
Concernant la nourriture, après viande rouge et poisson, il aura varié avec du dodo à nouveau et poisson. Concernant le dodo, il l'aura utilisé un wok et une grande poêle pour le cuisiner. Tout d'abord il se sera occupé avec l'aide de ses deux assistantes, Sakuya et M'lanie, de faire préparer la "garniture". De l'ail, du poivron, du piment rouge, du thym et laurier avec de l'oignon, garniture qui sera alors cuite à feux doux dans le wok pour libérer leur saveur dans le camp.
Au sujet du poulet, il sera couvert légèrement de farine pour ensuite l’emprisonner dans une cloche pour laisser la viande s'attendrir ♪
Une fois, la viande assez tendre, le cuistot viendra apporter la garniture au poulet pour ainsi laisser se marier le doux parfum des arômes entres eux pendant de LONGUES MINUTES.
En ce qui concerne l'accompagnement, il fera du riz dit du "SUD" !
Dans une imposante poêle du "SUD", il viendra ajouter de l'oignon, du poivron, de la tomate ( s'il y en a sur l'île ) qu'il fera cuire à feu moyen.Il ajoutera ainsi les moules, crevette, calamar et langoustine en supplément ainsi que du riz pour créer littéralement une paella !
Ainsi, un joli festin sera organisé pour le camp histoire d'avoir encore le ventre bien plein !
Bon appétit !
Asa des Kha
Il y a 4 mois et 2 semaines
"Voilà qui est particulièrement... Ennuyeux."
La chamane faisait le dernier tour des protections magiques levées depuis la dernière fois et, surtout, depuis la dernière "attaque" des Cultistes (elle les appelait autrement dans sa tête mais rien de poli). Une protection magique anti-animaux basique, paralysie pour les agresseurs et une protection qui "devrait" limiter les effets de la corruption Verte (une fois encore, un nom particulièrement simple mais compte tenu que parfois, plus c'est simple, plus c'est dangereux, elle préférait l'utiliser). Elle était satisfaite de cela bien qu'une partie d'elle aurait aimer rajouter de quoi arracher la peau du premier agresseur qui pénétrerait les défenses en avertissements pour les suivants.
Bah. C'était Elle qui parlait. Et discutable comme méthode elle devait l'avouer aussi.
Mais là voilà qui marchait à travers le camp avec la patience de celle n'ayant rien d'autre à faire (un mensonge qu'elle aimait cultiver). Fumant avec plaisir et paresse. Ses yeux bleu scintillant désormais influencer par le Vert (une couleur déplorable chez elle. Le vert ne lui va pas du tout). Quelque chose qu'elle essayait d'ignorer mais c'était difficile avec la cacophonie de voix qui avait rejoint le cirque ambiant déjà présent dans sa tête. Rien qu'elle n'avait pas déjà entendue. Ou ressentie. Mais la nouveauté d'une voix différente et pourtant familière lui parlant l'avait prise par surprise la première fois. Et aujourd'hui ? Des jours plus tard ? Elle acceptait les nombreux propos avec le stoïcisme de celle habituée à la corruption. Généralement sous toutes ses formes.
Vraiment. Ce qui l'ennuyait le plus c'était la compulsion.
Cette montagne à visiter, a explorer. Détenant à la fois la réponse, secret et danger lier au Vert. Le village probablement déjà soumis à cela. Une nature fortement différente de démons et pourtant si ressemblante. Elle serait dans son état normal qu'elle aurait prit le temps d'observer et étudier cette nouvelle forme de corruption. Ne serait-ce que pour la cataloguer pour le reste des tribus xaela juste au cas ou bien sur. Mais hélas ce n'était pas un jour normal. Une situation normale. Un moment normal. Elle ne pouvait que subir et accepter. Exhalante lentement sa fumée tout en continuant ses pas silencieux.
"La loi de la nature est à ton avantage... Mais je te conjure de partir."
Ses pas l'avaient amenés un peu plus loin du camp qu'elle ne l'aurait souhaiter. Se fustigeant en silence de son manque d'attention. En d'autres circonstance au lieu de rencontrer ce qui ressemble à un prédateur affamé. Sans doute attirer par les nouvelles odeurs humaines (et, soyons franc, les odeurs des délicieux repas préparer par les gloutons de cette expédition). En d'autres circonstances, une fois encore, la chamane lui aurait juste fait peur. Ou serait repartit au camp posément. En d'autres circonstances ce prédateur aurait survécu.
En d'autres circonstance elle n'aurait pas très brièvement relâcher le contrôle d'acier sur sa nature pour le Dévorer lui et la nature autour.
Soupirante avec déception devant son propre manque de contrôle la chamane ne pouvait que regarder le corps dessécher du prédateur... Ainsi que les herbes et plantes mortes autour d'elle. Fronçant du nez avant d'appeler un esprit mineur des flammes pour, au moins, donner une mort semi digne. Consumant le corps du prédateur avant d'éteindre les flammes. Elle était ennuyée. Enervée. Et particulièrement désappointée envers elle-même.
Rentrant au camp calmement, laissant derrière elle les cendres fait, une dernière pensée la traverse. Le plus tôt ce Vert sera traitée. Le mieux cela sera.
Pour tout le monde.
Anaëlle de Lacourteil
Il y a 4 mois et 2 semaines
L'île aux présages
Les premiers rayons de l'aube perçaient à peine la canopée dense, projetant des ombres mouvantes sur le sol de la jungle. Le feuillage gargantuesque des arbres, encore perlé de rosée, scintillait faiblement dans la lumière naissante, tandis que des volutes de brume s’élevaient paresseusement du sol humide, comme si les dernières valses des esprits s'évanouissaient aux lueurs aurorales. Chaque pas de la jeune femme soulevait une légère vapeur, foulant la panse endormie de la mère de toute vie insulaire.
La jeune héritière de Lacourteil se sentait épuisée, ses pensées embrouillées par les cauchemars qui l'avaient assaillie la nuit durant. Les souvenirs de son enfance, habituellement réconfortants, se teintaient de menace et de terreur, surgissant sans prévenir dans son esprit éveillé. La malédiction, telle un brouillard épais, obscurcissait sa lucidité et distillait en elle une fatigue lancinante. Ses yeux, légèrement cernés et rougis, témoignaient des nuits sans sommeil ou presque, tandis que ses mains tremblaient sporadiquement, en signe d’une lassitude qui transcendait le physique pour s’ancrer dans l’âme.
Elle trouva refuge sur une souche d’arbre recouverte de mousse, le bois ancien et rugueux offrant un contraste apaisant avec la douceur veloutée du tapis vert. La curieuse enquêtrice posa ses doigts tremblants sur la mousse, caressant sa texture moelleuse et légèrement humide de plusieurs mouvements lents. Elle observa ce monticule mousseux, fascinée par ses minuscules détails, la manière dont elle capturait la lumière et la retenait dans ses fines structures capillaires. La fraîcheur réconfortante de cette humidité pénétra sa peau, apportant une sensation de vivacité et de calme.
Sortant avec précaution ses effets personnels, elle disposa devant elle les instruments nécessaires à son rituel d’occlumancie. Son catalyseur, ses manuels de magie arcanique et d'histoire de la magie, ses pages arrachées et ornés de symboles ésotériques, tout était prêt pour commencer sa cérémonie de protection mentale.
Fermant les yeux, elle prit une profonde inspiration, sentant la fraîcheur matinale envahir ses poumons. À mesure qu'ils se gonflaient, ils chassaient temporairement de l'esprit de la magicienne la torpeur de la nuit. Le chant des oiseaux, une symphonie de trilles et de gazouillis, s'harmonisait avec le murmure des feuilles caressées par la brise légère, créant une toile sonore apaisante. Pourtant, malgré cette sérénité environnante, son esprit restait en proie aux tourments de la malédiction, un tourbillon sombre et vorace menaçant de l’engloutir.
Anaëlle commença à tisser l’éther autour de son esprit, ses pensées devenant des fils d'argent dans un métier invisible. Chaque idée, chaque souvenir, était minutieusement inspecté, renforcé et scellé. Les brumes maléfiques semblaient reculer, repoussées par la lumière intérieure qu’elle cultivait avec dévotion. La chaleur du matin, douce et réconfortante, se mêlait à une sensation de sérénité retrouvée. Peu à peu, les murmures menaçants de la malédiction s'estompaient, remplacés sans véritablement disparaître par un calme intérieur. Son esprit, jadis agité comme une mer en tempête, devenait paisible au diapason d'un lac au crépuscule effleuré par l'alizé vespéral troublant sa surface miroitante, les reflets du ciel pur et les étoiles naissantes dans une tranquillité presque parfaite.
Ainsi ancrée dans ce moment de paix fragile mais précieuse, elle ouvrit les yeux, ses pupilles retrouvant une clarté nouvelle. La jungle autour d’elle, avec ses senteurs terreuses et ses couleurs vibrantes, semblait reprendre vie, accueillant son esprit allégé dans un embrassement naturel et bienveillant. Le rituel, bien que temporaire, lui avait offert un répit, une lueur d’espoir dans la lutte incessante contre les ténèbres insidieuses qui cherchaient à la consumer.
À mesure que l’occlumancie prenait effet, la perception d’Anaëlle de son environnement se métamorphosait. Les couleurs semblaient plus vives, les sons plus clairs. Le monde, autrefois voilé par l'angoisse, révélait sa beauté et sa complexité. Les nuances de vert des feuillages, les éclats dorés des rayons solaires filtrant à travers les branches, tout semblait empreint d'une magie subtile et envoûtante. Les chants des oiseaux, le bruissement des feuilles, chaque son résonnait avec une clarté cristalline, comme si la nature elle-même célébrait sa libération temporaire.
Rassérénée, la jeune mage ouvrit les yeux et sortit son carnet. Elle y consigna ses observations, chaque mot gravé avec soin pour capturer l'essence de son expérience. Les pages, déjà marquées par des esquisses et des annotations précises, s'enrichissaient de nouvelles réflexions, de nouvelles découvertes. Elle savait que cette accalmie n'était que passagère. Pour comprendre pleinement la malédiction qui pesait sur elle, elle devait s’exposer à ses effets et les analyser méthodiquement, sans se laisser submerger.
Reprenant son souffle, elle se prépara à lever les protections. L’ombre insidieuse se fit de nouveau sentir, oppressante et perfide. Anaëlle, cependant, était prête. Elle se concentra sur chaque sensation, chaque pensée intrusive, tentant de les isoler comme un chirurgien disséquant un corps. Les souvenirs d'enfance revinrent, mais elle les accueillit avec une froide distance, les observant sans s'y attacher, les détaillant comme on analyse des spécimens rares.
Les heures passèrent dans ce combat silencieux, chaque victoire mentale étant minutieusement notée dans son carnet. À la fin de la journée, Anaëlle se sentait épuisée, mais plus éclairée. Bien qu’elle ne puisse encore se protéger entièrement, elle avait fait des progrès significatifs dans la compréhension des mécanismes de la malédiction. Ses notes détaillées et ses observations méthodiques seraient les fondations sur lesquelles elle construirait son savoir, une base solide pour affronter les défis à venir.
En regardant le soleil se coucher derrière les arbres, elle sentit une pointe d'espoir. Les défis étaient immenses, mais chaque jour apportait une nouvelle lueur de compréhension. La lueur orangée du crépuscule embrassait la forêt, conférant aux ombres une teinte chaleureuse et apaisante. La nuit approchait, mais Anaëlle, armée de ses découvertes et de sa détermination, était prête à continuer sa quête, à percer les mystères de la malédiction qui assombrissait sa vie.
Ainsi, sous le couvert bienveillant des arbres ancestraux, Anaëlle ferma son carnet, ses pensées s'orientant déjà vers les prochaines étapes. La lumière décroissante du crépuscule teintait la forêt d'ombres allongées, créant un cadre propice à la quiétude et au rassemblement. Elle se leva lentement, prenant soin de ranger ses effets personnels avec la minutie qui la caractérisait, et se dirigea vers le campement. Le chemin sinueux, bordé de fougères et de lianes pendantes, l’accueillait comme une vieille amie, chaque pas la rapprochant des révélations qu'elle s'apprêtait à partager.
En arrivant à destination, elle retrouva en premier lieu son compagnon et fiancé, Laurence. Sa présence, solide et rassurante, contrastait avec la fragilité de ses propres émotions. Il l’accueillit dans ses bras, et elle trouva dans cet étau de chaleur humaine toute la force tranquille qu’il savait lui offrir. Les épreuves de la journée s’estompaient lentement, remplacées par une sérénité puisée dans l’intimité de ce moment partagé. Ses murmures réconfortants, la douceur de son étreinte, tout contribuait à apaiser l'esprit tourmenté d'Anaëlle.
Après ce bref instant de répit, elle rejoignit le centre du campement, invitant à se rassembler les érudits et les personnes touchées par la malédiction. Anaëlle prit place au centre du cercle improvisé, ses compagnons de lutte formant un auditoire attentif. Elle partagea ses découvertes avec une précision méthodique, décrivant chaque sensation, chaque pensée intrusive, et les techniques qu’elle avait employées pour les isoler et les comprendre. Sa voix, d'abord hésitante, gagna en assurance à mesure qu'elle exposait ses conclusions, l'écho de ses paroles se mêlant aux crépitements des feux de camp.
La jeune héritière de Lacourteil se sentait épuisée, ses pensées embrouillées par les cauchemars qui l'avaient assaillie la nuit durant. Les souvenirs de son enfance, habituellement réconfortants, se teintaient de menace et de terreur, surgissant sans prévenir dans son esprit éveillé. La malédiction, telle un brouillard épais, obscurcissait sa lucidité et distillait en elle une fatigue lancinante. Ses yeux, légèrement cernés et rougis, témoignaient des nuits sans sommeil ou presque, tandis que ses mains tremblaient sporadiquement, en signe d’une lassitude qui transcendait le physique pour s’ancrer dans l’âme.
Elle trouva refuge sur une souche d’arbre recouverte de mousse, le bois ancien et rugueux offrant un contraste apaisant avec la douceur veloutée du tapis vert. La curieuse enquêtrice posa ses doigts tremblants sur la mousse, caressant sa texture moelleuse et légèrement humide de plusieurs mouvements lents. Elle observa ce monticule mousseux, fascinée par ses minuscules détails, la manière dont elle capturait la lumière et la retenait dans ses fines structures capillaires. La fraîcheur réconfortante de cette humidité pénétra sa peau, apportant une sensation de vivacité et de calme.
Sortant avec précaution ses effets personnels, elle disposa devant elle les instruments nécessaires à son rituel d’occlumancie. Son catalyseur, ses manuels de magie arcanique et d'histoire de la magie, ses pages arrachées et ornés de symboles ésotériques, tout était prêt pour commencer sa cérémonie de protection mentale.
Fermant les yeux, elle prit une profonde inspiration, sentant la fraîcheur matinale envahir ses poumons. À mesure qu'ils se gonflaient, ils chassaient temporairement de l'esprit de la magicienne la torpeur de la nuit. Le chant des oiseaux, une symphonie de trilles et de gazouillis, s'harmonisait avec le murmure des feuilles caressées par la brise légère, créant une toile sonore apaisante. Pourtant, malgré cette sérénité environnante, son esprit restait en proie aux tourments de la malédiction, un tourbillon sombre et vorace menaçant de l’engloutir.
Anaëlle commença à tisser l’éther autour de son esprit, ses pensées devenant des fils d'argent dans un métier invisible. Chaque idée, chaque souvenir, était minutieusement inspecté, renforcé et scellé. Les brumes maléfiques semblaient reculer, repoussées par la lumière intérieure qu’elle cultivait avec dévotion. La chaleur du matin, douce et réconfortante, se mêlait à une sensation de sérénité retrouvée. Peu à peu, les murmures menaçants de la malédiction s'estompaient, remplacés sans véritablement disparaître par un calme intérieur. Son esprit, jadis agité comme une mer en tempête, devenait paisible au diapason d'un lac au crépuscule effleuré par l'alizé vespéral troublant sa surface miroitante, les reflets du ciel pur et les étoiles naissantes dans une tranquillité presque parfaite.
Ainsi ancrée dans ce moment de paix fragile mais précieuse, elle ouvrit les yeux, ses pupilles retrouvant une clarté nouvelle. La jungle autour d’elle, avec ses senteurs terreuses et ses couleurs vibrantes, semblait reprendre vie, accueillant son esprit allégé dans un embrassement naturel et bienveillant. Le rituel, bien que temporaire, lui avait offert un répit, une lueur d’espoir dans la lutte incessante contre les ténèbres insidieuses qui cherchaient à la consumer.
À mesure que l’occlumancie prenait effet, la perception d’Anaëlle de son environnement se métamorphosait. Les couleurs semblaient plus vives, les sons plus clairs. Le monde, autrefois voilé par l'angoisse, révélait sa beauté et sa complexité. Les nuances de vert des feuillages, les éclats dorés des rayons solaires filtrant à travers les branches, tout semblait empreint d'une magie subtile et envoûtante. Les chants des oiseaux, le bruissement des feuilles, chaque son résonnait avec une clarté cristalline, comme si la nature elle-même célébrait sa libération temporaire.
Rassérénée, la jeune mage ouvrit les yeux et sortit son carnet. Elle y consigna ses observations, chaque mot gravé avec soin pour capturer l'essence de son expérience. Les pages, déjà marquées par des esquisses et des annotations précises, s'enrichissaient de nouvelles réflexions, de nouvelles découvertes. Elle savait que cette accalmie n'était que passagère. Pour comprendre pleinement la malédiction qui pesait sur elle, elle devait s’exposer à ses effets et les analyser méthodiquement, sans se laisser submerger.
Reprenant son souffle, elle se prépara à lever les protections. L’ombre insidieuse se fit de nouveau sentir, oppressante et perfide. Anaëlle, cependant, était prête. Elle se concentra sur chaque sensation, chaque pensée intrusive, tentant de les isoler comme un chirurgien disséquant un corps. Les souvenirs d'enfance revinrent, mais elle les accueillit avec une froide distance, les observant sans s'y attacher, les détaillant comme on analyse des spécimens rares.
Les heures passèrent dans ce combat silencieux, chaque victoire mentale étant minutieusement notée dans son carnet. À la fin de la journée, Anaëlle se sentait épuisée, mais plus éclairée. Bien qu’elle ne puisse encore se protéger entièrement, elle avait fait des progrès significatifs dans la compréhension des mécanismes de la malédiction. Ses notes détaillées et ses observations méthodiques seraient les fondations sur lesquelles elle construirait son savoir, une base solide pour affronter les défis à venir.
En regardant le soleil se coucher derrière les arbres, elle sentit une pointe d'espoir. Les défis étaient immenses, mais chaque jour apportait une nouvelle lueur de compréhension. La lueur orangée du crépuscule embrassait la forêt, conférant aux ombres une teinte chaleureuse et apaisante. La nuit approchait, mais Anaëlle, armée de ses découvertes et de sa détermination, était prête à continuer sa quête, à percer les mystères de la malédiction qui assombrissait sa vie.
Ainsi, sous le couvert bienveillant des arbres ancestraux, Anaëlle ferma son carnet, ses pensées s'orientant déjà vers les prochaines étapes. La lumière décroissante du crépuscule teintait la forêt d'ombres allongées, créant un cadre propice à la quiétude et au rassemblement. Elle se leva lentement, prenant soin de ranger ses effets personnels avec la minutie qui la caractérisait, et se dirigea vers le campement. Le chemin sinueux, bordé de fougères et de lianes pendantes, l’accueillait comme une vieille amie, chaque pas la rapprochant des révélations qu'elle s'apprêtait à partager.
En arrivant à destination, elle retrouva en premier lieu son compagnon et fiancé, Laurence. Sa présence, solide et rassurante, contrastait avec la fragilité de ses propres émotions. Il l’accueillit dans ses bras, et elle trouva dans cet étau de chaleur humaine toute la force tranquille qu’il savait lui offrir. Les épreuves de la journée s’estompaient lentement, remplacées par une sérénité puisée dans l’intimité de ce moment partagé. Ses murmures réconfortants, la douceur de son étreinte, tout contribuait à apaiser l'esprit tourmenté d'Anaëlle.
Après ce bref instant de répit, elle rejoignit le centre du campement, invitant à se rassembler les érudits et les personnes touchées par la malédiction. Anaëlle prit place au centre du cercle improvisé, ses compagnons de lutte formant un auditoire attentif. Elle partagea ses découvertes avec une précision méthodique, décrivant chaque sensation, chaque pensée intrusive, et les techniques qu’elle avait employées pour les isoler et les comprendre. Sa voix, d'abord hésitante, gagna en assurance à mesure qu'elle exposait ses conclusions, l'écho de ses paroles se mêlant aux crépitements des feux de camp.
Anaëlle de Lacourteil
Il y a 4 mois et 2 semaines
Une réplique imparfaite
La nuit avait drapé la jungle de son voile insondable, les étoiles ne scintillant que faiblement à travers les interstices des feuillages épais qui recouvraient le campement. Dans sa tente, Anaëlle se débattait contre des cauchemars incessants, des visions effroyables où la malédiction prenait mille formes pour la tourmenter. Des fragments de souvenirs d’enfance, déformés par la peur et le désespoir, se mêlaient aux images des jours récents, créant un kaléidoscope oppressant de terreur. Chaque cri silencieux, chaque visage tordu par la douleur, amplifiait son angoisse nocturne.
Au petit matin, les premiers rayons de lumière perçaient la toile de sa tente, dissipant les ténèbres et avec elles, les ombres de ses rêves. Émergeant de son sommeil troublé, la dame de compagnie se redressa, l'esprit encore embrouillé par les visions nocturnes. Elle épongea ses sueurs froides et posa un regard inquiet sur sa maîtresse endormie. Si ses propres démons l'affectaient autant, qu'en était-il pour Lenore et Asa ? Les réflexions de la veille revinrent peu à peu, et avec elles, une détermination renouvelée. Les découvertes qu’elle avait faites sur la malédiction lui apparaissaient avec une clarté nouvelle. L’ampleur de la tâche à accomplir ne la décourageait pas ; au contraire, elle sentait en elle une flamme de motivation brûler plus intensément.
Se levant avec précaution, elle observa l'environnement paisible du campement. Le chant des oiseaux matinaux et le bruissement des feuilles formaient une douce mélodie à l’aube naissante, accompagnée par la danse frémissante du feuillage. Laurence, déjà éveillé, la salua d'un sourire réconfortant, ses yeux exprimant une sollicitude silencieuse. Cueillie dans ses bras, la jouvencelle retrouva son bastion de réconfort, indispensable pour affronter les défis qui l’attendaient. Après un bref échange empreint de tendresse, elle quitta le reste du groupe. Nombre d'entre eux avaient encore maintes missions à accomplir, entre la coupe du bois et le maintien logistique.
La jeune femme s'aventura dans la forêt, ses pas guidés par une intuition presque instinctive. Chaque foulée la rapprochait de cette clairière qu’elle avait entrevue la veille. Les arbres massifs, aux troncs tordus par les âges, semblaient se pencher vers elle, comme pour l’encourager silencieusement. La lumière filtrant à travers la canopée créait des motifs mouvants sur le sol, une danse éthérée qui accompagnait son avancée. Anaëlle respirait profondément, laissant l'air frais emplir ses poumons et chasser les résidus de ses cauchemars nocturnes.
La clairière apparut soudain devant elle, baignée de lumière dorée. C'était comme si la nature elle-même avait ouvert un espace sacré pour ses expérimentations. Les rayons du soleil jouaient sur l'herbe tendre, tandis que les fleurs sauvages ajoutaient des touches de couleur vibrantes à cette scène idyllique. Elle se sentait irrésistiblement attirée vers le centre, un point d'équilibre parfait où elle pourrait se concentrer sans distraction.
S'installant en son cœur, elle trouva un endroit où l'éther semblait particulièrement dense et pur. En fermant les yeux, l'érudite perçut une ligne d'éther courir sous ses pieds, une veine d'énergie mystique qui pulsait doucement. Entrer en symbiose avec cette force naturelle améliorerait ses observations, la connectant plus profondément aux flux magiques qui imprégnaient le monde. Elle traça un cercle de protection autour d'elle, gravant les runes arcaniques dans la terre humide avec une précision d'orfèvre. Chaque symbole, chaque courbe tracée dans le sol, pulsait d'une énergie ancienne, conférant au cercle une aura mystique.
Au centre du sanctuaire improvisé, elle déposa le médaillon trouvé sur la Miqo'te, source présumée de la malédiction. En tant que mage bleue, elle allait s'efforcer de reproduire les effets néfastes du bijou, tentant même de recréer la malédiction en elle-même. Elle savait qu'elle n'arriverait probablement pas à l'imiter complètement, mais chaque tentative lui permettrait de mieux comprendre ses mécanismes, notamment la résistance à la magie de contrôle mental.
Le médaillon semblait inerte, mais Anaëlle savait que les apparences étaient trompeuses. Elle tendit les mains au-dessus de l'objet, ses doigts dessinant des formes complexes dans l'air. Chaque geste était une incantation silencieuse, chaque mouvement un appel à l’éther. Lentement, des filaments lumineux commencèrent à émaner du médaillon, révélant un entrelacs d’énergies invisibles à l'œil nu. Les lueurs dansaient autour de ses doigts, créant un spectacle éthéré et fascinant.
Cependant, à mesure qu’elle tentait de manipuler l’éther autour du médaillon, elle sentit une résistance inattendue. L'objet semblait posséder une volonté propre, refusant de se laisser contrôler. Les filaments lumineux se contorsionnaient et se rebellaient contre ses tentatives, s'échappant de son emprise comme des serpents insaisissables. Une force sourde et obstinée émanait du médaillon, comme s’il protégeait jalousement ses secrets.
En étudiant ces filaments récalcitrants, la jeune magicielle les comparait à des points de couture et des crochets dans une tapisserie complexe. Notant les variations subtiles de l’éther et les pulsations rythmiques indiquant une structure intentionnelle, elle utilisait ses connaissances en magie bleue pour tenter de reproduire ces motifs. C'était un travail minutieux, nécessitant une attention sans faille et une compréhension profonde des flux magiques.
Les heures passèrent dans une concentration intense. Le vent léger qui traversait la clairière semblait s’harmoniser avec ses efforts, portant ses incantations vers des hauteurs insoupçonnées. La lumière dorée de l'aube s'était transformée en une chaleur plus intense alors que le soleil atteignait son zénith, mais Anaëlle ne faiblissait pas. Ses mains, maintenant légèrement tremblantes, continuaient de tisser les filaments lumineux, chaque nouveau motif la rapprochant un peu plus de la vérité cachée de la malédiction.
Elle ressentait les résistances subtiles, les points de tension où l’éther semblait se rebeller contre ses tentatives d’imitation. Ces moments étaient précieux, car ils révélaient les failles et les forces de la malédiction. L'enquêtrice prenait note de chaque détail dans son carnet, ses observations devenant une carte précieuse pour naviguer dans les eaux troubles de cette magie obscure.
Finalement, à bout de forces mais remplie d'une satisfaction intellectuelle, elle relâcha son contrôle sur l’éther. Les filaments lumineux se dissipèrent, retournant à l'invisible. Elle s’effondra doucement sur l'herbe, son corps épuisé par l’effort intense. Mais dans son esprit, les découvertes du jour formaient une mosaïque de nouvelles connaissances. Les éléments de la malédiction se clarifiaient, chaque morceau trouvant lentement sa place dans le grand puzzle magique. Et si elle ne pouvait pas en recréer les formes aujourd'hui, elle savait à présent comment renforcer l'enveloppe éthérée de ses compagnons.
Le crépuscule approchait, et Anaëlle se releva avec précaution, ses muscles protestant sous l'effort intense de la journée. La lumière dorée du soleil couchant peignait la clairière de teintes chaleureuses, rappelant les feux de camp d'autrefois, où les histoires se mêlaient aux ombres dansantes. Ressentant une soif intangible pour les récits de ses compagnons, elle se hâta de retourner au campement, son cœur battant d'excitation à l'idée de partager ses propres découvertes.
Gachette
Il y a 4 mois et 2 semaines
La silencieuse observatrice
En voyant toute cette agitation, la tireuse ne perdra pas son objectif : Veiller à la sécurité du camp.
Habituellement expressive, la hyuroise s'est montrée étrangement discrète et fermée.
La Mhigoise à la voix portante est devenue une véritable tourelle de surveillance, camouflée comme elle a l'habitude de faire. La seule "sortie" qu'elle s'est autorisée est celle pour le bois, désireuse de voir un peu les lieux et les possibles dangers que peuvent rencontrer les compagnons courageux lors de leurs diverses excursions.
Une fois le bois récupéré et la jeune miqo'te mise à l’abri auprès des soigneurs, elle prendra le temps de discuter avec ces derniers pour obtenir des informations sur l'évolution du mal qui ronge le Cerberus. Quant au maléfice qui touche l'île, les camarades et les personnes rencontrés plus tôt... Elle ne dira rien mais gardera un œil avisé sur les concernés, observant l'évolution.
Observer pour mieux comprendre, voilà une devise qu'elle a su garder.
Habituellement expressive, la hyuroise s'est montrée étrangement discrète et fermée.
La Mhigoise à la voix portante est devenue une véritable tourelle de surveillance, camouflée comme elle a l'habitude de faire. La seule "sortie" qu'elle s'est autorisée est celle pour le bois, désireuse de voir un peu les lieux et les possibles dangers que peuvent rencontrer les compagnons courageux lors de leurs diverses excursions.
Une fois le bois récupéré et la jeune miqo'te mise à l’abri auprès des soigneurs, elle prendra le temps de discuter avec ces derniers pour obtenir des informations sur l'évolution du mal qui ronge le Cerberus. Quant au maléfice qui touche l'île, les camarades et les personnes rencontrés plus tôt... Elle ne dira rien mais gardera un œil avisé sur les concernés, observant l'évolution.
Observer pour mieux comprendre, voilà une devise qu'elle a su garder.
Arty
Il y a 4 mois et 1 semaine
Rapport de mission "Explorations des ruines" :
Participants :
- Laurence (Capitaine)
- Ruuj (Suppléant)
- Aiko
- Aline
- Anaelle
- Asa
- Itaru
- Junko
- Lhei
- Maelle (Repli arrière pour soins)
- Marcus
- Sakuya
Le trajet jusqu'aux ruines a été très calme, nous n'avons croisé aucune résistance.
Arrivés sur place, nous avons choisi une approche furtive, Aiko , Marcus et les mages neutralisant assez discrètement et pacifiquement les quatre gardes à l'extérieur.
Suite à quoi une fouille minutieuse a révélé 4 bas reliefs décrivant différents le soleil durant sa courses dans le ciel à différents moments de la journée. Aube, Zenith, Crépuscule et Nuit. Cela allait donnait du sens aux indications du premier possédés capturés qui indiquait que pour entrer, il fallait accompagner le soleil durant sa course. L'activation des bas reliefs dans l'ordre, avec un peu d'éther infusé dans le cristal présent sur chacun d'entre eux a déclenché le mécanisme ouvrant la porte.
Cette dernière a révélé la présence d'un escalier en colimaçon descendant dans la partie souterraines des ruines cachées dans les profondeurs de la montagne.
Pourquoi le prisonnier contrôlé par Moulaal Ja nous aurait donné une telle indication suite à une série de provocations de ma part ? Cela semblait clair, nous amener ici constituait probablement un piège.
Les souterrains sont très obscures, il n'y a aucune lumière naturelle ou torche pour illuminer les couloirs. Nous avons dû utiliser nos propres moyens pour illuminer les passages.
Les couloirs sont truffés de pièges, constitués d'une dalle de pression déclenchant un mécanisme caché dans le mur (Nous avons détectés plusieurs formes, on suppose donc qu'il y a des flèches, lances, lames, murs broyeurs, etc). Il n'est pas aberrant de penser que les pièges étaient surtout ici pour empêcher les visiteurs curieux d'accéder à la prison de Moulaal Ja et d'éviter de le libérer. Malheureusement, c'était probablement inefficace car l'équipe des aventuriers "débutants" dont sont issue les possédés y sont quand même parvenu.
Tous les pièges repérés ont été marqué à la craie pour faciliter les passages suivant.
Plus loin, nous avons trouvé une pièce munie d'une petite astuce dissuasive composée d'un gouffre dont le font été embrasé et d'une passerelle rendue invisible par illusion.
Un tracé dessiné à la craie montre le chemin à suivre.
Plus loin, dans une salle nous avons aperçu cinq possédés (miqo'te au médaillon) autour d'un cercle magique, chacun deux possédait une dague étrange qui dégageait, semble-t-il, un éther semblable à celui des médaillons. Ils semblaient préparer un rituel que l'on a dû interrompre. Réussite partiel, l'un des hommes ayant réussie à se suicider. Son éther a été absorbé par le cercle qui a commencé à luire.
La salle contenait aussi un mur décoré que la miqo'te a été d'activer avec son médaillon mais elle a été tenue en échec par l'intervention d'un membre de l'équipe.
Les quatre possédés n'ayant pas réussi à se suicidés ont été neutralisés sans être tués avec succès. Toute fois, le rituel a semble-t-il réussi à aller jusqu'à bout, puisqu'une sphère verte s'est élevés dans la salle avant de foncer plus loin. A noter que le médaillon a été pris avec les précautions d'usage (Pas touché directement)
Le couloir plus loin était lui même truffé de pièges qui ont tous été trouvés et marqués. Du moins, pour les pièges classique. Contrairement à tous les couloirs d'avant, il y avait aussi un piège éthérique qui cachait une sphère verte qui m'a touché. Je suis donc maudit au même titre que ceux qui avaient été touchés par les rayons verts provenant du médaillon lors de la bataille du camp. J'ai aussi entendu de nombreuses et voix d'outretombe susurrants des paroles lugubres et inintelligibles.
La salle suivante contenant deux grandes entités chacune dans un coin de salle. L'une d'elle a la forme d'un spectre, l'autre d'une entités humanoïde verdâtre dont la tête a été remplacée par une rune. Alors qu'on se préparait à l'attaque, J'ai entendu une vois m'appelant, un rejoins moi. J'ai perdu le contrôle de mon corps et je me suis mis à avancer vers l'entité ressemblant à un spectre. J'ai repris mes esprit grâce à une bonne gifle. Il semblerait que le Spectre soit Moulaal Ja. reste à savoir ce qu'est la seconde entité.
Nous avons décidé d'éviter le combat et de rentrer pour mieux nous préparer. Une stratégie adaptée doit être mise en place.
A noter que nous sommes donc revenu avec :
- Le second médaillon
- 8 prisonniers possédés de plus qui sont été entravés pour les empêcher de nuire. Maelle a procéder aux soins pour qu'ils puissent se rétablir. Nous espérons qu'une victoire sur Moulaal Ja puisse les libérer.
- 1 dague maudite utilisée pour le les sacrifices du rituel. (Les autres ont été laissée sur place)
Suggestion et points importants :
- Info : Je suis sujet à d'horribles cauchemars et donc en manque de sommeil. (Pas au mieux de ma forme probablement comme les autres maudits. Je suggère d'essayer des produits facilitant un sommeil profond et des séances de méditation avant le combat)
- Info : Un choc suffisamment puissant fait semble-t-il sortir les personnes ayant perdues leur contrôle de leur état second.
- Suggestion : On va devoir faire 2 groupes et attaquer simultanément les 2 entités.
- Suggestion : Nous sommes en possession des deux médaillons, voir si on peut en faire quelque chose (Utilisation pour se prémunir des contrôles directes ? ou autre utilisation offensive contre l'une des deux entités)
- Suggestion : Le lien entre Moulaal Ja et les possédés pourrait être utilisé pour le tromper. (Essayer d'attirer les 2 entités loin l'une de l'autre ? les tromper pour réobtenir la surprise ? autre ?)
- Suggestion : Etudier la dague maudite rapportée pour voir si elle pourrait être utilisée contre l'une des deux entités ? Ne pas la mettre entre les mains d'un maudit. La tenir éloignée des maudits au camp par précaution.
- Théorie : Le spectre est probablement Moulaal Ja, c'est lui qui semble contrôler les possédés, je suggère donc de mettre les maudits en face de l'autre entité.
- Théorie : L'entité "verte" ne doit pas être au summum de sa puissance. Je suppose qu'elle a été invoquée ou animée par le rituel qu'on a perturbé. Vu qu'un seul sacrifice a eut lieu, on peut donc légitimement penser qu'elle est loin de sa puissance optimale. De plus, la présence de la même rune en guise de tête que celle présente sur les médaillons semble suggérer qu'elle a probablement les mêmes pouvoirs. (Essayer d'étudier les pouvoirs des amulettes pourrait nous aider à prédire les techniques de l'entité ?)
Itaru.
Le Chat
Il y a 4 mois et 1 semaine
Rapport:
Une petite inspection des bijoux m'ont permit de dire qu'en usant directement de la malédiction sur celui ci, un de nos maudits devrait être en capacité de protéger le groupe de l'influence de la malédiction.
Les dagues servent à user du mana. En la plongeant dans son corps, un maudit devrait également être capable de puiser une part de la magie de Moulal Ja, mais, ceci semble concrètement guère applicable en mission et je le déconseille.
Une petite inspection des bijoux m'ont permit de dire qu'en usant directement de la malédiction sur celui ci, un de nos maudits devrait être en capacité de protéger le groupe de l'influence de la malédiction.
Les dagues servent à user du mana. En la plongeant dans son corps, un maudit devrait également être capable de puiser une part de la magie de Moulal Ja, mais, ceci semble concrètement guère applicable en mission et je le déconseille.
Ruuj